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rather be ● marion
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rather be ● marion Mer 20 Jan - 17:56
THERE IS NO PLACE LIKE HOME


7h, déjà le matin.

Il est tôt, même pour quelqu’un qui fait son métier. Moïra amorce sa toilette tandis que son esprit s’égare, embrumé d’une nuit qui lui paraît déjà si loin. Ce n’est pas l’insomnie, ce n’est pas le stress, c’est l’envie de prendre son temps, profiter d’une bonne heure pour se préparer, car l’empressement est une potentielle source d’erreurs et les erreurs, Moïra les évite.
Elle sort de la salle de bain, ses cheveux retenus par une vulgaire pince jaune dans une tentative de les garder au sec au-dessus de son crâne, la pince ne fait pas si bien son travail, une partie des mèches tombe lourdement sur les yeux de Moïra, qu’elle repousse sans les remarquer. L’habitude, on appelle ça.
Son choix se pose sur une robe en lin blanc, classique, c’est ce qu’elle porte habituellement, ajouté d’un châle lilas pour réconforter ses épaules endolories. Elle allume sa bouilloire en même temps qu’elle enlève la grosse pince qui commence à lui faire mal… Sa petite bouilloire et l’électroménager de l’auberge sont sûrement la seule technologie trouvable dans son auberge : Moïra n’a jamais compris pourquoi, mais elle est plutôt à l’aise avec cette dernière, comme si elle avait vécu avec. Cependant, elle n’a jamais cherché plus et ses clients n’ont jamais réclamé non plus, tout au mieux des prises électriques présentes dans quelques chambres… C’est ce qui fait partie du charme de l’auberge, c’est ce qu’on lui dit, c’est ce qu’elle commence à se dire.
Elle met un sachet de thé noir aux épices dans sa tasse, l’eau est bouillante, elle prendra sa tasse plus tard.

8h10, certains clients sont déjà levés.

Quand d’autres ne sont pas partis dans la nuit, Moïra classe tranquillement chaque clef à chaque crochet et numéro. Elle devra s’occuper de les aérer, de changer leurs draps, passer un brin d’aspirateur… Elle hoche la tête à elle-même en souriant au client en face de son comptoir, le bon vieux Mr. McKenzie, cela fait maintenant un moment qu’il est à son auberge (depuis quand ? Si Timmy était là…). “Les trois ours” devait juste être un arrêt momentané, juste une étape de son très long voyage et dont il se délecte à radoter chaque moment, il lui parle tous les jours de son départ, des préparatifs qu’il tarde à terminer, et pourtant chaque matin le voilà « Un café bien noir, il t’reste ça ? » et ses « Il n’y a plus de saison t’sais… », mais y’en a t’il déjà eu à Wonderland ? Moïra ne jugera pas, Mr. McKenzie est là depuis plus longtemps qu’elle…

Quelle heure est-il ? Moïra a perdu le fil à force de discuter, elle en a même oublié sa tasse dans sa chambre.

Elle finit par monter à l’étage, une mission en tête et l'aspirateur dans une main, elle ne compte pas l’allumer tout de suite mais au moins il sera déjà en haut à l’attendre. D’abord ouvrir les trois chambres, leurs fenêtres, leurs lits… Amasser leurs draps et mettre tout ça dans la corbeille, en quelques allers-retours. L’aspirateur attend toujours, et finalement Moïra le récupère et nettoie une première chambre, alors qu’elle passe dans le couloir, une once de culpabilité quotidienne la traverse : elle sait que certaines personnes dorment encore ou profitent du calme de la chambre pour se détendre, un moment qui leur appartient et que pourtant elle, Moïra, se permet de perturber avec son petit ménage… Elle sait pourtant que c’est un mal nécessaire et qu’on lui a rarement reproché de faire son travail, mais cette culpabilité est quand même là, elle la suit jusqu’à ce qu’elle ait fini de dépoussiérer les trois chambres.

Vient ensuite l’heure de mettre de nouveaux draps, mais aussi à certains d'ouvrir leur porte.

