"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Ven 5 Fév - 13:41
A la tristesse de nos souvenirs défaits
feat Charline
Pourquoi tu venais Pourquoi t’oser A peut-être raviver Des souvenirs douloureux du passé Si seulement tu n’étais pas tombé Sur le carnet caché De ta mère décédée Souvenir oublié Cœur déchiré Tu te souviens sur les pages avoir pleurer C’était devenu ton livre de chevet, Ton trésor particulier Serre contre cœur abimé Ce délicieux mets.
Ton cœur venant en cette ville a déambulé Tu ne connais ni les traits Ni le visage de la personne évoquée Dans le carnet Mais tu sais que ta mère l’a aimé Ton nom en son souvenir t’a été donné Tu doute que ton père le savait
T’avance à pas feutré Le cœur lourds et tiraillé Impatient et apeuré Peut-être lui pourrait De ta mère te parler De sa vie passé De ce qu’elle avait quitté Ce qu’elle avait sacrifié pour ton père épouser Souvenirs dans une cuillère noyée Vous n’avez pas eu assez d’année Pour que d’elle-même elle vienne à t’en parler.
Doucement ta main à la porte vient toquer, Angoissé, comme si ton cœur allait explosé. Regarde la porte être entrebaillée
« Bonjour, je- Navrée de vous déranger, je me demandais si…si Monsieur Dodgson vivait toujours ici ? J’aurais voulu lui parler. »
Mot bredouillé, Main dans les cheveux passé Comme pour se contrôler Inspire, tente de te recentrer.
« Rien de grave, enfin je ne crois pas, il a connu ma mère y’a plusieurs année, Céleste Seal, je viens de retomber sur un de ces vieux journaux et … »
S’empourpre tes joues rosées Se détourne ton regard brisé
« Je ne sais pas, j’avais espéré qu’il pourrait, s’il le souhait m’en parler. »
Parce qu’elle manque à ton cœur défait Parce qu’il est ton seul espoir de peut-être le souvenir raviver.
dispo rp : Messages : 180Points de Bonheur : 614Avatar : Marianne von Edmund - Fire Emblem Three Houses + Anna PopplewellÂge d'apparence : 25 ansSigne Astro : Signe de la FèveRôle : DodoMétier : Institutrice/Chercheuse à l'Observatoire/Membre de l'œilInventaire : Sac de petits cailloux + Filtre d'amour +Chewing-gum repasPouvoir : AnxiogèneEn couple avec : Esthef Autre(s) compte(s) : Judas + Romane + Malone
Charline Dodgson
Sweet Calamity
"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Ven 5 Fév - 23:25
à la tristesse de nos souvenirs défaits
La tasse de thé se pose, délicatement, sans presque un bruit. Les gestes toujours mesurés, toujours calmes. Elle est cette mer tranquille, Charline, du moins elle s'efforce de l'être. Son antre, son école, un havre de paix. Les belles nappes, le bois accueillant. Elle a reconstruit ses anciens univers, simples, doux. Elle a toujours travaillé son environnement pour faciliter son propre apaisement. Ça n'a pas toujours suffi, cependant.
Mais ne vas pas t’inquiéter, Cher Enfant. Tu viens à elle après qu'elle ait connu le pire. L'avantage d'une tempête, c'est qu'elle est toujours suivie par un temps d'accalmie. Nul orage ne viendra te déchirer comme elle a déchiré tant d'autres avant toi. Nul ne viendra te faire suffoquer d'angoisse comme elle a pu faire suffoquer ta mère, fut-il une époque. Parce que tu n'as pas eu besoin de te présenter pour qu'elle te reconnaisse. Tu lui ressembles, tu sais ? Dans tes traits, elle voit les siens. Le cœur qui accélère, se gonfle de nostalgie, d'une immédiate affection. L'espace d'une seconde, elle la revoit franchir la porte avant que l'illusion s'estompe pour laisser place à ta propre authenticité. Mais le sourire chaleureux quand elle se lève, gracieusement, pour nouer ses mains devant elle.
— A... Apai... Pai... Sez v... Vous.
Voix douce, quoiqu'n peu faible. Un sourire d'excuse alors que de la main elle t'invite à approcher et prendre place. Ses mains viennent chercher le saint carnet, sa véritable voix comme elle aime l'appeler, pour tracer au plus vite les mots qu'elle veut te dire.
— Pardonnez mes problèmes d'élocution. Je suis Charles Dodgson, mais appelez-moi Charline.
Tends le carnet, laisse quelques secondes avant de le reprendre pour écrire de nouveau.
— Vous êtes le fils de Céleste, n'est-ce pas ? Vous lui ressemblez beaucoup. Je l'ai en effet connue, c'était une formidable amie. La commissure des lèvres qui s'affaissent légèrement. Quel est votre nom ?
