dispo rp : Messages : 155Points de Bonheur : 271Avatar : xie lian (tgcf) + wang yibo (irl)Âge d'apparence : 28 ansSigne Astro : la cuillèreRôle : chang'e Métier : chef du village enneigéInventaire : montre du stalker (1)Pouvoir : photokinésieEn couple avec : la luneAutre(s) compte(s) : knave ; valentina ; angie
Yueqiu J. De La Lune
moonchild
prude lumière Sam 10 Avr - 22:51
prude lumière
Il y a ce souvenir dans l’air noir dans la nuit sombre, des étoiles que la Lune décroche. Parfois du bout des doigts, sentir sur la courbe de ses mains arachnéennes se poser le crépitement des astres ; doux sur la peau, chaud qui scintille. C’est un sentiment singulier, un sentiment où la Lune peut se sentir éternelle sous les coups de l’obscurité, trouver sa place singulière sous le crépuscule cosmique et ne plus craindre l’aube.
Délaissé derrière lui le chemin du village, car à l’étroit dans ce fragment étréci de monde à la tombée de la nuit, Lune a trouvé bon d’extérioriser son monde ; ses yeux, ses émotions à travers ce spectacle - peut ainsi remercier le ciel de son don, ce qui fait crépiter aux creux de ses paumes toutes la mansuétude du monde, laisser naître des étincelles de vie éphémères, des fragments d’existences qui dans le vaste paysage s’éparpillent. Dans ces plaines de blanc maculée, Lune laisse porter ses songes, dans la brise fignolée de la nuit, elle avait offert à cette robe de ténèbres quelques perles avec lesquelles se vêtir. Galatée sa plus belle oeuvre, peut bien se vanter d’être ainsi peinte dans ce ciel de sorgue. Peut bien aussi prévaloir de cette robe céleste qu’elle offre au dôme astral. Sous cette cathédrale illuminée, contempler les étoiles si lointaines - les étoiles si proches et en effleurer lentement, création de la pierre de Lune. Créatrice de ses songes illuminées qui sont un spectacle désirée par l’éclipse.
Ciel illuminé, se demander donc Lune, si lui aussi perçoit toute cet intrication de sentiments, si lui aussi peut contempler non sans pudeur ce ciel mystique brodé par elle-même. Et d’un regard en sa direction, offrir une énième étoile à son être ; bien en vogue au dessus de lui, c’est un ciel, un palais, un dôme sous la neige qui offre la rédemption des peines. Dans un regard silencieux, se demande donc Lune si ce spectacle d’éclats est-il si puissant à ses yeux, s’il fait battre son coeur de la même façon que la sienne ; comme si chaque perle argentée était une pulsion du sang dans ses veines.
Marcher dans les plaines immaculées, c'est un peu écrire avec ses pieds sur une page blanche. Asmodée n'aime pas les pages blanches, il n'aime pas les vides et il s'acharne à les remplir.
C'est comme celui qu'il a au coeur. Celui-là même qui le déchire. Et quand il contemple les étoiles, il devient béant. Il absorbe toutes les émotions et le tire, le tire désespérément vers ce gouffre d'amnésie.
Ce fameux secret dont il ne sait rien et dont il ne veut rien savoir.
Alors, il doit, il veut changer les étoiles. Il veut les attraper, les faire siennes et ne plus penser, ne plus penser à avant. Ce ne sont que de vagues étincelles dans un ciel factice.
Alors, gravir les pages blanches de la montagne pour aller les caresser au plus près, n'est-ce pas idiot.
Asmodée, les cheveux d'ébène coincés dans le vent s'approche alors que la nuit tombe. Il distingue déjà au loin des lucioles qui s'envolent et se perdent dans la voûte céleste.
C'est beau. Yueqiu, tu es un être de poésie et désormais, Asmodée l'a décidé, ça sera toi les étoiles.
Il se glisse derrière le chef du village et pose une main sur son épaule. Les yeux résolument fixés ailleurs, dans le lointain, partout mais pas sur ton corps (on s'en voudrait de te faire hurler), sourire doux alors qu'on se retrouve au sommet.
Ta pureté n'a d'égal que notre immondice.
- On va finir par y voir comme en plein jour si tu remplis le ciel, tu sais ?
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Yueqiu J. De La Lune
moonchild
prude lumière Ven 16 Avr - 1:57
prude lumière
Remplir le ciel d’étincelles, c’est un devoir presque une nécessité pour le coeur. Pour ce halo de chaleur dans lequel il s’engouffre. Sous la pluie comme sous la neige, c’est un amas de chaleur qui se tisse autour de son derme opalin - c’est une présence qui n’a pas d’égal. Alors chérir ce qu’il fonde dans le ciel, des arabesques du tableau de neige derrière jusqu’au tâches illuminées qui laisse couler sur la toile, Galatée le ciel est sa plus belle oeuvre. Se sentir fondée dans celle-ci ; participer à ce simple coup de pinceau éternel. On trouve dans le ciel milles songes, on trouve dans les ténèbres de la nuit milles personnes, dans les étoiles milles existences et raisons d’exister. Lune se laisse fleurir des compagnes de solitude pour trouver un sens à sa vie, une existence à son rôle. Elle peut bien se morfondre dans les abysses de la nuit si elle le désire, puisque la solitude ici n’a d’égal que la beauté de ce spectacle ; son chemin est raide sur une pente épineuses ; son toucher est doux et nébuleux sur le coton des nuages.
