[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu
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[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Sam 27 Mar - 17:13
The smell of sugar suits you so well
Pouvoir s'échapper et t'aérer de cette fatigante maison était un délice. Pouvoir t'échapper de ta casse qui regroupait tant de pièces qu'on jetait négligemment te procurait un sentiment de bien-être. Tu étais comme elles. Jeté car on n'en avait guère besoin de toi. C'était ainsi, tu le savais au plus profond de toi-même que tout ce que tu voulais c'était de te sentir aimé. Mais même toi tu n'arrivais pas à aimer quelqu'un au point de tout quitter, de tout changer.
Alors, tu fuyais le matin même. Alors, tu fuyais le jour même. Alors, tu fuyais toi et ton présent pour savourer pour un seul instant le calme de la plaine. Le sucre te faisant mal aux dents, tu le sentais sur ta langue, essayant de l'oublier. Ton fessier venant heurter la terre avant que ton dos ne les rejoigne. Passant tes mains sous ta tête, regardant ces nuages qui se prélassaient autant que toi.
Ignorant tes pensées, ignorant tes sombres pensées, ignorant tout ce que serait le futur, regardant simplement ce ciel qui ne change point malgré les péripéties en cette terre. Ignorant les fleurs qui te chatouillaient les joues, ignorant tout et toi-même.
Que cela faisait du bien !
Que tu n'avais point envie de rentrer chez toi, seul !
De retrouver cet atelier bordélique, de retrouver ce noir intense et absolu qui te faisait si peur. De te retrouver seul, encore. Et toujours.
Que tu souhaitais que l'astre solaire demeure à jamais présent !
dispo rp : Messages : 155Points de Bonheur : 271Avatar : xie lian (tgcf) + wang yibo (irl)Âge d'apparence : 28 ansSigne Astro : la cuillèreRôle : chang'e Métier : chef du village enneigéInventaire : montre du stalker (1)Pouvoir : photokinésieEn couple avec : la luneAutre(s) compte(s) : knave ; valentina ; angie
Yueqiu J. De La Lune
moonchild
[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Sam 27 Mar - 19:12
the smell of sugar suits you so well
La douceur de l’air, le contact de la brise, l’éclat du soleil et l’absence de la Lune. Tout n’était pas toujours juste ; pourquoi la nuit peinait-elle à arriver et pourquoi l’hélianthe astrale était-elle si brutale sur sa peau de neige, pourquoi le froid creusait dans sa nuque et faisait frémir de la sorte son échine. Depuis longtemps Lune ne penchait plus un regard de nacre sur le soleil douloureux ; a-t’elle trop aimé sa douceur et sa chaleur autrefois, un cocktail navrant lorsqu’elle l’effleurait de trop près, ce n’était plus que ses ailes qui brûlait, Icare d’une sensation qu’elle espérait un jour, laisser s’aller à des trous noirs incertains.
La Lune souhaitait à ses compères de cristal qui parfois secouaient le ciel souhaitait des nuits éternelles où le souffle s’éprenait des constellations et soufflait dans l’air sa poignée de vie. Sa poignée d’existence en un souffle incommensurable, réel, parfois. Pourtant c’était bien parce qu’il brillait tant, ce soleil, que pouvait-elle ainsi se permettre de briller, ô Lune belle qui derrière des nuages poussiéreux parfois se cachait. Là où la neige ne scintillait pas, laissait les herbes librement coupées à leurs aises aller çà et là à la rencontre de l’air. Étouffant et chaud parfois même, force de le respirer ce sont les poumons de l’astre qui se compressaient.
— Ahhh Céphée, ton pelage est si doux.. Piéger le visage qui dans les rayons lumineux se noyait pour finalement laisser le pelage du lapereau consumer chacune de ses arabesques. Apprécier aussi, la douceur de la caresse du petit animal de neige qui laisse ses pattes s’emmêler dans sa chevelure ordonnée - pourtant apprécier le silence, l’absence, le temps qui se découpait dans les plaines qui se répètent, au loin aujourd’hui et maintenant. Et constater contre son pelage de nacre l’odeur sucrée du monde, de notre monde ; l’odeur délicate qui sied si bien le pays et l’odeur que la Lune portait en son sein faute de se trouver prisonnière sur Terre. Les phalanges qui s’éprenaient du pelage du petit animal pour chercher parfois la poudreuse emmitouflée dans son poil si doux.
