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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
(end) la sagesse du fou - jabb Sam 6 Fév - 14:04
cette affaire de papillon
musique - Le cliquetis régulier de l’eau qui du robinet s’échappe dans les conduits métalliques n’a guère le luxe de te déranger. Le tourne-disque s'amourachant des notes volubiles des cordes et des cuivres de la Traviata de Verdi peine à te ravir l'attention. Aliocha - le monde pourrait prendre feu au dehors que tu ne t’en apercevrais pas. Tu as les yeux rivés sur un minuscule papillon aux ailes éparses, habilement maintenu dans sa morte position sur une plaquette de bois lisse par de fines épingles. Il a les couleurs de la nuit et quelques tâches jaunes - comme si le soleil, jaloux que la Nature ait dédié ses ailes à son antonyme, s’était vengé en l’aspergeant ça et là de ses rayons.
Ce papillon sécrète un venin atypique qui, bien agencé par quelques formules chimiques à d’autres composantes, se révèle être un fabuleux anesthésiant.
Il est aisé de comprendre ton sursaut et ta colère lorsque, alors que tu t’apprêtes à extraire la poche à venin du papillon, un maraud frappe brusquement à ta porte. Porte à laquelle tu es sûr d’avoir suspendu un écriteau pourvu d’une note on ne peut plus claire : pharmacie fermée, ne déranger sous aucun prétexte.
Furibond, tu te redresses et t’empresses d’ouvrir dans un fracas tonitruant la susnommée porte. Face à toi - un corbeau. Un corbeau ? Un corbeau avec un parchemin roulé en guise de collier. À peine tu l’en délivres que le volatile repart.
Jabberwocky requiert tes bons services car, hélas, se trouve fort mal en point et ne peut se déplacer.
QUOI ! Tu pestes !
Il ose te solliciter là, maintenant ? Il ose ? Tu es sur le seuil de révolutionner la médecine - mh (presque) - et Monseigneur le Roi Dragon requiert ta présence parce qu’il ne peut pas se déplacer ? La belle affaire…
Sans plus attendre, tu réunis tes potions, tes instruments chirurgicaux et tes préparations pharmaceutiques dans un large sac au cuir souple. Un bref coup d’oeil dans le miroir de la cuisine - t’as la tresse pourvue de tant d’épis qu’on eut dit un champ de blé bleu, le pantalon trop large pour tes guiboles trop fines et la blouse froissée - la parfaite tenue dégingandée du fou décontracté. Tant pis ? Plus vite tu partiras soigner le triste sire, plus vite tu pourras retourner à tes fabuleuses (émérites (grandioses (magistrales))) avancées scientifiques.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le trajet jusqu’à son domaine a été incroyablement long. Or, ce n’est pas toi qui fut le plus à plaindre - non, plutôt ton cocher. Sur les dizaines de lieues te séparant de la demeure de Jabberwocky, soit une bonne heure, tu n’as cessé de fulminer et de formuler d’obscures incantations. Le pauvre cocher en a prié ses aïeux - pourvu que tu te taises et ne le transformes pas en crapaud.
Séant devant l’entrée de sa demeure, la mine maussade et les lèvres crispées, tu attends. Tu attends et tu songes que - jamais encore tu ne t’étais rendu chez lui. C’est une première ? Première qui t’aurait volontiers plu et flatté s’il n’y avait pas eu cette affaire de papillon…
Jabberwocky par tous les cieux que ce monde a vu naître et périr, je le jure - si tu n’es pas à l’article de la mort, tu le seras lorsque je passerais ta porte !
Il t’en coutera de m’avoir dérangé, damné écailleux.
Seulement, Aliocha… Si ta colère est telle - si ta crispation est telle - si ton empressement à venir fut tel… C’est bien parce que, dans le fond, tu meurs d’inquiétude quant à son état ? Oui. Évidemment. Ton orgueil n’a d’orgueilleux que l’habit, il te sert à cacher cette inquiétude comme on cacherait la honte par la dérision de soi.
Jabberwocky n’est pas un parangon de vertu mais il n’a jamais rechigné à se déplacer lorsqu’il nécessitait tes soins - avant. Est-il tant souffreteux ?
