Crims

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Coucou Knave,

J’espère que tu vas bien. Je pense que tu vas bien en tout cas, est-ce que ça t’arrive de ne pas aller bien de toute façon ? Non, sauf quand tu es tellement énervé que tes sourcils donnent l’impression d’écraser tes yeux, et c’est un peu bizarre.
Peu importe puisque ce n’est pas le sujet. Quoi que peut-être un peu, tu vois, moi je vais plutôt bien. Contrairement à ce que tu peux penser et ce que tu m’as dis. Ça m’a fait réfléchir ! Trop, même. Je t’ai dis que tu avais raison parce que tu m’avais blessé mais c’est pas grave je t’en veux pas.
Au fait, je t’envoie une lettre parce que j’ai peur que si je te contredise en vrai tu veuilles me couper la tête. L’autre fois je t’avais dit que ça serait peut-être mieux ainsi mais j’ai changé d’avis. Alors j’aimerais bien la garder encore un peu, si tu le veux bien ? Finalement, je peux peut-être exister encore un peu, enfin peut-être que je le veux grâce aux gens. Et grâce à toi aussi, oui je sais, ça peut surprendre dit comme ça.

Knave, je me suis demandé comment tu me voyais. Ne me dis pas que je suis un chien enragé, je sais que c’est faux. Ou alors si c’est vrai, dit autre chose parce que un chien, c’est pas suffisant pour savoir. En fait si je te le demande à toi Valet c’est parce que je me demande comment tu vois le monde toi. Comment tu vois les gens. En tant que personnes qui existe depuis si longtemps, je pense qu’on voit les choses différemment.
Je voulais aussi te demander si tu voudrais faire un pique nique un jour. Mais je ne vais demander qu’une chose à la fois parce que tu vas (encore) (ne le prends pas mal) t’énerver. Comme au lac la fois dernière. Franchement j’ai chopé froid en rentrant ! Tu aurais pu m’accompagner. Je vais finir par faire exprès de te perdre dans la labyrinthe. (quoi que non tu serais capable de tout couper)

PS : Je sais pas comment on est censé structurer des lettres, pardon
PS2 : J’écris la tête à l’envers sur un muret et je trouve ça fabuleux
Re PS : Me coupe pas la tête pour ça

Labyrinthe

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Bonjour Titch,

Je m’efforce de répondre à ta lettre dans un calme irréprochable et sans n’éprouver de doute quant au but dans lequel tu me l’as faite envoyée. Sache que je me porte merveilleusement bien malgré mes élans de colère, comme tu le signifies dans ton cheminement.
Laisse moi relever une chose avant tout, c’est que c’est tant mieux pour toi si tu te portes bien, me concernant je n’en ai rien à faire. J’ai plus important à penser au Royaume. Tu le sais aussi bien que moi, c’est que ce que tu ressens ne seras jamais totalement défini et le fait que tu persistes à le nier te sied à merveille. Homme de déni que tu es, je n’en attendais cependant pas moins de toi. Sache cependant que ta requête me surprend, je n’ai aucune raison et aucun engouement à couper une tête qui me quémande d’être coupée, et la tienne ne fait pour l’instant, pas partie de ma liste. Sa majesté serait sans doute bien accablée qu’il n’y ai plus personne pour s’occuper de son terrain favori.

Je me suis déjà prononcé sur la question, les hommes ne sont que de la chaire et du sang, avec des ossements. Rien d’autre qui ne mérite d’être signifié plus qu’autre chose, et tu en fais partie. Ne le prend pas personnellement, je suis aussi de la chaire et du sang sauf que je me recycle avec la mort. Vous mortels êtes oubliés après la mort. Votre trace est mièvre, nous sommes des pièces d’un même puzzle. Alors comment je te vois. C’est une bonne question, toi qui est toujours changeant.
C’est cruel tu me diras mais c’est bien ainsi qu’au fur et à mesure du temps j’ai perçu les gens. Je serais curieux de connaître ton avis là-dessus.
Pour rebondir sur tes dernières lignes, je n’ai pour l’instant pas de temps à consacrer à un déjeuner, raison pour laquelle je te réponds après ne pas t’avoir trouvé à l’entrée hier. Je n’ai pas de temps à perdre, et si je te retournais ce mot, je suppose que cela ne serait évidemment pas ton cas. Je songeais également que le moment que nous avons passé au lac t’aurais permis d’avoir les idées plus claires, mais je me suis trompé. Je pensais également que ça m’éviterais de telles propositions à l’avenir mais soit.