Rêver le nez sous le soleil, bercé par la chaleur du ventre chaud d’une des multiples constellations, fragmentations de vie et d’existence qui habitaient le chez-nous. S’éprendre ainsi de tout ce que parfois la vie offrait, même de jour ; car la Lune n’aimait que le ciel obscur et térébrant et toute cette voûte céleste qu’elle offrait. Admirant le dôme et créant, de ses paumes créatrices de lumières, des jumelles à admirer et avec qui s’accorder, admirant ainsi l’espace lointain qu’elle ne pouvait que rêver encore. Jusqu’à ce qu’elle finisse par s’éteindre d’elle-même ; car laisser le soleil déposer sa chaleur finirait par la brûler elle le savait. Ainsi l’oubliait-elle, lui et sa présence ; lui et ses traits chauds - l’avait-elle trop souvent brûlé, son derme de glace. Espoir ainsi qu’il perdure pour bien longtemps dans le ciel et de ses pinceaux véhéments puisse-t’il pour toujours et à jamais peindre un tableau de braise lointain ; que jamais de ses doigts ardents et adulateurs ne l’effleure-t’il. Ne serait-ce que pour l’envoûter ou la rêver.
@ morgan & @ yueqiu
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[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Dim 28 Mar - 0:03
The smell of sugar suits you so well
Le vent frais, les nuages paresseux et ton regard qui se perdait au-delà de ses plaines verdoyantes. Pourrait-on penser que tu étais en paix envers toi-même, qu'on pourrait penser que tes pensées demeuraient entre ses fleurs, mais non. Tu pensais à plusieurs points, à plusieurs relations illusoires qui se peuplaient de démons, que ton coeur sombrait, sombrait un peu plus.
Que le destin était cruel de t'apporter une lune différente en ces lieux que l'astre que tu ne souhaitais guère revoir de sitôt. Des paroles prononcées qui te firent détourner les pupilles de ton sommeil dominant, ton corps se déplaçant pour qu'un coude se pose, qu'une joue repose sur une paume. Et tu regardais.
Tu fixais sans mot dire l'individu, le détaillant de la tête aux pieds, un pelage blanchâtre sur son crâne brunâtre. Un lapin ? Drôle d'individu en ces lieux ensoleillé qui paraissait si déplacé, si incongru, peau porcelaine. Qui parlait à son lapin.
Plus rien ne t'étonnait en cette contrée, laissant descendre ton regard toujours plus bas. Il paraissait plus petit que toi, plus fluet, plus fragile. Cherchait-il un quelconque réconfort, une quelconque envie de silence ?
Manque de pot, tu étais présent. Un sourire sur le visage, tu te levas avec souplesse, époussetant ton fessier avant de te diriger vers l'inconnu. T'approchant sans délicatesse pour qu'il entende ta présence, le contournant pour pouvoir lui cacher l'astre. Qui sait, souhaitais-tu que celui-ci te narre d'une lumière si aveuglante que le coup de foudre le frapperait ? Sans nul doute.
De ta voix suave et grave, certain de toi.
_ Bonjour. Vous croyez à l’amour au premier regard ou je dois repasser une seconde fois ?
Encore une fois, on ne te changera point, la phrase habituelle pour draguer en toute situation même si en plongeant dans son regard, ton coeur rata un simple battement.
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Yueqiu J. De La Lune
moonchild
[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Dim 28 Mar - 17:52
the smell of sugar suits you so well
Pourtant laisser les faisceaux brûler sous le tissus saturnien qui parcourait sa silhouette et savoir l’apprécier ; couche de repos de l’enveloppe de douceur qu’offrait le ciel, la Lune avait appris à s’en contenter, de son simple toucher de faisceaux multiples sur sa peau, elle laissait courber ses lèvres et laissait le soupir de bien-être évader les songes de son esprit. Dans sa chevelure ébène déjà s’emmêlaient les petites pattes blêmes de l’animal qui se faisait boule de neige dans son champ de vision - champ de vie. Savait-elle à quel point ces petits animaux ne savaient pas tenir en place et à quel point celui-ci ; Céphée, avait le besoin nécessaire de toujours se perdre entre les herbes dociles contre son pelage.