Et alors qu'elle te tend le carnet, elle semble se souvenir qu'elle ne te rien proposer. Se lève soudain, un peu confuse (peut-être ressens-tu très légèrement son inquiétude)
— T...Thé ?
charline et Charles petit mot doux
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"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Sam 6 Fév - 12:35
A la tristesse de nos souvenirs défaits
feat Charline
Viens les cheveux bleus à observer Viens de son regard être fasciné C’était comme rencontrer Une aude à la pureté Dans ses gestes lents et calculé Tu vois une fragilité Douceur inégalée Comme un rêve qu’on ne peut oublier Si semblable à ce que tu lisais Dans le carnet que ta mère t’a laissé. Mots entre ses lèvres durement extirpé Ne te permet pas de juger Y trouve un charme particulier Entre à pas mesuré T’essuie les pieds Pour ne pas de terre le sol tapisser La voit prendre ce carnet Ecriture belle et alignée
« Oh, ne vous excusez pas, je n’y vois aucun problème, votre écriture est si belle. Enchanté Charline, c’est un plaisir de vous rencontrer »
Echange particulier Echange que tu juges de toute beauté Regarde à nouveau le carnet Laisse un sourire doux et discret Tes lèvres habiller
« Toutes mes excuses, je ne me suis même pas présenté, je m’appelle Charles, Charles Ludwig Karoll. Elle m’a donné votre prénom en souvenir, en honneur du passé c’est ce que j’ai découvert dans un de ses vieux carnets. »
De rose les joues empourprées Tu as peur de trop parler De laisser un malaise s’installer
« Je serais plus que ravi et honoré d’avoir la possibilité de savourer du thé, dites moi si je peux vous aider. »
Laisse ton esprit vagabonder Comprends en un regard ce que ta mère a pu aimer Oiseau bleuté Au reflet d’éternité La douceur incarnée La fragilité personnifiée Elle est tout ce que le monde devrait protéger Tu le sens tu le sais.
« Désolé de débarquer des années après, mais je n’ai trouvé que récemment ce carnet, et…j’ai nourri l’espoir que peut-être d’elle vous pourriez me parler, je ne sais pas si vous savez mais…Elle n’est malheureusement plus depuis plusieurs années.
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Charline Dodgson
Sweet Calamity
"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Dim 7 Fév - 21:40
à la tristesse de nos souvenirs défaits
Elle prend le compliment dans un sourire timide. Sa calligraphie, c'est devenu le reflet de sa propre voix avec le temps. Quand tu dis "vous avez une belle écriture" elle entend "vous avez une belle voix". Et c'est toujours agréable, tu sais, d'avoir une voix agréable à l’oreille.
Mais surtout, tu dis qu'elle t'a donné son nom. Un hommage, d'après ce que tu as pu lire. Un hommage, oui, mais auquel elle ne s'attendait pas. Cherche une raison logique à un honneur si grand, ses grands yeux noisette se voilant d'une surprise sincère. Oh, Céleste, le temps passé ensemble avait-il été si beau pour que tu donnes notre nom au fruit de ta propre chair ? Elle le savait, ta mère, qu'on a toujours profondément souffert du fait de ne pas pouvoir donner la vie. Était-ce une sorte de cadeau ? De message ? Tien un instant sa main devant ses lèvres. Elle ne sait pas quoi dire. Oh, Céleste, il y a trop de mots à jamais tus entre nous.
Mais un léger sourire, tout de même, quand elle t'invite alors à la suivre. Puisque tu veux aider, il serait impoli de ne pas t'en donner l'occasion. Te conduit dans le silence à la petite cuisine toute de bois et de simplicité. Pardon, Charles, elle n'est pas très douée pour faire la conversation. Et alors qu'elle sort les petites boîtes de thé pour te laisser choisir, elle s'empresse de prendre un unième carnet (elle a un dans chaque pièce, pour ne jamais être dans l'incapacité de répondre).
—Puis-je te tutoyer ?
Parce que tu n'es pas un inconnu. Tu es un peu comme elle. Tu portes dans tes traits les ressemblances de l'héritage de ta lignée tout en ayant ce petit quelque chose qui fait que c'est Charles, pas Céleste, pas un ou une autre.
— Ne t'excuse pas, tu as un besoin de réponse et c'est quelque chose que je comprends très bien. Tu dois avoir beaucoup de questions, la dernière fois que j'ai vu Céleste elle n'était pas enceinte. Quel âge as-tu ? J'imagine que sa grossesse a dû arriver peu de temps après. Je n'ai pas une très bonne notion du temps, pardonne-moi. Je ne sais pas si je pourrais te donner toutes les réponses que tu recherches, mais je ferais de mon mieux pour éclaircir ce qui peut l'être.
Pose soigneusement le carnet devant toi avant de s'affairer à la préparation du thé. Fait bouillait l'eau, son mince sourire peint sur les lèvres. La vérité, c'est qu'elle a aussi beaucoup de questions, Charles. Peut-être qu'ensemble pourrions-nous toucher du doigt un semblant de vérité.
charline et Charles petit mot doux
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"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Lun 8 Fév - 12:46
A la tristesse de nos souvenirs défaits
feat Charline
La voit être troublée N’ose imaginer Charles l’effet que cela lui fait T’avais compris par le carnet Toute l’importance que cela avait Sans calculer toutes les extrémités Tu savais que ta mère l’avait aimé Sans jamais vraiment l’annoncer Ou peut-être l’avait elle fait Aucune idée Mais ton nom c’était un cadeau fait Silencieux, jamais avouer Peut-être parce qu’elle savait Ce que cela impliquait Est-ce que ton père savait Tu en doutais.
Te laisse entrainer Pour la préparation du thé Quelque chose à laquelle tu es habitué Parce que les tasses c’est toi qui les crée Ce qui implique de savoir faire le thé Sourire discret sur tes lèvres rosées.
