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Avatar : Maximilian Croix-Calypse (Under the Oak Tree) + Rachel Hurd-Wood (irl)
Âge d'apparence : la vingtaine
Signe Astro : la Serrure (22/06)
Rôle : Alice
Métier : princesse de Cœur
Inventaire : cape en toile d'araignée, poudre de perlimpinpin, gâteau "mange-moi", chance liquide, poudre d'escampette
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En couple avec : personne
Autre(s) compte(s) : Jubilee U. Blackbird, Lenore Astray, Euphémien de Volange
dispo rp : Messages : 161 Points de Bonheur : 333 Avatar : Maximilian Croix-Calypse (Under the Oak Tree) + Rachel Hurd-Wood (irl) Âge d'apparence : la vingtaine Signe Astro : la Serrure (22/06) Rôle : Alice Métier : princesse de Cœur Inventaire : cape en toile d'araignée, poudre de perlimpinpin, gâteau "mange-moi", chance liquide, poudre d'escampette Pouvoir : projection astrale En couple avec : personne Autre(s) compte(s) : Jubilee U. Blackbird, Lenore Astray, Euphémien de Volange | Marion de Crimsla princesse éplorée (end) la traversée ● blanche Mer 20 Jan - 21:22 une traversée, dans l'enfer d'une cage, comme après un long voyage La missive était apparue au logis de Susan comme de nulle part, vierge du moindre indice quant à la main qui l'avait déposée ainsi que le moment qu'elle avait choisie pour le faire. Marion avait retourné le morceau de papier dans de multiples sens, lu et relu son contenu jusqu'à pouvoir le réciter les yeux fermés, et puis avait douté – n'était-ce pas à Susan qu'on s'adressait ? N'était-ce pas lui, la personne importante de cette habitation ? N'était-ce pas lui qui connaissait ce monde et l'arpentait depuis suffisamment longtemps pour être capable de reconnaître le nom inscrit au bas de la lettre ? Mais l'hésitation n'était pas permise : Susan était absent, et c'est bien à cette occasion que le mot avait été déposé – sur l'oreiller de la couche qu'il lui prêtait, de surcroît. Non, tout cela lui était destiné, à elle. Mais pourquoi ? Qui donc avait eu vent de son existence, alors que son monde jusqu'ici s'était résumé au logis de Susan et une petite portion de la forêt ? C'est avec ces questions sur le fond de l'esprit qu'elle chemine en direction du lieu indiqué par la lettre, situé par bonheur aux abords de la forêt, non loin de la tour de l'horloge. Elle avance en se remémorant les indications données par son protecteur, alignant des pas silencieux dans l'herbe fraîche, et trompe son angoisse en tordant la lettre entre ses doigts. Que peut-on bien lui vouloir ? L'échiquier géant entre enfin en vue et sous ses pieds, le sol se fait damier fissuré. À quelques pas, une jeune femme semble attendre, accoudée contre un pion gigantesque. Tâchant d'ignorer sa gorge serrée, Marion s'efforce honteusement de pencher son dos endolori vers la gauche pour contrebalancer l'angle de sa scoliose, puis s'avance à pas hésitants. Lorsque les yeux de l'inconnue se lèvent sur elle, son estomac tombe dans les abysses. D'une main tremblante, elle se saisit du carnet que lui a offert Susan et y griffonne quelques mots, avant de le lui tendre. c'est vous, Lady Wolfman ? Elle le reprend après un instant, y inscrit autre chose, et le retourne à nouveau. vous êtes sûre que c'est moi que vous voulez voir ? pas Susan ? Pendant que la jeune femme la lit, elle la détaille d'une œillade discrète, et manque de se recroqueviller sur elle-même. Elle est si grande, si assurée ! Ça ne la rend qu'encore plus consciente de ce corps bancal et minuscule. | | | | | (end) la traversée ● blanche Ven 22 Jan - 11:12 Les petits oiseaux chantent, et piaillent à l'oreille de chacun. Mais lorsqu'il est question de la tienne, ils se mettent à chanter, de leur plus belle voix. Tu les dissémine un peu partout, ses yeux attentifs. Ceux qui t'ont voué fidélité. Ceux que tu nourris avec amour pour mieux les faire danser du bout de tes griffes
Et parfois, ils t'apportent des jolis petits secrets. Des informations qui ne sont que tienne, et avec lesquelles tu joues. Petite créature blessée au fond de la forêt, peut être toute cabossée, n'en a que faire de son corps mal-fonctionnel, car, d'une pensée, là voilà à, comme un fantôme, se balader.
