Autre(s) compte(s) : Juliette M. de Crims / Wick Tremaine / Simon Lecomte / P. Eira de Merteuil
dispo rp : Messages : 83Points de Bonheur : 32Avatar : Neopolitan - RWBY // Melanie Martinez - irlÂge d'apparence : 24 ansSigne Astro : -Rôle : NativeMétier : CriminelleInventaire : -Pouvoir : Acrobatie En couple avec : La folieAutre(s) compte(s) : Juliette M. de Crims / Wick Tremaine / Simon Lecomte / P. Eira de Merteuil
Amy Whitehouse
Master Pieces
I ain't afraid of no ghosts ((jean)) Lun 18 Jan - 15:12
Il a faim. Père ne l’a que très peu nourri ce soir-là, Ayden sent les gargouillements incessants de son ventre réclamant de la nourriture. Un soupir las s’échappe de ses lèvres, alors qu’il s’extirpe de son petit lit. Ouvrant discrètement la porte de sa chambre, vérifiant que personne ne se trouve sur son chemin, le jeune domestique quitte l’endroit à pas de loup.
Direction les cuisines pour se sustenter un minimum, il n’aime pas faire ça mais... Il ne peut pas se laisser mourir de faim, pas vrai ? Mort, il ne peut accomplir ses corvées quotidiennes. Mort, il ne peut servir le royaume. Tentant de faire le moins de bruits possibles, il n’a pas envie de tomber sur des gardes qui pourrait rapporter cet incident à Père, ce dernier se ferait une joie de lui flanquer une rouste.
Ayden arrive finalement devant l’entrée des cuisines. Bon, c’est l’heure… Rapidement, il retire toutes les couches de vêtements se trouvant sur lui, devenant entièrement invisible. Cachant ses habits dans un coin sombre, il rentre.
L’odeur alléchante de plusieurs plats et concoctions lui montent aux narines, salivant d’avance. Lentement, il s’avance pour se saisir d’un gâteau à l’aspect délicieux… Malheureusement, voilà qu’il renverse par mégarde une assiette et sursautant, il se cogne la tête contre une casserole… Provoquant un petit vacarme à lui tout seul.
Tétanisé par la peur d’être découvert, il n’ose plus bouger.
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I ain't afraid of no ghosts ((jean)) Mar 26 Jan - 1:07
I ain't afraid of no ghost ((Ayden))Silencieuse et douce nuit, tout le monde semblait dormir dans le château sur ses deux oreilles, à part ces valeureux gardes relevaient toutes les heures de leur poste par leurs collègues, gardant les points stratégiques du château. Et curieusement, il y avait bien une autre personne, un cuisinier un peu trop zélé, à la crinière de feu, n'arrivant pas à dormir en cette charmante nuitée, c'était donc toi, Jean.
D'un souffle délicat, au rythme de tes pas, traversant le long corridor ivoirin, tu n'avais pas froid aux yeux, ne t'arrêtant sans aucun prétexte, tu étais missionné par ta propre conscience et ton envie de bien faire.
Arrivé finalement au palier de la porte, celle de ton sanctuaire, tu hésitais un instant, passant la main délicatement sur cette porte de bois ébène, tendrement avant de poser le front contre celle-ci. D'une simple et curieuse caresse, tu lui demandais pardon. A cause d'un certain rêve passée. Celui d'un pion qui n'en était en fait pas un.
Reniflant un court instant, les yeux fermées. Tu sentis une larme coulait le long de ton minois, le visage quelque peu fermé.
Tu n'avais pas pourtant pas une minute à perdre, invité à rentrer, humant une douce odeur à la fois boisée et unique. Rappelant cette forme "d’ambroisie" que nous recherchons et savourant tous au fil de notre vie sans nous en rendre compte. Émanant de ce lieu que tu connaissais, pourtant si bien, à force de l'avoir arpenter.
Reliquat de bribes de mémoire, de plats crées et envoyés à servir, de sentiments et ressentis multiples, état de nostalgie n'ayant pas vraiment raison d'être, chaque jour se devait d'être un jour précieux pour toi depuis ton arrivée dans le royaume d'ivoire. Sans doute déclenché par un état de post-stress avancée à cause de ces derniers temps. Et de ce que tu avais pu faire par delà la forêt d'Hollywood...
Tu te devais te pardonner, car tout le monde l'avait déjà fait pour toi.
Il était temps de stopper toutes ses pensées hasardeuses, car il était l'heure n'était plus aux futilités de ta propre existences.
Pensons sérieux, pensons travail.
Installé sur un tabouret, les mains derrière la nuque à te faire ta queue de cheval, tu commençais à chercher à faire le vide avant de réfléchir encore et toujours au domaine de ta cuisine.
Tu te devais de te donner à fond, t'accordant que peu de repos depuis quelques jours. Que pouvais-tu bien préparer et élaborer pour la couronne et leurs convives de la cour pour ces prochains jours ?
Tu avais bien l'intention d'en parler et présenter tes idées, à ton équipe, mais il était impératif pour toi d'y prendre le temps de prévoir en amont toutes premières possibilités acceptables, balayer et tester de nouvelles choses. Surtout avec ce pouvoir dont tu étais dotée, au potentiel exponentielle si tu savais complètement l'utiliser à plein potentiel.
Toi qui ne cesse de réfléchir en quête d'innovation, comment faire avancer ta cuisine et t'améliorer en quête de rapidité/d'efficacité. Tu ne vivais que pour cette tâche, celle de nourrir, de voir les personnes qui ont le bonheur et la chance de goûter à ta cuisine, ornées de leur plus beau sourire.