Dans le ciel d’argent avait-elle pourtant fini par s’éprendre de la délicate solitude ; anneau perpétuel de son astre qui lui causait un sentiment de bien-être et une plénitude que creusait la poudreuse. Dans son silence, finir par épouser la sagesse d’une vie seule et insonore, reposante. Simplement se perdre dans la lumière feutrée de la Lune et ne passer que plus de temps avec soi-même - s’observer et se comprendre parfois. Pourtant dans la solitude, ce fut bien une individu qui s’imposait sous les rayons d’or ; perturbant le champ alors, belle Lune qui s’éprenait du paysage et de la fourrure douce finit par avoir un petit mouvement de recul, lui permettant de mieux distinguer la personne face à elle. La brise fit danser sa chevelure de neige ; laissant l’air frapper son visage de fragrance édulcorée. Dans le silence et la sérénité, ne pas avoir entendu les pas bien lourdement déposés - simplement à cet instant, consulter l’inconnu et écouter, boire son discours pour s’en questionner à la suite. Sur sa chevelure de nacre pourtant déposer le regard fit plisser les yeux pour réussir à distinguer, de ses orbes noyées d’étoiles, l’homme qui prenait place devant lui. La Lune jongla expressément entre la boule de poil qui bondit de sa tête dans ses propres bras et le jeune homme pour le contempler d’une oeillade discrète et sensible à la fois, parsemée à même d’interrogations.
— Veux-tu parler de lui ou Coupé en plein élan dans l’interrogation, ce fut le bond du lapin sur le joli minois de l’inconnu pour s’agripper aussitôt sur lui, malgré les mièvres tentatives de retenue. À cet instant là, Lune sourit brièvement ; retint-elle même un rire de peur qu’il n’éclate trop de spontanéité. Je voulais dire du lapin. Ne rien comprendre aux mots qui détonnaient plus tôt dans l’air ni-même à leur signification ; Lune qui se contentait de fuir le mot d’amour dans ses pensées, le chasser. N’était-il pas né pour blesser, n’était-il pas né pour brûler si sauvagement que dans son jardin d’Eden il sillonnerait pour brûler les buissons.
Alors ainsi, nier encore. Nier toujours ce qu’elle pourtant pouvait comprendre, préférait-elle ainsi s’assurer que rien ne passe cet atmosphère céleste qu’elle s’évertuait de protéger, n’était-ce pas elle-même qu’elle protégeait finalement. Ainsi laissait les orbes délicatement se poser pour mieux détailler sa physionomie à présent, ses traits et son air sûr de lui, se souvenait-elle même avoir été déjà abordée de la sorte une fois dans sa vie.
— Repasse donc par ici que je te vois mieux. Pivoter du côté que l’hélianthe du ciel épargnait afin de ne pas avoir à dévier le regard une fois qu’il serait ici, laisser place aux tableaux peint de bleu derrière lui pour mieux l’observer - car noyées dans les faisceaux du soleil les iris azurées intimidées délaissaient l’attention portée de ces traits éthérées que la Lune pouvait dorénavant pleinement admirer.
@ morgan & @ yueqiu
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[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Dim 28 Mar - 18:19
The smell of sugar suits you so well
Tu t'attendais à ce que tu te fasses rejeter, encore une fois. Tu t'attendais peut-être à un rire, peut-être à un sourire, peut-être à une réaction positive. Tu eus à la place une réponse négative quand l'inconnu fit un mouvement de recul. Pourtant, tu avais pris soin de l'avertir de ta présence. Etait-ce ton visage qui lui faisait peur ? Tu étais donc si horrible que cela ? Tu reçus un petit coup au coeur.
Alors quand tu entendis sa voix cristalline, tu reportas le regard sur ses lèvres pleines, l'écoutant avec attention avant qu'une boule blanche ne bondisse sur ton visage. Tu ne pus que reculer face à l'assaut, soufflant du nez en essayant de ne pas dire de gros mots alors que le lapin s'accrochait à ta mèche. Cela faisait horriblement mal ! Tu réussis à pousser son postérieur pour qu'il (ou elle) puisse grimper et se poser sur ta tête. Devant apprécier ta chevelure puisqu'elle se mit à faire un petit tour avant de se coucher.
Tu étais décoiffé. Rien n'allait comme tu souhaitais et par mécanisme, tu passas ta main dans tes cheveux, dans la fourrure de la lapine. C'est qu'elle était douce en plus de cela !