Cette idée est si alléchante que la louve s'en lèche les babines. N'était-ce pas là plus qu'un rêve de pouvoir compter dans ton élevage, un oiseau qui n'en avait que faire d'avoir des ailes, et qui pouvait se dissimuler parfaitement dans le bleu des cieux?
Alors, de papier et d'encre, tu composes un simple mot. Et, le jour tant attendu, tu attends. Rien ne t'assures qu'elle cédera à son caprice... Mais au fond de toi, tu sais. Tu sais que la curiosité va l'emporter. Parce que pour la première fois de sa triste vie, quelqu'un allait s'intéresser à elle. Toute de noir vêtue, la prédatrice que tu es attend. Tu n'es pas pressée. Et bientôt, de toute façon, des bruits de pas légers viennent te troubler. Alors, tu te tournes et tu contemples. Cet esprit malléable dans ce corps innocent. Et déjà, tes lèvres esquissent un rictus. Tes yeux couleurs miel se déposent sur ces mots qu'elle forme. Et en plus de ça, elle n'était pas bavarde. Que demander de plus?
Si tout chez toi peut inspirer la peur, c'est bien d'abord la fascination que tu attises. Tu es à la fois la mère et le bourreau. Tendre et attentive lorsqu'il le faut, et, au premier faux pas, voilà que tu sors les crocs. D'entre ceux-ci, justement, s'échappe un gloussement volatile. Et une voix. Ta voix.
«Allons mon enfant. Ne dit pas de sottises. Sous-entendrais tu que je ne sois pas capable de différencier deux entités distinctes?»
Le ton se fait doux, mais pourtant bien menaçant. Tu n'es pas stupide, et tu sais ce que tu veux. Pauvre enfant qui se pense tant inutile qu'elle n'est pas capable de croire qu'on puisse, un seul instant, s'intéresser à elle. Ce même sourire étirant toujours ses lippes, tu t'approches. Du bout de tes griffes, tu viens saisir l'une des mèches de ta proie. Tu la caresses, et la laisse alors retomber sur son épaule, alors que, tendre mais froide, ton regard se lie au sien.
«Je n'en ai que faire du Susan. C'est bien toi qui m'intéresse... Marion.»
Evidemment que tu connais son nom. Tu connais tant de choses encore. Mais chut, pas tout de suite. Gardons encore un peu quelques secrets, car, après tout, tu en es la reine.
«Je crois savoir que tu as des compétences... Particulières. Et celles-ci m'intéressent...»
Une pause courte, pas suffisante pour laisser l'enfant s'exprimer, surtout qu'elle ne daigne pas utiliser sa voix. Tu te penches vers elle. Son visage est maintenant bien proche du tien. Tu pourrais n'en faire qu'une bouchée. Ses os tordu croquant sous tes crocs. Mais non. Elle t'es bien plus utile vivante, et dans ton filet.
