lost

in the middle of nowhere

feat braxton, minerva, lenore, selene & judas ▬ press play ►

Même pour elle, c’était une situation inédite.
Elle se disait parée à toute éventualité, mais celle-ci ?
Pas vraiment.

Au départ elle s’imagina plongée dans un songe, mais elle comprit très vite que ce ne fut pas le cas. Rêve ou cauchemar, il manquait la présence de la personne la plus importante à ses yeux. Non, tout ceci était bien réel. Fou, certes, mais cela n’avait rien d’une illusion. Ou alors quelque chose capable de tromper ses cinq sens ? Ça paraissait improbable… mais ce n’était pas non plus le cas de figure le plus saugrenu.

Guidée par l’acuité de ses sens, elle fut la première à échapper au désert, la première à s’extirper du chemin ensablé qu’elle avait tracé jusqu’à cette « oasis ». Que ne fut pas sa surprise lorsqu’elle tomba sur le corps inerte du « traître ». Elle se pencha au-dessus de lui, l’observa longuement, hésitant entre le réveiller ou bien le laisser roupiller encore un peu.

Curieusement, elle avait du mal à croire qu’il allait lui fournir une information qu’elle pourrait utiliser pour expliquer ce qui pouvait bien se passer ici. De toute façon, elle n’eut pas le temps de prendre une initiative, que d’autres têtes connues firent leur apparition peu après elle. Des visages qui n’auguraient rien de bon pour l’assoupi.

Pauvre Judas… l’expression d’être au mauvais endroit au mauvais moment n’a jamais été aussi vraie que maintenant. Mais ne t’inquiète pas, je veille sur toi pour le moment.

D’une manière bien particulière certes, mais l’intention était louable. Ainsi, comme pour bien faire comprendre aux arrivants que le traître était sous sa garde, elle s’assit devant son corps, appuyant le bas de son dos contre lui. Elle écoutait avec attention son rythme cardiaque, guettant le moment où il reprendrait connaissance.

Les bras croisés, elle scruta avec curiosité tous les nouveaux arrivants, attendit de ne plus entendre de pas au loin pour s’exprimer, en déduisant au passage que sauf erreur de sa part, le groupe des égarés devait être au complet.

— J’imagine que personne n’a la moindre idée de ce qu’il se passe ici ? Pourquoi et comment on est arrivés là ? Pourquoi y’a deux géants qui chialent comme des madeleines un peu plus loin ? Si quelqu’un a une illumination, je suis tout ouïe, en attendant…

Comme le prédateur qui marquait son territoire, la bretteuse fit glisser son corps sur le sol afin de s’allonger, tout en utilisant le buste du traître comme d’un oreiller. Le message était on ne peut plus clair : pas touche à ma proie.

Pour le moment en tout cas.

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FLARE

Crowe a écrit:

— Elle profite de son don pour arriver la première dans "l'oasis".
— Elle remarque Judas, hésite entre le réveiller ou le laisser dormir mais n'a pas le temps de prendre une décision car le reste du groupe arrive.
— Elle interroge sans grand espoir d'avoir des explications et s'allonge par terre en utilisant Judas comme un oreiller, estimant que c'est son joujou à elle et personne d'autre.

Le réveil est comme souvent, assez rapide. Comme si Braxton venait, une fois son cerveau en marche, de regretter de s’être offerte au sommeil. Pourtant, l’immédiat de ses sensations étaient étranges. Le sol ne ressemblait pas au moelleux de son lit, et la lumière qu’elle percevait malgré ses yeux clos étaient si dévastateur qu’elle ne pouvait être à Halloween City.

Ah. Qu’elle ouvre ses yeux, perdue et désorientée. Attends un moment, main au-dessus des yeux pour tenter de fuir le soleil dévastateur. Un moment alors, qu’elle observe autour d’elle. Remarque des têtes connues, d’autre un peu moins, qui semblaient eux aussi sortir d’une longue nuit mouvementée. Mais beaucoup savent, que réfléchir n’est pas l’une des spécialités de Braxton.

Alors, elle suit le mouvement, de toute évidence guidée par l’incompréhension de son réveil. Car rare était les situations où Braxton se réveillait loin de chez elle, plus encore, sans avoir la moindre idée d’où elle se trouvait exactement. L’idée d’avoir passé la nuit avec des inconnus lui semblait ceci dit assez étrange, mais au fond, il n’y en avait qu’une parmi tant d’autres. Arrive alors, doucement dans un pas trottinant, Crowe déjà arrivée et statique. Accompagné d’un Judas au sol.

Haussement de sourcil alors, Braxton qui s’imaginait ne jamais revoir ce bras droit, celui qui avait été considéré comme le traire. Raison de nombreux mots, mais qui malgré tout, n’avait pas perdu la vie. Et alors, désinvolte qu’elle hausse des épaules à la question de sa comparse.