— Repasse donc par ici que je te vois mieux.
Tu reportas le regard, obéissant et faisant un pas de côté pour ne plus que l'astre solaire n'empiète sa vue. Tenant d'une main la lapine pour qu'elle ne tombe pas suite à ton mouvement. Manquerait plus que ça !
Il te devait quand même quelque chose pour avoir accepté cette bête sur ton crâne.
_ Comment t'appelles-tu ?
Clair, direct. Avec quand même un peu de subtilité pour ne pas le faire fuir.
_ Et elle, il ?
Pointant du doigt, approximativement, la masse blanche dans ta propre masse blanche, qui se fondait parfaitement dedans.
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Yueqiu J. De La Lune
moonchild
[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Dim 28 Mar - 18:48
the smell of sugar suits you so well
Voir confortablement la boule de neige calmement se poser parmi les fils de neige de l’inconnu ; petite délivrance intérieure quand il percevait qu’il n’était pas de ceux qui laisserait la pauvre bête à son triste sort. Pourtant ce fut bien la surprise qui ornait le visage de Lune douce et seule au fur et à mesure qu’elle distinguait pleinement son visage, pourtant elle savait, connaissait les hommes et leur existence, là c’était dans son silence et la solitude qu’elle les redécouvrait - qu’elle le découvrait. Comme la première fois et se rappelait donc, admirait alors, était-ce donc à ça que ressemblaient les fragments d’existence de si près. Faute de creuser naturellement l’écart avec chacun d’entre eux, elle avait presque tout oublié de ces visages qui l’entouraient pourtant si bien au village ; parfois se sentait-elle peut-être étouffée.
Se souvenant ainsi que parfois elle perdait les mots sur le chemins, car l’habitude de parler aux astres lui avait retiré celle de parler aux Hommes. Lui en revanche pouvait bien se vanter des muscles détendus qu’il procurait sur le visage de la Lune - était-ce lui ou bien même le paysage, était-ce la brise tendre ou le tableau adorable que peignait la présence du lapin sur son crâne ; elle n’était pas sûre à cet instant.
— Yueqiu et Ricaner à son museau qui frémit parmi la blancheur de sa chevelure ; semblait-elle ainsi avoir trouvé une place bien confortable. Elle c’est Céphée. Elle Un instant ; elle se stoppa net pour se perdre dans ses songes. Brutalement repeindre peut-être, ces anneaux qui autrefois la protégeaient tant ; d’autrui pour elle-même. Car jamais habituée à parler, s’exprimer librement à ceux dont le nom lui est inconnu, ou bien même la présence. Pouvait-elle pourtant aujourd’hui essayer ; laisser les anneaux la délivrer de ce fardeau pesant et lourd. Me fait toujours courir partout. Puis laisser une courbe presque juvénile courir sur ses lèvres à son tour alors que le thorax se libérait d’une pression minime, accueillant la fraîcheur dans ses poumons et s’enivrant même du goût de la solitude - à deux.
— Et toi dis-moi ? Pourtant les noms n’étaient rien bien peu ; des identités des noms délaissés, que parfois l’on ne retient pas - s’accrocher à des étoiles, planètes, astres ou nébuleuses, pourrait-il être Vénus par la poésie de ses traits - mais pourrait-elle être tout du ciel pour celles qui crépitaient dans son regard. Pouvait-elle, la Lune, cueillir de si près chacune des émotions que sur son visage elle lisait, ne se souvenait-elle plus depuis combien de temps n’avait-elle pas perçu les sentiments manifestés des hommes et leurs étoiles qui dans le regard gravitent ; de leur astres qui sous leur derme bat.
@ morgan & @ yueqiu
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[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Dim 28 Mar - 19:39
The smell of sugar suits you so well
Tu n'osais guère bouger, par peur de déranger le petit être sur ton crâne, qui avait l'air de tranquillement faire sa meilleure sieste. Le soleil laissant filtrer des reflets acajou sur le noir de jais de l'individu, tu détaillas la mèche qui arpentait son front avant de descendre sur son nez aquilin et fin.
— Yueqiu et elle c’est Céphée. Elle ...
Tu écoutas les notes agréables sortant de la bouche de Yueqiu, épelant son prénom dans ta tête. Caressant au passage la petite Céphée, sentant un petit tiraillement.... Elle était en train de brouter une mèche, c'était sûr !