Patience n'est pas mère de ta gouverne : tu t’invites à l’intérieur et te passes des formalités qu'un invité doit, l'eusse voulut l'étiquette, respecter. Puis, anxieuses inquisitrices - tes mirettes cherchent sa silhouette. Jabb, t’es chiant… À voix basse, tu souffles - davantage pour soulager cette mortifère appréhension que pour signaler ta présence.
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Jabberwocky
ashes and glory
(end) la sagesse du fou - jabb Lun 8 Fév - 18:15
La sagesse du fou
jabberwocky & aliocha
Lettres couchées sur le papier et- Ferme les yeux, Jabberwocky. Fatigué le rouge aux doigts encore les rouvre et puis se lève. L'oiseau parti, chemise au sol et sur les traces de ses pas le reste de ses vêtements qui s'effeuillent. Rejoint lentement le bain l'homme, se laisse c o u l e r dans la chaleur si tendre de l'eau si brûlante à écorcher des plaies toujours à vifs ; Jabberwocky n'a. Aucune. Envie de bouger -aujourd'hui.
Alors alors. Les soins urgents à peine réalisés plus tôt Jabberwocky s ' e n f o n c e yeux clos dans le bain. Noire noire la vision soudain, apaisante apaisante la vue sans rêve sans pensée sans rien. C'est après un sommeil dont il ne se souvient pas vraiment (évanoui ? par les vapeurs), c'est ta voix qui le ramène aux vivants et fais bien comme chez toi, Aliocha. Émerge encore (couleurs couleurs sombres devant les yeux), n'a pas la force d'aller à ta rencontre -guidé par l'oiseau à travers les pièges il sait, mais ici tu sais c'est safe place. Aucun danger tu peux entrer. Visite, râle, découvre car tu es le premier à y être réellement convié.
Un honneur, pas vrai ? Sourire quand il entend les menaces; grimace à peine quand le dos décolle de la paroi finalement. Ça tire. Ça arrache.
Désagréable.
— Hmpf. Fatigué.
Les gestes sont lents mais précis quand le Jabberwocky sort de l'eau, enfile dans prendre le temps de se sécher son pantalon abandonné, aussitôt trempé au contact du corps plein d'eau. Les gouttes qui le suivent à la trace, ses pas qui se dessinent dans la pierre du sol quand il décide de te rejoindre finalement -pas difficile de savoir où tu es quand tu es chez lui. Le salon, la chambre, le bureau un peu tout en même temps la seule pièce au parquet boisé des lieux. Charmant et plutôt cosy même, comparé l'austérité du reste des terres volcaniques. Surprenant.
— Aliocha.
Se pose contre la porte après l'avoir refermée, oublie la douleur pour planter l'émeraude de ses iris dans les tiennes.
— J'ai besoin d'une pommade, Aliocha. Pour le dos.
N'a pas l'habitude de tourner autour du pot. N'a pas l'habitude de dire merci non plus. Mais, merci d'être venu, Aliocha.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
(end) la sagesse du fou - jabb Mar 9 Fév - 16:52
cette affaire de papillon
musique - À ses airs de bandit désenchanté - tu tires ta révérence. À son audace de roi déshérité - tu moques sa nonchalance. À son allure d’amant désabusé - tu enchantes ton appétence. C’est qu’il est aussi irrévérencieux qu’il est enjôleur et oh - comme cela te plaît, comme cela te déplaît.
Jabberwocky, t’as les eaux qui coulent le long des hanches - dis, tu sais combien le feu de ces terres donnent soif ?
Les dents qui sortent et le sourire qui s’exporte - la colère sous les cils, les envies viles. Aliocha, t’as l’impression d’avoir été pris pour un con. Tu m’as fais déplacer… Pour une pommade ? Il te serait facile de rebrousser chemin, de claquer porte et talons, de pester jusqu’au lendemain. Il te serait facile de lui dire Ô combien vexé, tu es. Il te serait facile de lui dire Ô combien énervé, tu es.
Or, il y’a de meilleurs moyens de parvenir à tes faims.
Aux oublis les inquiétudes et la dévotion. À l’exil tes indulgences amicales.
Soit.
Et c’est la sorcière, damnée vipère - qui s’en va glisser un doigt crochu à l’interstice ombragée de son pantalon. Je vais te soigner. Entre tissu et chair - le doigt crochu plonge. Le doigt crochu s’arque. Le doigt crochu agrippe. Je vais également punir ton impudence. Le doigt crochu tire.