« Bien sur, j’en serai ravi si vous le faisiez Est-ce que je peux me permettre de faire de même ? »
Ne veux pas un malaise créer Vient choisir du thé Et d’une main habile vient le préparer, Laisse dans les tasses l’eau fumante couler Ne peut t’empêcher Sa douceur et sa beauté d’admirer
« J’ai vingt sept ans, je vais sur mes vingt-huit. A dire vrai, Céleste, ma mère est tombée vite enceinte de mon père, je n’étais pas vraiment prévu je crois, mais je me souviens que maman m disait qu’elle avait vu ça comme un signe de la destinée »
Les mots de ta mère répétée Peut-être avait-elle enjolivé Pour ne pas te montrer La peur qui d’elle s’était emparé Tu ne le saurais jamais.
« J’aurais des questions c’est vrai, elle ne m’a jamais parlé de sa vie d’avant, ici, ce qu’elle a été avant de se marier. Mais j’imagine que vous avez peut-être vous-même des questions. »
Sourire doux et discret, Ëtre avec Charline ça avait un effet Un effet qu’avant tu n’avais jamais expérimenté Tu te sentais apaisé Tes plaies pansées Alors qu’elle n’a rien fait Elle est juste ce qu’elle est Et ça vient à te transporter Comme prit dans l’écho de l’éternité
« Comment elle était ? Comment vous étiez ensemble ? »
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Charline Dodgson
Sweet Calamity
"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Mar 9 Fév - 11:55
à la tristesse de nos souvenirs défaits
Un heureux présent, un beau cadeau, voilà ce que tu es, Charles. Et elle imagine sans peine, Charline, la joie que Céleste a dû avoir en voyant son ventre grandir, son corps changer. Tu n'étais pas prévu, mais elle ne doute pas qu'elle t'a accueillit avec bonheur. C'était une force qu'elle avait, Céleste, d'accueillir l'imprévu avec enthousiaste. C'est une force qu'elle n'a jamais eue, Charline. Mais avec ta mère, elle avait cru ça possible. Le changement n'avait jamais été vecteur de traumatisme avec elle. Elle n'a jamais su expliquer pourquoi et comment, mais ta mère avait par bien des aspects plus de grandeur et de pouvoir que certaines réincarnations n'en auront jamais.
Et alors qu'elle t'invite à la suivre dans le salon, vos tasses fumantes à la main, Charline prend place dans un fauteuil et recommence à écrire. Il y a tant à dire, Charles, qu'elle ne sait pas pour où commencer.
— J'ai des questions, en effet, mais commençons par la tienne, veux-tu ?
Chaque chose en son temps. C'était presque son maître-mot, car à confondre vitesse et précipitation, on finissait par tomber de haut. Et elle ne saura jamais être assez reconnaissante envers ta mère, Charles, d'avoir disparu avant que Charline ne chute.
— Ta mère était d'une douceur et d'une patience incroyables. Elle était pétillante, aussi, tout ce que je ne suis pas. Beaucoup nous approchent par intérêt ou curiosité. Les réincarnations sont éternelles, elles ont toujours été et seront toujours là. Ta mère aussi était curieuse, mais elle avait cette bienveillance qui manquait cruellement aux autres. Elle ne m'a jamais fait sentir comme une bête de foire, au contraire même. Je n'ai jamais eu aussi peu d'appréhension à échanger et me lier avec quelqu'un. Je me sentais sereine, avec elle. Nous avons fini par devenir très amies.
Suspends sa plume l'espace d'un instant. À mesure qu'elle trace ces lignes, elle la revoit, tu sais. Elle revoit ses sourires, l'éclat de ses yeux. Elle entend comme si c'était hier son rire. Si tu savais, Charles, la solitude qui pèse sur nos épaules à nous autres enfants de Mad et Cheer. Elle l'avait soigné à sa façon, cette solitude. Le temps que ça a duré, c'était merveilleux.
— Ta mère a compris très rapidement le poids de nos existences. Elle m'a beaucoup apporté, elle m'a fait sentir normale, égale. Même quand mon apparence à changé, que je suis passé d'homme à femmes ou de femme à homme. Elle n'a jamais regardé mon essence comme étrange, elle l'a acceptée comme une chose tout à fait banale. Elle a été ma confidente, mon soutien, peut-être même d'une certaine façon un amour pur. Mais elle avait des rêves, aussi. Nous autres réincarnations vivons de façon statique. On ne ressent pas le temps comme vous, notre rythme est unique. Cette différence finit toujours par créer un fossé et les gens finissent toujours par s'en aller. Je ne lui en ai jamais voulu d'être partie et d'avoir trouvé l'amour. Elle a la chance de pouvoir percevoir la vraie valeur du temps et de la vie et c'est quelque chose que je lui ai toujours beaucoup envié. Je suis heureuse d'apprendre qu'elle a pu s'épanouir et donner la vie. Nous en parlions souvent, tu sais ? Nous sommes stériles, cela aussi créer un fossé.
Et un peu maladroitement elle ose tracer la question qui lui brûle les lèvres.
— Comment est-elle morte ?