— Me fait toujours courir partout.
Tu voulais bien le croire ! Diabolique cette lapine. Tu allais devoir égaliser tes mèches pour ne point qu'on découvre la supercherie.
— Et toi dis-moi ?
Tu toussotas un peu pour que ta voix ne se casse point, voulant faire une révérence, te rappelant à la dernière seconde que tu ne le pouvais.
_ Morgan. Mais si je puis me permettre ... Que fais-tu ici ?
Tu ne te rappelais guère de son visage, il ne devait point être aux réceptions qu'on pouvait donner dans le royaume. Il paraissait même déplacé dans cet endroit recouvert de chaleur, comme si sa place était ailleurs, loin. Ton doigt se plaçant près de Céphée, tu eus le plaisir de sentir ses dents sur celui-ci, faisant une petite grimace. Au moins, elle ne s'attaquait plus à tes mèches, c'était déjà ça.
Bizarrement, tu voulais en découvrir plus sur Yueqiu, tu voulais passer tes doigts dans ses mèches folles, tu voulais le voir sourire encore plus, tu voulais le protéger de ce qu'on pourrait lui faire. Il paraissait si fragile, qu'on pourrait le casser en deux.
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Yueqiu J. De La Lune
moonchild
[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Dim 28 Mar - 20:55
the smell of sugar suits you so well
Sensation agréable ; avait-elle oublié à quel point il n’y avait aucun naufrage à s’exprimer et parler, pouvait-elle même être fière, lune discrète, de réussir à s’entretenir avec quelqu’un sans envisager de se terrer telle une souris - avait appris à apprécier l’ardeur des faisceaux lumineux chauds sur sa peau mais également de la brise fraiche qui parcourait sa chevelure. Un contraste agréable qui savait marquer, bénir ce temps. N’avait-elle pas idée d’à quel point elle lui resterait gravée en mémoire. Les orbes détendues azuréennes étaient venues se visser dans leurs homonymes avec attention - intriguées sans doute de dévorer ces notes de temps qu’offraient les tics tacs navrés du temps perdu - récupérées dans les plaines à perte de vue. Au passage, remarquant les petites dents rongeant la chevelure et souriant presque à cette idée, bien qu’un peu gêné de devoir l’admettre.
Au coin de la tête, prise de note - Morgan donc. Ce nom qu’il fallait retenir désormais greffé en mémoire, et une question pour meubler ce début de conversation. C’était bien la faute de Céphée, mais la Lune pouvait bien remercier le petit animal de lui offrir cette petite balade méritée en plein air. Satisfaction de ressentir la liberté et la plénitude ; même parfois la solitude. Elle avait toujours été si agréable, aujourd’hui encore, maintenant encore, plus tard sans doute ne lâcherait-elle pas cette fine manche de tissus qu’elle lui a pris. Dans son sanctuaire demeurer ; seul avec des pétales de vie, sentir l’odeur sucrée pour soi-même et persister. Des émotions scintillantes dans la pénombre de la nuit, comptées dans les songes. Ça faisait longtemps que le plein air n’avait pas eu un effet si positif sur son corps frêle. Alors à sa question, ce fut un froncement de sourcils vers la lapine - mais rien qu’en entendant les octaves de cette voix lunaire qui résonnait, nul doute que ce n’était que faussement méprisant envers cette dernière quand sa voix s’adressait à l’animal.
— J’ai suivi Céphée Puis la courbe juvénile fleurit de nouveau - se rappelant à quel point c’était de douceur qu’il sillonnait entre les herbes folles désormais. Puis elle m’a mené ici. Mais le détour en valait la peine au final. Se souvenant que Lune ne faisait que se limiter de la vue du carré de lumière de sa chambre. Un chef trop solitaire - un astre trop lointain, insaisissable et intouchable, s’était limité au contact humain. S’était suspendu à Wonderland - entre les fracas du temps qui pivotait.
— C’est très paisible. Je ne m’attendais pas à voir quelqu’un ici. Peut-être n’était-ce pas si navrant - pouvait-il ainsi laisser le soleil éclairer un peu plus son derme lactescent et l’effleurer de près sans craindre qu’il ne finisse pas le brûler. Peut-être un jour regrettera-t’elle d’avoir délaissé ses anneaux le temps d’un voyage sur le chemin, peut-être que le regret se picorait toujours sur les routes sinueuses empruntées, peut-être était-il un vestige à part entière, c’était sans réponse qu’il avançait. Pour se confronter soi-même pouvait-on déjà se confronter aux autres et aborder fièrement la robe de nuit que constellaient les étoiles.
