Pouvoir : restauration ; aérokinésie ; visibilité des objets
En couple avec : sa solitude
Autre(s) compte(s) : anaël ; ellen ; nico ; hyacinth
dispo rp : Messages : 630Points de Bonheur : 1340Avatar : allen walker ; hwang hyunjinÂge d'apparence : 22 Signe Astro : le calice (27/02)Rôle : •_•Métier : gardien de l'horloge ; réparateur spécialiséInventaire : perlimpinpin (1) ; petits cailloux (1) ; poudre d'escampette (1)Pouvoir : restauration ; aérokinésie ; visibilité des objetsEn couple avec : sa solitudeAutre(s) compte(s) : anaël ; ellen ; nico ; hyacinth
Susan Hourglass
tisane
12h07 w/ jean Mar 19 Jan - 20:46
le fou. blanc. et la mousse fissure sa bouche ; tête coupée au sol silence des nuits à travers l’exécution, dis
le cœur rouge à ce moment a-t-il gagné. le fou. blanc. tête coupée. les vents des branches et les feuilles ; bruissent. à la manière de la voix qu’on t’imagine. raconte, fou. et la forêt garde bien ton histoire, couchée entre le noir et le blanc, aucune de vous ne parle pour les pièces du jeu manquantes.
sur ta défaite horizontale, fou ; placer un petit sablier. la tête immense, à hauteur d’yeux, susan dévisage les minutes.
pieds campés sur une case noire ; il y a une fissure en deux qui le sépare traverse la case du jeu ébranle la pièce dont on essaie de prendre la fonction.
le petit pion ; susan, devant l’histoire géante couverte de mousse. trois minutes. tendre la main, retourner le sablier sur le fou fissuré.
ici ; le temps. il y a une heure ancienne on t’a rencontré, comme ton fils égaré. time. on s’est dit, peut-être revenir et alors savoir où chercher, te trouver comme tu nous as vu (libéré) il y a des siècles déjà.
échiquier de toutes les origines.
derrière, ça craque. susan, se retourner le corps souple le pion agit tout seul. on te reconnaît, le scintillement des yeux et la voix dit
12h07 w/ susanRespiration quelque peu difficile, d'une authenticité sans aucune équivoque, à quelques pas de fortes palpitations, tu t'arrêtais un instant.
Haletant tout ton soûl près d'un arbre, à grosses gouttes, quitte à rendre au sol, ce qu'un "serviteur" a dû déposséder à "Mère nature" lors d'une cueillette de fruits impromptue.
Cela faisait des lunes que tu n'arrivais pas à dormir, obsédé par ce rêve, déposséder de toutes pensées sensées et réalistes. Tu t'en été aller à songer les yeux ouverts vers des horizons qui te sont depuis longtemps interdits. Comme happé dans un appel inaudible pour le commun des mortels, une quête d'aventure qui n'était aucunement la tienne. Car tu n'es pas ((encore)) un héros, Jean.
Glissant le long du tronc de l'arbre, tu semblais peu à peu te rendre compte de la bêtise que tu venais de faire, la dure réalité t'arrachant violemment à cette sorte de transe qui t'avait habiter depuis le début de ton pèlerinage incongrue.
Tu n'avais jusqu'à présent aucune garantie que ce rêve ne faisait juste pas partie des multiples et délirantes élucubrations dont ta santé mentale étaient capable de te faire entrevoir jusqu'à alors. Et pourtant, au fond de toi, qu'une âme avait besoin de toi, Jean. Quitte à te mettre en péril, face à ton égo.
Toujours haletant, tu te laissais tomber, finissant ta course dans une position assise un poil plus confortable que la précédente. Regardant autour de toi, la tombée de la nuit semblait s'être bien affirmée plus vite que prévu depuis tes premiers pas du château aux milles éclats.
Ainsi tu levais les yeux, les étoiles parsemant le ciel semblaient être tes seuls compagnons d'infortune dans ta folie, riant du désarroi dont tu t'étais auto-infliger.
Tu te sentais profondément fatigué, clignant des yeux, les paupières lourdes, tu combattais ta fatigue, en exprimant tes doutes et tes pensées soliloques.
— Comment tout a pu déraper ainsi... Etais-ce vraiment un voyage dénué de sens au final ? Vous en pensez quoi, vous qui me rigolez au nez, je vous vois.
Pourtant... Qu'étais donc ce rêve énigmatique que j'ai pu faire, je me rappelle de cette pièce d'échec, ce pion, "un prince incolore" promis à être promu au sein d'un plus grand échiquier, pour devenir plus important, mais se refusant à tout semblable lendemain sous cet glorieux augure, triste sire, où chaque grain de sable tombant d'une extrémité à une autre du sablier qui se tenait à ses côtés, tout à l'intérieur semblaient comme stoppés quoi qu'on y fasse.
