Pouvoir : restauration ; aérokinésie ; visibilité des objets
En couple avec : sa solitude
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dispo rp : Messages : 630Points de Bonheur : 1340Avatar : allen walker ; hwang hyunjinÂge d'apparence : 22 Signe Astro : le calice (27/02)Rôle : •_•Métier : gardien de l'horloge ; réparateur spécialiséInventaire : perlimpinpin (1) ; petits cailloux (1) ; poudre d'escampette (1)Pouvoir : restauration ; aérokinésie ; visibilité des objetsEn couple avec : sa solitudeAutre(s) compte(s) : anaël ; ellen ; nico ; hyacinth
Susan Hourglass
tisane
11h11 w/ asmodée (fb) Mer 14 Avr - 20:55
secouer les mèches hiver puis les épaules. rajuster le t-shirt au-dedans du pantalon. secouer les brindilles les feuilles avancer quand même. ça va on fait route solitaire. entre deux remontées du temps, susan se perdre à travers la forêt à travers la lagune.
et parce qu’on regardait le feuillage d’un chêne en argent n’a pas vu la racine proéminente et roulé-boulé à travers les feuilles les champignons l’herbe hors sentier.
le ruban entre les lèvres, ramasser ses cheveux en une queue de cheval ; que devant lui la lumière en tapis d’or et la clairière vibration quasi
a t e m p o r e l l e
à l’entrée de l’histoire. susan. il y a
des secondes de vie étrangère. encore. scintillement des yeux se place dans la distance. s’avance. encore un à brouiller le silence naturel. encore un qui va s’époumoner contre-avec des je des tu des nous des eux des je vis des je meurs
alors susan rester planté devant l’étranger. termine d'attacher ses cheveux. palper des yeux. et la formalité dans l’air sans chaleur sans froideur, délicate dans l’espace
Ouvrir les yeux dans un autre monde. Asmodée, perdu, se rappelle à peine ce qu'il vient de passer, l'alcool qui rugissait dans ses veines, les médicaments, engloutis par poignées. Et le cœur lent, si lent, tellement lent.
Allongé dans la baignoire, sa bouteille de sky à la main, les yeux tournés vers le plafond, fixant le carrelage immonde et fendu avec détachement. Ses yeux sont noirs et l'iris est encore bleu, quand ils se ferment et que le cœur ralenti s'arrête.
Le monde le rattrape. Ouvrir les yeux dans un autre monde.
(rouges les iris) (maudit le regard)
Ignorant perdu et défoncé, Asmodée prend appui contre la porte. Des nausées sans nom le secouent et il ne comprend pas, n'est pas apte à comprendre.
Une voix face à lui l'interpelle. Il relève vers lui ses yeux flous (fous). Il n'a le temps d'apercevoir qu'un éclat de cheveux de neige avant que les premiers hurlements ne retentissent.
Nausée intense, Asmodée ferme les yeux, tombe à genoux, une main sur la bouche.
- Mais pourquoi tu gueules putain !?
Parce que tu es m a u d i t Asmodée. (sans le savoir)
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Susan Hourglass
tisane
11h11 w/ asmodée (fb) Ven 30 Avr - 17:43
il n’y a plus de formes. susan son nom ; marqué au fer. marqué sur la chair. susan le corps. susan fait de chairs. chairs vives
gardien pulse
chairs vives
gardien hurle
chairs vives
gardien au sol
chairs vives
gardien le cri est un corps un nom sans forme sans distinction le cri dans l’espace du temps le cri éternellement vivant. qui brûle et tend les muscles brûlent et se tendent. immobile plongée immobile sur le sol plus rien n’a d’existence que la douleur cuisante
la propulsion violente du corps souffrance.
fondre. on va fondre dans un cri chairs brûlantes elles en deviennent piquantes vibrantes chaleur mortelle au-dedans et crie.
un. deux.
tu c r i e s
dans la gorge, râler. tousser. de râler. tu es celui maintenant qui crie. bourdonne aux oreilles le grondement bruyant de la vie. éclair. éclat. on est en vie. au sol. au vu.
t u a s v u
muscles se tendent douleur douleur refusent de se détendre
t u a s v u
fais crier. arracher. susan dans les secondes ça pulse pulse ; tousser le râle reprendre reprendre contenance
qu’entre les dents serrées quand on relève la tête scintillement des yeux de noir nuit sans étoiles pourtant on a les yeux bleus
parce. que. tu. fais. mal.
la douleur criée
la douleur volée
le temps douleur
le temps volé
garder muscles tendus et dents serrées tu lui as pris son temps pour une douleur
C'est suffoquant. Réaliser soudain le pouvoir qu'on a entre les mains. Dans la tête, et dans les yeux. Parce que ça semble être les yeux, le regard.
Les fenêtres de l'âme comme on dit. Qu'a-t-il fait, Asmodée pour que son âme soit à ce point pourrie ? Il ne sait pas, ne sait plus. Sait qu'il est mort, qu'il s'est donné la mort. Mais il ne sait plus pourquoi, quel est ce poids qui pesait là, sur ses épaules ?
Et dont il est enfin débarrassé.
Les yeux clos, il se redresse, vacillant. Grand, très grand. Les pardons sont des défaites. Une belle phrase, il dit de belles choses son guide, celui qui l'accueille.
Ses cris ancrés jusque dans nos cauchemars, mais le poids de ses mots, la froideur, le détachement. Quelque chose d'étrange, un peu flottant.