@ morgan & @ yueqiu
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[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Dim 28 Mar - 23:09
The smell of sugar suits you so well
— J’ai suivi Céphée
Gentille lapine d'être si avisée, gentille lapine d'avoir pu te faire connaître, de t'avoir fait rencontrer Yueqiu. Tu lui repris quand même ton doigt, regardant les petites traces qu'elle y avait laissées. Bon dieu, tu n'étais pas une carotte !
— Puis elle m’a mené ici. Mais le détour en valait la peine au final.
Habitait-il si loin pour qu'il fasse un détour ? Habitait-il dans une région dépeuplée du rayon du soleil ? Habitait-il même quelque part ? Sa tenue paraissait propre, mais peut-être n'était-il qu'un simple vagabond qui parcourt le monde ? Tant de questions, si peu de réponses, que pour une fois, tu n'osais guère poser.
— C’est très paisible. Je ne m’attendais pas à voir quelqu’un ici.
Il était vrai que c'était sûrement l'un des endroits les plus paisibles sur ces terres. De ce que tu entendais, le royaume de coeur était parsemé de contrés si peu hospitalières. Et n'en parlons point de ce qui bordait un peu plus ce monde. C'était surement ici même qu'on pouvait parler en laissant les mots s'échapper dans le ciel muet. C'était surement ici-même qu'on pouvait apercevoir avec une clarté éclatante la luminosité de ce monde.
C'était aussi surement ici-même qu'on se noyait dans sa propre débauche émotionnelle.
_ C'est vrai. C'est très paisible ici.
Ton regard se perdant dans l'horizon, une odeur sucrée dans l'air, ne se perdant point, le mont n'étant pas loin.
_ Et sinon ... tu fais quoi comme métier ?
Une main qui se perd dans ta nuque, la gêne évidente dans le timbre de ta voix. Qu'il était rare que tu n'aies pas déjà sorti une blague ou une phrase beauf pour le draguer. Ce lieu te rendait si mou, que tu perdais même ta propre façon de parler.
Ou bien peut-être était-ce parce que pour une fois, la lune t'apportait du réconfort et non de la peur.
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Yueqiu J. De La Lune
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[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Lun 29 Mar - 1:18
the smell of sugar suits you so well
Apprécier ; écouter, le silence ou simplement l’écoute. Avait-il sans doute en sa possession les cartes pour orner les environs d’aise et le faisait-il avec tant de sérénité. Ce fut un énième sourire qui fleurit sur le visage lunaire lorsqu’il constatait son doigt marqué par la lapine, et elle lui offrait par ailleurs une excuse silencieuse pour cet acte.
Tout était si paisible loin du monde ; celui qu’il connaissait comme le sien. Celui qui connaissait comme le lieu où il perdurerait à jamais. L’idée n’était pas déplaisante mais était-ce réellement ce qu’il avait toujours désiré ? Tant qu’il réussissait à se couper pour continuer de perdurer de son côté, tout semblait suivre l’alignement laissé derrière celui qui lui avait laissé son titre. Lune pouvait être bienheureuse d’avoir quelque chose, quelqu’un sur qui veiller désormais, car n’y avait-il rien de plus malheureux que quelqu’un qui n’avait rien à perdre ? Au loin désormais, continuer d’enivrer d’air frais et délicat ses poumons - se sentir vivant dans l’espace temps, se sentir libre d’exister et de ressentir parfois même, la lassitude ou la fatigue, ne pas n’être qu’un titre, qu’un lui ou qu’un astre. Être faiseur de lumière ou lumière elle-même, être faisceau ou fragment feutré de Lune. Simplement être vivant dans le moment présent - n’y avait-il qu’un tel tableau ainsi peint pour laisser voler maintes songes telles quelles ? Et l’odeur sucrée qui ne délaissait jamais l’air - embaumait son être depuis tant de temps désormais. La poudreuse qui remuait sous ses pas et les lapereaux qui affluaient dans la maison, le sanctuaire ; celui où la Lune avait un jour dit - c’est un sanctuaire ici, tout le monde peut venir tout le monde peut sortir noyé sous les faisceaux lumineux aux fondements des coeurs.
