tu avais vite compris.
tu avais vite saisi.
que lorsque tu jouais de manigance,
lorsque tu te faisais renard dans ce monde de poulet,
joueur de par ta ruse,
de par leur regard aveugle de ta véritable nature,
il y aurait un jour où,
le loup finira par être celui que tu croiseras.
de par ses dents tranchante,
il a fait des marques.
de par tes griffes,
il a entaché ton corps qui se voulait délicat et délicieux.
car tu avais fait l’erreur de prendre son apparence.
non pas celui du loup.
non.
celui de l’être qui,
habituellement,
était ta porte de sortie.
son être étant les lueurs à travers les nuages,
cette enivrante odeur de liberté pour n’avoir aucune obligation.
temps libre sans le demander,
comme à chaque fois,
son corps s’était changé pour prendre son apparence.
mais alors qu’il sortit enfin à l’extérieur,
te faisant ainsi passer pour lui,
tu eu la malchance de tomber sur quelqu’un qui,
d’après ce qui en suivi,
n’était pas très très heureux de voir ce visage sur son passage.
et donc,
alors que ton dos était appuyé contre l’une des murs des ruelles autour du moulin rouge,
c’est ton sang te coulant du bord de ta lèvre fendu qui agrémente le royaume déjà beaucoup trop rouge à ton goût et qui attire les regards sur toi alors que tu avais doucement repris ta forme originale.
et tu te dis qu’Armando n’était plus une bonne porte de sortie en riant un coup.
un rire irrité et désagréablement douloureux.
cela t’apprendra à jouer le fourbe.