CARACTÈRE

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Un fin sourire éclaire constamment le visage de damoiselle Dorothea, à toute les heures de la journée et ce même devant ses pires ennemis. Enjouée, dynamique et avenante, son énergie débordante peut tout aussi bien égayer la journée des uns qu’épuiser celle des autres. Vexante, intentionnellement ou pas, la brune a tendance à balancer des compliments à tours de bras, ce qui peut remettre en cause l’authenticité de soi-disant flatteries.

Dorothea parle beaucoup, Dorothea parle fort aussi. Elle accentue certaines syllabes et en allonge bien d’autres. Sa voix pourrait être un instrument à musique tant elle est fournie d’accords et de sonorités différent.e.s - sans compter son fort accent de la lande allemande. La lapine de Pâques a toujours quelque chose à dire, elle a toujours un avis sur tout. Expressive comme personne, prenez garde si jamais vous venez à lui taper la causette : accompagnant chaque mot d'un geste du bras ou des mains, il n’est pas rare qu’elle vous colle de sacrées tartes involontairement, sous le coup de l’émotion.

Hyperactive, impatiente, impulsive, intenable et j’en passe. Dorothea ne peut rester tranquille au-delà d’une trentaine de secondes. Semblant avoir la bougeotte constamment, la demoiselle ne tient jamais en place, doit toujours s’occuper et craint le moment de dormir. S’ennuyer paraît être le pire des supplices à ses yeux, il semblerait. Il lui arrive régulièrement d’être emprunt de crises d’euphories, la poussant régulièrement à acheter des babioles inutiles ou à flirter systématiquement avec des situations dangereuses. Insolente. Malicieuse. La petite teigneuse n’a décidément peur de rien et adore les imprévus. Dorothea possède aussi un fort esprit de compétition… et aussi de mauvaise perdante.

Elle porte une forte attention à sa tenue vestimentaire, ses accessoires et ses sacs. Dans un souci de pseudo esthétisme parfait, Dorothea se doit de se montrer aussi belle qu’impeccable - sinon elle part dans un de ces dramas, une petite tâche sur la bottine et c’est fini. Son perfectionnisme ne s’arrête pas qu’à son apparence, s’étalant aussi à ses créations culinaires. Le moindre détail de ses chocolateries doit impérativement être plus parfait que la perfection et tout aussi irréprochable. En réalité, elle donne autant d’effort pour boucler des clapets gênants afin de pouvoir toujours critiquer la concurrence sans que celle-ci ne puisse jamais rien reprocher en retour sur son travail.


Néanmoins, malgré ses nombreuses qualités - si je puis dire -  Dorothea déteste la solitude et peut devenir très dépendante sur le plan affectif. Elle a continuellement besoin de se sentir apprécié et se trouve être friande de flatteries à son égard - sauf quand cela vient d’un homme, le compliment tourne à l’invitation à la bagarre.

Ah oui. Au cas où vous ne l’ayez pas compris, elle est incroyablement misandre.



Petite Histoire type flemmarde :
• Née un certain matin de 15 août 1876 à Landshut, en Allemagne, dans une famille noble de Bavière.
• N’a manqué de rien au cours de son enfance, mais a reçu une éducation stricte qui ne lui convenait pas. Elle a commencé à mépriser ses parents à partir d’un très jeune âge et faisait souvent l’objet de moquerie ou de rumeur de sorcellerie au sein de sa famille. Heureusement qu’il y avait de temps en temps des bals pour croiser d’autres personnes somme toute plus agréables à vivre.
• A été fiancée, puis mariée à l’aîné d’une famille noble autrichienne. Contrainte d’être sage pendant la cérémonie, ce n’est que lorsqu’ils furent seuls que la situation dégénéra. Ne supportant pas les avances forceuse de son mari et ne l’appréciant pas pour un sous, elle l’a *BIP* et *BIP* puis *BIP* ce qui retira le droit de procréer à ce monsieur.
• Afin d’éviter la prison, elle fut envoyée dans un couvent et y est devenue “nonne”.
• S’est éteinte 8 ans plus tard au bel âge de 18 ans, dans son sommeil, victime d’arrêt cardiaque et de son trafic de sucrerie et de chocolat au lait dans le couvent.