Alors laisser entre les murs fleurir la vie, fleurir les émotions les sentiments. Fleurir soi-même et travailler sur soi-même. Rester seul et se sentir heureux ainsi ; loin des rayons trop chauds qui brûleraient Icare trop près, car peur pauvre Lune, de te brûler les ailes aujourd’hui encore, demain encore. À ne plus prendre de risque et rester de marbre sur tout, pour tout, à tout ; simplement passager. Simplement astre qui illumine le ciel, Yueqiu illumine le village enneigé du creux de sa paume, manipule la lumière. Était-ce donc cela son métier, la tâche qu’il lui avait laissé. Était-ce son amour inconditionnel pour les étoiles et les lapins ou la protection astrale de ce morceau de paysage.
— Mon métier Laisser suspendre les mots, pour les perdre. Dans la poudreuse de nacre, laisser le visage devenir songeur, pensif, créateur de lumière dans le creux de sa main laisse germer une étoile - était-ce ça son rôle, ce pourquoi il existait encore. La lumière, la lutte contre les ténèbres où le feu brûlant du Soleil. Je veille sur le village enneigé. Et ce ne fut pas le terme de chef qui s’échappait à cet instant. Bien plus veilleur que directeur ou quoi que cela soit d’autre. Veiller sur eux, les Hommes, sur la terre et les lapereaux ; veillez pour s’assurer d’exister.
— D’où viens-tu toi ? Que fais-tu et pourquoi le fais-tu ; qu’aimes-tu et que détestes-tu. Peut-être venais-tu de bien loin. Lune laissée sur le bord des anneaux de Saturne pour nourrir les étoiles, de son index laisser bouger la petite source de lumière qu’on à créer pour attirer Céphée et l’empêcher de continuer à grignoter la chevelure de nacre du vis-à-vis face à lui. Ce ne fut qu’un simple regard noyé d’étoiles, de vie et d’émotions pour un visage truffé par le doute et les songes, ce fut milles étoiles et des nébuleuses qui demeuraient. Dans les songes trop lointaines creusées la Lune s’éprenait d’un visage, d’une âme perdue d’une étoile - de ce fragment d’hélianthe ayant peut-être chuté sur terre.
@ morgan & @ yueqiu
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[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Lun 29 Mar - 13:28
The smell of sugar suits you so well
— Mon métier
Une seule phrase tandis que tu fixais la lumière qui se créait dans ses mains. Tandis que tu regardais émerveiller cette petite boule d'énergie, tandis que tu reportais son regard sur le sien, qui n'était guère plus en ces lieux, en ta présence.
— Je veille sur le village enneigé.
Tu fronças les sourcils en triturant ta barbe naissante, n'ayant guère de souvenirs de l'avoir déjà croisé au temps où vous habitiez dans ce mont. Mais tu n'avais guère beaucoup de souvenir de ce temps-là qui s'étiole avec le temps. Est-il un natif ou bien l'une de ses personnalités qui arrivent ici même dans ce monde ? Tu ne t'étais jamais réellement intéressé à la différence entre ce genre d'individu, pour la simple et bonne raison que tu traites tout le monde de la même façon. Tu étais curieux, vis-à-vis de lui.
— D’où viens-tu toi ?
Tu le regardas manipuler la petite sphère pour attirer Céphée qui arrêta de mâchouiller tes mèches. Un sourire fleurissant sur ton visage, tu passas tes doigts sur ton avant-bras avant de répondre.
_ Merci. Pour Céphée. (Pour avoir arrêté ses mâchouillements) Je suis ... (éboueur) en charge de la casse du royaume. Je recycle les objets qu'autrui me donne en les désassemblant.
Tu écarquilles tes doigts, fixant tes paumes maudites qui t'avaient valu tant et tant de mésaventure. Tu les fixes d'un air absent, d'un air triste. Devoir toujours surveiller le moindre de tes sentiments et émotions pour éviter de te retrouver à désassembler des choses inanimées comme animées était une lente descente dans le désespoir. Seule la chair ne le pouvait. Était-ce pour cela que tu cherchais constamment du contact physique ? Pour te rassurer, pour pouvoir te dire que tu n'es guère qu'un casseur ?