«Tu as beaucoup de potentiel, Marion. Et tu mérites mieux qu'une vie d’ermite au fond de la forêt, cachée et isolée... Et, devine quoi? Ce mieux... Je peux te l'offrir.» | | | | dispo rp : Messages : 161
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dispo rp : Messages : 161 Points de Bonheur : 333 Avatar : Maximilian Croix-Calypse (Under the Oak Tree) + Rachel Hurd-Wood (irl) Âge d'apparence : la vingtaine Signe Astro : la Serrure (22/06) Rôle : Alice Métier : princesse de Cœur Inventaire : cape en toile d'araignée, poudre de perlimpinpin, gâteau "mange-moi", chance liquide, poudre d'escampette Pouvoir : projection astrale En couple avec : personne Autre(s) compte(s) : Jubilee U. Blackbird, Lenore Astray, Euphémien de Volange | Marion de Crimsla princesse éplorée (end) la traversée ● blanche Lun 25 Jan - 20:35 une traversée, dans l'enfer d'une cage, comme après un long voyage Prise au piège par des os traîtres et une inquiétude aussi tenace que lancinante, elle manque de reculer derrière leurs barreaux, honteuse que la maladresse entoure ses mots, même tracés sur le papier. Elle secoue la tête avec empressement en guise de réponse, les yeux écarquillés : non, il n'a jamais été question d'émettre de tels soupçons – pas devant toi, pas devant une lady, pas devant une créature qui à n'en pas douter arpente ce monde depuis suffisamment longtemps pour en connaître les secrets. Elle le sait, le reconnaît, du peu qu'elle puisse appréhender, et n'oserait le contredire. C'est à peine, en vérité, si elle ose exister devant ta prestance, avec sa minuscule silhouette mal dessinée qu'un souffle trop prononcé saurait briser. Les mains tremblent contre le carnet, et le souffle se coince dans la gorge alors qu'une griffe charrie l'une de ses mèches de cheveux. Elle se fige, terrifiée d'imaginer en quoi le geste pourrait se changer, et sent son pouls s'emballer fébrilement lorsque tes yeux scrutateurs se posent sur les siens. Maintenir le regard d'autrui lui a toujours été difficile : les tentatives sont douloureuses, et ces prunelles qui pourraient mettre son âme à nu, elle se sent incapable de les affronter. Ses yeux se baissent avec empressement, déconfits, trouvant plutôt une ancre sur le pli satisfait qui te relève les lippes. Et elle voit, avant d'entendre, son nom se dessiner sur tes lèvres. La surprise la saisit, faisant glisser son crayon d'entre ses doigts entremêlés. Il chute presque sans bruit tandis qu'une ride incrédule se dessine sur son front. Comment est-ce possible ? Elle n'a pourtant fréquenté que Susan, et vécu seulement dans son logis isolé au milieu de la forêt ... L'aurait-on épiée ? Suivie ? Cette simple idée lui retourne l'estomac d'angoisse. Tes mots lui apparaissent comme dans un rêve, porteurs d'un sens trop beau, trop exact, trop désiré ; l'atteignant au ralenti comme au travers une brume d'incompréhension, qui l'empêche de croire que toutes ces belles choses, on les lui adresse à elle, la moins que rien, l'inadaptée. Complètement secouée, elle rassemble ses esprits pour récupérer son crayon d'un geste hésitant et maladroit, puis finit par écrire avec empressement : je ne sais rien faire de particulier m ma lady "Madame" a-t-elle manqué d'écrire, avant que la signature au bas de la lettre l'ayant amenée ici ne se rappelle à elle : Lady Wolfman. Et elle doute qu'une grande dame telle que toi goûte que l'insignifiance même fasse preuve d'un travers de respect. Aux côtés de la surprise, du choc même, les questions commencent à poindre, quittant son inconscient pour se forcer aux mains de la raison. de quelles compétences vous parlez ? Qu'est-ce que vous voulez dire ?qu'est-ce que vous pouvez "offrir" ? Car même si tu l'as pourtant assurée du contraire, elle soupçonne encore que tout ça n'est qu'une vaste erreur, et que c'est à quelqu'un d'autre que tu devrais t'adresser – quelqu'un qui le mériterait, qui renfermerait ces capacités dont tu parles. Les vilaines habitudes ont la vie dure. | | | | | (end) la traversée ● blanche Jeu 28 Jan - 14:58 A défaut de t'agacer... Son trouble t'amuse. Mais, créature de contrôle et impassible que tu pouvais être, tu ne laisse rien transparaître. De tes yeux de miel, tu observes même la chute de son crayon, précieux moyen de communication alors qu'elle se terre dans un silence éternel. Tu es immobile, Blanche. On pourrait presque penser que tu fais parie de ce jeu d'échec. Sans trop savoir si tu fut fou ou bien reine. Pourquoi pas un savant mélange des deux? Tes yeux lisent sans bouder leur plaisir le tracé des mots de Marion. Ce M barré provoque même l'agrandissement léger et à peine perceptible de ce rictus qui étire la commissure de ses lèvres rouges.