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"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Mer 10 Fév - 0:30
A la tristesse de nos souvenirs défaits
feat Charline
On rejoint le salon où tu es, Viens notre corps dans le fauteuil se glisser Nos doigts la tasse entourer Vienne nos sens se laisser bercer Par la douce odeur du thé On t’écoute Charline tu sais Découvre qui elle était Réalise qu’elle n’a jamais changé Fidèle à elle-même elle l’a toujours été Mélodie que tu viens nous dicter Nos yeux brillent tu sais On se retient si fort de pleurer Digne d’elle, de sa beauté De sa joie, de ses yeux bleuté On a l’impression qu’on l’a jamais été Qu’on le sera jamais
« Elle vous aimait, et chaque mot de son carnet elle vous les a dédié. »
Mon Cher Charles, que ça commençait Ma douce Charline que ça continuait Cha, que ça finissait, Tendent nos doigts écorchés Ce carnet qui lui appartenait A toi. Cette personne qu’elle a tant aimé Toi qu’elle dû quitter Pour notre père t’a sacrifié Pour notre existence s’est effacé
« Merci de m’avoir partagé tout cela, ça me donne un peu l’impression que quelque part elle est encore là. Et que même si je le savais déjà, elle n’a jamais changé. Et puis je réalise un peu mieux tout ce qu’elle a sacrifié »
Tout ce dont elle a du se séparer On s’en veut tu sais Parce que sans nous on pourrait imaginer Qu’aujourd’hui encore elle vivrait Dans cette vie, toujours elle s’épanouirai Avec toi, et notre père à ses cotés On te regarde, le regard mouillé Mais on se retient de pleurer On la déteste notre sensibilité On vient à inspirer.
« On l’a assassiné. On jouait dans le jardin, et brusquement son corps est tombé. Je me souviens avoir hurlé, mon père a accouru, ma grand-mère m’a emporté. Il a pu le supporter, mon père. Il s’est suicidé deux jours après. »
On a jamais trouvé tu sais Celui qui l’avait fait On aurait aimé la venger Supplier le ciel d’échanger Parce qu’elle méritait Elle la méritait Cette douce éternité Et notre père qui nous avait répété Charles ça va aller Quand deux jours après Du balcon il s’est laissé tomber On l’a pas vu tu sais Mais on se souvient du bruit que ça a fait Que ça nous a réveillé Et sans même savoir on savait Que sans elle, il ne pouvait Tout simplement plus avancer. Sourire sur nos lèvres écorchés On est désolé Elle est pas juste, pas belle la vérité Et tous les jours on voudrait Sincèrement la changer.
« Je me suis toujours demandé si elle aurait pas préféré rester. Ici. Peut-être qu’elle serait… »
Se perds notre regard dans l’immensité Notre voix se stoppe brisée On est désolé On aimerait tellement retourner dans le passé Ne jamais lui demander De venir avec nous jouer.
« Désolé ça doit faire beaucoup à encaisser »
Reviens avec force notre sourire forcé Ce sourire brisé Qu'on tente en vain de cacher
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Charline Dodgson
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"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Mer 10 Fév - 11:30
à la tristesse de nos souvenirs défaits
Elle se demande, Charline, si t'avoir avec ton père était réellement un sacrifice. Elle ne le croit pas. Tu aurais vu ses yeux, Charles, quand elle a passé la porte de la maison pour la dernière fois. Elle disait qu'elle avait rencontré un garçon aujourd'hui, un garçon dont le simple regard l'avait fait sourire. Ce garçon, on ne l'a jamais vu, mais on a su, dès la première seconde, que ce serait une de ces personnes spéciales qui marquent profondément l'existence. C'est peut-être aussi pour ça, qu'au fond, on ne s'est jamais inquiété de ne plus la revoir. On savait. Il en va ainsi avec les mortels. Vos vies sont faites de couleurs vives et intenses. Nous sommes semblables à un long hiver quand vous êtes un fugace mais magnifique été. C'est aussi peut-être pour ça qu'on a le cœur si prompt à vous aimer passionnément. On sait que ce ne sera qu'un battement de cils dans notre longue, très longue histoire. Une ligne à peine. Mais quelle ligne, Charles. C'est avec vous qu'on a tracé nos plus beaux mots.
Et elle voit dans tes yeux l'émotion sincère. Ne s'en sent que davantage touché. C'est triste à dire, mais nous traînons tant de cadavres qu'une partie de nous sait qu'on ne doit pas s'émouvoir. La mort fait partie intégrante de votre vie. C'est une chance, Charles. Tu ne t'en rends pas encore compte, mais si tu savais. Elle se souvient, Charline, de ces fois où elle a voulu partir. Mais Cheer et Mad sont des parents trop protecteurs, tu sais ? Ils ont créé des enfants qui jamais ne peuvent grandir. Tout ce qu'on a fait, c'est recommencer un éternel cycle en espérant qu'il sera plus clair, plus beau que le précédent. Mais bientôt, tu annonces que Céleste n'est pas morte comme on le pense. Céleste n'a pas atteint sa ligne d'arrivée. Céleste a été assassinée. Céleste a été volée. Et son regard change, Charles. Charline a les yeux qui se voilent. Soudain figées, sa tasse brûlante à la main. Ça fait mal, ce chaud entre les paumes. Mais c'est à peine si elle le sent, car la douleur du cœur est plus vive encore.
— A... Assa... Assasi.. N...Née ?
Stupéfaite quand elle te fixe. Céleste un si grand soleil comment avait-on pu la tuer ? Et elle se demande qui. Et elle se demande pourquoi. Mais la tristesse profonde dans tes yeux lui fait comprendre que tu n'as pas les réponses à ces questions. Et pour une fois, ce n'est pas la peur qui la tiraille, mais la colère. Oh, Wonderland, pourquoi t'imputer de tes meilleurs enfants ?
Ne sait que dire, soudain les écrits lui paressent bien fades pour te témoigner son soutien. C'est toujours le problème avec les mots, dans le pire, ils ne sont jamais d'un grand secours. Alors elle hésite un instant face à ton sourire et cette force que tu mets à paraître à l'aise. Elle hésite, comme toujours, quand il s'agit de ces moments-là. Elle hésite puis tend maladroitement la main. Viens se poser sur ton épaule, cette fois-ci, elle n'écrit pas.