Respectueusement,


(il a déposé la lettre entre les branchages des ronces à l’entrée)

Crims

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Knave,

Des insectes ont grignoté une partie de la lettre, heureusement que j’ai une perspicacité à tout casser. J’espère que sa majesté se porte bien, pendant que tu l’évoques ! C’est dommage que tu ne puisses pas venir parce que tu es trop occupé. Enfin après, c’est pas comme si le labyrinthe manquait de vie hein, il y a plein d’autres choses à faire donc pas de pique-nique c’est pas trop grave.
Enfin, on s’en fiche des banalités, je voulais te dire que j’entends tout ce que tu as dis. Tu vois c’est ça ton problème, mais tu le sais peut-être pas (qui peut t’en vouloir) t’as un avis trop biaisé des choses, mais c’est peut-être qu’à force de te réincarner à l’intérieur t’es devenu un papi tout ridé. Tu dis que les mortels comme nous sont oubliés mais on laisse quand même un peu de poussière derrière nous, vous vous faites que, vous recycler ouais.
Mais tu sais Knave sérieux c’est cool d’être mortel. On ressent les émotions plus fort je suis sûr (enfin je peux pas savoir pour toi) et toi je suis sûr que tu dois être peu dégoûté de persister. Tu dis de moi que je suis un chien enragé, que je traîne un boulet de bagnard ect mais est-ce que mon boulet et aussi gros que le tiens ? Je veux dire c’est pas comme si t’étais obligé de traîner ce que tu es, est-ce que dire traîner est juste d’ailleurs ?
Je veux dire moi je sais que ça me lasserait de toujours devoir faire la même chose. Couper des têtes toute ta vie ça doit être triste ! Moi je pense que c’est un plus gros boulet que de « traîner » les souffrances des autres comme tu dis. Et puis, c’est un mal pour un bien tu sais. Absorber les sentiments négatifs des autres leur permet d’être un peu plus heureux et de les oublier. Si je peux aider des gens c’est plutôt cool non ? Enfin bon après ça je demande à quelqu’un exécute les gens alors je peux pas trop parler d’aide.. Enfin pas grave !

Et merci pour ma tête elle te remercie.
PS : Désolé j’écris en vitesse parce que ouah y’a des visiteurs, trop cool

Trop hâte de te lire (et tu peux rien me cacher j’ai l’impression que tu as failli déchirer le papier 30 fois en écrivant tellement l’encre s’enfonçait dans le papier)

Labyrinthe

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Bonjour Titch,

Je ne m’attendais pas à une réponse aussi rapide et m’excuse du temps que j’ai pris à te faire parvenir cette lettre. Aussi grande ma chance soit-elle, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de te trouver afin de te la remettre de moi-même. Qu’il en soit ainsi, je n’ai même pas besoin de lettres pour m’exprimer ainsi face à toi, mais je dois avouer que cet échange est très convenant étant donné ce temps qui fuit.
Je ne te cerne pas très bien ni toi, ni ce que tu essaies de me communiquer dans ta lettre. Est-ce une pure provocation de ton esprit trop chamboulé ? Ou bien penses-tu là réellement ce que tu dis à mon égard, soit, que cela soit le cas ou non, je ne suis ni en colère ni vexé comme tu pourrais le signifier à la fin de ta rédaction. Ce que je fais est juste et droit et ceux qui périssent par la tête le méritent. Je ne sais pas si j’estime correctement tes mots lorsque tu les prononces ainsi, j’espère simplement que tu ne remets pas en question cette fervente base sur lesquelles nos vertus reposent, sinon je me verrais contraindre de devoir appliquer ce en quoi je crois fermement. Vois-tu pour éduquer les chiens il n’y a d’autres façons que de les punir et mon rôle (mon boulet, comme tu le dis si bien) me convient parfaitement. Me voir répéter ce schéma me convient parfaitement tant que je n’ai pas à endosser les plaintes d’autrui en mon sein.
De ce que je songeais la première fois, j’estimais légitime tes plaintes et j’espérais qu’au travers de mes mots tu daignerais comprendre quelle est ta réelle place - je me suis trompé et je suis navré de cet échec.