Tu ne prends même pas la peine de répondre. Tu attends. Car tu sais que de nouvelles affirmations ou de nouveaux questionnements vont animer ses doigts pour les coucher sur papier. Durant ce temps de trouble, de réflexion, toi, tu l'observes. Tes petits oiseaux avaient dressés sont portraits avec beaucoup de précision. Une petite créature frêle. Fragile. Malléable. Discrète. Un mélange parfait pour ce que tu voulais faire d'elle.
«Il ne faut pas douter de tes propres capacités, mon enfant.»
Ta voix sonne une première fois pour tenter de distiller la confiance, autant en toi qu'en elle. Il était toujours important de caresser avec soin ses proies. Les laisser voir en vous un être rassurant et plaisant, pour mieux les laisser se lover d'eux même dans sa toile. Doucement, ta main, qui avait précédemment jouer de ses cheveux, se glisse maintenant sur son front pour la débarrasser d'une nouvelle mèche pour l'en débarrasser. Même main qui glisse par la suite sous son menton pour lui faire relever légèrement la tête vers toi.... Et croiser ses yeux aux siens, sans lui laisser le moindre échappatoire.
«Ceux en qui tu peux avoir confiance... Ne sont pas forcément les bonnes personnes. Il se dit que tu sais quitter cette enveloppe charnelle. Que tu peux dissocier ton esprit de ton corps. Et ça, ma chérie... C'est fantastique et fascinant.»
Après la douceur, c'est l'insécurité que tu distilles. Mais pas à ton sujet. Non. Au sujet de ceux, et ils furent peu nombreux, à l'avoir à ses cotés. Lui faire comprendre que, peut être, ils n'étaient pas si bien intentionnés. Du moins, pas autant qu'elle. Que peut être, on pouvait la vendre, sans peine. Après tout, c'était monnaie courante, de vendre tel des jouets les nouvelles âmes errantes. Pourquoi Susan n'endosserait pas le rôle du méchant... Et toi, celle du chevalier blanc?
«Ce que j'ai à offrir?» Un instant, ta parole se fait couper par un éclat de rire sincère et amusé. Tu roules des yeux au ciel et glisse ta seconde main sur son épaule, tendresse enivrante. «Tout ce que tu pourrais espérer. Déjà, à mes cotés, tu seras en sécurité. Sous ma protection. Intouchable. Tu auras une mission importante... Que tu sauras remplir avec brio, je n'en doute aucunement. Tu seras grandement récompensée pour tes efforts. Tu seras reconnue. Protégée. Choyée...» Que demander de plus? | | | | dispo rp : Messages : 161
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dispo rp : Messages : 161 Points de Bonheur : 333 Avatar : Maximilian Croix-Calypse (Under the Oak Tree) + Rachel Hurd-Wood (irl) Âge d'apparence : la vingtaine Signe Astro : la Serrure (22/06) Rôle : Alice Métier : princesse de Cœur Inventaire : cape en toile d'araignée, poudre de perlimpinpin, gâteau "mange-moi", chance liquide, poudre d'escampette Pouvoir : projection astrale En couple avec : personne Autre(s) compte(s) : Jubilee U. Blackbird, Lenore Astray, Euphémien de Volange | Marion de Crimsla princesse éplorée (end) la traversée ● blanche Dim 7 Fév - 15:41 une traversée, dans l'enfer d'une cage, comme après un long voyage Il n'y a plus de place pour le doute, désormais. Là où elle pouvait, voulait peut-être encore se convaincre que tout ça n'était qu'une vaste erreur, une maladresse destinée à une autre personne, plus méritante, moins hésitante, une personne qui ne serait simplement pas elle, il n'y en a plus la place. Ni le changement, pourtant, ni l'inconnu ne sont jamais venus frapper à sa porte, c'est à force de s'en préserver qu'elle s'est convaincue de ne pas en être digne. Les choses ne lui ont jamais paru disposées à changer, mais l'hésitation n'est plus permise : ce sont bien de ses nouvelles facultés dont il est maintenant question. La réalisation lui fait l'effet d'un coup sur la nuque. Non seulement l'on connaît la nature de son don, alors qu'elle n'a osé en parler à