Et ça la frustre, ces mots qui se coincent, cette voix qui lui refuse de s'exprimer normalement. Son bégaiement soudain véritable obstacle. Soupir un instant pour ne pas laisser la peur d'être maladroite se transmettre à toi. C'est quelque chose qu'elle a appris récemment, travailler par la respiration. Un héritage de son dernier amour en date. Parti lui aussi, parce que tout le monde part, mais ça n'empêche pas d'aimer désespérément, Charles.
Presse un peu plus sa main contre ton épaule avant d'écrire d'une main pressée quelques mots.
— Elle fait un choix. C'était le choix qui la rendait heureuse et je suis persuadée qu'elle ne voudrait pas que tu le regrettes ou que tu te portes responsable de ses propres actes. Tu n'es pas une erreur, Charles.
Et ça résonne de façon si hypocrite dans sa tête, mais elle écrit encore.
— Je pense suffisamment connaître Céleste pour savoir qu'elle referait les mêmes choix. Parce qu'importe la fin, c'est de par ces choix qu'elle t'a rencontré.
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"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Mer 10 Fév - 19:15
A la tristesse de nos souvenirs défaits
feat Charline
Entends ta voix qui vers nous viens voyager Sent tes doigts sur notre épaule se poser Tu sais Charline, non tu ne peux le deviner Mais on déteste être touché Parce qu’on est sale, écorché Et pourtant tes doigts légers Ils nous font nous sentir si entier On sent ta chaleur en nous se diffuser C’est comme si le temps se suspendait Balayé d’un simple touché Tout ce qu’on nous a fait Tout ce qu’on enduré Tout ce qu’on a osé Toutes nos mauvaises idées Et t’es la première tu sais Qui s’ose à dire qu’on pour rien on y est Qu’on est pas responsable de ce qui lui est arrivé La première depuis toutes ses années On veut te croire tu sais Parce que ta voix elle transpire la sincérité La beauté, On voudrait toujours l’écouter Avec elle se laisser bercer. Sourire brisé sur nos lèvres Tu n’imagine pas combien tu viens de nous toucher Peut-être dans notre air tu peux le déceler
« J’aimerais vous dire que je sais, mais je ne peux pas m’empêcher de le penser. »
On ne peut pas te lâcher S’ose nos doigts sur les tiens se poser Qu’est ce que tu nous a fait Pour que se sente si entier Sans nous vautrer dans le péché Qui nous fait tout oublier
« Mais merci. Je la trouve vraiment belle votre voix vous savez, elle a ce timbre qui touche de sa sincérité »
Parce que le fait que tu bégaie Ça nous a même pas percuté On prends juste les mots comme tu viens nous les donner Lis les mots que tu nous écris si pressée Viens encore nous toucher En plein dans notre cœur brisé Panse notre âme écorcher On vient de t’apprendre la morte d’une femme que t’a aimé Et c’est toi qui vient nous consoler.
« Elle disait souvent que la destinée finit toujours par trouver son chemin, peu importe le temps, le soleil, les amoureux d’un été, on finit toujours par accomplir ce que la destinée voulait. »
Dis Charline est qu’on peut s’oser A penser Qu’on était voué à te rencontrer Et que c’est peut-être pour ça qu’on est né Que la vie nous terrasser C’était juste pour mériter le droit d’un jour à ta porte frapper Entendre ta voix nous transporter Nous donner une raison de nous lever Juste parce qu’on voudrais que ce moment soit éternité.
« Mais je suis désolé, c’est vous qui venait d’apprendre une nouvelle terrible et c’est vous qui venez me consoler ! Quel piètre homme je fais »
Notre rire gêné, avec cette pointe de clartée Depuis combien de temps on l’a pas entonné
« Peut-être avez-vous d’autres questions, des points des choses que je pourrais éclaircir ? Où est ce de vous vous seriez d’accord de me parler ? »
On ne veut pas te braquer Pas t’effrayer Mais on peut s’en empêcher On veut savoir qui tu es Parce que comme personne tu nous a touché
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"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Mar 16 Fév - 22:27
à la tristesse de nos souvenirs défaits
Et a raison, Charles, puisque l'homme est ainsi fait. Tu n'as pas idée de la force incroyable de la culpabilité, de cette capacité d'auto-apitoiement, de ce pouvoir du fardeau. Le cœur à plus de facilité a assimilé le négatif que le bonheur. Elle s'est souvent demandée, Charline, pourquoi nos pères (du moins, ces entités qu'on nomme pères) nous avaient écrits comme ça. Par sadisme ? Par un besoin égoïste exutoire ? Elle s'était souvent posée, devant les pleurs de ses proches et le dernier cri horrifié de son époux, quel avait été le but derrière autant de fragilités. Pourquoi avoir donné naissance à l'imperfection ? Pourquoi avoir volontairement bâclé le travail ? Une éternité n'avait pas suffi pour trouver la réponse, Charles. Et, tu sais, aussi frustrant que ce soit la réponse n'existe probablement pas. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'on sait, qu'on comprend. Dans sa tête, hurle encore les reproches des milliers de bouches qu'elle a pu connaître. Elle sait.
Alors elle presse maladroitement sa main sur ton épaule. À défaut de pouvoir le dire, elle peut te le transmettre de cette façon. Quand tu réponds à son contact, elle ne s'esquive pas. Elle sait, Charline, que ses mots n’atteignent pas ou peu leur cible. Pour vous toucher, elle n'a que ses gestes et sa plume. Et la plume, Charles, même belle reste indirecte. Alors elle reste là, essaye de transmettre tout le soutient dont elle est capable.
