Je m’appelle Blanche et je ne suis pas comme les autres femmes. De part mon style atypique et mes formes généreuses, j’ai grandi trop vite à l’école et les filles m’ont toujours jalousé. Les garçons se moquaient de moi, alors que j’ai appris plus tard qu’ils étaient tous en crush sans se l’avouer. La vie n’était pas facile mais j’ai réussi à faire mon petit bonhomme de chemin… Aujourd’hui j’ai réussi à m’affranchir du jugement des autres, j’ai gravi les échelons de l’entreprise familiale et je suis devenue PDG de la Whispering Company. Je sais ce que vous vous dites… Encore une histoire à la Cinquante Nuances de Grey. Disons que ça s’en rapproche… Bienvenue dans Cinquante Nuances de Blanche…. C’est ici que ça commence.


Chapitre 1


Je dormais mal depuis quelques nuits… En effet j’avais appris une terrible nouvelle. J’ai atteint la trentaine et je n’ai toujours pas trouvé de mari. Enfin… La vérité est plutôt que je refuse de me laisser dominer par un homme. J’aime les hommes, mais quand c’est moi qui mène la danse ! Je pensais y échapper encore quelques années, mais le conseil de la famille a décidé qu’il serait bon pour notre business qu’ils me choisissent un mari.
Et ils l’ont désigné…. Susan Hourglass, son père nous doit une fortune mais a disparu en laissant ses dettes. Le conseil lui a laissé le choix : soit il acceptait un mariage et nous effacerons ses créances, soit il se retrouvait dans la merde, à la rue à vivre sous un pont.
Il accepta donc.
Le problème que je n’avais pas anticipé, c’est qu’il est mon employé. Il travaille dans l’entreprise ! Vous vous rendez compte ?

Pour discuter de notre accord, je le fis entrer.

— Bonjour Susan.

Il était très beau, je ne pouvais le nier. Et mes goûts en matière d’hommes ne me trompaient jamais. Son regard austère et un peu froid me glaça le sang mais je ne pus m’arrêter de sourire pour autant. Je suis patronne de ma boite, je suis forte et indépendante. Un salarié comme lui ne peut pas me mettre à mal.
Assise sur le bureau, je le taposais du bout de mes ongles trop longs pour lui faire signe d’approcher.

— Mademoiselle Wolfman. prononça t-il avec détachement.
— Ne sois pas timide. Après tout… bientôt nous partagerons notre vie. J’ai appris que tu avais accepté l’union.
— Je dois rembourser les dettes de mon père, voilà tout. lâcha t-il en m’arrachant un soupire.

Susan paraissait impertinent. Je dois vous avouer que… ce n’est pas la première fois que nous nous rencontrons. Nous avons toujours eu une relation particulière. D’habitude, tous les hommes s’excusent devant moi, jouent la carte de la flatterie. Je suis un prix pour eux mais pour Susan ça a toujours été différent… Il n’est pas homme qui se soumet et encore moins facilement. J’avoue avoir craqué plus d’une fois pour sa distance et pour sa façon de me regarder comme un être humain et non comme un objet. Il me rend folle. Je veux le posséder tout entier. ça sera lui mon objet.

— Maintenant, tu m’appartiens. lui ai-je imposé, le souffle court.
— Peut-être. Un jour. Mais pas aujourd’hui.

C’est trop.
Je me suis levé pour attraper sa cravate, le tirer vers moi. Il était resté de marbre, avait à peine arqué un sourcil. Sa main frôla finalement la mienne et me déstabilisa toute entière… Je le lâcha.

— Tu crois que ça me fait plaisir ?! On m’impose ce mariage tout autant. lui crachai-je avec hargne.
— Rien ne te fait plus plaisir Blanche. Tu es ce genre de femme qui aime écraser. Mais au fond de toi, tu n’attends qu’un homme capable de te faire chuter de ton trône.
— TAIS-TOI, hurlai-je hystérique et les larmes aux yeux.

Je ferma les yeux et sentis ses lèvres contre les miennes. Je glissa alors mes doigts dans ses cheveux blancs pour maintenir sa tête.

— Maintenant, tu m’appartiens.

Avait-il soufflé alors que nos bouches s'éloignaient l’une de l’autre.
Je tombais à genoux devant lui, comme choquée.
Il m’avait déjà vaincu à mon propre jeu…
Bien joué Susan, bien joué.

Ce que j’ignorai mais que je n’allais pas tarder à découvrir, c’était les tendances étranges de Susan. Il n’avait pas fini de me choquer. Dans quoi me suis-je embarqué ?!

23h35

Et BIM ! Une sirène retentit dans toute la ville. Les gros dormeurs se réveillaient en sursaut tandis que les insomniaques jetaient un coup d'œil par la fenêtre. La pleine lune illuminait la cité. La tension grimpait au rythme des policiers criant et courant sur les pavés.

Les joyaux de la couronne venaient d’être volés.
Le grand El Momo avait de nouveau frappé.

Un policier : Arrêtez-le ! Mais arrêtez-le bande d’incapables !

Une course furieuse s’engagea dans la nuit. Un jeune homme filait à vive allure, cape au vent et haut de forme troué, peinant à rester agrippé à ses cheveux argentés barbouillés de gel. Un sac de fortune sur le dos - rafistolé de patchs colorés - il poussa une personne. Puis une deuxième. Puis une troisième.

Une troisième personne assez vénère, car sa main choppa le poignet du voleur d’argent si soudainement que ce dernier eut la même dynamique qu’un yoyo. Oups

Son masque cachant sa surprise et se redressant avec souplesse, le voleur fit mine d’afficher un sourire, plus maladroit qu’assuré, mais toujours aussi charmeur.

El Momo : Voyons, brave monsieur, lâchez-moi donc ! Ce n’est pas raisonnable de me retenir, vous pourriez être blessés.

Le deuxième inconnu releva sa casquette, laissant paraître des pupilles noisettes malicieuses et amusées. C’était une demoiselle vêtue d’un costume et d’un long manteau à carreaux. Comment ne l’avait-il pas reconnu ? Cette bonne vieille ennemie de toujours ?

La vieille ennemie : Plait-il El Momo ou devrais-je dire messire Morgan ?  Vous ne pensez tout de même pas que je vais laisser échapper mon gagne pain aussi facilement.

Morgan : Aussi charmante puissiez-vous être, je ne peux vous dire oui my lady Cherry ~

Aussi vif que l’éclair, il tira de sa cape…. bah rien.

La belle détective haussa un sourcil, ne cachant pas un pouffement de rire. Un peu gêné, il fouilla davantage avant de sortir la légendaire poudre de perlimpinpin qu’il se pressa de jeter au sol. Un nuage de poussière fit tousser Cherry, qui lâcha le poignet de Morgan par surprise. S'attendant à voir le voleur s’échapper, elle commença à courir.

Mais, oh la la la, Cherry ne put aller bien loin. Tel un boomerang, elle repartit en arrière. Son corps se heurta à une silhouette tandis que le nuage se dissipait progressivement. Son corps blotti contre le sien, quelle ne fut pas sa surprise de constater que Morgan ne s’était pas volatilisé.

Mieux encore, aucun des deux ne s’attendaient à voir sa propre main menottée à celle de l’autre.

Ils s’écartèrent et échangèrent un regard d’incompréhension. Visiblement El Momo s’était encore trompé d’objet de farce. Comment un aussi maladroit spécimen pouvait-il être encore en liberté ?

Morgan, levant sa main et indirectement celle de Cherry : C-C'est pas ce que tu crois !! Haha….

Cherry : Je dois bien avouer qu’on ne voit pas ça tous les jours. Mais au moins, tu me facilites grandement la tâche. Sois un bon garçon et donne moi la clef.

Alors que tous les deux échangèrent quelques politesses déguisées, les lampes des policiers apparurent au coin de la rue et s’approchèrent dangereusement. Morgan gloupsa tandis que Cherry afficha son plus beau sourire.

Cherry, levant brutalement le bras pour faire coucou, et Morgan du coup : Oé ! Par ici, il est làààààà !

Un policier : Merci beau-... DETECTIVE CHERRY ?! RENDS MOI MON ARGENT SALE VOLEUSE !

Oups.

Gênée, Cherry se gratta l’arrière du crâne avant d’être finalement la première à courir, Morgan sur ses pas, manquant de trébucher une fois de plus.

Morgan : Passons par le haut.

N’ayant d’autres choix que d’embarquer son ennemie jurée avec lui, Morgan sortit un grappin qui les projeta au niveau d’un toit. Avec son air confiant, on pourrait croire que ce genre d'acrobatie était une habitude pour lui… Quelle ironie, c’était son premier crash test. Résultat des comptes, Morgan s’explosa le dos contre les tuiles, amortissant l’atterrissage de la détective au passage. Entre cette ascension et cette nouvelle situation embarrassante, Cherry ne savait plus ce pourquoi son coeur battait la chamade.

Cherry : Rien de cassé bro ?

Morgan, relâchant son étreinte : Aucune idée ahah...

Morgan eut à peine le temps de se frotter le dos que Cherry l'entraîna à l’intérieur d’un bâtiment en passant par une fenêtre ouverte. Il s’agissait d’une chambre inoccupée. Se pressant vers la porte d’entrée, elle la verrouilla au cas où les policiers n’entre dans l'hôtel.

Morgan : Je sais que je suis irrésistible my lady, mais nul besoin d’être aussi pressée~

Cherry : Ne me tente pas mon chou. Pour le moment je dois réfléchir.

Comment ramener ce chouette trophée au poste de police sans se faire remarquer par ce policier radin ? Ce n’était qu’une centaine de livres pas rendu, pas de quoi fouetter un chat !

Perdue dans ses réflexions, elle ne remarqua pas de suite que les menottes venaient tout juste d’être retirées et que le garçon aux cheveux argentés commençait à se faire la malle en direction de la fenêtre. Les réflexes agirent avant même que Cherry n’eut le temps de penser quoi que ce soit. Ni une, ni deux, elle plaqua El Momo contre le mur pour l’immobiliser. Ce dernier feint une plainte.

Morgan : Mon dooooos… Des mots suffisent my lady, tu n’es pas obligée d’être aussi brutale…

Cherry : Tiens donc, tu me tutoies, maintenant ? Ne va pas croire que je vais laisser ma paye mensuelle s’envoler comme bon lui semble, tu restes avec moi.

Ni une ni deux, elle le menotta et le fit s’asseoir sur le lit à côté d’elle. Morgan la regarda de haut en bas.

Morgan : C’est dommage de porter un si gros manteau, tu caches ta belle silhouette.

Cherry : Et toi, tu devrais porter autre chose que du rose bonbon ou du bleu pastel, on te voit à des km, mec uwu

Morgan : Mais je suis sincère… Je te connais depuis pas mal de temps déjà, mais… Je ne t’ai jamais admiré d’aussi près.

Malgré le masque, Cherry pouvait voir le regard séducteur de son compagnon temporaire.

Cherry : Arrête, tu vas me faire rougir.

Morgan : Je suis on ne peut plus sincère my lady. Je suis voleur, pas menteur.