Moïra entend un bruit, elle relève la tête vers la chambre occupée en face : c’est la frimousse timide de Marion qui dépasse de l’ouverture de la porte. La Mère Ours se redresse, attend quelques secondes puis la voit franchir le seuil de sa porte.

« Tu as bien dormi ? »

De nouveau, la culpabilité vient pointer son nez entre ses deux oreilles.
Et elle, qui sait que Marion a tant de mal à dormir...
la princesse éplorée
Marion de Crims
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rather be ● marion 5879c2b1eeb442047029b666638fe1d3dbbf1755
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rather be ● marion 5879c2b1eeb442047029b666638fe1d3dbbf1755
Marion de Crims
la princesse éplorée
rather be ● marion Lun 25 Jan - 16:53
alors tu iras sans répit chasser les fantômes qui rôdent avec moi


Il y a au fond d'elle quelque chose de sans doute un peu animal, constamment sur le qui-vive, qui redoute le danger en tout lieu et en tout temps ; quelque chose d'instinctif, innommable et impalpable, pareil à un regard frénétique qui parcourrait une pièce sous tous les angles pour en relever les possibles issues. Il y a au fond d'elle, à son grand désespoir, quelque chose qui crie follement au danger même en des circonstances où la raison est rassurante, et les murs de cette pièce n'en sont pas exempts.

Ces lieux sont pourtant conçus pour être occupés, particulièrement par les êtres vierges de connaissances sur ce monde, comme elle. Rien, l'esprit s'efforce de le souffler, n'y représente un danger, Moïra y veille : mais rien à faire, l'étau du danger subsiste. Dans la chambre les murs sont étouffants, là où ils devraient être protecteurs ; et les rideaux sont tirés, vecteurs d'obscurité, pour faire taire la menace d'un œil extérieur qui pourrait l'observer. Le corps est tendu et la posture alerte, incapable de se laisser aller sous des couvertures que les mille positions de l'insomnie ont complètement dérangées. Sous la porte, le rai de lumière qui point depuis le couloir lui fait l'effet d'un soleil éclatant, prêt à se déverser sur toutes ses angoisses et à les révéler aux yeux d'autrui. Le moindre son en provenance du couloir la fait tressauter, renforce l'inconfort dans lequel elle s'est perdue – mais elle détaille machinalement ce qu'elle entend, sans bien savoir pourquoi. Là, des pas qui traversent le corridor, sans doute pour rejoindre leur chambre : dix-sept, très exactement. Une porte qui claque. Au loin, l'eau d'une douche ou d'un lavabo qui s'écoule. Un éternuement, même, étouffé par les cloisons. Ces bruits égrènent les heures, font glisser lentement une nuit sans sommeil, à peine ponctuée de vagues de somnolence, jusqu'à se multiplier, annonçant l'arrivée du jour.

De l'autre côté de la porte, le concert d'un ménage qu'on entame lui fait comprendre que Moïra est là. Au fond d'elle, l'instinct en alerte semble s'apaiser, et elle réalise qu'en un sens, elle l'attendait – elle, la figure protectrice, la personne de confiance. Les angoisses n'obéissent pas à la raison.

Quittant son lit d'un bond léger, elle se dirige vers la porte de la chambre et laisse sa main vagabonder un instant sur la poignée : il y a comme une retenue à l'idée de toucher cette pièce de métal qu'elle a craint toute la nuit de voir tourner, et s'ouvrir sur une silhouette inconnue. Finalement, comme pour conjurer cette peur qu'une personne pénètre dans la chambre, elle ouvre la porte, et aperçoit la tenancière des lieux qui s'affaire. Celle-ci ne tarde pas à la remarquer – mais sa question l'attriste. La vérité n'est pas envisageable ! Alors, désireuse de ne pas blesser, Marion hoche doucement la tête, mais ne se sent pas mieux pour autant : c'est maintenant la culpabilité du mensonge qui l'assaille. Elle manque de se recroqueviller sur elle-même, et tâche de donner le change en griffonnant sur son carnet quelques mots à l'adresse de Moïra, avant de le lui montrer :

tu as besoin d'aide ?


Car la Mère Ours semble bien occupée, et que Marion reste gênée d'être ainsi logée avec autant de cette bienveillance qu'elle ignore comment redonner.