« Peut-être que nous sommes morts sans le savoir. »

Mais ça n’aurait pas grand sens, à moins que la poussière n’était qu’un début et que tout chacun qui perdait la vie à jamais dans le Wonderland, se réveillait dans un autre monde. Malheureusement, cette envie de possession ne lui échappe pas. Braxton la joueuse, mais surtout la vilaine. Incapable de laisser la convoitise d’autrui, car seul son amusement l’importe. Un Judas endormi, une Crowe dominatrice et d’autres qui devaient de toute évidence être bien plus énervée par ces retrouvailles grotesques.

Alors son sommeil qui lui paraît long, tente telle une enfant sans moral de jouer sur l’appui, sur les mouvements de la membre numéro trois. Une douleur minime que le corps ne ressent pas obligatoirement, mais qui lui est largement suffisante pour offrir cette douleur instantanée et dure. Un réveil qui n’était aucunement délicat, un moyen d’affirmer sa présence, mais surtout : de faire savoir à Judas qu’ici, on n’oubliait pas.

Et durant ce même instant, comme si de rien était s’il se mettait à crier ou bien à sursauter, Braxton détourne le regard vers ces géants en pleurs. Que trop peu sereine, car cela n’était en rien commun.

«… Et c’est pour ça qu’ils pleurent ? »

Garde le rythme dans sa blague, le regard porté vers les deux êtres. Que des inconnus pleurent pour elle, lui apportait beaucoup de joie. Et pourtant, elle renifle un coup, peut-être n’aurait-elle pas du s’endormir cette fois-ci.

résumé;
-incompréhension du réveil, suit crowe car bah... on reconnait rien ici.
-voit judas, elle est un peu , l'est encore plus quand elle remarque que crowe se l'approprie
- répond qu'ils sont peut-être morts car après tout why not
- utilise la douleur minimale que crowe offre en s'appuyant sur judas pour le réveil d'une manière FORTE
- pendant ce temps se déplace un peu, regarde en direction des géants car au fond y a quand même des GEANTS QUI PLEURENT PTN

Chute infinie, sensation un peu étrange, semblable à ce qu'on t'a dit de la poudre, semblable à ce que l'alcool a pu te faire vivre parfois. Un pied dans le réel, mais pas le deux. Avance dans le flou, comme-ci tout devenais étrangement distant, friable sous les doigts. Déjà deux mois, peut-être, plus, c'est que le temps est une valeur changeante depuis que tu as franchi la porte. Il y a eu des changements, c'est comme une vie qu'on avait vécue, qu'on avait fini. De ce fait, tu n'étais plus Judas "Foley". Foley, c'est un nom du passé, un nom oublié, un nom d'avant, un nom de mort puisque ce Judas avait disparu, Wonderland l'avait dévoré, effacé, comme tant d'autres avant lui. Non, tu étais quelqu'un d'autre, dans les yeux pas le même éclat, dans la tête pas le même brouillard. Et t'es tombé, Judas. Au sens propre, comme au figuré. La vie léthargique de ces deux derniers mois, cette vie au goût de cendre, sans saveur, pleine de rancœur. Alors dans un , la douleur qui te prend soudain tu l’accueilles avec un certain bonheur, ton corps qui tremble enfin sous quelque chose. Et tu te demandes dans ta demi-conscience qu'est-ce que t'as bien pu faire encore, les verres d'hier n'étaient pourtant pas si forts que ça.. À moins qu'Esthef ne se soit décidé à te planter une lame dans le ventre. Lui, ou l'un de ses chiens de garde, c'est que depuis Halloween City il s'était entouré d'une éternelle, lui aussi.

Pourtant te réveille bel et bien, la douleur qui pulse, mais pas de lame dans le ventre, pas de regard vengeur et accablant, pas de murmures satisfait de te voir enfin passer l'arme à gauche. Non, rien qu'une douleur et... Un poids. Poids accompagné d'une odeur caractéristique, une odeur d'avant, une odeur du temps où Foley était ton nom. Ah, tu la connais, tu sais...

— Crowe ?

Murmure pâteux, quand enfin tu ouvres mollement les yeux pour découvrir non le plafond de tes appartements, mais une lumière vive qui aveugle, non pas la douceur des draps propres, mais une herbe rêche sous tes doigts. Et le poids... Le poids d'une tête. Quelques secondes où tu tournes la tienne, découvre un paysage inconnu, le visage de gens qui ne le sont pas. Et les pleurs, des pleurs qui viennent de plus haut encore.

— Vraiment... On ne peut jamais être tranquille.

Sur un coude, tu tentes de te redresser. Grimace. Aucune idée de ce qu'Alastor à bien pu balancer, mais tu n'as pas besoin de beaucoup d'imagination pour te dire que la version officielle n'est certainement pas un départ en retraite fait dans la joie et la bonne humeur.