Morgan s’approcha délicatement de Cherry, la faisant reculer par réflexe. Elle posa un doigt sur les lèvres du blandinet.

Cherry : Au risque de me répéter, ça ne m-a-r-c-h-e pas~

Morgan, vexé, se redresse et lui tourne le dos : T’es chiante.

Cherry tourna la tête, les joues un peu rosies. Heureusement que la pénombre dissimulait son état. Avait-elle mangé trop épicé ? Cela ne l’empêcha pas de s’adosser au dos - encore ce dos, pauvre dos - de Morgan, comme s’il s’agissait d’un vieil ami.

Cherry : Je vais m’ennuyer… Quand je n’aurais plus à te courir après.

Morgan, faisant un clin d’oeil : Tu n’as qu’à me laisser filer~

Cherry : Hm… Je pourrais *elle pose sa tête sur son épaule* Si tu me donnes le trésor que t’a volé, je peux faire comme si je n’avais rien vu~

Morgan : Comme c’est balo… Je crois qu’il m’a échappé lors de notre belle envolée de tout à l’heure. Je l’ai oublié… En bas. Quel dommage, tu ne trouves pas ?

Cherry : Mais quel couillon. T’es vraiment inutile comme mec. Vivement que tu sois derrière les barreaux en échange de mon quatre heures.

Faisant la moue, Cherry abaissa violemment le haut de forme de Morgan sur son visage avant de le bouder, déçue. Morgan rit doucement, ne pouvant guère faire autre chose avec ses menottes.

Morgan : Je suis sublime, une vraie beauté. Ce serait illégal de m’enfermer, voyons~

*kofkof*

Morgan : Rectifications, tu es magnifique. Ton père doit être un voleur : il a volé toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux.

Cherry roula des yeux.

Morgan : Ton père, il ne fait pas des biscottes ? Parce que t’es craquante.

Morgan : Si j’étais un super héros, devine qui je serais ? Yourman.

Morgan : Quand je regarde tes fesses, j’y vois mon avenir. Et franchement il est radieux !

Morgan : Ouais non, elle était nulle celle-là. uwu

Cherry, retenant un rire : Casse-toi. Je ferme les yeux, donc casse toi. Tu me soules.

Cherry ferma les yeux comme annoncé et fit mine de rien entendre. Elle ne lui retira pas les menottes pour autant, chose qui chagrina Morgan, n’arrivant pas à extirper ses mains des deux anneaux. Il fouilla un peu partout autour de Cherry, aucune trace de clef. Il soupira.

Cherry, toujours les yeux fermés : T’es pas pressé pour un mec qui va se faire arrêter.

Morgan, nerveux, parce qu’il ne sait plus quoi faire des menottes : J’aime prendre mon temps c’est tout… Gh…

Morgan soupira et admira une dernière fois la détective. D’une certaine manière, elle était vraiment craquante et belle. Triste situation qui ne lui permette pas de dragouiller tranquillement.

Il vint, néanmoins, déposer un léger baiser au coin des lèvres de la demoiselle par égoïsme.

Cherry, baissant la tête avant de lui jeter la clef à la figure : Casse-toi ou je te jarte par la fenêtre.

Morgan : Bien reçu cheffe ! owo

Aussi vite dit, aussi vite fait, cette fois-ci. Morgan fila tel un courant d’air, les mains vides, mais l’air amusé. Cherry posa sa tête sur l’une de ses mains, les joues légèrement teintées de roses. Elle regarda la lune ronde par la fenêtre, fleur bleue.

Elle n’arriverait jamais à l'arrêter, celui-là : c’était bien plus amusant de lui courir après.

Au lycée de San Doman City, une guerre se joue dans l'ombre. De jour, nous sommes tous de simple lycéens, mais de nuit, le groupe des gothiques, dirigé par moi-même, Alastor Hunting et celui des hipsters, sous la bannière de Balthazar, nous affrontons sans mercie. La raison de se conflit? Et bien si vous voulé tout savoir, c'est parce que je suis un vampire, et lui un loup-garou! Mais aussi, peut-être, parce qu'aucun de nous deux ne sait vraiment comment donner forme à ce sentiment, à chaque fois que nos regard se croisent... Tout du moins, jusqu'à ce soir-là...

Le regard braqué sur la trotteuse qui tourne sur le cadran. Trois... Deux ... Un... La sonnerie sonne. Les cours sont enfin fini, et mon ennui avec. La malédiction des vampires, quand ils sont transformés à 17 ans comme moi, c'est le bahut pour l'éternité. Ma seule échappatoire : la drogue que me fourni un des autre gothique pour échappé à cette enfer et oublié les siècles de cours de math avec des M. Faustian et autres profs sadique du genre qui m'attendent. Dans la cour, sous la tonnelle, je fume mon second joint de la journée à l'ombre des pions quand je sens l'odeur du clébard s'approcher.

??? : ça pu la beuh par ici.
Moi : Et le chien mouillé.

Ses prunelles me transpercent d'un bout à l'autre. Balthazar, le chef des hipster, me toisant de haut avec ses yeux bleus brillant à la lumière du coucher de soleil couchant. Aujourd'hui, plus que jamais, il m'apparaissait resplendissant, avec son ras-du-cou autour du cou et son messy bun d’hipster coloré. Encore cette sensation... Mes muscles se rigidifient un instant. Mais quel est se sentiment???

Je le sais pourtant, au fond de moi, mais je me refuse à l'avoué... Et ce déni dure depuis trop longtemps. J'avais tout essayé pour m'en défaire. Même sortir avec Opal quelque temps, mais depuis que nous avons rompu pendant sa transition, c'est comme si je ne pouvait plus éviter de faire face à l'évidence. J'étais amoureux de Balthazar! Mais je ne pouver pas lui montrer ma faiblesse. C'était mon ennemi après tout! D'ici quelques heures, quand la nuit saurez tomber, nous devrons nous battre, qu'importe mon amour à son égard.

Balthazar : Tu te crois drôle? èoé
Moi : Oui mdr
Balthazar : Attends de voir ce qu'il vous attend ce soir.
Moi : J'ai hâte ;)

Rictus à peine dissimulé à mon sous-entendu, mais je ne crois pas qu'il le remarque, parce que c'est la rage que je reconné dans ces yeux azur, et un vent de défi quand il m'agrippe par la blouse noir à carreaux violet que je porte. Il est si près que je peux sentir son odeur. Cannelle, feu de bois, sueur et épice... Et la tension de ses bras musclés près de moi me rend toute chose (>////<)!

Balthazar : Arrête de te la jouer insolent quand la seule raison pour laquelle tu es en vie est à cause de la règle ancestrale des De Crims. Si on pouvait se battre de jour, tu serais déjà mort.
Moi : Enlève plutôt tes sales pattes de mon col. N’oublie pas ce qu’il t’arriveras si tu essai de mettre ta menace à exécution.

Il fulmine de rage, quand je lui rappel ce qu’il risque, à ne pas suivre la règle de la meute alpha des loups mise en place avec mes ancêtres, les rois des vampire, et il finit par me lâché, prenant un pas de recule. Son visage frustré avait quelque chose d’envoutant. Nous nous retrouvions rarement en tête à tête. Rarement dans un endroit aussi calme, sans personne pour nous voire. Et la tentation grandissante à mesure qu’il s’éloigne, de vouloir le voir rester.

Moi : Mais qui t’a dit que tu pouvais les enlever de moi?
Balthazar : Pardon? owo

Il fait volte face et je distingue clairement du rouge sur ses joues, et son coeur qui manque un battement à ma déclaration, avant d’accéléré pour battre aussi fort que le miens. J’avais toujours sentit cette excitation quand on se battait, mais je pensée que c’était la bagarre qui le mettait dans cet état. Pas… moi? Ce pourrait-il que lui aussi...???

Moi : Tu m’as bien entendu, Balthazar.

Je m’approche de quelques pas, s'arrêtant près de son visage confus par mes mots. Il est si mignon quand il rougit. Quand il ressent tant de sentiment conflictuel que je peux sentir grâce à mes pouvoirs de vampire. J’attrape le chiot immobilisé par les émotions par son col à mon tour, me hissant jusqu’à ses lèvre devant lesquelles je m'arrête à quelques centimètres, pour lui chuchoter quelques mots, mes crocs carnassiers dépassant de mon sourire provocateur.

Moi : Je sais pourquoi nos espèces se battent, mais nous?
Balthazar : T-tais-toi ! Tu sais pourquoi ! è/////é
Moi : Pour extérioriser cette pulsion à chaque fois qu’on se voit… n’est-ce pas?

Le silence tombe, tout à coup, avec l’évidence de ma déclaration. Il était inutile de nier, nous savions tous les deux, sans ne nous l’être jamais dit en face. Et alors que le coucher de soleil disparaît progressivement à l’horizon, ses mains se posent sur les miennes et m’invitent à enlacer son cou, avant qu’il ne me prenne par la taille, réduisant encore d’écart entre nos bouche.

Balthazar : Alastor… Personne ne doit jamais savoir…..
Moi : Je sait. Mais en attendant il nous restes quelques heure avant la nuit… Profitont en...

* ✧･ﾟ: *✧･ﾟ:*EliasXRose*:･ﾟ✧*:･ﾟ✧

Salut, je m'appelle Rose et j'ai seize ans. Je ne suis pas comme les autres filles. J'ai de beaux cheveux blonds et des yeux presque violets, on me fait beaucoup de compliments dessus. J'ai des courbes là où il faut et on m'a toujours dit que je m'habillais très bien. Ceci est mon journal, j'ai décidé d'en commencer un pour garder des traces de ce qu'il m'arrive. Demain est un jour important pour moi, parce que je rentre au lycée et je commence à travailler à mi-temps à la boutique de fleurs en bas de chez moi (je vis seule, bien sûr). J'ai le sentiment que ma vie va changer, j'ai hâte d'y être !

[POV : Rose]

Ayant fini d'accrocher mes boucles d'oreilles en perle, je m'envoie un sourire à travers le miroir avant d'attraper mes talons hauts. Ils font plus de dix centimètres de hauteur bien sûr, parce que c'est ce que portent les vraies femmes, et puis je suis certaine qu'aucune autre fille au lycée n'en aura de si hauts, parce que je suis unique. En plus, ils sont rouges, ils s'accordent parfaitement avec ma petite robe moulante rouge préférée.


J'arrive enfin au lycée et j'ai l'impression que tout le monde me regarde. Les filles me dévisagent avec un air jaloux et les garçons bavent sur mon passage. Je ne suis pas surprise. Je les ignore et je rentre dans la classe.

[POV : Elias]

Il y a une nouvelle dans la classe cette année, c'est la plus belle fille que j'ai jamais vue. Je n'arrive pas à la quitter des yeux, pendant tout le cours je l'ai fixée tout en mâchonnant mon crayon. Quand la cloche a sonné, je lui ai emboîté le pas dans les couloirs, et c'est comme ça que j'ai remarqué qu'elle avait fait tomber quelque chose.

- Rose-chan, tu as fait tomber ton agenda !

Elle s'est retournée avec la confusion dans les yeux.

- O-oh ... Merci ...

