loin du bord une bande de terre. loin du bord c’est tout petit, mais on s’en fiche aujourd’hui ce bout de terre avec un conifère unique qui y trône, c’est plus grand que tout wonderland. parce qu’on va y trouver la paix. la paix on a dit. avoir demandé l’aide des gens de partout, traîner une barque et on dit adieu, aliocha c’est ta faute. mais t’as peut-être raison, vous faites plier.
(chier)
oops, ça c’est nous qui l’avons dit c’est pour ça l’insulte sort de travers. ils disent que l’eau est curative, entourée d’elle que d’elle – et vous tous jetés par-dessus l’épaule – on va peut-être enfin avoir du temps pour soi. marre des gens qui arrivent chez lui sans sonner. marre des gens qui ne savent pas tenir une porcelaine sans l'échapper. marre des gens qui ne savent pas se tenir sur une ligne directrice claire. marre de se donner des maux de tête pour on ne sait pas quoi (amour t’as dit aliocha ? ouais c’est ça, casse-toi oh en fait on s’est cassé avant)
alors la bande de terre minuscule sur le lac et ce conifère, superbe le silence enfin. ancrer la barque et taper ses paumes l’une contre l’autre. puis mains sur les hanches on prend un grand respire. la liberté enfin.
et non. on se souvient soudain.
on a oublié de remonter un cadran de la tour,
pour sonner dans une demi-heure cinq heures.
fuck. marre de se donner des maux de tête on en vient à oublier son devoir.
allez vous faire coudre.
(foutre)
va falloir rentrer.
curse you all.