personne encore, pas même Susan, mais la vérité est désormais impossible à ignorer : c'est bien elle qu'on est venue chercher, elle et personne d'autre – elle la discrète, l'insignifiante, le second rôle, qui n'a jamais cessé de rêver de la lumière tout en s'empêchant de l'approcher, par peur. Et voilà qu'aujourd'hui la lumière s'impose à elle. Tout cela a un goût diffus de rêve inespéré, et lui jette l'humidité au bord des yeux. Dans son regard mouillé et mal assuré, tes prunelles d'ambre se plongent, fermes, inquisitrices, comme pour y chercher quelque chose. Elle se fige, raide d'inconfort, toujours aussi incapable de soutenir un contact visuel mais forcée de le faire par cette main qui soutient son menton. Tout en elle lui crie de tenir afin de te donner ce que tu sembles vouloir trouver, peu importe ce dont il s'agit. Si la lumière se retirait maintenant, après avoir commencé à distiller l'espoir, elle ne le supporterait pas. À cette pensée, les lèvres se mettent à trembler et les pupilles s'affolent comme si l'immobilité les brûlait. Le doute se joint à la douleur de l'effort, et lui pèse sur l'estomac – aurait-elle, comme on vient de le suggérer, accordé son entière confiance aux mauvaises personnes ? Elle songe à Susan, qui l'a recueillie avec patience et douceur, et sent poindre la confusion. Mais elle n'a nullement le temps de s'y attarder, car tu sais parfaitement ce que tu fais. Sans attendre, tu fais miroiter à l'être brisé tout ce dont il a à peine osé rêver : une direction dans sa perdition, une protection dans sa faiblesse. Une place. Un but, quelque chose qui recouvrirait enfin le vide de sa triste existence pour n'y laisser que l'inespéré sentiment d'être utile, ne serait-ce qu'à une personne. C'est la salvation qu'on lui propose là, l'occasion de goûter à un bonheur auquel elle pensait ne jamais avoir droit, et l'émotion lui mouille les cils. Transportée, elle lève doucement la main pour la poser timidement contre la tienne, qui repose sur son épaule, et exerce une petite pression. Hochant du chef avec empressement, elle pince légèrement les lèvres pour faire barrière aux pleurs qui menacent de monter. Après quelques instants d'immobilité, le contact se rompt pour qu'elle puisse écrire sur son carnet. tout ce que vous voulez je vous suivrai où vous irez je ferai ce que vous voulez Le vent se lève et secoue les feuillages alentours, glissant entre les pièces d'échec géantes comme un curieux présage face à l'accord qui vient de se nouer, recelant davantage de sens et d'engagement qu'elle ne saurait le deviner. Elle reprend le carnet et hésite un instant avant d'inscrire : merci, ma lady Toute sa reconnaissance, elle ne saurait l'exprimer avec fidélité, alors elle choisit de la glisser sous l'égide d'un seul mot – merci, merci d'être la première, merci d'être venue la chercher. Merci pour tout. | | | | | (end) la traversée ● blanche Lun 1 Mar - 11:57 Exactement ce que tu attendais, Blanche. Oui, tu la sens. Oui, tu la vois. La confusion qui se propage dans l’entièreté de ce petit corps frêle et chétif. Le doute. Et aussi le désir et l'espoir que tu sais toujours si bien faire naître dans les esprits les plus sensibles à ton nectar. Qu'ils sont beaux tes mensonges, Blanche. Il n'y a sur cette terre surement pas plus belle menteuse. Pas plus vile manipulatrice. Mais tu te complais à ce rôle. Mentais-tu vraiment, après tout? Si l'enfant acceptait de te joindre, ne serait-elle pas en sécurité? De haut de son rang sacré de chuchoteurs, sans qui très peu des opérations des DS seraient de telles réussites. Un travail simple... Et peu dangereux pour qui sait laisser son corps dysfonctionnel derrière. Peut-être n'était tu pas si mauvaise qu'on pouvait le prétendre, Blanche, toi qui savait prendre soin de ces âmes perdues comme si elles étaient la chair de ta chair.