Elle tend la main pour reprendre son agenda et nos doigts s'effleurent. J'ai le cœur qui se met à battre à tout rompre, et j'ai l'impression qu'il y a des feux d'artifice qui éclatent autour de nous.

- Comment tu t'appelles ?
- Elias ...
- Enchantée, Elias. Moi c'est Rose.
- Je sais.

Comment oublier son nom, alors qu'elle s'est présentée à toute la classe au début du cours, et qu'elle est une fille comme je n'en ai jamais vue ?

- J'espère que nous nous reverrons ...
- Moi aussi ...

[POV : Rose]

Cher journal, aujourd'hui c'était mon premier jour au lycée. C'était merveilleux, et j'ai rencontré un garçon adorable. C'est sans conteste le plus beau de toute la classe, et je crois que toutes les filles veulent lui mettre le grappin dessus, vu comment elles m'ont foudroyée du regard après que nous nous soyons parlés. Il a bien compris que j'étais spéciale, c'est sûr ! Il me reste encore un peu de temps avant d'aller au travail, alors je vais écrire son nom partout sur la prochaine page et rêver de notre futur mariage.

[POV : Elias]

Je crois que je suis amoureux. Je n'arrive pas à sortir Rose de ma tête. Je décide de lui offrir quelque chose pour lui prouver mon amour, mais quoi ? Et puis l'idée me vient : des roses ! Comme son prénom. Ainsi, elle verra que je suis un garçon subtil et spirituel, et que je ne ressemble pas aux autres. Je décide d'aller à la boutique de fleurs qui est située à quelques rues du lycée. Quelle ne fut pas ma surprise, en entrant, d'apercevoir Rose au comptoir ! Mon cœur bat la chamade et j'ai peur qu'elle l'entende, mais je réussis quand même à avancer.

- Bonjour ...
- Bonjour Elias ! Je ne pensais pas qu'on se reverrait si vite ...
- Moi non plus ...

[POV : Rose]

C'est terrible ... Moi qui était si heureuse de revoir Elias, voilà qu'il me demande un bouquet de roses rouges. Il a donc déjà une copine ... J'ai envie de pleurer. Je me suis tout imaginé ! Quelle idiote ... La pimbêche qui sort avec lui ne connaît pas sa chance. Je retiens mes larmes tout en préparant son bouquet. Puis il veut ajouter un mot avec les fleurs, et même à l'envers, je le regarde écrire : "pour la plus belle fille de toute l'école". Je sens les sanglots monter mais je suis une femme forte, j'attendrai qu'il soit parti pour me laisser aller. Il paye sa commande, et à ma grande surprise, il me tend le bouquet.

- Elias ... ?

Je ne comprends pas.

- Elles sont pour toi.

J'ai l'impression que mon cœur ma éclater de bonheur. Toutes les larmes que j'ai retenues coulent sur mes joues alors que je me saisis délicatement du bouquet de roses qui était finalement pour moi.

- Oh Elias ... C'est tellement attentionné de ta part ...

Il pose ses mains sur les miennes et je me sens rougir.

- Je t'aime, Rose ...
- Moi aussi Elias ...

Il était une fois à Wonderland… C’est comme ça que commence les contes de fée, non ? Eh bien, sachez que cette histoire est loin d’être une histoire à l’eau de rose… C’est une tragique légende, passée de génération en génération !! La légende du crocodile et de l’homme ténébreux travaillant pour les Dark Shadows… !

Tout commence en l’an 2021, lorsque le méchant crocodile nommé Dundee est fait prisonnier des encore plus méchants Dark Shadows. Dundee est un traître, il a trahit son groupe pour pouvoir être plus libre et vivre librement !! :))) C’est la version officielle, la vérité est tout autre… Il était en vérité, terriblement amoureux de Judas, le bras droit d’Alastor, chef des DS !!! Il a fuit pour le protéger de son appétit vorace et insatiable, brisant le kokoro de Judas ouin…

Alors, quand Judas entre dans la cellule de Dundee, une fiasque de whiskey à la main, ce dernier ne le regarde à peine. Le bras droit d’Alastor a dû mal à l’observer, rougissant face à la terrible beauté de démon ((ou devrais-je dire, de croco lol !!!)) de Dundee et prenant une autre gorgé de whiskey.

Dundee : …
Judas : !! Je vais te couper un autre doigt si tu ne parles pas !! é_è
Dundee : Je ne parlerai pas !!
Judas : Bah si !! uwu
Dundee : Bah non !!

Très en colère, Judas envoie sa fiasque de whiskey contre le mur !! Dundee sursaute à peine, ça le rend super attirant. Ohnon !! Judas n’a pas le droit de penser ça… Lui qui veux tellement qu’Alastor-sempai le notice. L’histoire qu’il pensait pouvoir vivre avec le crocodile appartient au passé, et le passé est passé d’abord !

Dundee : Judas… !!!
Judas : Ne prononce pas mon prénom, ça fait trop mal ouin !!
Dundee : Tu sais, tu m’as peut-être arraché un doigt mais… Tu m’as aussi brisé le cœur…
Judas : Dundee…
Dundee : Judas…

Judas devint aussi rouge qu’un Brave Heart devant Juliette, c’est dire !! Il osa enfin planter son regard dans celui de Dundee, découvrant de nouveau tout l’amour du monde. Il passa ses mains sur les chaînes de Deedee ((un surnom trop affectueux ^-^)) et le libéra.

Dundee : Judas, partons ensemble ! Allons vivre dans le marais… !
Judas : Je peux pas laisser les Dark Shadows comme ça….

Alors, Dundee mangea tous les DS pour se venger !! Judas put enfin vivre avec Dundee, dans le marais, ils vécurent heureux et adoptèrent un petit chiot qu’ils nommèrent « Alastor deuxième du nom ».

PDV Juliette :

Je ne savais pas quelle heure il était, mais la nuit était déjà bien entamée. J’étais dans mon bureau, occupée à boire un verre de whisky et à manger une délicieuse tarte. C’était une tarte aux cerises. J’adorais les tartes aux cerises. Leur couleur me rappelait le sang de mes ennemis qui coulait. Soudain, la porte s’ouvrit. Je me mis aussitôt à froncer les sourcils. Qui pouvait bien venir me déranger à une heure aussi tardive ? Il s’agissait de deux des membres de mon gang et ils tenaient une jeune femme aux cheveux immaculés, couleur de neige, dans leurs mains. Elle était attachée dans le dos mais son visage était vide de toutes émotions. Je me mis immédiatement à sourire cruellement.

Lilith. Enfin, ils l’avaient attrapé. Cette sale petite poupée de neige. Cela faisait maintenant une semaine que mon gang avait commencé à la traquer pour la retrouver et la ramener au QG. Ses longs cheveux étaient emmêlés et sales mais en dépit de la saleté, elle restait toujours d’une beauté glaciale, quasi surnaturelle. Je devais me retenir de devenir aussi rouge que mes cheveux en la regardant. Je me leva et m’approcha d’elle pour soulever son menton dans ma direction. Je portais une robe rouge qui ressemblait à celle de Jessica Rabbit et des talons Louboutin de 10 centimètres pour être plus grande que tout le monde.

Juliette : Je t’avais dit que tu ne pouvais pas t’enfuir. Ton ancien gang t’a vendue pour éponger ses dettes. Fais-toi une raison.
Lilith : …
Juliette : Tu ne vas vraiment rien dire ? Ce n’est pas grave, tu finiras par parler.
Lilith : …
Juliette : *agacée* Emmenez-la dans sa chambre. Va prendre une douche, nous parlerons après.

Mes hommes de main l’attrapèrent avant de l’emmener dans la chambre que nous avions préparé pour elle.

PDV Lilith :

Les hommes de main m’attrapèrent avant de m’emmener dans la chambre qu’ils avaient préparé pour moi. Malgré que Juliette soit méchante et cruelle avec moi, la chambre était très belle. Elle était spacieuse, avec des murs bleus clairs et une salle de douche attenante. J’attendis que les hommes sortent avant de me diriger vers la douche et de prendre une longue douche chaude. J’étais en train de laver mes longs cheveux blancs aux reflets d’argent bleus et violets, ondulés et arrivant jusqu’au creux de mes hanches, quand j’entendis quelqu’un toquer à la porte de la salle de bain.

Lilith : C-c’est occupé, je suis en train de prendre ma douche !
Juliette : *en ricanant cruellement* Oui je sais je ne suis pas bête. Dépêche-toi de finir sinon j’entrerai dans la douche la prochaine fois. Je t’ai préparé des vêtements sur ton lit.
Lilith : Va-t’en je ne veux pas que tu me regardes !
Juliette : De toute façon il n’y a rien à regarder tu es une planche à pain.

J’attendis d’entendre le bruit de la porte de la chambre se fermer avant de finir ma douche et d’en sortir. Je pris le temps de sécher mes cheveux et de les attacher en messy bun avant d’aller voir la tenue que Juliette avait préparé pour moi. Je fus choquée par la qualité du tissu et la beauté de la tenue. C’était le genre de tenue dont j’avais toujours rêvé. Chez les Dark Shadows, nous n’avions pas le droit de porter des couleurs parce que notre chef exigeait que tout le monde porte du noir afin d’avoir l’air plus sérieux. Je repensa à lui en serrant le poing. Il m’avait abandonné… Je croyais que nous étions une famille mais il m’avait vendu à Juliette pour éponger ses dettes. Je ne lui pardonnerai jamais. Peut-être qu’au fond, Juliette était la gentille. Je me mis à me changer et je m’habilla donc comme ça :


L’un des hommes de main de Juliette m’emmena jusqu’à une grande salle avec des murs dorés et de grands lustres en cristal qui pendaient du plafond. Il y avait des moulures au plafond et je compris rapidement qu’ici, nous étions loin de la pauvreté à laquelle j’étais habituée. Au milieu de la salle trônait une longue table rectangulaire en bois massif à chaque bout de laquelle la table avait dressée. Tout le reste était couvert de mets succulent dont l’odeur me mit l’eau à la bouche. Mon ventre se mit à gronder avant que j’ai eu une chance de m’asseoir. On me mena jusqu’à une chaise et on la tira pour que je puisse prendre place.

Lilith : Pourquoi autant de nourriture ? Nous ne sommes que deux.
Juliette : Parce que je veux que tu comprennes que tu n’es plus dans tes égouts miteux. Ici tu es chez moi. Tu es ma propriété. Il est important de bien traiter les animaux de compagnie non ?
Lilith : Je ne suis pas...
Juliette : Silence.

Un homme de main arriva par derrière et attacha un collier autour de mon cou. Il s’agissait d’un collier avec une chaîne en argent et un pendentif en forme de moustache incrusté de diamants et de saphir. Je me mis à rougir. C’était la chose la plus belle et la plus swag que j’avais jamais vu. Sentir le bijou sur ma peau me donna envie de pleurer tant j’étais émue. Ce n’était pas du toc, ça se voyait. Jamais dans ma vie je n’aurais pensé posséder quelque chose d’aussi précieux. Pourquoi ?