La sorcière patiente.
Jabberwocky, amené à te suivre par cette laisse de phalange faite. Et c’est sur un tabouret que tu l’invites à s’asseoir - et un instant, tu l’observes, impassible. Et un instant, tu l’observes, et tu songes. La sorcière gronde - l’entends tu ? Baba Yaga vocifère - l’entends tu ? Puis tu cherches ton sac, l’ouvres sur la table et en extirpes plusieurs préparations pharmaceutiques.
C’est entre tes paumes que tu recueillent une curieuse mixture aux reflets bleues - et, non sans t’asseoir à ton tour derrière lui, tu t’appliques à lui apposer le remède délicatement le long de sa colonne. Geins. Gesticule. Grogne. À son oreille - sorcière, tu susurres, pernicieuse. Et je te plante un couteau dans ce qui te sert de bras gauche. À son oreille - Baba Yaga, tu ris, dangereuse.
Ses vertèbres s’offrent tout à loisir le vol de tes yeux. Douces de leurs indolences, elles s’y attardent - tes mains cajoles, tes mains gourmandes. Et de leurs imaginaires souillons, dessinent des cercles, des lignes floues, des démons. Et de leurs lentes conquêtes, découvrent les cicatrices, les souvenirs, les douleurs.
Comment, cette fois-ci ? - à voix terne, à voix grise, tu demandes. Comment t'es-tu blessé ? Comment t'as t-on ravagé ?
Jabberwocky, tu n’es qu’un enfant maudit. On te dit cruel, meurtrier. On te dit salaud, mauvais. On te dit, ils te disent - ce sont des mensonges. Jabberwocky, tu n’es qu’un humain travesti.
Sous tes serpents de revenge et tes fauves de fureur, sous ton ego froissé et tes appétits coupables - toujours elle demeure, l’empathie de l’ogre à la bête. Jamais elle ne meurt, Aliocha, ta tendresse à ses égards, jamais elle ne part.
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Jabberwocky
ashes and glory
(end) la sagesse du fou - jabb Mer 17 Mar - 19:55
La sagesse du fou
jabberwocky & aliocha
Aliocha. Il devine à tes regards la colère, tu sais. Ne fera rien pourtant qui puisse l'apaiser -c'est qu'il est sur le point de tomber inanimé, ne le vois-tu pas ?
L'ombre fanée d'un sourire à ta griffe qui s'accroche, l'enlace pour le forcer à te suivre et s'assoir (presque se laisser tomber) sur la première chaise à vos pieds. Toi derrière, lui les yeux fermés et -oh. Grimace le dragon aux crèmes qui s'acharnent sur les plaies. Ne pas se plaindre as-tu dis, il ne t'as pas attendu pour ça. En silence alors subit les douleurs, les poings se ferment et doucement le corps se crispe puis se détend au passage doux de tes mains sur sa peau.
Il n'y a rien à dire. Pas à dire, Aliocha. Il a bien fait de t'appeler.
(finalement grogne un peu aux douleurs naissantes, aux peaux arrachées un peu sans doute) Sois délicat, Aliocha. Un ordre qu'il n'arrive pas à formuler alors -se crispe encore, la bête.
— Comment. Qu'est-ce que ça change, dis ?
Comment. Rien qui ne sorte de l'ordinaire.
— J'ai été négligeant. Je n'ai pas frappé assez fort -pas mordu assez profond, pas déchiré assez de chair.
— Ne t'énerve pas, Aliocha.
Tes griffes contre son dos lui font mal. Ou peut-être est-ce tout le reste ?
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(end) la sagesse du fou - jabb Lun 22 Mar - 17:57
cette affaire de papillon
Tu t’es trompé, Aliocha, tu n’as pas eu le jugement adéquat, ni l’oeil avisé - à présent, tu t’en mords les doigts, tu t’en maudis les tripes. Il n’est pas blessé comme à l’accoutumée ; ce ne sont pas là sous tes paumes, des égratignures minimes, des hématomes bénins, que tu sens, que tu découvres…
Sentir, découvrir - les côtes fêlées, à gauche ? La seconde ? La troisième ? Sentir, découvrir - les vertèbres qui ont souffert de coups trop durs, de coups trop lourds - un de plus, et sa colonne l’aurait lâché. Sentir, découvrir - les muscles en peine et les noeuds de nerfs qui les affligent. Ne pas m’énerver ? - fiel, dans ta gorge, courroux sous tes cils.