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rather be ● marion Sam 30 Jan - 13:18
AND SHE TOOK A DEEP BREATH

C’est ce que craignait la Mère Ours : si Marion paraissait déjà petite, elle l’est encore plus après cette question. Mais quelle idiote, se dit-elle en se donnant une claque mentale. La jeune fille écrit quelque chose, Moïra abandonne ses draps pour lire ce qu’elle lui tend.

Douce enfant, belle enfant, c’est donc si difficile d’entendre que tu es ici chez toi et que tu n’as rien besoin de faire pour mériter ta place sous ce toit ? Moïra lui sourit d’un air doux, lui fait signe d’approcher :

« Avec plaisir, ce lit sera plus rapidement fait à deux. »

Elle se place de l’autre côté du lit, attend un signe de Marion pour que les deux commencent à faire en même temps. Le plus difficile d’abord, tirer sur les quatre coins du drap-housse, commencer par les coins inférieurs puis terminer par les coins supérieurs. Il y a un raté, un coin décide de partir comme s'il était un élastique, Moïra lâche un rire sincère et regarde Marion partir le reprendre et le remettre. Ensuite, il faut rabattre l’excédent sous le matelas, Moïra soulève de son côté, puis laisse Marion faire l’autre. La Mère Ours la regarde, avec toujours cet air bienveillant sur son visage, légèrement attendri par chacun de ses gestes peu sûrs d'eux. Elle en profite pour aller chercher le drap plat, qu’elle étale sur le drap-housse lorsque la jeune fille a terminé de son côté.

« On va replier ce qui dépasse sous le matelas, comme avec l’autre. »

Moïra explique doucement, en prenant le temps d'articuler pour que Marion ne soit pas prise au dépourvu par sa façon de faire. Elle trouve que ça fait plus propre que laisser retomber les bords, mais ça c’est juste parce que c’est Moïra, tatillonne et obsessionnelle Moïra. Une fois que les deux femmes ont fait ce qui a été dit, Moïra s’occupe de plier au carré le rebord supérieur du drap.

« Bien, tu m’aides pour la couette ? »

La couette est très grande et Moïra ne voudrait pas la faire traîner par terre, une autre paire de bras est décidément la bienvenue. Mère Ours cherche deux coins et attend que Marion trouve les siens pour l’étendre en l’air, chacune tient un côté de la couette, et ce simple geste (pourtant quotidien pour Moïra) réussit à l’attendrir. Peut-être parce qu’elle le fait habituellement seule ou peut-être parce qu’elle l’a un jour fait avec quelqu’un d’autre. Elles avancent d’un pas synchronisé jusqu’à la poser sur le lit.

« ...Et maintenant la couverture. »

Même façon de faire pour la couverture, elle aime quand ses lits sont chauds et confortables, on ne sait jamais ce que les saisons nous préparent. De nouveau, les deux jeunes filles vont étaler la couverture sur le lit, et Moïra grimace en se penchant. Elle recule brusquement, alors que jusqu’à maintenant ses mouvements étaient fluides, laissant Marion lisser seule la couverture de la paume de sa main. Moïra ferme les yeux, appuie douloureusement ses mains au niveau de sa taille, ravale un juron qui serait mal placé vu le contexte entre ses dents serrées.

« Hmf. »

Il ne faut pas oublier les oreillers et les coussins, c'est ce que son esprit se dit alors que son corps reste figé, n'osant plus bouger alors que la pensée ne veut pas être interrompue dans son fil.
la princesse éplorée
Marion de Crims
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rather be ● marion 5879c2b1eeb442047029b666638fe1d3dbbf1755
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rather be ● marion Dim 7 Fév - 19:20
alors tu iras sans répit chasser les fantômes qui rôdent avec moi


Ce n'est pas tant par politesse que par désir de rester un peu plus longtemps à tes côtés qu'elle pose la question, et ça cette aura maternelle qui t'auréole semble l'avoir bien compris. Elle t'emboîte le pas avec une douce réjouissance, esquissant un petit souris tiède comme ce thé qui t'attend depuis de trop longues minutes, à quelques pièces de là.