Juliette : Ce collier possède un système de géolocalisation. Comme ça tu ne pourras plus t’enfuir. De toute façon j’ai lu dans tes souvenirs pour savoir où tu étais partie et mes hommes de main sont partis tuer tes amis. Tu n’as plus de raison de partir comme ça.

J’écarquilla les yeux d’un coup, choquée. Non… mes amis… j’avais été imprudente. Je n’arrivais pas à croire qu’ils étaient tous… morts !! Les larmes se mirent à couler sur mes joues sans que je puisse les contrôler.

Lilith : Non… mes amis… pourquoi ? Comment as-tu osé ?
Juliette : Ne m’en veut pas. Tu sais… En vérité ce sont eux qui ont contacté mes hommes de main pour qu’ils viennent te chercher. Ils t’ont trahie.
Lilith : Tu mens ! Je ne te crois pas !
Juliette : Non je ne mens pas. Je n’oserai jamais te mentir. En réalité Lilith si j’ai proposé à Alastor de t’acheter pour éponger ses dettes c’est parce que.. Je t’aime. Je te promets que je m’occuperai bien de toi. S’il te plaît, arrête de pleurer. Tu me donnes mal à la tête.

Je me mis à rougir d’un coup, sans pouvoir m’arrêter. Au fil des secondes mes joues devinrent couleur tomate. Quoi… Elle m’aimait… C’était impossible. Mon coeur commença à battre la chamade. Les sentiments que je reniais depuis si longtemps se mirent à resurgir à la surface d’un seul coup. Oui. Moi aussi j’aimais Juliette. Je l’aimais de tout mon coeur. La simple vue de ses cheveux de feu suffisait à faire fondre toute la glace autour de mon coeur. Je n’aurais jamais pensé ressentir une chose pareille et pourtant, je devais me rendre à l’évidence. Personne d’autre ne m’avait jamais fait me sentir comme ça. Je ne pus m’empêcher de replacer une des mèches qui tombaient de mon messy bun derrière mon oreille, à la manière de Debby Ryan.

Lilith : J-je… Juliette… Je t’aime aussi...Je te promet que j’arrêterai de pleurer… Tu m’as si bien traitée… Mais je veux que tu promettes qu’il n’y a que moi dans ta vie. Sinon… Je les tuerai tous.
Juliette : Ne t’inquiètes pas. Je savais que tu m’aimais. Tout le monde m’aime mais moi, Lilith, moi je n’ai d’yeux que pour toi. Viens dormir dans ma chambre ce soir, d’accord ? Je te prêterai un pyjama et on pourra regarder tous les films de Twilight jusqu’à ce qu’on s’endorme.
Lilith : Je… Oui. Je promets. Regardons Twilight. J’adorerai ça.

Je baissa la tête, toute rouge, et je me mis à manger les délicieux plats préparés pour Juliette et moi.

PDV Juliette :
Elle baissa la tête, toute rouge, et elle se mit à manger les délicieux plats préparés pour elle et moi. Je ne pus m’empêcher de sourire, mais pas cruellement cette fois. J’étais aux anges. Après le repas, nous sommes parties dans ma chambre pour regarder Twilight toute la nuit et ce fut une première nuit parfaite pour le reste de notre vie. Je suis si heureuse qu’elle n’aime que moi.

Et elle n’aimera que moi.

Pour toujours.

Résumé des chapitres précédents :
Un bug créée par la disparition de Time a éjecté des alices, mais aussi des entités dans le monde réel. Ces derniers vivent un véritable décalage avec le monde en 2021 et passent pour des fous. C’est le cas de notre très chère Capitaine Crochet qui est retenue dans un asile de fous depuis plusieurs semaines. Pendant plusieurs jours elle s’est pensée seule, et abandonnée mais par chance, noooon ! La fameuse sorcière Baba Yaga a été enfermée avec elle !! et ce n’est pas pour lui déplaire >////< Aliocha et Jamie ont prévus de s’échapper de l’hôpital psy où ils sont retenu contre leur gré… (et peut-être qu’il vont enfin pécho oh la la *^*)


CHAPITRE 5 : the escape to love.
PDV Jamie

Le regard d’Aliocha sur moi, c’est ça qui va me rendre folle nom d’un crochet ! Ça et l’absence de rhum. Dans quelques heures nous serons liiiibre et j’ai tellement hâte ! Parce qu’il sera avec moi et même si ce n’est plus Wonderland, on trouvera une façon de s’en sortir… parce qu’on n’a pas le choix et surtout, parce qu’on s’aime .
Le cercle de parole du soir est presque fini. Nous avons convenu ensemble qu’il ne fallait pas ce faire remarquer ce soir. Ce que je fis avec un grand sourire, quand la doctoresse Watson me demanda comme je me sentais :

▬ Owwwh très bien ! Je n’ai plus du tout des envies de prendre le large sur mon bateau, loin de là.

Elle me félicita. Faut dire que je suis sacrément douée quand il s’agit de mentir et de tromper mon monde. Enfin, breeeeeeeeeeeef. La séance est fini et c’est pas trop tôt nom d’un matelot ! Telle une petite souris, je viens me glisser dans le dos de mon bien aimé. Notre relation n’est pas aisé je dois l’avouer. Lui comme moi avons un peu de mal à nous attacher, mais ici tout est différent, nous sommes seuls contre le reste du monde. Nous n’avons donc pas le choix de nous soutenir dans cette lourde épreuve :’(
TOUT A COUP, Aliocha murmure quelque chose à mon intention :

▬ James ? Tu as réussi a trouver de la corde ?
▬ Oui oui bien sûr, elle est caché sous mon lit. éoè
▬ Parfait, on se retrouve tout à l’heure comme prévu.

J’ai tellement hâte !!! Je lui fais un grand sourire en m’éloignant pour rejoindre ma chambre. L’avantage, c’est que nous n’avons pas perdu nos pouvoir (comme vous le savez sûrement) et que je suis là en cas de pépin. Bah oui voyons ! Le Capitaine Crochet a toujours un plan pour s’en sortir héhé ;) foi de pirate !


PDV Aliocha + ellipse de 2h

Cette fille te plaît, non ? Aaaah tais-toi Baba, ce n’est pas le moment ! Vraiment, ce qu’elle peut être casse-pied à parler en permanence dans ma tête… surtout quand on doit s’échapper avec Jamie. Je ne suis pas du genre à me lier ainsi, mais je dois dire qu’elle est la plus belle chose que j’ai pu voir de mon existence et j’aime vraiment beaucoup les jolis choses. Ses cheveux… aaaaah ils sont tel des rubis ! Et ses beaux bleus owo je me noierais bien dedans.
Je croyais qu’on devait se dépêcher… Ah oui, tu as raison Baba, ne traînons pas ! Je me faufile hors de ma chambre pour pouvoir retrouver la pirate, rien de plus facile pour moi qui manie le scalpel comme un génie et puis Jamie, rien ne lui résiste, pas même moi…
Enfin je retrouve la pirate au détour du fameux couloir, là où nous avions rendez vous.

▬ AH ! Te voilà Alio-
▬ Ne parle pas si fort !

Je cris en chuchotant, parfois, elle est un peu trop expressive… mais c’est ce qui fait son charme. Ouais il paraît. Chut toi, on ne t’as rien demandé. Après un regard entendu entre nous et un petit échange de sourire, nous nous mettons en route, tout en essayant de ne pas faire couiner nos chaussures sur le parquet… sauf que soudainement, nous nous retrouvons face à Elias et Balthazar, deux des vigiles.

▬ Arf nom d’une pipe !

A mes côtés Jamie fulmine et utilise son pouvoir grâce à la corde qu’elle a réussi à se procurer liant les deux gardes ensembles. J’en profite pour récupérer un de leur badge, ça sera plus pratique pour sortir et nous partons en courant, parce qu’ils cries et ils vont alerter d’autres vigiles, puis la direction. On est un peu dans la merde, mais j’aime ça. J’aime sentir le frisson du danger !!
Mais on va s’en sortir, pour faire diversion, j’enclenche l’alarme à incendie pendant que Jamie fonce droit vers la porte et passe la badge qui l’ouvre sur l’extérieur.

▬ Cous cours cours !!

Et elle cours, si vite que je galère à la rattraper. Il fait un temps de chien à l’extérieur, il pleut des cordes, mais cela ne nous arrête pas. On continue jusqu’à quitté le parking de l’asile et à bout de souffle on s’arrête juste devant la forêt.
Je regarde autour de moi, me demandant où est-ce qu’on va maintenant ? Jusqu’à ce que mon regard tombe sur elle. Si belle sous la pluie. Cheveux trempés qui colle à son visage et ses vêtements blancs qui commencent à devenir transparant. Jamie pose ses yeux sur moi et je sens mon cœur battre plus vite, j’ai les joues rouges et je lui dit :

▬ T’es sublime… uwu


PDV Jamie

Est-ce que j’ai bien entendu ??? Oh my god ! Mes yeux s’écarquille en comprenant qu’il me parle à moi (à qui d’autre en même temps il pourrait parler, nous ne sommes que tout les deux). Aliocha vient de dire que je suis SUBLIME. Je blushu à mort là et en même temps j’ai un petit sourire en coin, fière de lui plaire. Lentement, je m’approche de lui, me faisant désirable et un peu charmeuse sous cette pluie battante, venant me blottir contre lui et capter ses lèvres avec les miennes. Notre baiser est sucré, il a le goût de la liberté.


blbll ! Ce chapitre est terminé !! j’espère qu’il vous aura plu, vous pouvez laisser un commentaire pour me dire ce que vous en avez pensé /o/ le prochain chapitre arrivera courant de la semaine prochaine (enfin, j’espère ;;) et je vous laisses sur ce magnifique aesthetic fait par momo-chan, encore merci à toi (>////<) keur keur sur vous

Le 14 Février – 58 jours à la Villa

La Villa des Cœurs Bafoué, émission de téléréalité où se retrouve des grands noms de la Téléréalité, qui ont dans leur vie amoureuse ont été bafoués, aujourd’hui célibataire et aidé par la LoveLove Coach Shelly, ils tentent de se reconstruire et de trouver finalement l’amour de leur LIFE.

Dans les épisodes précédents :
Shelly notre Lovelove Coach a quelques difficultés avec Belial, qui refuse en bloc toutes ses prétendantes et qui a récément expliquer les raisons de son célibat, la tromperie de son ex, en ligne de mire, Charles et Charline se rapprochent, Aliocha balance une bombe,…

POV BELIAL – Célibataire depuis 73 jours

Pratiquement deux mois que je barbotte, dans cette pseudo aventure pour trouver l’amour. Mis à part un défilé de greluches et fanfreluches. Pas un poil de challenge, elles tombent toutes comme des mouches, à peine un sourire et elles s’étalent toutes, se roulent limite au sol, telle de la pate à tartiné sur du pain encore chaud. Elles sont toutes là à se trémousser en hurlant au COUP DE FOUDRE. Mon cul le coup de foudre. Tout ça c’est juste une stratégie marketing pour exploser les abonnés sur Instagram. (=__=) Tmtc Sistah on me la fait pas.