Tu te relèves, les traits crispés et cherches parmi tes affaires une fiole aux reflets mordorées - si petite qu’on eut dit une broche de poupée. C’est infecte, je te préviens. Un analgésique puissant qui, s’il a l’amertume la plus terrible, est d’une magie surprenante lorsqu’il s’agit de soulager les douleurs les plus vives.
Il te faut presque six mois pour parvenir à sa confection - le temps de faire macérer les plantes, le temps de distiller les cristaux… C’était la dernière fiole de ta réserve - et tu la lui donnerais encore et encore, si cela pouvait t’assurer qu’il n’ait jamais à souffrir comme il souffre présentement.
Bois. Ordre que tu intimes en t’agenouillant face à lui.
Silence.
Je ne compte pas partir. Tes mains sur ses cuisses. Ton sourire en deux teintes - la colère, la tendresse. Combien en as-tu tué cette fois-ci ? Combien faudra t-il que tu en tues, avant de jouir du repos ? Pourquoi ne peux-tu pas incendier le château de Juliette? Pourquoi ne peux-tu pas fuir, fuir et vivre, enfin vivre?
Ce serait si beau - ce serait trop simple…
Tu soupires, Aliocha. Ton menton sur l’un de ses genoux.
Paupières closes - écoutes, la régularité heurtée de son souffle - inspires, les effluves infimes de sang, de feu. Là d’où je viens… tu dis, voix basse, songe vagabond il y’a un village où les habitants vénéraient un dragon aux écailles si étincelantes qu’elles illuminaient le monde tout entier.
Un souvenir flou - à ton chevet, ta nourrice et son livre de contes… Zolotoy drakon.* *le dragon d’or
Tu rouvres les yeux, contemples le vide - Il était le gardien du coeur des hommes. Or, un jour… Un jour, parce que les hommes étaient devenus si mauvais, et que leurs coeurs étaient devenus si noirs, le dragon a perdu tout l’éclat de ses écailles. Elles étaient devenues aussi noires que les coeurs dont il avait la charge.
Les hommes l’avaient tant déçu, les hommes l’avaient tant blessé, qu’il se trancha les ailes avant de se transformer en soleil. Parce qu’alors dans le ciel, il n’y avait que le bleu et les nuages ; les hommes n’avaient pas besoin de lumière pour voir, ils avaient seulement besoin de leurs coeurs.
À chaque fois qu’un homme regarderait ce soleil, ses yeux le bruleraient et verseraient des larmes. Ainsi se rappèlerait-il que la cruauté rend aveugle.
Silence.
Aliocha - ton regard que tu rehausses pour le noyer dans les ombres du sien. Aliocha - tes rages sourdes. Vas-tu les laisser te noircir encore longtemps ?
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Jabberwocky
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(end) la sagesse du fou - jabb Sam 17 Avr - 9:26
La sagesse du fou
jabberwocky & aliocha
Bois. Bois bois bois -anime-toi Jabberwocky, vis tu vaux mieux que ça. Alors boit l'animal, la petite fiole au goût de nausée, avant que vos regards ne se croisent. L'impression du temps qui s'arrête au récit plein de rêves, de tristesse, de douleur que tu lui racontes; c'est joli, pense t-il. Joli.
Alors pourquoi ça fait si mal, dis ? Il ne comprend pas.
— Zolotoy drakon.. S'imprégner de l'idée.
Ne pas bouger, te regarder, respirer. Ça fait toujours mal, au-dedans, il croit comprendre pourquoi. (le demi-sourire semble un peu désabusé alors un peu triste ? sans doute)
— C'est impossible, un dragon-soleil. On en mourrait de se couper les ailes, tu sais ? Parole de Dragon.
Une main dans tes cheveux, guide le pouce tranquillement à travers tes mèches de ciel -s'il était ce dragon alors il te rejoindrait tout là-haut et à deux vous formeriez l'été. Ce serait bien, si seulement. (mais on abandonnerait définitivement susan alors.. non)
Ça pourrait être joli, un dragon-soleil, cependant. De ça il n'en doutera jamais, mais est-ce qu'un dragon aux écailles d'or a vraiment pu exister autre part que dans les fables ? Ce n'est pas lui, ça. Il ne se reconnaît pas vraiment (fait semblant) Appuie les doigts doucement pour te faire relever un peu plus le visage, pour mieux encrer encore vos regards de diamants.