Doll est-ce que tu essaies ainsi de te convaincre de la validité de tes paroles, je ne sais pas. Parle en ton nom si tel est ton désir. Vous autres mortels ne devriez pas vous aviser de comparer vos existences envers celles qui sont les bâtisses de ce monde. Devrais-je encore fendre ta peau pour que tu saisisses l’importance de mes paroles et distingue leur sagesse ? Si cela est nécessaire de répéter l’action, je ferais ce qui me semble juste.

Respectueusement,


(il a déposé la lettre entre les branchages des ronces à l’entrée, l'écriture est véhémente)

Crims

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Knave,

J’espère que tu m’en veux pas trop pour ce que j'ai dis. Tu te as raison, je ne devrais pas comparer de la sorte nos existences. Elles sont condamnables différentes et tu es sans doute comme différent de tous les autres, toi grand Valet de coeur. Je ne dis pas ça par pure ironie de ton nom, tu as raison continue à couptrancher des têtes si tu veux ou si tu je m’en fiche, je ne vais pas te dire comment vivre ta vie et à ce titre, j’aimerais te demander de ne pas dire comment vivre la mienne, s'il te plaît ne sans vouloir te vexer encore une fois. C’est épuisant fatiguant de toujours te demander de ne pas te vexer aussi, mais bon, je préfère ça que tu viennes me fairecourir dans le géant labyrinthe en criant que tu vas me découper en morceau. Je préfère quand tu es plus calme et paisible en fait. Je ne sais pas pourquoi tout a changé d’un coup, réellement je ne sais pas et je me le demande. Je ne te demande pas de me répondre du coup vu que
J’ai très bien songépensé ce que je t’ai dis et tu me bruslibre à toi de vouloir m’infliger une correction à la hauteur de ce que tu prétendais dans ta lettre précédente. (d’ailleurs je ne l’ai pas gardé, je sais pas où elle est, donc je fais en fonction de ce dont je
je me souviens) pas beaucoup donc Je ne remets pas le royaume en question aussi, si c’est ce que tu crois et la raison pour laquelle tu donnes l’impression d’avoir l’envie de me tuer à chaque fois. J’affectionne ce pays et ce labyrinthe et je crois que j’arrive y respirer, m’y sentir à l’aise tandis qu’ailleurs, tout est assez trop
très étouffant.
Tu sais tu sais très bien que le fait que je m’évertue de penser que je ne suis pas une bête sauvage n’est pas suffisant pour me découper comme tu le ferais, et que tu ne peux pas me cisadécouper comme toutes les autres personnes qui t’ont fait du tort jusqu’à présent. Sinon tu l’aurais déjà commencé fais. Tu le fais déjà
Tu fais ce qui te semble juste et pourtant c’est jamais assez. Et je le sais moi aussi parce que je fais de mon mieux et que j’ai l’impression que c’est insuffisant. Dans tes lignes je me rappelle quand j’ai ouvert la lettre je me disais « Wow, je l’ai énervé » mais oui. Tu m’as énervé blessé aussi et tu me rends triste, parce que j’ai parfois l’impression que je n’arrive pas à voir à l’intérieur de ta tête mais toi tu n’es pas PEINÉ alors à quoi bon je veux dire
Pourquoi je saurais, pourquoi je devrais savoir je veux dire. Les gens comme toi. Toi cet imbécile de La Hire avec qui je m’amusais au labyrinthe est devenu si étrange. Je sais quand tu t’habilles de ce regard noir que tu es le valet de coeur et donc plus un homme comme on en trouve des millions centaines ici. C’est vraiment bête je me rappelle tu m’avais dis que tu étais quelqu’un et j’ai l’impression que tout ce que tu cherches c’est à ce qu’on te déteste. Tant pis pour toi alors.