- Attends moi. S'il-te-plait.
Il tend la main devant de lui. Il ne voit rien, il ne sait pas encore vraiment comment regarder.
- Je dois apprendre à voir.
Le pardon est une défaite. Quoi qu'il a fait, quoi qui l'ait poussé au suicide, il ne regrettera pas. Ne s'excusera pas. Seconde chance, seconde vie.
Les cris comme porte de sortie. La vie comme seule valeur. Sa vie comme seule valeur.
Il est faible, nauséeux, perdu. Mais maintenant, il y a un chemin qui se dessine devant lui.
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Susan Hourglass
tisane
11h11 w/ asmodée (fb) Mar 22 Juin - 21:18
alors il attend. susan, si dans ta grandeur tu te crois déchu
susan, dans la peau si elle oublie elle a vécu. ta douleur ; la sienne.
alors il attend. tu peux vaciller. susan tient debout. avec le scintillement des yeux qui te regarde. ferme les tiens, dérive. on regardera pour toi. oui. le temps que nos chemins en parallèle existent.
ta main. dans l'espace ; ce n'est pas un appel. susan la détailler en silence. la découper sur la scène des histoires. comme s'il n'y avait qu'elle. ses doigts
ce ne sont pas un appel.
ta main. comme un départ. le signal du départ. on entend sur ta peau ; un cri peut-être plus grand que la douleur.
tu as envie de vomir, dis. c'est vrai que tenter de se tenir tenter de vivre
donne envie de vomir. tous les surplus qui empêchent de respirer.
apprendre.
alors ses yeux ; de ton visage couler le regard sur tes doigts. s'avancer
toujours plus près de toi. la douleur
il y a mieux à faire que de crier de douleur.
à deux pas de ta main. lever la sienne. saisir la tienne. c'est doux. c'est délicat quand il la serre. susan, dans les yeux enregistrer les veines à tes jointures. là. dans tes veines. tu peux voir. toucher et voir.
ça commence maintenant.
un deux trois. trois pas dans l'herbe. une marche à deux temps. susan (re)garder ta main avec la sienne.
garde-les fermés. dis-moi ce que tes oreilles voient.
ses yeux, gardien au-devant.
tu les rouvriras plus tard. pour l'instant je te guide.
La main du guide dans la sienne. Blanche et pâle, il a eu le temps de l'apercevoir, cette blancheur que tu dégages. Tranchée de rouge. On a entrevu sans comprendre, on a pas eu le temps.
On l'aura plus tard. Serre les doigts entre les siens.
Un pas devant l'autre. Un départ, un nouveau. Une seconde chance tombée de nulle part. S'il la mérite, il n'en a aucune idée. Et ne se posera pas la question.
Arrachée avec les dents le droit de vivre. On s'est battus une vie entière pour ça. On le fera bien une seconde fois.
Que voit-il ? Le noir, les phosphènes qui se battent en duel sous ses paupières fermées. Tout est nuance.
Mais il entend. Il entend la forêt. Il sent l'herbe sous ses pieds nus.
- J'entends le vent. Je le sens sur ma peau. Il y a des arbres, je les ai vus.
Respire. Reconstituer le monde à partir d'éclats.
- Je n'ai jamais vu une forêt en vrai. Juste des parcs dans la ville où j'habitais.
Respire. Résonnent aux oreilles les claquements sourds porteurs de mort et les courses poursuites essoufflées pour arracher au monde son droit de vivre.
- Les oiseaux ne chantaient pas. Trop de coups de feu.
Pensée impromptue. Quel est ce monde. Est-il si différent.
- Vous avez des pistolets ici ?
Quel bruit de mort rythmera mes nuits et mes jours ici ?
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Susan Hourglass
tisane
11h11 w/ asmodée (fb) Dim 5 Sep - 2:08
tu dis
vent.
susan lever le menton. avec ses yeux qui se ferment. pour ne sentir – ne vivre – que la chatouille sur la peau. et l’odeur des feuilles qui bruissent. avec ta main comme chaleur humaine. est-ce que tu sais
on entend si bien dans ta paume les pulsations d’existence pulsations démentielles
poum
craquer sous les pieds. les brindilles les roches. la terre d’ici que tu réfères peut-être à un ailleurs étranger. rouvrir les yeux
poum
jamais.
il y a des parcs ici aussi.
c’est peut-être universel ; des villes avec parc. est-ce qu’il existe, susan on se demande ; est-ce qu’il existe des villes sans parc comme des oranges sans pépins.
poum
parfois ici aussi les oiseaux ne chantent pas. quand le sang est si rouge et si noir qu’ils manquent d’espace pour avoir l’envie de chanter. parce que ce sont les morts qui font danser leur élégie à coup de sable et de poussière.
marcher. tu peux vaciller, oui. parce qu’on te tient. ne sait pas comment. susan, pas fait pour servir de guide. de protecteur. alors improviser. avec ta main bien ancrer dans ses doigts.
poum
marcher. un temps. silence.
oui. ils sont défectueux. ici les balles sont un mythe.
formalité douce avec dans la distance la parole claire.
je sais ce qu’elles font. je peux imaginer le son. quelqu’un comme toi me l’a raconté. après m’avoir visé là où tu es arrivé.
poum
s’arrêter une seconde. susan lever ta main dans la sienne. regarder.