Quand tu dis que sa voix est belle, elle rougit, Charline. On lui a souvent dit de se taire, tu sais ? Parce que ses mots sont longs, maladroits, distordus. Parce que sa plume n'a pas l'immédiateté d'une langue. Parce que les Hommes manquent profondément de patience. Elle se souvient de lui qui disait en hurlant "tais-toi, tais-toi, Tais-toi". Les souvenirs font monter l'anxiété et son regard se voile. Au fond d'elle, ne peut s'empêcher de se dire que si Céleste n'était pas morte avec toi, elle serait morte avec elle. Parce qu'elle apporte le sang et la misère, Charline. À cause de ce don. Ce fichu don. Pour ça qu'il est mort. Pour ça qu'ils sont tous partit d'une façon ou d'une autre. Toi aussi, tu partiras sûrement. Elle se fait une raison. Et si la sensation de la poudre dans ses narines lui manque soudainement elle tente de se reprendre. Non, Charles, non, elle ne veut pas te contaminer avec sa malédiction.
Ce sont ta voix et ton rire qui la ramène à la réalité. Ah, la destinée. Peut-être, oui. C'était une théorie lâche mais qui avait ses bons côtés. On se console en se disant que les drames étaient inévitables car déjà écrits. Maigre sourire.
— Pourquoi piètre ? Homme ou femme quelle importance ? Tu es un être sentant en premier lieu. Pourquoi diable un genre t'interdirait de ressentir ou d'être celui qu'on console ?
La question est sincère, elle n'a jamais compris, Charline, vos limites. Elle se demande aussi, Charline, jusqu'où ta mère avait consigné ses secrets.
— J'ai beaucoup de questions, mais je pense qu'une seule discussion ne suffira pas pour toutes les posées. À la place, je voudrais te demander ce qu'elle a écrit... Sur moi et, te parler, bien sûr. Et a voix haute en braquant son regard dans le tien. Ell-Elle a-a l'ai-air d'a-avoir é-été très-très élo-logieuse à mo-mon su-sujet. Et comme les mots sont si dures à faire sortir elle s'empresse d'écrire. Pourtant, je ne suis pas une oie blanche et elle le savait. Nous avions toutes deux, nos défauts et nos faiblesses.
charline et Charles petit mot doux
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"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Mar 2 Mar - 11:17
A la tristesse de nos souvenirs défaits
feat Charline
Tes doigts sur notre épaule pressée Nos yeux à ce contact fermés Si douce, si fragilisée On te sent Charline comme nous écorchés Abimées Par les années qui n’ont fait que passer Sans probablement se ressembler On se demande qui a pu te blesser Qui a pu entailler Cette douceur, cette beauté que tu es Qu’est ce que le monde t’a fait Qu’est ce que sa cruauté a osé Te faire penser Pour que tu sois ainsi effacée Ce maigre sourire sur tes lèvres déposées Dis nous Charline qui a osé Qui t’as blessé Qui t’as ecorché On ne leur pardonnerait jamais.
« Je ne sais pas trop Charline. J’aurai pu tout aussi dire piètre être. Je ne m’identifie ni vraiment à l’un, ni vraiment à l’autre, c’est plus défaut de langage qu’une vérité brute. Navrée si je vous ai heurté »
Sourire brisé sur nos lèvres déposé C’est pas qu’on veut s’identifier Juste qu’on a des exigences exacerbées Envers celui qu’on est On a assez pleuré On aurait du te consoler Tu mérites d’être protégé On t’écoute tu sais, Ta voix venant les murs lézarder On l’aime cette voix avec sincérité Elle nous rappelle celle que la vie nous a enlevé Celle qu’on a aimé Celle qui t’a aimé Celle que tu as aimé
« Elle l’a été, élogieuse j’entends, mais à raison. »
Un sourire esquissé, Inspire prêt à continuer.
« Elle raconte la beauté de ton regard, à quel point elle voyait la vérité et la sincérité si refléter comme nulle autre personne en ce moment, que c’est surement la chose qui lui a le plus manqué. Elle espérait que ton cœur avait trouvé la paix, qu’elle regrettait de ne pas avoir pu rester pour veiller à ce que jamais personne ne vienne te blesser. »
Notre mère aimait Avec la force d’une lionne et la douceur d’un oiseau juste né
« Elle espérait que tu étais apaisée. Elle parle de vos longues discussions qui ne finissait jamais, que si elle n’avait pas rencontré mon père elle t’aurait surement… demandé de l’épouser. Que vous auriez eu une jolie cabane à l’orée de la montagne, pleine de fleur, où le temps ne semble ne jamais passer. Elle parle de rêves qu’elle avait. D’à quel point elle vous aimait. »
Se perds notre regard vers l’immensité
« Tu es son plus grand regret. »
Et le plus grand amour que jamais Notre mère avait exprimé.