— Plutôt que de me torturer, Brax, achève moi. Sinon, laissez-moi me lever. Grogne un peu sous l'effort le temps de se dégourdir un peu, le regard reporter sur les géants. Merveilleux. Et je suppose que personne ne sait où nous sommes ?

résumé:

judas et les best
hahaha on est trop des amis putain

C’est qu’elle manque de peu de s’étouffer Braxton, à tenter de contenir son rire face à la joute verbale à sens unique de Crowe. Ridicule et violente sans raison, bien qu’en vérité, ses paroles avaient un sens. À quoi bon se contenter de tuer quelqu’un sans réfléchir, sans même en profiter ? Alors, un long soupir. Non pas parce qu’il semblait que l’interdiction de tuer quiconque soit tué, mais bien parce que des problèmes semblaient être imaginé dans certains de leur esprit. L’idée alors, de confronter les deux géants en pleurent, espérant peut-être qu’ils soient capables d’apporter une réponse. Aussi misérable soit-elle.

Ainsi l’oreille tendue, l’espoir peut-être que Braxton n’avouerait jamais. Semble bredouille lorsqu’elle découvre que les pleurs n’étaient pas pour eux, mais pour un inconnu. Un léger hoquet alors, qui s’échappe lorsqu’elle s’éloigne du groupe. L’envie de s’esclaffer en imaginant la scène d’un Ulysse géant, aspiré par une cascade alors qu’il s’amusait juste à barboter.

Et alors qu’elle se retrouve seule, non loin du groupe, mais suffisamment pour s’occuper de ses petites affaires. Bras tendu, qu’elle vient lever son poignet pour observer sa montre, nouvellement acquise. Elle avait compris son fonctionnement, de cet objet qui venait d’un tout autre moment. Elle qui était dorénavant capable de pister, de traquer une personne avec bien des facilités. Quitte à espérer trouver son chemin, comprendre où ils pouvaient s’être réveillés ou bien tout simplement, retrouver son gourou qui serait bien plus amusant que des géants ayant perdu Ulysse…

résumé;
-manque de s'étouffer un peu près deux fois
-s'éloigne un peu pour pister alastor pour soit se repérer, soit aller le rejoindre car ça sera sans doute plus utile que sa situation actuelle (pour elle)

Jamais tu n'aurais parié sur le fait que Selene agisse dans ton intérêt, même sous la contrainte. Persuadé, qu'elle aurait été dans les premières à te hacher menue, à faire preuve de la cruauté dont Alastor avait été incapable. Presque vexé de l'ignorance dont elle fait preuve à ton égard. C'est qu'il est compliqué de l'appeler encore "ennemie" dans ces conditions. Mais tu n'iras pas te plaindre, Judas, si l'objectif final est le tombé de rideau, il y a toute une mise en scène à mettre en place avant. Considère donc ton sursis avec reconnaissance, une reconnaissance pour chacun d'entre eux, mêlé à un certain soulagement aussi. Tu n'es pas l'ennemi à abattre, pas encore, et si tu arrives à manquer ne serait-ce qu'un peu, c'est que la famille n'est pas encore morte, finalement.

— Ce n'est pas pareil sans vous non plus, Lenore.

Et tu n'aimes pas ça non plus, mais tu ne le diras pas, tu n'en as pas le droit. Un léger sourire à ton ancien(ne) camarade qui se meurt rapidement en un soupir lasse, car derrière des mots regrettables, sont lancés. Crowe toujours au meilleur de sa forme, son impulsivité et son amour de la provocation qui rendent fou. Et la jeune femme en face qui commence à montrer les crocs : doux Jésus, comme tout ça t'avait manqué.

— Tu en fais une belle, d'attardée aussi Crowe. Ne veux-tu pas attendre qu'on sorte d'ici avant de provoquer ton monde ? Et d'un regard pour l'autre brune. De façon plus générale, gardez vos insultes et vos armes pour des situations qui en valent vraiment le coup, là ce n'est pas le moment.

La situation est suffisamment critique pour ne pas avoir à composer avec l'ego des uns et des autres, ce qui te fait penser...

— Cela vaut aussi pour tes jeux, Crowe. Je ne suis pas d'humeur alors épargne-moi ta dominance à deux pence, je ne compte pas m'enfuir. Seulement deux mois pour que tu oublies que je ne suis en rien quelqu'un d'aventureux ? Quelle déception.

Si le mot ami n'avait jamais réellement fait office d'ornement à votre relation, tu savais néanmoins Crowe suffisamment proche de toi pour ne pas considérer comme quelqu'un de stupide. Tu joues là où il y a des coups à jouer. Partir en cavale en plein désert dans un endroit inconnu et sans la moindre idée de ce qui t'y attendrait... Non, vraiment pas ton style. T’accueilles la moindre remarquer avec un haussement d'épaule avant de te concentrer sur les deux géants. Essaye de te faire gentleman et polie, après tout la famille est en deuil.

— Chère Madame, nous compatissons à votre peine. Ce genre d'accident, s'est-il déjà produit auparavant ?

résumé:

judas et les best
hahaha on est trop des amis putain