Non bon après voilà je sais, oui je sais je suis irrésistible, avec mon côté mystérieux j’enflamme les sept péché capitaux réunit uwu. Alors elles rêvent les minettes, elles me prennent pour Dieu.

Et moi en attendant je me fais chier.

J’en appellerai mon ex, qu’elle vient me rouler dessus un autre petit coup parce que franchement même un camion-citerne me ferait plus vibrer que la moitié de ses greluches sur maquillé. Et le PIRE, OUI LE  P I  R E, c’est qu’on est le jour de la Saint Machin là, Il aurait pas pu s’appeler Hubert tiens, franchement qui est le con qui a inventé cette fête sérieux. Déjà en couple je m’en carrai l’oignon, mais alors célibataire au milieu d’une foule de crétine prépubère, c’est franchement un avant gout de l’enfer sur terre, tellement c’est facile et lassant. MAIS DONNEZ MOI UNE FEMME DE POIGNE, DE CHALLENGE, NOM DE NOM ! èwé#

En vrai. La seule. Mais je dis bien la seule. Que j’arrive pas à faire tomber dans mes filets, C’est la PsyLoveCoach. Et franchement pour les 32 jours suivants, ça me laissera une meilleure activité que la plage. Et puis je le sens Bordel, je le sens qu’il y a une tension, mais je suis gentleman je vais pas la laisser dans son déni. Je vais lui faire réaliser qu’elle crève de m’embrasser.

POV SHELLY

*soupire*
Belial est vraiment le candidat  le plus récalcitrant. Rien ne lui va, et quand je tente vainement de régler ses problèmes avec le sentiment amoureux, ou rien que son ex, c’est toujours un fiasco. Et c’est pourtant pas faute de vouloir l’aider, mais j’ai l’impression qu’il refuse en bloc. Super le choc post traumatique d’avoir vu son ex le quitter pour un autre homme. Hmmm. Son égo doit être en miette, il refuse tout pour pas montrer sa fragilité. Parce qu’au fond en apparence il a tout du Don Juan mais en vrai c’est un Fragile D4RK Emo Sasukey qui a besoin qu’on l’aime.

Shelly : *prends le microphone* Belial, tu peux me rejoindre au bureau s’il te plait.

POV NARRATEUR

Belial bien que surpris, parti en direction du bureau de Shelly, avec son nouvel objectif en tête. Elle allait succomber.

POV BELIAL

*entre dans le bureau*
Belial : Tu voulais me voir ?

Dis plutôt que t’attendais le bon moment pour me draguer.

Shelly : Oui, j’aimerais qu’on discute un peu toi et moi.


Belial : *s’assoit* Avec plaisir. Tu es sublime aujourd’hui *regard de tombeur*
Shelly : *léger rougissement* Merci, j’aimerais qu’on parle un peu de ton soucis avec tes prétendantes, les derniers rendez-vous ce sont très mal passé…
Belial : *rapproche son visage* Hm Hm, je sais pas, elles étaient trop…Molles. Je te pique ton eau.

HAHA. Je sais ce que tu te dis Shelly, OMG BELIAL UN BAISER INDIRECT. Regarde moi bien boire, chérie juste pour tes beaux yeux. Bientôt tu me feras une déclaration sous un cerisier j’aurais plus qu’à te cueillir.

POV NARRATEUR

Shelly : *se rapproche aussi*

[Pensée de Shelly : Est-ce qu’il essaye de me provoquer en se rapprochant ? C’est peut-être pour éviter les caméras ?]

Belial : *boit et repose la bouteille* Je vois très bien où tu veux en venir Shelly. Toi et Moi on sait la vraie raison de ma présence ici.
Shelly : owo ? Hé ?
Belial : Ne fais pas l’innocente. Je sais. Tu comprends je sais, alors n’hésite pas. Tu n’es pas ma première victime. Je sais la tension qu’il y a entre nous.

[Pensée Belial : Allez J’ai le gros du boulot là.]

[Pensée Shelly : OH MY… Est-ce que ce serait un moyen détourné pour lui de me dire qu’en vérité il a craqué sur moi mais son égo l’en empêche ? Ou peut-être qu’il a peur d’avoir des problèmes avec la production ?]

Shelly : Belial. Toi et moi  on sait que ce n’est pas moi qui crée cette tension.
Belial : *se rapproche encore* Je sais que t’en rêves Shelly. Tes lèvres disent une chose mais ton corps hurle pour moi.
Shelly : Mon corps quoi ? OwO
Belial : * soupire* Je sais Je sais, tu pensais qu’un homme comme moi ne te verrait, mais si. Tu es une femme de charme Shelly, et qui n’aime pas le gout de l’interdit. *clin d’œil*
Shelly :* lève son doigt pour le stopper* Belial. Belial. Je ne ressens aucune once d’attraction pour…
Belial : Em-brasse Moi Shelly. C’est le seul moyen de conjurer le sort et ton déni.
Shelly :Que je quoi ?!
Belial : *soupire* C’est pour toi que je le fais. Pour ton bien. Tu seras libéré.
Shelly : Belial !
Belial : *met son doigt sur ses lèvres* Chttt. Je sais. *la tire brusquement pour l’embrasser*

*ouverture violente de porte*
Ex de Belial : Devine qui v-…

Belial et Shelly se tournent brusquement leurs lèvres, n’ayant pas eu le temps de se toucher.

Ex de Belial : ça va je vous dérange pas trop ?
Shelly : C-C'est pas ce que tu crois!!
Belial : si tu dérange, on est en pleine thérapie là. Tu vas pas me niquer mon coup non plus ? J’étais à deux doigts de la faire craquer qu’elle m’avoue ses sentiments et toi tu débarque en drama d’opéra. T’as enfin réalisé que ton amant été un plus mauvais coup que moi ?
Ex de Belial : Va te faire foutre. Dis plutôt que t’arrive pas à trouver une femme à ma hauteur.
Belial : La preuve que si. J’étais sur le point de rouler la pelle du siècle à Shelly. Elle est pas à ta hauteur, elle te roule dessus.
Ex de Belial : Tu sors avec elle ?!èoé
Shelly : N-
Belial : OUI.
Shelly : OwO
Ex de Belial : Et dire que j’étais venu te reconquerir CONN-
Belial : *pousse son ex et claque la porte* Bon du coup on disait.
Shelly : OwO non mais-
Belial : *attrape Shelly et viens l’embrasser*
Shelly : *mentallement dead*
Belial : Je sais je leur fait toujours cet effet.

La situation est ambiguë, et je ne crois pas pouvoir expliquer convenablement comment j’en suis arrivé ici. Mais pour la faire simple ; je m’appelle Daphnis, un simple vampire mélancolique aux belles boucles blondes, et je sors avec une fan de… dents.

A l’Académie RedTooth, se mélangent humains ordinaires et vampires parfaits. Les classes sont divisées pour qu’on évite de se faire harceler par ces fanatiques de fantaisie… Si ce schéma vous fait penser à quelque chose, c’est normal : Vampire Knight n’a rien d’original si ce n’est d’être pompé sur l’histoire de ma propre école. M’enfin. J’aimerai avant tout préciser, qu’avoir cours la nuit, c’est totalement stupide : nous sommes des êtres sociables et aimons vivre comme le commun des mortels. Aussi, nous participons à nos classes le jour, avec crème solaire et lunettes adaptées.
Vous vous demandez comment ai-je pu rencontrer ma copine atypique ? J’ai plaisir à croire que la seule formation de « Chirurgien-Dentiste » de la région qui s’est installée cette année dans notre système scolaire a pu jouer un rôle dans cette histoire. Et c’est absolument le cas, mais pour un souci de romantisme, elle préfère parler de destinée féérique.

Truth est une fille plutôt jolie, et étrangement petite. Avec ses cheveux rebondis j’ai presque cru rencontrer un champignon, la première fois qu’elle enfila ses doigts dans ma bouche. Car oui. Même si nous ne nous croisons que très rarement de par notre vie très différente, il nous est arrivé de nous rencontrer aux alentours de la fontaine de l’école. Accroupie sur le sol en pierre elle cherchait partout entre les dalles, une dent porte bonheur. Derrière le grillage, elle a attisé mon dédain, ma pitié. Ces humains… Malgré mon côté solitaire je n’ai pas pu m’empêcher de la rejoindre en sautant par-dessus la clôture. D’ailleurs, sachez que nous n’avons jamais retrouvé sa dent. Non, car à peine avait-elle levé la tête pour admirer ma parfaite ossature que c’est là qu’elle fourra quatre doigts dans ma bouche.


Si ma mélancolie est séductrice je pense que c’est surtout l’éclat et la finesse de mes dents pointus qui attisa son intérêt. En effet, chaque soir, sans que mes camarades de chambre ne puisse s’en rendre compte, je m’échappe dans la salle de bain de mon dortoir pour y limer chacun de mes crocs avec une habilité déconcertante – mais à la fin de chaque année est élu le vampire le plus beau et c’est toujours malgré moi que j’ai été élu ces trois dernières années.

Je me souviens encore de ses pupilles rondes, qui me dévoraient. On y voyait dans le creux de ses yeux, un amour naissant, presque destructeur… J’ai su que cette fille était néfaste pour moi au moment où son pouce s’appuya sur l’une de mes canines : elle se blessa et laisser couler contre ma langue, son… délicieux… sang… avec un fort goût de chocolat.

Naturellement, je l’avais repoussé. Mais cet instant charnel m’avait permis de lire en elle comme dans un livre… De toutes les saveurs que j’avais goûté grâce aux dons de sang que l’hôpital nous envoyait (en échange de nos présences aux galas du directeur, afin d’amasser des fonds – les vampires ont la réputation si belle malgré le danger qu’il inspire, qu’on hésite pas à débourser pour se pavaner avec eux), j’avais pu distinguer quelques subtilités. Cette demoiselle me ressemble. Nous n’aimons pas la viande, et partageons une passion certaine pour le sucré…
Je me souviens encore de notre premier échange ;

Je… Je suis désolée… Chouinait-elle, mais… tu… tu es sublime.
Sans comprendre la nature de cette déclaration, je la regardai, sans exprimer la moindre émotion. Quelle idée de mettre tes doigts dans ma bouche ?
Tes dents sont sublimes, pardon ! Mais je veux devenir dentiste et parcourir le monde pour découvrir les dents de tous les pays !!
Tu es folle. , rétorquai-je.

Cette aura de froideur mêlé à la sècheresse de mes réponses, elle avait cessé de parler pour arborer l’air le plus triste que je n’avais jamais vu de toute ma courte vie. J’avais décidé de la quitter sur ces mots. Encore aujourd’hui, elle ignore que si je l’ai abandonnée ce jour ci d’une façon si rapide, c’est bien pour la protéger : il ne fallait pas que les autres se rendent compte qu’elle avait partagé son précieux sang avec la créature sombre que je suis.