dispo rp : Messages : 180Points de Bonheur : 614Avatar : Marianne von Edmund - Fire Emblem Three Houses + Anna PopplewellÂge d'apparence : 25 ansSigne Astro : Signe de la FèveRôle : DodoMétier : Institutrice/Chercheuse à l'Observatoire/Membre de l'œilInventaire : Sac de petits cailloux + Filtre d'amour +Chewing-gum repasPouvoir : AnxiogèneEn couple avec : Esthef Autre(s) compte(s) : Judas + Romane + Malone
Charline Dodgson
Sweet Calamity
"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Mer 3 Mar - 22:55
à la tristesse de nos souvenirs défaits
Sous l'intensité de chacun de tes mots elle se dit qu'elle aurait préféré ne pas savoir. Dans sa mémoire resurgissent tous ces moments chéris. Elle a, à la fois, une façon puissante et distante d'aimer, de graver chaque moment. Distante, car elle sait que ce sera toujours elle qui restera, qu'elle n'aura jamais la consolation d'être celle qui part la première et de ne pas souffrir de l'absence de l'autre. Puissant, car elle ne veut manquer aucune occasion, puisqu'il y aura nécessairement une fin et que ce sera elle qui devra la porter, alors ne veut pas s'embarrasser de regret, Charline, elle veut se gorger de tout son être, être le bonheur à l'état brut le temps que ça durera. C'est pour ça ses trop nombreux mariages, ses trop nombreuses bagues, ses trop nombreux souvenirs. Mais avec ta mère elle a eu la force d'être en retrait. Ta mère, elle est arrivée juste après lui. Lui dont le corps à traverser la fenêtre, lui qui n'est pas mort de vieillesse, ou qui n'est pas parti de lui-même. Lui, qui s'est tué, submergé par la folie qu'elle a elle-même provoquée. Mais elle est son plus grand regret. C'est ce qu'elle a marqué dans son journal. Et elle ne comprend pas, Charline, lui en veut presque en vérité. On a lutté pour t'épargner et tu trouves le moyen de regretter... Comme tu es injuste, et tu n'es même plus là pour qu'on se fâche.
— J-Je v-vo-vois.
Sans doute pas les mots auxquels tu pouvais t'attendre, mais les mots elle ne les a plus, Charles. Se contente de fixer le sol, nulle peur, nulle angoisse en elle. Juste une profonde tristesse, une profonde lassitude. Elle lui en veut, à ta mère, d'avoir des mots aussi beaux pour elle. Elle lui en veut, elle a fini par accepter la colère et la laideur comme amies, Charline. Elle est persuadée, Charles, qu'elle serait déçue, ta mère, si elle nous voyait aujourd'hui. Ravagée par la poudre, fleur abîmée et entourée de mauvaises herbes.
Elle se laisse aller contre son siège de nouveau, renverse la tête avec fatigue. Ah, il est loin le temps où on était aussi pure qu'elle l'a écrit. Est-ce que tu es déçu, toi aussi ?
Son regard tourné vers le plafond. Ainsi donc elle a emporté dans la tombe un mensonge. Ah...
— E-Et t-toi es-est t-tu heu-heureux ?
charline et Charles petit mot doux
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"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Jeu 4 Mar - 20:20
A la tristesse de nos souvenirs défaits
feat Charline
On les voit les émotions sur ton visage passer On ne sait pas si on aurait du cacher Une part de la vérité On s’en veut de notre honnêteté On ne veut pas te blesser Jamais Mais on s’en bien que nos mots t’ont chamboulé T’ont atteint plus qu’ils ne le devraient On se tait Parce qu’on a l’impression d’avoir foiré On sait pas vraiment ce qu’il en est Mais c’est comme si cela s’insinuait Dévorait ton sourire empreint de cette douce pureté Et puis ta question comme un couperet. Nous rends muet S’entrouvre nos lèvres rosées Pour se refermer On aimerait te mentir si tu savais Te dire que oui on l’est Mais mentir c’est pas ce que l’on sait Si seulement on pouvait.
« Je…Enfin…C’est compliqué. »
Rictus, sourire brisé, On ose plus tes yeux regarder Le sol pour nous sauver Empreint de notre culpabilité Anxiété brutalement éveillé Bien trop vulnérable voilà ce qu’on est
« Je suis désolé. »
Tu es déçu pas vrai Charline si tu savais Comme on est désolé De ne pas réussir à l’honorer Presse nos doigts sur les entailles de nos poignets Instinctivement on cherche à cacher Tout le mal que l’on se fait Insulte à notre mère décédée Sourire forcé, quand on ose te regarder Regard esquivé Mots compliqués Racle notre gorge nouée
dispo rp : Messages : 180Points de Bonheur : 614Avatar : Marianne von Edmund - Fire Emblem Three Houses + Anna PopplewellÂge d'apparence : 25 ansSigne Astro : Signe de la FèveRôle : DodoMétier : Institutrice/Chercheuse à l'Observatoire/Membre de l'œilInventaire : Sac de petits cailloux + Filtre d'amour +Chewing-gum repasPouvoir : AnxiogèneEn couple avec : Esthef Autre(s) compte(s) : Judas + Romane + Malone
Charline Dodgson
Sweet Calamity
"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Sam 6 Mar - 11:34
à la tristesse de nos souvenirs défaits
C'est compliqué, tu es désolé. Elle aurait presque envie d'en rire tant elle à la sensation de se voir à travers tes yeux. C'est encore plus comique puisque tu portes notre nom. Qu'est-ce qui a bien pu te passer par la tête Céleste ? Donner un nom maudit au fruit de ta propre chair ? Qu'est-ce qui t'a pris, Céleste, de lui donner un nom pareil ?
Elle secoue la tête Charline, tes excuses, elle n'en veut pas. Elles n'ont pas lieu d'être, elles n'ont pas de sens. On ne s'excuse pas d'être malheureux, ça revient à s'excuser d'exister. On l'a trop souvent fait, on le fait encore. Et elle est assez hypocrite, Charline, pour ne pas te permettre de te plonger dans les affres où elle se plonge elle-même. Et tu finis par lui demander si elle est en paix, si elle est heureuse. L'envie de mentir une seconde. Mais tu lui ressembles tant, Charles. C'est comme-ci elle mentait à son propre reflet.
