La nuit avait été beaucoup trop courte et mouvementée pour être de bonne humeur pour cette mission de repérage. Elle avait été envoyée sur la grande place pour trouver des indices, de quoi faire payer Opal. Retrouver Dundee peut-être et lui faire regagner la raison. Ses long cheveux au vent, survoltant sa longue cape ébène, Lilith se mis en marche vers son lieu d’investigation. Seule, c’était comme ça que la mission s’annonçait. En compagne d’elle, et d’elle-même elle pourrait réfléchir à voix basse sans avoir peur d’être interrompue par on ne sait quelle personne à bas QI.
Avançant rapidement vers le lieu de rendez-vous, elle surveilla évidemment que rien ni personne ne vienne la déranger dans ses recherches. Mais c’est alors que bien rapidement la jeune femme pu sentir du mouvement inhabituel. Les quartiers était relativement calme et peu fréquenté ses derniers temps, et voilà que le jour J tout était différent ? Roulant des yeux elle continua sa route avant de rapidement être stoppée dans son élan.
La numéro deux leva la tête vers les statuts jonchant les lieux, avant d’être littéralement choquée par ce qui venait de se dessiner petit à petit sous ses yeux ébahis. Les statuts gigantesques, si imposantes de par leur hauteurs et la légende qui se cachent derrières chacune d’entre elles venaient de perdre en charisme. Là haut, elle aperçu une silhouette plus ou moins familière. Ou peut-être pas, elle n’était pas certaine de vouloir croiser ici-même quelqu’un qu’elle connaissait, et encore moins qu’il soit l’investigateur de cette énorme connerie.
Ni une ni deux, elle vit la silhouette si petite reprendre sa forme originelle et venir s’écraser à quelques mètres d’elle. Des os cassés, la chair qui se froisse sous l’importance du choc. Lilith ne grimace cependant pas. Gin n’est pas bête, ou du moins pas autant qu’on pourrait le penser. Il devait forcément avoir une idée derrière la tête. « J’espère que c’est une blague, compère. Car si ceci en est une, elle est alors de bien mauvais goût. » Lilith s’accroupie à sa hauteur et viens relever une mèche de ses cheveux pour venir y voir avec plus de profondeur l’ampleur des dégats sur sa peau. « Tu me déçois Gin. Tu te dois d’avoir une certaine image, et voilà que tu t’écrases, que dis-je, tu viens ne faire qu’un avec le sol ? S’il te plaît, relève toi. » Elle est déception. Elle est froideur. Mais elle est surtout questionnement. « Non, toi qu’est-ce que tu fiches ici. »