Labyrinthe

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Bonjour Titch,

Je me rends ainsi compte de la longévité de mes paroles et d’à quel point ces dernières font sens désormais. Tu le sais, je n’ai jamais eu tort et c’est bien là ce qui t’effraie. As-tu compté les hachures qui parsèment ta lettre avant de m’en faire part, tu as affirmé la fois dernière la présence de visiteurs, n’est-ce pas eux ? Ceux que tu déclares désirer protéger, vouloir aider. Il n’y a aucun mal à faire ce qui te semble être juste mais n’affirme pas par la suite que je ne t’ai pas prévenu, mes mots ont été trop durs pour toi, trop faible d’esprit. J’ai toujours été plein d’honnêteté avec ta personne et j’ose me pencher sur l’hypothèse que cela ne changera jamais, je suis donc étonné de te voir soulever ce point qu’est le changement. Toi, principal concerné devrait être familier avec ce changement, toi toujours changeant. Tu n’as qu’à simplement relire (quand tu seras en meilleur état je suppose) les deux précédentes lettres de ta main écrites.
Je doute de ta capacité à confronter les choses, tout comme je doutais recevoir une énième lettre de ta part en vue du temps que celle-ci à mise pour arriver entre mes mains. Dans les lignes tu es scindant mais tu es bien le seul à ainsi te scier.  
Ressens-tu donc ce besoin incommensurable de me renvoyer la balle autant que celle-ci te porte coup ? Je n’en attendais pas moins d’une personne qui se pare des douleurs des autres pour les blesser - n’y voit rien de personnel. Il est certain que de n’avoir rien à protéger autre que soi-même, on finit par s’atteler à tenter de soustraire tout ce qui pourrait nous mettre en danger. Et tu le sais, cependant tu es ton propre danger, je le lis entre tes lignes et toutes ses hachures que tu as griffé sur le papier.

Je ne comprends pas ce qui est si dur à admettre pour toi. Il n’y a rien de mal à n’être qu’une bête sauvage et grogner peut être suffisant pour s’y assimiler. Que tu penses que j’en suis une passe encore, que tu n’admettes pas que tu en es éventuellement l’une d’entre elle ne me convient pas ; c’est pour toi-même que je dis cela. À trop vouloir tendre la main tel que tu le fais l’on finira par te la couper et tu ne pourras jamais trouver repos ailleurs que dans ce labyrinthe. J’ai perçu ta chevelure grisée par ailleurs alors que je m’évertuais de penser que tu avais tort, j’avais raison. Même dans ton propre labyrinthe, tu n’es pas en sécurité, autour de toi il n’agit pas comme un bouclier permanent. Il y a cependant des personnalités qui pourraient t’aider à te défaire de cela mais je ne pense pas que cela soit une bonne idée. Tu devras finir par te concerter autour de cette idée ; tu es l’une d’entre elles. Si tu persistes à penser que ce n’est pas le cas, je te le ferais entendre cela bien avant que quiconque ne se préserve de le faire à ma place. Les choses n’ont jamais changé mais elles ont de plus grandes conséquences maintenant et je ne peux me permettre de te laisser ainsi aller à ce que tu penses être ton sort, et te laisser t’apitoyer sur celui-ci ne me donne que plus encore envie de déchirer ce papier vois-tu. Je suis heureusement bien accompagné et mes muscles bien détendus à l’heure qu’il est. Ça n’a pas l’air d’être le cas de ton côté. Ces valeurs que je veux t’insuffler sont celles de notre pays de rouge - toi rose, devrais en convenir depuis le temps.

Tu dis que je ne suis pas peiné mais que sais-tu de moi ? Tu me donnes le nom de Valet en gage de respect, je revêts cet habit au quotidien. Vois-tu rien ne change, que je sois un homme, quelqu’un, je serais toujours un Valet au sang de mon pays dans le coeur. Je ne voue mon coeur qu’à ma Reine et rien d’autre ne m’importe, je vis très bien ainsi. Par ailleurs tu devrais cesser de songer à ce que je peux bien voir au travers de mon regard, peu m’importe d’être détesté ou apprécier c’est un fin que je ne peux changer. Et quand bien même j’en aurais la capacité, je ne le ferais pas. Je n’envie rien à personne, je me contente de laminer la chaire insalubre qui crache sur nos terres.

Si tu te sens apte à sortir de ta zone de confort - le labyrinthe, un jour ou l’autre, n’hésite pas à me le communiquer. Nous pourrions discuter autour d’un thé.