— N-Non.
Elle a dit ça avec un calme olympien, comme-ci tu lui avais demandé si elle prenait du sucre avec son thé. Non. C'est si vrai qu'elle ne voit pas comment arrondir les angles, masquer la crasse. Elle se saisit de son carnet pour écrire de nouveau. Non. Étrangement, le dire fait du bien.
— Il est difficile d'être en paix quand on est une création du Chapelier Fou. Céleste n'en avait peut-être aucune conscience, j'ai de la pudeur à montrer à mes proches ce qui se passe vraiment. Je ne peux pas dire être heureuse non plus, je l'ai été plusieurs fois, aujourd'hui plus vraiment. Le bonheur est passager quand on est comme moi. Les gens de mon espèce sont destinés à voir tout disparaître. Des fois, nous sommes honnête face à cette réalité, des fois nous mentons. J'ai menti à ta mère, je n'avais pas à cœur de la blesser, ni de la retenir avec de la pitié.
On est sûre qu'elle serait restée, si on lui avait dit. Si on avait avoué que le bonheur est pour nous un concept passager. Qu'on vit pour ces moments où on baigne dans l'amour et la passion, jusqu'à la prochaine fois, parce que le temps n'est pas égal entre vous et nous. On est sûre qu'elle serait restée. On l'a probablement trop aimé pour la rendre prisonnière. Céleste ne voulait pas être retenue, Céleste voulait être libre. Alors on l'a libérée, le sens du sacrifice est une des rares choses que l'éternité a rendues bénéfique.
—Elle parlait beaucoup de voyage, du sens que ça avait pour elle de faire ses propres choix. La garder près de moi aurait été d'un bonheur sans pareil, mais ta mère méritait mieux. Céleste a été jusqu'à la dernière minute la meilleure amie que je n’ai jamais eue. Je voulais lui offrir le droit de franchir ma porte sans se retourner, de ne pas culpabiliser de le faire parce que je suis bien plus grande qu'elle, qu'importe, je survivrais. Je suis navrée qu'elle t'ait donné mon nom. Ce n'est pas un nom heureux, c'est de ma faute, je lui ai fait croire le contraire. Quand je vois tes yeux, je me dis que c'est bien dommage, tu as l'air épuisé et brisé toi aussi. Je me sens responsable, j'aimerais faire quelque chose pour leur donner la lueur qu'ils devraient avoir.
charline et Charles petit mot doux
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"A la tristesse de nos souvenirs défaits" - Pv Charline Mar 9 Mar - 0:03
A la tristesse de nos souvenirs défaits
feat Charline
Ce Non, ton Non qui notre cœur briser On est désolé D’apprendre que le bonheur ne t’a pas envelopper Ton carnet pour épancher Les longues paroles que tes lèvres ne peuvent prononcer L’histoire des enfants du Chapelier Tu es la première qu’on vient rencontrer On ose imaginer Comme il est difficile d’aimer Difficile de continuer Quand les gens qu’on connait Viennent tous à s’évaporer Cycle qui ne finit jamais Ta main dans la notre attrapée Douceur entre nos doigts gelés
« On te l’a surement déjà souvent dit Charline, mais je suis désolé. Je n’ose imaginer toute la douleur que cela peut être, et je comprends que tu ai voulu lui mentir, je suis sure que de là où elle est, elle comprends aussi »
On ne saurait en douter Peut-être même elle s’en voulait De ne pas avoir réalisé Qu’elle aurait peut-être pendant un temps donné Sauver ton cœur brisé Notre tête secouée Aux mots calligraphiés
« Non Charline. Je suis plus qu’heureux et honoré de le porter. Tu es une personne qui a beaucoup compté, il n’y a pas de nom heureux ou non, un nom c’est simplement ce qu’on en fait. J’aurais pu m’appeler tout autre que ma vie n’en aurait pas été différente. »
On vient les serrer Tes mains notre regard dans le tien plongé
« Un jour peut-être ils se remettront à briller, ne sois pas désolée. Tu n’as rien fait pour que le passé vienne me torturer, et je prie Charline, sincèrement que toi aussi tes yeux brillent comme toujours ils le devraient. Et je veux sincèrement si je le peux t’y aider. »
Un sourire sur notre lèvres rosées Un regard qui te hurle que ça va aller On n’ose imaginer les difficultés Mais on veut essayer On veut croire que peut-être on peut t’aider À retrouver l’éclat qui dans une petite cuillère s’est échoué.
« Tu n’es pas responsable et maintenant que je te connais je suis encore bien plus fier de le porter, je suis simplement désolé, de ne pas avoir lui avoir donné toute la beauté auquel ton nom qu’on m’a donné devrait inspiré, vivre, exulter. »
On s’en veut tu sais On veut croire qu’on va arriver On va du moins essayer Entre nous déterminée Et la mort qui prends le temps de nous regarder L’un des deux finira par gagner
Accueil
EPSILON
La tasse de thé se pose, délicatement, sans presque un bruit. Les gestes toujours mesurés, toujours calmes. Elle est cette mer tranquille, Charline, du moins elle s'efforce de l'être. Son antre, son école, un havre de paix. Les belles nappes, le bois accueillant. Elle a reconstruit ses anciens univers, simples, doux. Elle a toujours travaillé son environnement pour faciliter son propre apaisement. Ça n'a pas toujours suffi, cependant. 