Ce n’est qu’après une semaine à me morfondre sur la nature de ma curiosité envers cette âme fragile que je l’avais enfin revue. A travers la vitre de ma classe, elle traînait sous le préau avec pour seule compagnie mon regard délicat. Si au début je me questionnais sur sa présence étrange, je m’étais rapidement rendu compte que, de savoir ce qu’elle faisait dehors ne m’intriguait pas… Je voulais savoir qui elle attendait. Assis à mon bureau, je trifouillais sans la quitter des yeux, une petite poupée en bâton de glace. Lorsque la sonnerie avait retenti, j’avais déferlé les escaliers, mon pauvre jouet en main. En la retrouvant tremblotante dans son uniforme, le bruit de la pluie s’abattant autour d’elle, j’avais compris.

Il me fallait devenir plus fort pour la protéger.

Je n’ai pas pu la rejoindre, ce jour-là, ni lui prêter ma veste pour chasser le froid… Coincé de mon côté de l’école, je n’étais qu’un vampire vaincu par l’eau qui mouille. Seul mon regard avait accompagné sa solitude.
J’avais finalement consenti à retourner en classe pour récupérer mon cartable, et me prendre une heure de colle pour avoir déserté le cours sans attendre l’autorisation de mon professeur : la fin du cours n’avait pas sonné, c’était son portable. L’amour rend stupide.

Il fallut attendre le jour suivant pour que nous nous retrouvions comme deux enfants, face à face, de part et d’autre de cette clôture qui nous protège l’un de l’autre. J’avais passé à travers les maillons, ma création de fortune, la fierté au fond des tripes. Je voulais qu’elle voie ce qu’un homme, un vrai, pouvait créer de ses mains – nous qui avons la réputation de tout détruire, vampires ravageurs… De son sourire éclatant (parfaite dentition), à ses genoux guéris, en un regard nous avions compris. C’était ça, le coup de foudre.

Tu me regardes comme si t’allais me manger ! elle riait.
Blague de mauvais goût. j’ai esquissé un sourire, sublime pourtant morose.
Me laisseras-tu encore tripoter tes dents ? Je ferai attention, promis juré craché, avait-elle supplié en penchant sa tête, ses doigts trainants sur le grillage en s’approchant dangereusement de mon visage.
Si tu jures de n’aimer que les miennes. j’avais contré son attaque perverse en glissant de son côté le jouet que j’avais fabriqué en pensant à elle ces derniers jours. Quand tu seras devenue dentiste, je serai le plus grand créateur de jouet. Les enfants crieront qu’ils veulent recevoir des cadeaux de moi, et nous traverseront le monde entier pour vivre de notre passion.

Elle m’avait fait accepter ce que j’étais. Un amoureux des jouets, et non pas une bête sanguinaire. En travaillant le coton pour lui faire ce présent, j’avais découvert que sourire de toute ses dents n’était pas une tare.

Aujourd’hui uni dans l’incompréhension de nos camarades, nous nous voyons sans nous faire prendre par les surveillants. Je lui offre des jouets, elle tâte mes dents. Des fois même, elle apporte du chocolat, et du fil dentaire. C’est étrange mais je la laisse faire,

surement parce que je l’aime.

Bonjour et bienvenue sur ma fanfic sur Opal et Osvald, disclaimer les personnages de m’appartiennent pas (quel dommage uwu (svp Chausson, Carotte, on s’arrange *^*))
alors pour l’apparence de Osvald, j’ai pensé à Lucky Blue Smith mais en bcp plus petit (héhé parce qu’il est pas grand vous savez) et pour Opal à JIIIIIN DES BTS *µ*

(avouez mon titre est drôle quand même hihi xDDDD, gros dédicasse à @karen-17 ma bêta lectrice qui a trouvé le jeu de mots, jtm mon lapin blanc des prés uwu)

et pour vous imaginer j’ai mis des images de leurs tenues
OPAL : https://i.pinimg.com/564x/70/2e/54/702e54d9c54b977ee65c173d538b47a5.jpg
OZ : https://i.pinimg.com/474x/09/b0/c2/09b0c2caccb582c015e8d876753a883d.jpg
mais ils ont d’autre vêtements hein xDDDD

CHAPITRE 1 (rencontre)

POV OPAL

OPAL : Aïe !

M'écriai-je en attrapant mes la mains qui me tenait par les cheveux. J'essayai de la griffer mais il ne me lâchait pas. Je l'avais juste bousculé, qui était ce gars même pas très grand avec des cheveux à moitié verts et blancs ? Personne ne m'aida, c'est vraiment pas cool (èwé) et tout le monde détourna le regard. J'étais nouveau dans cette grande école que j'avais mis des mois de travail acharné à obtenir. Et dès le premier jour voilà que le ciel me tomba sur la tête.

??? : Tu sais qui je suis moi ???

Demanda l'autre poireau. Je le fixa de mes yeux rouges (c'est une maladie très rare, j'en suis fier mais les gens n'aiment pas uwu) d'un air très en colère. Il ne me faisait pas peur, même s'il était bien déter à me casser mon joli nez. Il soupira et le lâcha, je tombai sur le sol dur avec un gémissement de douleur, j'allais encore avoir des bleus.

OPAL : Non et je m'en fiche, pour qui tu te prends ?? Le roi peut-être ??

Il souria d'un air méchant. Tout le monde dans le couloir s'était arrêté. J'ai dit quelque chose de mal ? Le poireau me releva et me plaqua contre les casiers. Il était si proche. Bien que pas très grand, il avait une aura dangereuse qui me fit frissonner de partout. J'étais un étudiant normal, ma seule folie était mes cheveux blancs décolorés. J'étais le meilleur de ma promo en études d'animalerie. Pas très fêtard, toujours rangé dans mon coin à ne pas faire de vague. Pourtant, j'avais toujours eu cet attrait du danger, ce frisson de la destruction. Non Mr. Poireau ne me faisait pas peur.

??? : Je m'appelle Osvald et ici c'est moi qui fait la loi. T'as intérêt à te faire tout petit si tu veux pas qu'on déchire ton chandail de gosse de riche.

Je fronça les sourcils (épilés ce matin en plus, je prends soin de moi) offusqué. Il avait tord, j'étais loin d'être un gosse de riche. Je le défiai du regard malgré qu'il m'ait menacé.

OPAL : Tu dis n'importe quoi ! Je suis pas riche, mes parents sont morts dans un accident de parapente quand j'avais trois ans, je vis chez ma grand-mère méchante, et tout ce que j'ai, je l'ai eu à la force de travail. Pas en vendant de la sale drogue comme toi.

Et je le repoussai vivement en partis en courant alors qu'il restait figé sur place. Il va me tuer, je le sais je le sens. Il va me tuer.

POV OSVALD

Je regardai le lapin blanc (j'avais décidé que ça lui allait bien) partir en courant après sa tirade. Je m'étais donc trompé sur son compte. Il me plaisait bien. Son histoire avait remué en moi quelque chose d'étrange. Moi qui avait renoncé à l'attachement, cet idiot m'intriguait. Il avait tout de suite compris en quoi consistait ma véritable activité. Non, j'étais pas que le meilleur étudiant en chimie de l'école.  J'étais aussi le chef du gang de la Fée qui régnait sur toute la ville. Je ramassa ma veste en cuir tombée au sol à cause de cet idiot et appelai mes gars pour rentrer.

CHAPITRE 2 (hasard)

POV OPAL

Quelques jours à peine après cette rencontre, pendant mon cours de droit animal, la porte s'ouvrit avec grand fracas et Osvald se tenait sur le bord. Je le fixa d'un air mauvais et il m'adressa un sourire ravi. La prof avait l'air tétanisée, elle n'osa même pas ouvrir la bouche. C'est quand même fou qu'un simple étudiant fasse aussi peur à tout le monde.

OSVALD : Madame, je vous emprunte lui là-bas au fond s'il vous plait.

Il me pointa du doigt et je lui adressa un regard surpris. La prof se contenta d'hocher la tête vigoureusement sans émettre aucune protestation. Je serrai mon stylo fort dans ma main et mon assurance reprit le dessus.

OPAL : Non merci le poir-Osvald (ça avait failli m'échapper, je rigolai un peu sans voir son regard noir) ce cours m'intéresse plus que toi, tu déranges, sors s'il te plait.

Je ne savais pas ce qui m'attendait à partir de ce moment-là. Il me regarda d'un air fou et vint attraper mon bras pour me tirer.

(HAHA ALORS ??? Que veut le beau poireau d'Osvald haha ?? pour 150 votes sur ce chapitre je vous mets la suite, elle est presque déjà écrite)

//

CHAPITRE 15 (poursuite)

POV OSVALD

Les policiers nous poursuivaient (encore) ils étaient complètement corrompu par le maire de la ville. Le Gang de la Fée dealait certes beaucoup de drogue mais c'était un vrai refuge pour les gens qui s'y trouvaient. Les keufs avaient trouvé notre planque et nous poursuivait dans toute la ville. J'étais épuisé et j'entendais la sirène dans mon dos. Soudain, comme par hasard (wink wink) je me rendais compte que je connaissais la rue. Je courus alors vers la maison et escaladai le balcon. Opal était allongé dans son lit, son tee-shirt remontant sur sa peau pâle. On voyait ses abdos (*^*) et un sourire étira mon visage alors que je toquais contre la vitre.

POV OPAL

Je fus arraché à mes rêves (très agréables) par des coups contre ma vitre. Depuis mes dernières soirées avec Osvald, je dormais comme une masse, il avait libéré en moi le démon de la fête et le démon du chaos. Il se tenait de l'autre côté de la vitre, le corps ruisselant de pluie, on voyait ses abdos parfaitement dessinés au travers de son tee-shirt et ses cheveux couleur poireau étaient tout plats. Je lui ouvris la porte et il se glissa contre moi.

OSVALD : Reste ... avec moi.

OPAL : Comment ça ??  Sa va ?? Tu es blessé ?

Il avait l'air épuisé que je le couchais sur mon lit en espérant que les draps que j'avais changés et nettoyés comme par hasard le soir-même le réchauffent. Je lui retira ses vêtements trempés et c'était vraiment pas dur de ne pas regarder ses muscles parfaitement formés. Quand je relèva la tête, je le vis qui me fixe. On dirait qu'il regarde ... mes lèvres ????

Ma respiration se bloqua dans la gorge et je me mordis la lèvre. Je ria nerveusement.

OPAL : Oz qu'est-ce que tu fais ici ???

POV OSVALD

J'avais très froid, il fallait me réchauffer beaucoup, tout de suite. Les couvertures ne suffisaient pas. Je me serrai contre lui et mes yeux dérivèrent vers sa bouche. J'avais jamais fait gaffe comme elles étaient belles. Je me penchai vers lui, une main sur sa joue.

POV OPAL

MAIS QU'EST-CE QU'IL FAIT ?? pensai-je avec panique et envie alors que son visage de s'approchait du mien.

POV EXTERNE

Leurs lèvres allaient se toucher, s'effleurer et enfin ils allaient s'embrasser ... quand ... soudain ...