Un sentiment indescriptible t'envahit quand tu sens la volonté de cette douce créature céder entre tes griffes. Tu as beau en avoir corrompu des dizaines.... La satisfaction et le bonheur qui en découle reste toujours aussi intense et unique. Chaque nouvelle recrue est un renouveau, une redécouverte, un défi. Et tu sais les apprécier, tous, à leur juste valeur. Alors Marion ne fait pas exception. Quand sa main s'appose sur la tienne... Puis la quitte pour écrire à nouveau, tu daignes rendre la liberté à ce menton délicat pour ne plus la forcer à maintenir cet échange de regard, qu'elle puisse correctement coucher sur papier ses intentions futures.... Même si tu arrives à les deviner. Et pourtant, l'extase n'en est que plus belle encore quand c'est de sa propre main que tu lis sa soumission. Son acceptation. Un faible sourire se met à orner cette bouche carmin qui était la tienne, avide et venimeuse. Une caresse, volatile, vient se glisser dans les cheveux de la rousse. Et si tes griffes peuvent paraître terriblement effrayantes et menaçantes... Tu lui laisse aussi constater que tu es capable d'une grande douceur, et de ne même pas ne serait-ce que sectionner l'un de ses cheveux dans cette caresse presque maternelle. En chassant alors l'une de ses mèches rebelles derrière son oreille, ta voix à nouveau se prononce.
« Tu as prit la bonne décision, Marion. Je te l'assure. »
Ces remerciements, tu ne les soulèves même pas. Elle n'a pas à te remercier, et tu le sais. C'est toi qui devrait le faire. Parce que grâce à elle, une nouvelle et précieuse pièce venait de se rajouter sur ton grand et perfide échiquier. C'est surement pour ça que, comme pour diffuser un peu plus son tendre poison dans les veines de sa nouvelle conquête, elle vient déposer un baiser simple, mais délicat sur son front.
« Maintenant, j'ai besoin que tu m'écoutes... Attentivement, ma fille. »
Après cette annonce, voilà que tu t'abaisses légèrement, comme pour te mettre à son niveau. Capter à nouveau ses yeux, si elle l'acceptait bien. Pouvoir lire en elle comme dans un livre ouvert.
« Je vais avoir besoin que tu me prouves ta fidélité... Et tu le sais, ici, les mots ont si peu de valeur... Je vais devoir apprendre à te faire confiance. Tu vas devoir me convaincre que je fais le bon choix à me préoccuper de toi. »
Une courte pause, alors qu'elle continue de laisser danser sa voix douce et suave jusqu'aux oreilles de rousse que tu berces et que tu asservis.