Respectueusement,


(il a déposé la lettre entre les branchages des ronces à l’entrée)

Crims

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Je n’ai pas besoin que tu me dises quoi faire. Je n’ai pas besoin de toi. Je n’ai pas besoin de ton aide. Si ça te chante sois toujours le Valet que tout le monde craint mais moi. Je n’ai pas besoin. De me dire
Que tu me dises quoi faire ou qui je suis. Je sais qui je suis. Si je dois être une éponge aux yeux des autres et si on doit m’utiliser je m’en fiche. Je ne veux pas faire de mal aux gens, je ne veux PAS retourner leurs peines contre eux alors tais toi, je fais ce que je veux Alors tais toi je pense ce que je veux Je fais ce que je veux
C’est ce que la Reine veut. Que je m’occupe du labyrinthe que je regarde. les roses tout le temps, toujours tout le temps. Que j’observe les bêtes. Que je m’observe dans les gens dans leurs yeux. Tu n’as personne toi ou des gens qui te suivent toujours
est ce que tu te sens exister ou alors tu penses n’être rien. moi je sais pas. J e connais les valeurs de NOTRE pays ce sont nos terres. ne me traites pas comme un étranger je viens d’ici moi aussi et MÊME si je n’en ai pas l’air je suis
Quelqu’un d’ici

J’ai besoin d’être quelqu’un d’ici. Sans être un chien enragé. Sans qu’on me dise que je suis mortel je veux exister simplement tu sais sans me dire
Que j’enveloppe ce qui n’est pas à moi Knave je me FICHE de ce que tu veux que je sois et
tant mieux si tu donnes ton coeur à la reine tu ne feras que ça toujours et tout le temps de toute façon. T’as pas le choix

Je veux juste vivre normalement. librement sans avoir à faire ça. sans avoir à penser que je suis une bête sauvage et continuer. si ça doit résumer mon existence tant pis laisse moi. arrête de me répéter tout ça qu’est ce que ça change si JE veux faire ça pour les autres parce que j’ai de l’amour pour les autres à donner
je ne veux pas sortir. pour toi ? encore moins, reste chez toi valet vu que tu as tellement à faire je suppose que que les lions ont autre chose à faire que de jouer avec les souris.

Labyrinthe

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Bonjour Titch,

Évidement, tu peux être ce que tu veux. Indignement, je me permets de me demander si entre aujourd’hui et la fois dernière - n’est ce plus le blanc que tu abordes ? Quoi qu’il en soit, je me souviens maintenant. Ce que tu disais avoir changé, je te répète qu’il n’en est rien. Les hommes changent et vois-tu, tu as changé. Tu changes perpétuellement. Je suis las de me répéter, las de me prononcer à ton sujet, las ainsi de tenter et de tenter malgré moi, malgré mon statut, à te confronter au pire de toi-même.
Regarde ce que résister te force donc à rédiger, des ignominies pareilles. Je ne doute pas une seule seconde de la légitimité de tes mots, mais bien de cette chose qui crible ton coeur ou assiège ton esprit. Est-ce bien toi qui écris ou cette souffrance injustifiée que tu as décidé de me cracher telle du venin ?
Je n’y peux rien si tu as été bâti ainsi. Né ici ou ailleurs, ça ne change rien. Nos mondes sont différents. Je vis pour couper, je vis pour tenter de contrôler, aussi et ainsi peut-être fais-tu partie de la liste. Pourquoi vis-tu toi, pour les autres ou pour toi même ? Voilà pourquoi tu m’inspires tant de pitié. J’osais espérer que ton esprit se fige d’idéologies fermes envers ta propre personne. Tu as de fortes épaules qui apparaissent si fables. Si l’on te jetait seul dehors, tu ne feras (idéalement) qu’éponger et rejeter. Tu pourrais tout détruire. Ici est peut-être chez toi pour l’instant. Mais pour le moment personne ne peut t’aider. Ou peut-être que personne ne le veut ; il faut admettre l’égoïsme de l’Homme.

Tiens toi proche de l’entrée la prochaine fois, si ce n’est pas trop te demander.

Respectueusement,


(il a déposé la lettre entre les branchages des ronces à l’entrée)