[b](Et la suite au prochain épisode haha, j'espère que sa vous a plu, pour 500 votes je mets la suite et on saura s'ils se sont embrassés ou pas hihi)

BONUS :
je leur ai fait des fanarts, likez en masse pour qu’ils les voient, sa me toucherait vraiment bcp
merci mes petits lapins fées en sucre héhé xDDD

Le regard de Jubilee se perd dans la foule tandis qu'elle avance le coeur battant, à la recherche de cette fille croisée une heure plus tôt au club de yoga. Elle avait d'abord été subjuguée par son déhanché, digne de Madonna elle-même - mais aussi et surtout par les rougeurs sur ses joues tandis qu'elle transpirait d'effort... Ces rougeurs, elles avaient la teinte des fleurs de cerisier du Japon - peut-être même, se disait Jubilee, en ont-elles le goût ? Elle n'avait pas osé l'aborder lorsque la séance s'était terminée et n'avait pu que l'observer une seconde à peine dans les vestiaires tant la belle avait été rapide à se changer.

Voilà donc Jubilee, le chignon décoiffé, les collants moites et le body froissé, qui brave les badauds à perdre haleine pour tenter d'attraper un des bras de la belle inconnue. Soudain ! Elle y parvient ! Elle enlace le poignet délicat - et le temps s'arrête. Le bruit des klaxons dans le bouchon sur la route à côté, les pas pressés des bureaucrates se rendant au travail, les aboiements du chien quelques mètres plus haut face aux oiseaux, le rire de la gamine qui agite son doudou depuis sa poussette - plus rien... Dans l'air flottent les notes mélodieuses de Cupidon et il semblerait que ce soit son heure de gloire... Tu es sublime... Je...

***

Jamais Crowe n'avait connu plus pesante séance de yoga. Le prof' avait mis trois fois la même musique : Stayin' Alive, des Bee Gees. Une foutue ironie quand on sait que, ce matin encore, elle découvrait le décès de son araignée préférée, Yadra. Vieillesse ou crise cardiaque, allez savoir... C'était une majestueuse mygale noire qu'elle avait aimé et choyé trois ans durant et la voilà bonne à nourrir la terre des rosiers du jardin. Crowe retient ses larmes lorsqu'elle se change dans les vestiaires et tâche de garder la tête haute lorsqu'elle s'empresse de quitter le club. Elle n'a pas envie d'arriver trop tôt chez elle - l'idée qu'il lui faut enterrer sa vieille compagne l'accable...

Comme à son habitude, le boulevard est bondé et bruyant. Y'a type qui accoste les gens à quelques mètres de là, à l'angle. Il a des airs de mormon ou d'un de ces frappés du bulbe appartenant à des mouvements religieux douteux ; Crowe tire la grimace. Lorsqu'elle arrive à sa hauteur, il lui tend un prospectus avec inscrit « Ayez foi en votre vrai sauveur, Judas » - ah, ce n'est donc pas le Christ ? Encore un illuminé - elle se dit. Surtout qu'avec sa clope au bec, son costume de bandit et ses cheveux bruns en bataille, il a zéro crédibilité. Elle n'a pas le temps de critiquer en silence le susnommé illuminé qu'une main saisit son poignet. Elle se retourne et - sa bouche s'entre-ouvre, ses pupilles se dilatent. Elle souhaite pester et s'insurger de ce contact étranger mais ? Tu... Qui... Qui es-tu ? Ses yeux son happés dans ceux qui la dévisagent. Son coeur bat à rompre ses côtes. Son estomac pétille comme le sucre magique dans lequel on trempe les sucettes vendues aux fêtes foraines...

***

J-je n'avais jamais ressenti cela avant... Elles soufflent toutes deux, synchronisées par on ne sait quelle magie. La flèche de Cupidon vient de les frapper à tour de rôle : elles le sentent, elle le savent. Elles vivent un coup de foudre, elles vivent leur coup de foudre. Crowe - se présente la plus petite, avant de se rapprocher pour mieux assimiler les traits élégants de son homonyme. Jubilee... - répond la plus grande, avant de sourire de toutes ses dents.

Elles ont tant de choses à se dire sans pour autant réaliser qu'elles ne se connaissent pas. Autour d'elles, la vie reprend lentement - les bruits, les passants, le tic tac du temps, les aboiements du chien, le klaxon des voitures... Pour autant, elles ne bougent pas. Me ciel se couvre de gros nuages lourds. Il se met à pleuvoir - d'abord une fine bruine, puis rapidement c'est une averse. Elles ne bougent toujours pas. Rien n'a plus d'intérêt que celui qu'elles ont, de manière dévorante, l'une pour l'autre. Puis, lorsqu'enfin elles bougent - c'est pour mieux rapprocher leurs visages.

Jubilee inspire longuement - quelques mèches collées à ses tempes, ses longs cils perlant de gouttes. À quelques centimètres de sa bouche, celle de Crowe libère ses parfums enivrants. Ses yeux, eux, sont à l'image des milliers de feux follets que renferment les diamants... Elle s'y noie volontiers, non sans soulever délicatement son menton à son adresse. Crowe ne lui paraît plus si petite - non, elle n'est plus qu'à quelques millimètres de ses lèvres et - Ô, elle s'apprête à les épouser avec fou-Ayez foi en notre vrai sauveur, Judas ! Rejoignez notre évangile, mesdemoiselles ! Nous sommes dans l'ombre pour l'heure mais bientôt, bientôt nous jouirons de la lumière et le chaos qui règne en ce monde ne sera plus qu'un oubli ! Ayez foi en notre vr- Crowe décroche sa plus belle droite et l'hurluberlu s'effondre par terre sous les cris stupéfaits des passants.

L'un d'eux, un garçon aux airs abrutis mais sympathiques, accroché au bras de sa copine, une jolie rousse, siffle même un Wow, girl, that's some super move ! Bien joué ! Félicitations que les deux jeunes femmes accueillent avec gêne.

***

Jubilee frissonne, la pluie et sa quasi absence de vêtements ne font pas bon ménage. Elle fixe Crowe et, la moue penaude, brave son malêtre pour mieux s'assurer de rester aux côtés de son - elle en est persuadée - âme soeur. Je... Ça te dis de... Enfin... Ça te dis de prendre un thé chez moi ? Question à laquelle Crowe acquiesce par la positive, avec un enthousiasme à peine voilé. Cependant, avant qu'elles ne s'en aillent, Crowe se déshabille. Nuance : elle se défait de son manteau pour mieux le tendre à Jubilee. Ce serait dommage de tomber malade... Jubilee rougit et, trop heureuse de pouvoir enfiler le manteau de la (sa) belle, glousse de satisfaction.

Elles s'en vont en direction de son appartement, sans plus piper un mot. Pour autant, Jubilee n'est pas avare de geste et c'est en fronçant le nez et en gardant le front haut et fier qu'elle décide de prendre la main de Crowe. Si elle n'a pas le cran d'aller jusqu'à la regarder, elle peut sentir en revanche qu'elle, elle la regarde et, Jubilee en est sûre, s'amuse de la voir fière aussi que foutrement embarrassée.

Après une vingtaine de minutes, elles arrivent à destination. C'est là que les choses se compliment - aussi soudainement que faire se peut !

***

Crowe a peur, ça lui prend sans crier garde ! Elle a peur parce que finalement - et si elle était entrain de se faire embobiner et embarquée par une tueuse en série ? Ce serait pas la première, ni la dernière à sévir à New York en 1986 - ah non ! Ça court les rues ce genre de saloperies... Et puis il y'a l'enterrement de son araignée... Elle est encore dans son terrarium, les pattes en l'air... Et puis après le thé, enfin, dans l'optique où elle accepte de prendre ce thé, de découvrir qui est Jubilee - après, après y'a quoi ? Panique, panique, panique ! Crowe se fige devant la porte d'entrée. Poings crispés, pommettes cramoisies et mirettes en alerte. En fait... En fait je dois filer ! Il y'a ma série dans une heure, le temps de rentrer... Je ne peux pas louper un épisode de Albator 84, ah non !

Ok, ça sonne pas géniale comme excuse mais - panique, panique, panique, voilà !

Elle tourne les talons (tant pis pour son manteau, se dit-elle) et cherche des yeux s'il n'y aurait pas une station de bus non loin. S'il te plaît... Reste... Jubilee. Jubilee, le visage accablé d'un chagrin de tous les diables, accablé par l'optique de ce départ et de l'adieu qu'il renferme...

Crowe cède - elle cède si rapidement qu'elle s'étonne bruyamment, laissant échapper un mais quel sortilège tu m'as lancé... à mi-voix.

Elle rejoint Jubilee et, une fois la porte de son appartement refermée sur elles deux, une fois la porte close... Rien ? Rien que Jubilee qui l'invite timidement à gagner le salon. Un salon coquettement décoré par des tableaux représentant des corbeaux, des grues, des aigles... Des tableaux représentant toutes sortes d'oiseaux. Sur une petite commode de bois claire, la statuette d'une poupée habillée d'une robe rouge ornée de coeurs trône royalement.

Tandis que Jubilee prépare le thé dans la cuisine, Crowe se résonne : ce n'est pas une tueuse en série, sinon elle l'aurait déjà zigouillé ! Ce n'est pas une psychopathe... Ce n'est que Jubilee - Jubilee l'inconnue qu'elle a faillit embrasser en pleine rue, Jubilee la jolie blonde devant qui elle a frappé un prophète désaxé... Jubilee... Jubilee... Plus elle répète son prénom dans sa tête, plus elle a envie de se l'entendre répéter à voix haute.

***

Jubilee revient de la cuisine avec un plateau d'argent. Sur le plateau : deux jolies tasses fleuries, remplies d'un thé aux teintes ambrées et aux senteurs de jasmin et d'orange et une théière plus joliment ornementée encore. Je t'en prie... Jubilee murmure - avant de s'asseoir aux côtés de Crowe. Elle se penche ensuite en avant, vers la table basse, pour attraper du sucre. C'est à ce moment précis que, ses cheveux de blé laissent entrevoir sa nuque. Crowe y accroche ses yeux avec avidité et manque de renverser le contenu de sa tasse sur ses genoux - elle n'en revient pas. Sur cette nuque se dessine une étrange tâche en forme de S...

Une tâche de naissance en forme de S, ce n'est pas commun, c'est même unique en son genre...

Crowe le sait - elle le sait mieux que personne puisqu'elle possède une tâche similaire - si ce n'est identique - au même endroit. Alors cela existe ? Cela existe bel et bien ? La prédestination ? Jubilee... La tâche que tu as sur ta nuque... Ce S... J'ai la même, j'ai la même sur la nuque également ! Jubilee demeure bouche-bée. Machinalement, elle s'en va vérifier l'improbable déclaration de sa compère pour n'en finir que plus bouche-bée encore. Je rêve... Quel est le pourcentage de chance pour que cela ne soit que le fruit du hasard ?

Elles se toisent, sculptées de leurs milliers d'interrogations, immobilisées par leurs incertitudes...

Puis... N'en pouvait plus du silence, Jubilee saisit le visage de Crowe entre ses mains. Son coeur est à deux battements d'exploser. Si je t'embrasse et que cela nous fait voir des étoiles... Alors... Alors nous sommes âmes soeurs. Cela expliquerait le flottement ressenti dans la rue, lorsqu'elle a attrapé son poignet, cela expliquerait pourquoi ce besoin impérieux l'a ravagé et l'a poussé à poursuivre Crowe une fois leur séance de sport terminée...