Dans la chambre vide que vous investissez, elle s'applique à suivre tes directives et imiter tes mouvements, toute concentrée afin d'éviter la moindre erreur – trop concentrée sans doute, mais ton doux rire rend l'échec moins brûlant, et elle tâche pour toi de ne pas en faire grand cas, n'affichant pas plus qu'un vague mouvement de la nuque en manquant d'enfoncer la tête dans les épaules.

Bien qu'il n'y paraisse probablement pas, prendre part à tes activités quotidiennes lui fait un bien fou. L'effort finit certes par peser sur ses os fragiles, elle que sa silhouette bien trop fluette empêche d'effectuer bien des choses, mais la fatigue que cela entraîne en contrepartie lui garantira peut-être de passer une nuit moins morcelée que celle qui vient de se terminer.

Mais le plus apaisant reste la simplicité du moment, sans prétention ni public, juste entre toi et elle, qui lui donne un sentiment bien trop peu connu de normalité, qui confère la douce illusion, le temps d'une heure ou deux, d'être semblable à n'importe qui et capable de n'importe quoi, même du plus simple.

Une pause se dessine dans vos mouvements bien quadrillés, et sans cesser de lisser le drap du plat de la main, elle lève sur toi des yeux interrogatifs. Bien que remarquant ta mine pincée, elle ne sait quel sentiment y apposer, et reste davantage interpellée par ton soudain immobilisme, alors que votre tâche n'est pas encore tout à fait terminée. Elle se saisit de son carnet qui reposait sur une des tables de nuit et y griffonne quelques mots avant de te le tendre :

ça ne va pas ?


La question se reflète dans ses yeux, grands ouverts, et elle hésite un instant avant de reprendre le calepin pour y ajouter une nouvelle ligne :

tu as besoin d'une pause ?


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rather be ● marion Dim 14 Fév - 12:38
IT'S ALRIGHT, IT'S OKAY, IT'S ALRIGHT, IT'S OKAY

Le bruit du crayon contre la feuille ramène à la réalité Moïra, oubliant brièvement son corps endoloris pour lire la note tendue par Marion. Evidemment qu’elle allait s’inquiéter, et maintenant il est trop tard pour feindre l’indifférence, ce ne serait pas sérieux et même une Moïra têtue doit reconnaître ses limites, aussi fou que cela puisse paraître même pour la Mère Ours.

« Juste un mouvement brusque, rien de grave. »

Elle réfléchit un instant puis désigne les oreillers et coussins attendant sur un fauteuil.

« Tu veux bien les placer sur le lit ? »

Elle attend que la jeune fille débarrasse le fauteuil de ce qu’il y a dessus, avant de s’y diriger avec des mouvements aussi fluides qu’un tronc d’arbre enraciné dans la glace, Jamie dirait certainement quelque chose sur sa marche comme "un balai rentré dans les fesses". Elle grimace alors qu’elle se laisse tomber contre le fauteuil, ses reins lui font terriblement mal. Moïra finit par faire un signe vers Marion, tend sa main vers elle, la referme dans le vide puis la réouvre de nouveau, dans un geste presque automatique.

« Redonnes-moi un coussin finalement. »

Elle prend celui qu’elle lui tend et va le caler derrière son dos, à moins que Marion l’aide car même soulever son dos est difficile, gnnnnh.

« Ca y’est, la vieillerie est arrivée. » Elle sourit dans une tentative d’humour de sa propre situation, un peu pathétique. « Les autres lits attendront, tant pis. Ça va finir par passer, ce n'est pas la première fois. »

Elle n'allait pas bouger pas du fauteuil, lève juste à peine sa jambe pour la croiser par-dessus l’autre tendue. Quitte à y rester pour un moment, autant être dans une position confortable.

« Je suis désolée Marion. »

Ce n’était pas une situation très commode pour la jeune fille, mais Mère Ours faisait de son mieux pour paraître détendue, levant les yeux brièvement vers le plafond clair.

« Tu vois, c'est pour ça que c'est important de prendre soin de soi, notre corps nous le fait payer sinon, d'une façon ou d'une autre. »

Vous connaissez la devise : faites ce que je dis, pas ce que je fais ? Tout Moïra.
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