« à jamais » excepté que tu comptes, un peu, parfois, le nombre de sommeils écoulés depuis ce jour-là. pas souvent ni vraiment simplement, tu réalises que cela fait au moins six nuits et au moins quinze siestes que tu n’as pas vu Susan ; la marque doit avoir disparue mais l’ego froissé, lui, ne s’est pas remis. peut-être que ce soir, tu franchiras à nouveau son miroir – tant pis s’il ne s’excuse pas, tu le tourmenteras durement et dormiras même avec lui cette fois (vengeance).
« à jamais » mais il n’y a pas vraiment de temps, seulement une éternité et elle serait bien longue si tu te privais de ta distraction préférée. (très déplaisant, Susan, d’ainsi me hanter sporadiquement) tu es allongée sur ton fauteuil, dos contre un accoudoir, jambes par-dessus l’autre, yeux rivés sur un des nombreux vêtements jonchant le parquet la sonnette sonne, tu lèves tes prunelles carmin – choquée. — Susan. froidement. (alors quoi, depuis quand fais-tu le premier pas ? est-ce que le monde dehors s’écroule ? suis-je celle que tu voudras voir pour la dernière fois ce jour-là
regarde-moi.) — Que veux-tu, aujourd'hui.
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Métier : gardien de l'horloge ; réparateur spécialisé
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dispo rp : Messages : 630Points de Bonheur : 1340Avatar : allen walker ; hwang hyunjinÂge d'apparence : 22 Signe Astro : le calice (27/02)Rôle : •_•Métier : gardien de l'horloge ; réparateur spécialiséInventaire : perlimpinpin (1) ; petits cailloux (1) ; poudre d'escampette (1)Pouvoir : restauration ; aérokinésie ; visibilité des objetsEn couple avec : sa solitudeAutre(s) compte(s) : anaël ; ellen ; nico ; hyacinth
Susan Hourglass
tisane
(end) (fb) ― 16h04 ft. susan Mer 23 Déc - 0:54
now your life is back-to-front But you'll see that's not for long
c’est une broche d’une complexité, dira-t-on, wonderlandesque. d’or et de diamant, quelques émeraudes microscopiques encastrées dans l’armature. une broche pour un habit de satin, lustre et raffinerie. c’est une broche d’une complexité wonderlandesque
le client ; désespoir. les artisans n’arriveront à rien. désespoir. l’insistance l’a énervé ; pour gagner du temps susan a accepté. le client ; euphorie. lui a dit de prendre l’habit au passage. de venir le lendemain, car indisponible.
on ne veut pas savoir ; les indisponibilités ont tant de raisons à halloween city. donc, habit chez le tailleur puis broche dans la demeure, susan s’attend à ce que ce client parade à la manière d’un certain maire.
lit l’adresse une dernière fois sur le carton, lève la tête ; et quand sous l’étoile rouge le bleu de glace dévisage l’enseigne, susan figé dans l’extérieur sombre
charlotte.
fuck. maudit le client. range le carton dans son manteau noir, ouvert sur une chemise blanche – on aime couleur hiver. main dans une poche de son pantalon, les lèvres qu’on pince. franchir la distance, la porte qu’on ouvre et la sonnette. alors elle sait. lui aussi.
détaille à peine les courbes de reine étendue. susan campé dans la nonchalance, la voix claque
redingote. royal blue. homme. le col élimé. devait venir aujourd’hui. indisponible donc me voici.
on espère que tu te souviens de la commission. on ne veut pas s’attarder. dommage qu’il n’a pas l’excuse du rendez-vous urgent ; le client c’est pour demain. et la marque sur son cou partie.
— Evidemment. que tu te souviens mais surtout qu'il ne viendrait jamais de son propre gré (sais-tu, Susan, qu'on commence à être fatiguée de te courir après, alors) tu te redresses, molle, et marches jusque lui. passes une main sur sa joue, puis lui tournes le dos. — Tu dois me laisser le temps de trouver. le temps de le rattarder, encore et encore, oh, comme tu adorerais qu'il soit pressé ! et tu traînes le pas, lent, parmi les cadavres de vêtements qui jonchent au sol ; la redingote est à ta droite, donc tu tournes à gauche. attrapes un haut bleu, au hasard, et le jettes par dessus ton épaule car ce n'est évidemment pas le bon. — Tu n'as même pas retenu l'adresse de la boutique depuis tout ce temps (tu n'écoutes pas, Susan). Je serais presque vexée (comme une envie de te tuer). un autre vêtement passe par dessus ton épaule, direction la tête du Gardien. — Non, je ne trouve pas. Veux-tu un thé, étant donné que c'est la première fois que c'est toi qui vient à moi ? Je le fais. irritée, la voix froide, tu ne le regarderas pas une deuxième fois. tu cherches au fond de la boutique ton service à thé, en fais chauffer - cuisine aménagée car les journées sont longues, lorsque tu te décides à travailler. une senteur de jasmin. pas de gingembre, aujourd'hui, tu es agacée, Lotti. — Le soleil ne se lève pas ici, alors je ne te proposerai pas de rester jusqu'à la matinée. (juste pour l'éternité)
— La marque a disparue. (t'ai-je manqué)
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(end) (fb) ― 16h04 ft. susan Mer 23 Déc - 1:29
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regarde autour. soupire. soupire. susan attends ; elle fait exprès. mais faut avouer pendant qu’elle fouille, il sourit. c’est la première fois, quel honneur. sourire amer ; on préfère quand même le ton de la provocation qu’à celui de l’agacement. on sait, susan, avec le temps ils en reviennent au point de départ ; colère, ennui, ignorance. puis un jour elle revient et la danse recommence. fatigué un peu, susan. tout autant que toi.
fait un pas de défaite dans la boutique ; prendre le thé pour la forme, ouvrir la bouche, vouloir répondre qu’il n’a pas l’éternité pour elle, et
la marque a disparue.
bleu de glace sur fond rouge, regard assassin. susan brusque, le corps vers la porte.
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