Crowe, elle, ne dit rien.

Elle attend. Son coeur aussi est à deux battements d'exploser.

Après ces heures de tumultes et de folie, après ces heures riches en sensations fortes - Jubilee, enfin, scelle leurs lèvres. Un baiser qui se veut doux. Puis, à mesure que leurs respirations s'emmêlent, un baiser qui se hâte d'entamer une danse folle, un baiser qui se hâte de créer un ballet avide et langoureux.

Un baiser amoureux.

C'est Jubilee qui rompt cette furieuse tendresse - coupable de vouloir reprendre son air. Le regard embué et après plusieurs longues inspirations, elle confesse - Un millier... J'ai vu un millier d'étoiles... Confession qui se meurt en un rire doux, un rire doux et inquiet - inquiet de la réponse de l'autre, inquiet que ce bonheur incomparable lui soit soudain arraché.

Crowe, impassible - Moi non... Une fraction de seconde, Jubilee se sent défaillir mais Crowe l'en empêche en poursuivant, cette fois-ci facétieuse - J'ai vu des galaxies...

Crowe...

Crowe, hilare - hilare et dépassée par ses émotions, dépassée par le présent...

Jubilee s'effondre sur le divan dans un râle lancinant - un bras cachant les larmes s'échappant par dizaine de sous ses paupières. Alors c'est ça l'am... - elle chuchote. Crowe, dégageant son bras pour mieux capter son regard : L'amour... oui...

POV : Milo

Le regard de Milo se posa sur son reflet dans son miroir. L’heure approchait, et il ne pouvait pas empêcher ses jambes de trembler nerveusement. Bientôt, il serait marié au roi des voleurs, comme son père l’avait décidé.

Et si au début il avait hurlé jusqu’à en casser les oreilles de tout le château, et pleuré jusqu’à ne plus avoir un seul mouchoir sec… Rien n’y avait fait. Son père avait pris sa décision, et c’était de le faire payer pour ses propres méfaits. Si seulement sa mère était encore de ce monde… Elle l’aurait peut-être empêché de maltraiter son peuple au point de le faire se soulever contre lui. Elle aurait peut-être trouvé un moyen d’empêcher cet odieux mariage.

Mais Milo n’aurait pas dû être étonné que cela lui tombe dessus, car le destin sait toujours bien rattraper les princes rebelles qui cherchent à s’échapper de leur prison dorée. Bientôt… Bientôt il n’aurait plus aucun moyen de s’échapper pour chevaucher dans la campagne comme bon lui semble. Bientôt, il serait marié à un homme vil, sans aucun doute vieux, laid et qui sentait mauvais. Si les choses qu’il n’avait pas déjà entendues au sujet du mariage et de la vie conjugale ne le terrifiaient pas assez, l’idée qu’il se faisait de l’apparence de son futur époux s’en chargeait très bien.

“Courage, avec un peu de chance, s’il est très vieux il ne vivra plus très longtemps…” Se soupira Milo à lui-même.

Quand bien même son promis ne s'avérait pas si terrible que ça, il n’y avait rien à en espérer. Parce que Milo en aimait déjà un autre. Un ami cher, qui survivait comme il pouvait en volant sur la place du marché… Mais il n’avait jamais rien dit. Il n’avait jamais rien montré, Milo. Il ne connaissait rien à l’amour et ne voulait pas prendre de risque. Vraiment, Milo se sentait… Différent des autres, depuis toujours.

Tout d’un coup, on frappa à la porte pour lui annoncer que l’heure était venue. Reniflant les quelques larmes qui s’étaient formées aux coins de ses yeux, et pensa une dernière fois au vaurien qui lui avait pris son coeur. Milo pensa une dernière fois à Meliodas.

POV : Meliodas.

Vêtu des plus beaux habits qu’il possédait, l’humble mais puissant roi des voleurs se tenait devant l’autel. Il ne put s’empêcher d’essuyer ses mains moites sur le tissu de son pantalon de manière bien peu élégante. Son futur beau-père lui lançait un regard assassin, rempli d'éclairs. Il pouvait rager tant qu’il voulait, Meliodas avait gagné. Et si cet égoïste de roi ne voulait pas voir sa tête finir au bout d’une pique, il le laisserait mener à bien cette cérémonie de mariage.

Les portes de la grande salle s’ouvrirent, et son futur époux entra accompagné par l’un des gardes. On aurait dit qu’il portait toute la douleur du monde sur ses épaules, et voir ça blessa profondément le coeur de Meliodas.

C’est seulement une fois qu’il avait gravi les marches qui menaient à l’autel qu’il releva les yeux pour voir celui à qui il allait être enchaîné pour le reste de sa vie. Il y avait toute une tempête d’émotions dans ce regard et Meliodas sut qu’il avait pris la bonne décision.

Il allait sortir Milo des griffes de son père. Il allait offrir au doux garçon la vie dont il avait toujours rêvé, avec son cœur d’artiste. Il allait l'aimer comme personne ne l’avait jamais aimé.

“C’est… C’est toi ?”

Meliodas hocha la tête et prit la main de Milo.

“Oui. C’est moi, le Roi de Voleurs… Et je te l’ai caché pour ne pas te faire de mal, mais je ne peux plus. Je n’ai jamais ressenti ça, j’ai besoin de toi près de moi… Si tu acceptes de me prendre pour époux, tu combattras l’injustice à mes côtés et tu seras libre ! Est-ce que tu le veux ?”

Meliodas plongea son regard dans celui de Milo, attendant sa réponse. Il acquiesça, avant de répondre, la voix brouillée par l’émotion.

“Oui, je le veux, Meliodas !”

Alors Meliodas se pencha, d’une bonne vingtaine de centimètres, et déposa délicatement ses lèvres sur celles de son aimé.

Nous c’est Joy et Stella. Nous sommes deux meilleures amies depuis l’enfance, et nous sommes étudiantes au lycée de Fairytale. Nos parents sont un peu spéciaux… ce sont des personnages de conte, vous vous rendez compte ? Ici, ce sont les gens QUEER et qui sortent du lot qui sont populaires. Vous vous imaginez bien que deux hétéros comme nous, on est plutôt invisibles. Mais notre vie bascula lorsque que Opal, le mec le plus populaire du lycée (et gay) nous couronna devant tout le monde Reines du lycée. Nous, lesbiennes ?!
Et pourquoi pas. C’est le pari fou que je pris avec ma meilleure amie pour enfin nous faire une place ici. Nous sommes donc en couple, c’est ce que nous faisons croire à tout le monde.
Je m’appelle Joy, je suis la fille de Yasmine et je sors avec ma meilleure amie Stella, tout ça pour attirer l’attention de Caleb, le fils de la Reine des Neiges. Problème… je n’avais pas anticipé que Stella puisse avoir des sentiments pour moi. Voilà notre histoire.

Chapitre 1

Cela fait maintenant deux semaine que nous sommes des stars au lycée avec Stella. Tout le monde nous adresse la parole et nous regarde. ça fait un bien fou de se sentir exister même si pour cela nous devons mentir…
Stella et moi nous tenons la main sur le trajet qui mène à l’école et aussi un maximum dans les couloirs. Mais mon coeur se met à battre lorsque je croise le regard insistant de Caleb… il est adossé aux casiers du couloir principal, le torse bombé. à peine nos yeux se croisent que je me mords la lèvre…
Stella remarque que je lâche sa main mais ne dit rien. c’est ma meilleure amie et elle sait que je craque sur lui depuis la rentrée… !! elle sait que cette situation peut devenir embarrassante.

Je m'arete devant mon casier qui se trouve être à coté du sien (comme par hasard) et fait tout pour l’ignorer.
il me parle et mon cœur s’emballe.

— Tu es Joy c’est ça ? La fille qui sort avec Stella.
— Je.. oui c’est bien moi…
— Sois pas gênée. je trouve ça cool perso.
— Ah oui tu t-trouves?!
— Oui… ah je crois que ta copine est partie sans toi !
— Non c’est bon… elle a cours de travaux pratiques et moi je vais devoir aller en sport.

Malgré le fait que je sois concentrée sur la lecture passionnante de mon emploi du temps, Caleb n’arrête pas de me fixer. je prends mon courage à deux mains pour lui demander ce qu’il en est.

— Haha… pourquoi tu me fixes comme ça ?
— rien, je te trouve très belle Joy.
— je suis désolée je suis en couple…
— oui pardon haha c’est moi je suis trop con.
— pourquoi tu dis ça ?
— je trouve ça tellement cool que tu sois lesbienne. je me sens bête car si tu avais été hétéro je t’aurai surement approché.
— Je suis bisexuelle en fait !!!
— ah bon ?!
— oui et d’ailleurs… avec stella on est dans une relation libre.


Je ne savais pas à ce moment là que Stella n’était pas très loin cachée derrière les casiers et avait tout entendu…
Quelques heures plus tard, à la fin de la journée.
Je saute dans ses bras pour la retrouver et lui partager les détails de la journée.

— tu ne devineras pas QUI m’a parlé !!
— vas y dis toujours…
— CALEB. Caleb Letitgo CRAQUE sur MOI ! Tu te rends compte ?
— Merveilleux…

Je la sens plus distante. j’attrape sa main, mes yeux commencent à piquer.

— Qu’est-ce qu’il ya ?
— tu ne te rends pas compte… je… Joy…
— Mais dis-moi !!
— ça me blesse que tu veuilles sortir avec caleb à tout prix. On sort ensemble je te rappelle…
— Mais stella tout ça c’est pour de faux. je… alors pourquoi…?
— Joy. Je ne suis pas… comme toi. Je suis amoureuse de toi… cette situation m’a permis de m’en rendre compte…
— Quoi?!

J’étais choquée.
Stella, amoureuse de moi…
Je n’avais jamais regardé ma meilleure amie de cette manière mais il m’apparait soudainement comme une boule au niveau de mon coeur. les mèches de mes cheveux devant mon front cache mes yeux et des larmes coulent sur mes joues.
stella pleure aussi, alors qu’elle serre ma main.

— pardon joy !! je suis si désolée…. je ne controle plus mes sentiments je veux être avec toi pour de vrai ou qu’on arrête… ça me fait trop mal au coeur.

mon coeur balançait maintenant entre caleb mon premier amour et stella la seule qui compte vraiment à mes yeux.

Le lendemain…

Caleb me fit signe pour que je le rejoigne dans la cour arrière. nous avions échangé des textos toute la nuit et j’avais du mettre trop de fond de teint pour cacher mes cernes.

— Joy j’ai réfléchis… j’aimerai te proposer quelque chose.
— dis moi tout caleb…
— pour te mettre plus à l’aise, j’avais pensé à… peut-être inclure stella dans notre relation.
— je… tu veux… dire… à trois ?
— excuse moi tu dois me trouver fou.

je le trouvais complètement fou.
mais je me dis que peut-être cela pourrait me permettre de conclure tout en faisant plaisir à stella. comme aveuglée je répondis précipitemment.

— c’est d’accord !!! je lui en parlerai.

Mais dans quoi je m’étais encore fourré ?