Un paysage de désolation peignait ce décor hors du temps, ancrés profondément dans de la mousse végétale comme dans le cœur d'une forêt. Dans ce paysage confus, j'étais là, je me tenais à le regarder, lui, le trouvant si triste de sa propre existence, de ses erreurs l'ayant mener jusqu'ici. Pourtant à mes yeux, il semblait si beau et énigmatique, lui parlant sans aucun son ne puisse l'atteindre, ni puisse sortir de ma bouche. J'avais beau tenter de l'enlacer en vain, il en reste intangible, inaccessible, hors de portée de mes mots et mon étreinte. Alors dans une ultime tentative, ayant peur qu'il disparaisse totalement et cela a tout jamais, je lui tins des mots quelque peu embarrassants -effacée de ma mémoire sans doute par honte- tout en lui souriant tendrement en terme de finalité, me souvenant qu'il avait finalement bougé, se tournant vers moi, comme si il avait réagit à mes tirades, mon but atteint, des chuchotements discordants me vint aux oreilles, me tirant de cet étrange songe.
N'est ce pas délirant ...
Alors pendant de longs jours, ça t'avait travaillé que cela soit dans ta cuisine, dans tes pensées, tout se mélangeait. Et seul le "si" semblait persister.
Si tout était réel, si il m'attendait, si ... Si je devais être là à cet instant T, avant qu'il disparaisse de ce monde.
Tu ne savais vainement pas quoi te répondre à toi-même, tout cela te semblait si étrange, tu semblais déterminé à te rendre ici pour y faire quelque chose et arrivé sur place, toute cette énergie, ce désir semblait te quitter, peur de ne rien trouver et d'avoir franchi un interdit pour rien.
Après tout, personne n'était au courant de ta présence ici. Pire encore, ce n'était pas ton genre de faire faux-bond au palais de ta souveraine et encore moins à tes préceptes et tes obligations, t'interdisant formellement de quitter le royaume d'ivoire.
Les rayons de lumières lunaires perçants à même les feuilles des vieux chênes semblaient mettre en valeur toute l'interrogation de ton avancée chaotique dans la forêt d'Hollywood, dévoilant de manière très approximatif, au passage dans une flaque non loin de ta position, ô combien tu semblais affaibli et pâle. Etais-ce l'ultime récompense de ton passage ici-bas, possiblement te mettre autant en danger au niveau de ta santé pour de vaines fables ?
Souriant un court instant, tu ne savais plus quoi faire, ni penser. Tu avais toujours été un idiot, mais là tu n'avais jamais connu pire situation. Tes larmes parsemant tes joues ne pouvaient rien y faire, toi qui faisait constamment le fort auprès de ta soeur, tu te décomposait face à la situation, face à la terreur de la nuit, les bruits environnants tel un enfant en bas âge ayant peur de son ombre.
Te mettant en boule, avant de simplement t'endormir à même le sol de fatigue, de la terre plein le visage à cause de tes larmes et des p'tites feuilles mortes t'avait recouvert pendant ton sommeil, comme protégé, un petit miracle inespéré. Bizarrement, la nuit fut plutôt courte.
Tu te réveillais en plein jour, loin d'être en pleine forme, mais au moins, tu avais un peu dormi, c'était déjà ça.
Tu fis apparaître dans l'une de tes main de quoi manger grâce à ton pouvoir, tu en avais bien besoin pour réfléchir et avoir la force de trouver un cours d'eau pour te débarbouiller et boire. En ce chemin, après l'avoir trouver et fait rapidement ta toilette.
Tu te creusais la tête si tu devais réellement abandonner ou t'enfoncer beaucoup plus dans la forêt.
Puis finalement, tu te sentais pas d'abandonner aussi près du but, te traînant jusqu'à l'hypothétique échiquier géant qui l'ont raconte, existerait depuis le commencement de Wonderland.
Un lieu mystique, tu ne l'avais jamais vu de tes yeux et pourtant arrivée à proximité, tes yeux pétillées d'enthousiasme, comprenant véritablement que ce n'était peut-être vain, repérant des endroits de sa vision.
Peut-être trop heureux, tu accélérais le pas devenant de plus en plus pataud et bruyant jusqu'à marcher sur une grosse branche cassé au sol.