Alors, gardant bien ces quelques pensées en tête, tu te mis à l'œuvre, aiguisant tes couteaux et sortant tout tes ingrédients finement préparées à l'avance il y a quelques heures de ça.
Ainsi, tu te mis à faire quelques tests sucrées comme salé, mais celui qui semblait réellement être le plus prometteur, c'était bien ce fameux gâteau au chocolat aussi fondant au découpage qu'en bouche, d'une finesse renversante. Mais malgré tout, tu sentais qu'il manquait quand même quelque chose...
Cela n'était pas suffisant. Le goût s'estompait bien trop vite en bouche et les différents étages du gâteau n'était pas assez consistant, ce qui le rendait bien trop friable visuellement après le premier coup de cuillère.
Tu semblais quelque peu contrarié.
Tu te devais de souffler un instant, réfléchissant à comment résoudre ce problème. Ainsi, tu sortis de la pièce, la replongeant dans le noir complet, laissant tout en état dans la pièce, le gâteau toujours bien en vue.
Dés le palier de la porte franchi de la cuisine franchie, tu semblais bien trop concentré pour voir qu'un garde t'avait repérer, il te reconnu sur le coup, tu avais du bol, te posant une simple question, mais malheureusement, il n'eut aucune réponse de ta part. Tu t'étais rapidement retrouvé dans tes pensées soliloques, t'isolant malgré toi du reste du monde. Peut-être aussi que la fatigue jouait dedans aussi. Mais il faut dire que c'était vraiment pas sympa de lui avoir mis un vent comme ça.
De longues minutes plus tard, marchant dans ce même corridor, tu avais peut-être la solution, que tu allais t'empresser d'essayer.
Soudain, tu entendis un certain vacarme non loin de ta position, venant des cuisines.
Tu te demandais si les gardes proches des cuisines avaient tout autant entendus. Tu n'espérais pas, car selon toi, on t'aurait obliger à retourner dans tes quartiers pour y dormir, en plus de t'engueuler.
Alors tu te mis à courir, pour voir au plus vite ce qui avait pu se passer. Peut-être qu'un de tes plats vides étaient tombés au sol, résonnant contre le granit pour faire un tel boucan. Ou des rongeurs maladroits et affamées, se servant dans tes plats.
Mais malgré bien des possibilités, arrivé une troisième fois sur ce fameux palier, tu n'y croyais pas tes yeux.
Le plat avec ton dit-gâteau voltigeait à quelques mètres de toi, sous tes yeux ébahis.
Tu étais à la fois fasciné et décontenancé par un tel spectacle. Hésitant à parler, tu fis quelques pas avant de fermer la porte. D'un ton calme, inspirant et expirant quand même un peu fort, toujours autant surpris, tu t'exprimais alors.
— Si un jour, on m'avait dit que même un fantôme voudrait tester ma cuisine, je l'aurais pas cru.
Faisant barrière à sa progression, tu lui faisais mine de poser l'assiette à terre.
— Mais je t'arrête tout de suite, cher spectre, ce n'est qu'un test que tu tiens entre tes mains, va falloir le poser sur une surface plane de préférence. J'y tiens.
— Et si seulement tu es un gentil fantôme et si tu as véritablement un petit creux, je veux bien te remplir la panse, dans quelques minutes, si tu peux attendre.
Faisant ton plus beau sourire en direction de l'assiette volante.
Puis seulement à la fin de ton monologue, tu te mis à te dire que les fantômes ont pas vraiment d'estomac puisque c'est intangible... Zut.
Au même moment, tu entendais au loin les gardes se rameuter en direction de la porte, te plaquant encore plus contre celle-ci, demandant à entrer et qu'est ce qui se passait dans cette cuisine.
T'étais mal, ça allait être compliqué cette histoire.
Autre(s) compte(s) : Juliette M. de Crims / Wick Tremaine / Simon Lecomte / P. Eira de Merteuil
dispo rp : Messages : 83Points de Bonheur : 32Avatar : Neopolitan - RWBY // Melanie Martinez - irlÂge d'apparence : 24 ansSigne Astro : -Rôle : NativeMétier : CriminelleInventaire : -Pouvoir : Acrobatie En couple avec : La folieAutre(s) compte(s) : Juliette M. de Crims / Wick Tremaine / Simon Lecomte / P. Eira de Merteuil
Amy Whitehouse
Master Pieces
I ain't afraid of no ghosts ((jean)) Jeu 28 Jan - 13:54
Oh non.... Voilà qu'un jeune cuisinier lui parle, s'adressant à lui en tant que "fantôme". Hein..? Un fantôme ? Mais pourquoi-
Oh. Oui, effectivement, il est invisible. Et pourtant, Ayden parvient tout de même à rougir. Il est gêné, trop gêné pour réfléchir correctement. Obéissant docilement, le jeune domestique - et voleur - pose l'assiette sur une surface plate. Tremblant de malaise, il en perd les mots.
Il se contente donc d'hocher de la tête avant de se rendre compte que le cuistot ne peut littéralement pas voir ses mouvements. Puis, les gardes frappent à la porte. Quelle mauvaise soirée... Tentant de trouver une solution, Ayden se saisit de la main de son comparse pour l'emmener dans les tréfonds des cuisines, avant de le plaquer derrière un four.
Reprenant son souffle, le jeune "spectre" plonge son regard dans celui du jeune cuisinier.
« Vous... Allez...Bien ? »
S'il veux garder sa couverture d'esprit hantant les cuisines, il doit prendre une voix plus... Quelle voix ont les fantômes ?? Forçant légèrement sa voix, il continue néanmoins sur sa lancée.