« Tu seras mes yeux et mes oreilles, Marion. J'ai besoin que tu restes ici. Comme si nous ne nous étions jamais connu. Reprends ta vie comme si de rien était. Amasses les secrets et les informations. Pour moi. Personne ne doit se douter que tu es ma pupille. »
Car après tout, c'était bien ici qu'elle serait le plus utile. Proche de Susan. Discrète et inconnue. A pouvoir épier les autres sans même que son corps l'accompagne. Elle était... Parfaite. Alors, tu te redresses, instaures à nouveau la légère distance qui vous séparait quand tu étais ainsi à la dominer de ta hauteur. Pourtant, tes yeux restent doux. Tu veux t'assurer qu'elle ai comprit sa tâche.
« Evidemment je ferais en sorte que tu me manques de rien. Je veillerai sur toi, de là où je serais. Et tu sauras où me trouver. N'ai pas peur. Bien. Est-ce que tu as compris ta tâche, Marion? Puis-je compter sur toi? Sauras-tu... Me prouver ta fidélité, ma précieuse fille? J'ai tant d'espoir en toi. »
Alors ne me déçois pas. | | | | dispo rp : Messages : 161
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Dans tout les cas, tes doigts, eux, n'étaient capables que de douces attentions à son égard. Quand, pourtant, ils avaient déjà été à l'oeuvre de bien des horreurs, et le seraient encore dans le futur. Tu es à la fois le feu et la glace. La tendresse et la cruauté. Le bien et le mal. Éternelle dualité.
Tes yeux ne cessent de détailler ce visage maladroit et pourtant si beau à tes yeux. Si précieux quand, dans le regard des autres, il peut ne valoir moins que rien. Et c'est presque à contre cœur qu'ils se détournent pour lire ces quelques mots qu'elle griffonne sur ce qui lui sert de moyen d'expression. Tu es loin d'être naïve, et pourtant, tu lui fais confiance, déjà. Car, pour la maîtresse des mensonges et des faux semblants... Ces yeux, à elles, ne trompent pas. Elle voit en toi un bien trop beau renouveau. Tu en viens même à te questionner si tu le mérites. Frêle créature entre tes griffes. Mais en réponse, un simple sourire étire la commissure de tes lèvres, et tes doigts qui glissent à nouveau entre ses mèches flamboyantes pour les ranger derrière son oreille. Mais cette nouvelle question te force à quitter un peu ton rôle de mère, pour reprendre celui de chuchoteuse. Tu te redresses. Tes doigts quittent sa maladroite silhouette, et tu viens à nouveau imposer la distance naturelle que vous offre la différence de vos corps, de vos tailles... Peu aidée par ces talons sur lesquels tu es bien trop souvent perchée.
« Il existe un bar, ma fille, qui porte le doux nom de Nevermore, au cœur d'Halloween City. Rend toi y. Cachée. Et lorsque tu te présenteras, tu demanderas à voir ta mère de meute, Lady Wolfman. On te portera jusqu'à moi... Ou je viendrais te trouver. Le lieu pourra te paraître sordide ou peu rassurant... Mais au premier soucis rencontré sur le chemin, prononce ces mots. Et personne, à Halloween City, n'osera te faire le moindre mal. »
Parce que cette ville est votre. Que vos noms sont sacrés. Qu'on sait ce que tu as l'habitude de faire à ceux qui se dressent sur ton chemin. Entrave tes plans. Touchent à ceux qui sont son ta jalouse protection. Parce qu'ils sont tes pions, oui, mais ils sont aussi et avant tout tes enfants. Le temps presse, et tu as déjà prit trop de temps à cette enfant qui n'est pas seule, malgré ses dires. Un regard à droite, puis à gauche... Et tu recules déjà d'un pas. Menace de disparaître, comme tu étais venue. Comme un fantôme, un mirage. Mais qu'elle n'ait pas crainte qu'avec toi s'envole tes promesses d'avenir meilleur... Car maintenant, elle était sous ton aile.
« Maintenant retourne d'où tu viens, Marion. Nous nous reverrons bientôt. Mais souviens toi. Personne ne doit savoir... Personne. »
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