Et ainsi, tu te stoppais immédiatement devant la scène principale de ton rêve. Tout n'était pas fidèlement pareil mais le plus gros semblait là. Finalement, quelqu'un semblait bien attendre ici. Tu étais ému, la tête vide, tu te mis à sourire tout simplement à ce visage familier qui semblait se trouvait à la place du protagoniste de ton songe. C'était donc lui... Ce pion.
Une phrase finit par sortir de tes lipses, une partie des mots que tu semblais vouloir faire taire de ce maudit rêve.
—Mon fameux prince incolore...
Tu ne savais pas si il avait entendu, mais cela te comblait d'embarras, plutôt vite effacer par ton émerveillement et ta joie.
Peu importe qui devait être à cette place, le simple fait qu'une personne puisse s'y trouver, te remplissait de joie à première vue. Tu semblais être le plus heureux du monde, sautillant à tout va, tu te devais de bien en profiter, car la joie allait vite céder sa place, à bien d'autres émotions et questions dérangeantes...
Ainsi c'est lui qui semblait avoir entamer le dialogue en premier, curieux de te voir ici.
— Salut Susan, hmm oui, je suis bien loin de chez moi, même moi ça m'étonne beaucoup, faut dire. Ça faisait longtemps... enfin pas tellement...
Dis-tu tout sourire, en étant tout de même confus, commençant à peine à faire le lien avec ton étrange et incompréhensible songe.
— Je savais bien que quelqu'un serait ici ! Enfin je pensais même être en retard... Tu ne m'attendais pas, je présume.
Te rapprochant de quelques pas vers lui, que devais-tu faire maintenant, ça commençait à t'angoisser, c'était une vraie histoire à dormir debout ?
— En fait, c'est un peu compliqué comme histoire, tu vas jamais me croire...
Tu semblais prier intérieurement pour pas qu'il te prenne pour fou. Au fond, tu l'étais, mais étais-ce vraiment la bonne expression à employer dans ce genre de cas.
Pouvoir : restauration ; aérokinésie ; visibilité des objets
En couple avec : sa solitude
Autre(s) compte(s) : anaël ; ellen ; nico ; hyacinth
dispo rp : Messages : 630Points de Bonheur : 1340Avatar : allen walker ; hwang hyunjinÂge d'apparence : 22 Signe Astro : le calice (27/02)Rôle : •_•Métier : gardien de l'horloge ; réparateur spécialiséInventaire : perlimpinpin (1) ; petits cailloux (1) ; poudre d'escampette (1)Pouvoir : restauration ; aérokinésie ; visibilité des objetsEn couple avec : sa solitudeAutre(s) compte(s) : anaël ; ellen ; nico ; hyacinth
Susan Hourglass
tisane
12h07 w/ jean Ven 22 Jan - 22:11
d’incolore il en a les cheveux et la peau sous le satin noir de la chemise. couvert sous le feuillages ; fraîcheur à travers la brise contre le cou ; les avant-bras et l’étoile rouge (avoir voulu rayer la cicatrice d’une erreur) étoile rouge au-dessus du
scintillement des yeux ; des perles d’eau claire. susan, le regard qui dit pardon, quoi ?
je suis confus.
répète jean, s’il-te-plaît. coup d’œil par-dessus l’épaule. le sablier fera son temps. tu ne répètes pas, jean. plutôt, tu dis ; susan regard à nouveau sur toi, formel et droit. petit pion sur la case noire ; tu t’es arrêté sur l’une des blanches.
la concentration pour suivre tout ce que tu racontes, le cœur sous la peau incolore bat en silence ; statue susan tellement l’attention
rivée sur toi. le scintillement des yeux se plisse, lève le menton. tu savais jean. quoi donc. fais quelque pas pour le rejoindre, mais susan
tu présumes bien.
le corps souple, avec la démarche de nuit, en silence sur l’échiquier. la finesse du geste, gardien s’éloigne de jean ; va retourner son sablier. on discutait avec le vide, maintenant ce sera avec toi. nouveau décompte du sable avant la fin.
la tête du fou à l’horizontale. susan, la fluidité des hanches se retourner pour que le scintillement des yeux se pose à nouveau sur toi. mains dans les poches ; pantalon noir comme la chemise, c’est pour cacher le manque de couleur. à l’emplacement du cœur. laisser le corps s’appuyer contre une défaite historique. couverte de mousse.
coupe la parole à jean.
non.
incline la tête, susan.
au contraire, je vais te croire, parce que tu vas me le raconter.
les sourcils se froncent. si doucement.
tu m’as l’air pâle. tu as mangé, tu as bu
et les questions sous le ton formel, le scintillement des yeux te scrute.