Ces plaines sont immenses, ces plaines si silencieuses te procurent un silence bien trop parsemé de questions. Tu serres les poings, reprenant un sourire, l'ancien s'étant perdu dans les méandres de ton absence.
_ C'est plutôt calme, après cela, je les donne à un réparateur (le demi-frère) pour qu'il en assemble des nouveaux. C'est incroyable ce qu'il peut faire !
Et comme un enfant, tes yeux s'émerveillent en repensant à tout ce que Susan peut effectuer.
Et comme un enfant, tu te rappelles que vous êtes l'opposé d'une même pièce.
dispo rp : Messages : 155Points de Bonheur : 271Avatar : xie lian (tgcf) + wang yibo (irl)Âge d'apparence : 28 ansSigne Astro : la cuillèreRôle : chang'e Métier : chef du village enneigéInventaire : montre du stalker (1)Pouvoir : photokinésieEn couple avec : la luneAutre(s) compte(s) : knave ; valentina ; angie
Yueqiu J. De La Lune
moonchild
[FB] The smell of sugar suits you so well - Ft. Yueqiu Lun 29 Mar - 22:56
the smell of sugar suits you so well
Venais de la terre, venait des vestiges d’un monde qu’elle avait oublié, Lune. Lointaine et perdue l’espace temps sacrifié et les souvenirs, fut alice un temps pour n’être rien d’autre qu’astre épris d’un univers déroutant désormais. Venir désormais des plaines de neige et des monts de glace où le froid piétinait le coeur. Le monde devînt plus insensé plus froid une fois les contrées rencontrées, mais le séjour se montrait agréable avec le temps, force d’esprit grandissante.
Découvrait ainsi ceux qui parsemaient le monde de pigmentations givrées et colorées ; découvrait ainsi les étincelles de vie des Hommes et ce qui les alimentait puisque tout est si varié ici. Oreille attentive ce fut pourtant bien de la peine que Lune finit par lire dans son regard de givre ; pourtant les mots placés eurent un sens peu navrant à ses yeux, était-il même baigné de lumière à cet instant. Pouvait-on faire tant de choses de ses mains ici désormais - Lune faiseuse de lumière, lui désassembleur - pigmentation éthérée de pouvoirs variés. Wonderland offrait de telles choses, Wonderland le pouvait bien.
— Oh. Pourtant voilà ce qui seulement s’évadait curieusement des lèvres étirées ; constatait-elle, pauvre Lune ce regard avec lequel constatait-il sa propre personne ? Percevait-il à quel point tout semblait si affligeant pour lui-même ? À cet instant n’osait-elle pas s’imaginer ce qu’un tel pouvoir impliquait. De la lumière se nourrit depuis des années, Yueqiu, ce n’était aujourd’hui plus que des étincelles malléables dont il était naturel de s’éprendre. Mais désassembler les objets ; plus que d’être unique à sa façon devait cacher une sensibilité sous la peau. Ne dit-on pas destruction, ne disait-il pas casse.
— C’est vrai, vous pouvez faire des choses incroyables à deux alors. Sans l’un l’autre peut-être rien, ne sait pas réellement où piocher ses mots. Dans les longues rives peut-être, mais savoir bien au fond d’elle, Lune ; il n’y a pas de réparation sans destruction. Peut-être fallait-il briser des choses, peut-être les choses étaient-elles condamnées à se briser. Avait ainsi remarqué la nostalgie de son regard sur ses propres faiseuses de magie ; tout le monde différait à Wonderland alors pourquoi, pourquoi éprouver du mépris même envers soi-même.
— J’entends par là que tout ce qui se brise peut se réparer Lippes étendues, la mince courbe et même Céphée s’accordait à ses mots de petites tapes délicates de ses deux pattes avant. Laisser les pieds secouer la poudreuse pour poser une de ses phalanges doucettement sur une de ses épaules. Alors ne les regarde pas ainsi. Tes mains - car ne pas savoir pourtant comprendre, ne pas comprendre pourtant pouvoir soutenir du regard ; avec Wonderland apprendre à s’éprendre des regards et s’y perdre, donner un peu de son eau de vie pour rendre tout plus agréable. Mais comment peut-on aider les autres à s’apprécier, s’accepter simplement annihiler l’air quand même pour toi Lune tout était si brute et complexe.
@ morgan & @ yueqiu
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