— Je ne suis pas fait d'or, Aliocha. Les gens ne peuvent pas noircir ce qui l'est déjà à la base.
Faire semblant, a-t-on dit, de ne pas comprendre. Esquiver, dénier (mais savoir et en souffrir, toujours) -loin d'être idiot l'animal.
Un sourire, encore, léger.
— Relève-toi. Rejoins-moi.
Guide ton mouvement de ses doigts glissés sous ton menton, sur ta nuque, t'approcher de lui et puis.. T'embrasser, doucement, par envie. Il te recule alors légèrement, à peine le temps de respirer -le regard qui vagabonde sur le sol, semble réfléchir la bête. Semble moins souffrir la bête.
— On dirait que ta magie fait effet.
Sourire, frôle tes lèvres lentement. Merci, Aliocha. Les capture à nouveau. Merci.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
(end) la sagesse du fou - jabb Dim 25 Avr - 22:44
annihiler
je me suis levé à ta demande comme le font ceux qui prient à l’autel une fois leur prière tue - et c’est ton premier baiser que j’accueille avec toute la tendresse qu’il m’est possible de te donner - et c’est ton second baiser que je souffre avec toute la fatigue qu’il m’est possible de t’accorder.
jabberwocky, si ton dos est courbé par les jours et que le mien est courbé par les autres formerions-nous une vallée ? côte à côte ? deux collines ? et en leur jonction, une vallée de soupires…
je souris
je te souris
tu as besoin d’être aimé au moins autant que tu as besoin de cesser ta quête constante d’humanité. alors -
je me suis trompé.
tes mains, je les enjoins aux miennes lève-toi, lève-toi comme je me suis levé pour toi, entend ma colère et ma peine, entend mon amitié et mon amour
le noir n’est jamais qu’un tout des couleurs.
je veux que tu me suives, suis-moi, marche avec moi marche à mes côtés, jusqu’à ce grand miroir qui habille ce mur ô si large, ô si froid
je m’arrête. libère tes mains et - je te fais face
regarde notre reflet prends le temps de poser tes yeux sur les miens - prends le temps de voir les miens se poser sur toi et dis moi dis moi ce que je vois lorsque je te regarde, jabberwocky.
est-ce que tu vois ? l’amour incandescent et désespéré qui crépite au caché de mes prunelles ? est-ce que tu vois ? la colère de te savoir fuyant ton monstre qui est homme et ton homme qui est monstre ? est-ce que tu vois ? l’amitié que chaque centimètre carré de mon corps veut t’offrir comme on offre un souffle aux braises d'un feu ? est-ce que tu vois ? les cris que je tais au fond de ma gorge pour ne pas te briser et me faire plus mal encore d’avoir à ramasser les morceaux de ton toi ?
je vois notre reflet - j’y pose mes yeux et je nous vois, les nous côte à côte
tu es beau. tu es beau dans tout ce qui te compose. le sang n’est jamais qu’un liquide. la vie n’est jamais qu’une mort. le meurtre n'est jamais qu’un acte. tu n’es pas noircis. tu ne vas pas être noircis. je me suis trompé.
je veux hurler
ce qui me fait peur, c’est que tu ne veuilles jamais t’aimer tout entier. ce qui m’enrage, c’est qu’en cherchant ton humanité, tu fuis la bête, c’est qu’en cherchant la bête, tu fuis ton humanité. mais !
pardonne-moi
pardonne mes doigts sur ton torse, incrustés pardonne mon expire à l’orée de celle qui m’a embrassé avec tant de délassement
tu es toi. tu es toi dans les deux et les deux sont un et sont toi.
pardonne mes élans, mon emportement pardonne que je sois si inconstant pardonne que je t’embrasse encore, encore, encore, encore, encore, pardonne que j’y couche ce désir égoïste que tu t’aimes plus que tu n’aimerais quiconque pardonne que je sois à présent celui qui prie à la tiédeur de tes eaux, un refuge à ta fatigue et à la mienne