Tout est apaisant quand elles existent simplement - dans le ciel, elle peigne un tableau de sérénité et c’est cette plénitude astrale que la Lune sacrée recherche. Et dans le silence sentir la présence, la main sur l’épaule qui porte toujours, encore l’odeur des vallées sucrées. L’étoile qui crépite dans la main s’éteint sous la surprise et hoquète Lune alors que son regard glisse vivement sur cette existence humaine à ses côtés. Elle le savait et pourtant - toujours transportée sur le dos des astres quand la nuit tombe, devenue surprise pour moins que rien. Dans la solitude avoir trouvé un compagnon de voyage ; offrir cette vision d’ailleurs, d’un autre monde qu’on lui permet d’effleurer du bout des doigts, sans doute est-ce la délicatesse.
— Oh ! C’est vrai oui.. A le rire empêtré dans l’air qui s’étend. Pourtant Lune, ce n’est pas ses mains qui s’arrêtent d’étouffer le ciel de lumière et lui a raison ; bientôt c’est une journée qui se prononcera sur ce tableau de nuit. Imaginé alors l’univers en son coeur et se dit, Lune, que tout doit y être bien plus lumineux. Pourtant c’est toujours si lénifiant n'est ce pas ? Quand elles se perdent dans l’univers, quand on les constate en train de crépiter dans la paume, ce sont comme des lucioles qui de leur énergie propagent la lumière. Ce sont comme des veilleuses de nuit, ce sont comme des lanternes que l’on jette au ciel. Et lorsque l’on jette cette dernière au ciel, Lune le regard s’éprend de ce nouveau visage que les lumières permettent de distinguer plus clairement.
Dans le silence demande - tes songes qui brillent comment brillent-elles ? Ce monde qui se peint est-il grisé ou teinté d’un ciel azuré. Lune demandera les journées les nuits si sa bouche ne questionne pas les mots frémissent à l’intérieur. Et si l’apaisement est commun, peut-on alors simplement s’installer là où la poudreuse est plus douce pour mieux les admirer et simplement constater. Peut-être le froid de la vie ou de l’existence ; ou simplement ce que les étoiles déposent sur notre coeur ce soir-ci.
Yue ne l'a pas entendu, comme à chaque fois, il se perd dans les étoiles, astre d'une profonde douceur. La Lune, la plus belle, c'est celle qui a foulé de son pied poussiéreux notre sol. La Lune, Yueqiu, ça ne peut être que toi.
L'étoile au creux de ses doigts crépite et s'éteint. Asmodée frémit. Les étoiles contradictoires, les étoiles qui le détruisent au dedans et qui soudain deviennent jouet du plus doux des personnages.
- Pardon. Je ne voulais pas te faire peur.
Mais il est ainsi Asmodée, fantôme, ombre des recoins les plus sombres de Wonderland. Sourire doux. Il hoche la tête. Lénifiant oui, fascinant surtout. Poétique.
Il se demande Asmodée, s'il n'aurait pas aimé lui aussi avoir la lumière au bout des doigts plutôt que la souffrance dans le creux des iris. Et puis réalise que lui, il n'est pas poétique, il est monstrueux et de cette monstruosité, il a arraché sa liberté et sa survie.
Il s'assoit aux pieds du magicien, le regard résolument tourné vers les astres.
- Yue. Dis-moi, tu es déjà tombé amoureux ?
De la Lune oui, parle moi d'elle s'il te plait. Mais et les hommes ? Sont-ils désirables ? Et les voix qui murmurent à Asmodée, les voix que lui rappellent les étoiles, les a-t-il aimées ? Pourquoi lui font-elles si mal alors ?
Yueqiu parle-moi, parle-moi mille fois de ton humanité lunaire.
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Yueqiu J. De La Lune
moonchild
prude lumière Dim 16 Mai - 11:13
prude lumière
Pilier des cieux Lune, c’est de ne se sentir vivant que quand la nuit laisse admirer ses compères qu’elle se dissipe. Éternelle nocturne, son corps flâne son corps trépasse dans la haute neige, dans la poudreuse laisse des centaines d’étincelles naître un peu plus à chaque fois. Lénifiant et poétique, chaste et épuré - c’est un spectacle offert aux autres mais offert un lui-même, un spectacle qui dans le temps se fige et les étoiles elles, sont à l’écoute de ses moindres secrets. Fragments d’existences qu’on laisse au ciel ; Lune chanceuse se voit de créer de ses paumes la vie éphémères d’entités lunaires et astrales. Le nez relevé, écorché toujours d’un peu plus près vers ce dôme céleste qui dévoile sa plus belle fresque ce soir ; on créé une nébuleuse que l’on peut des doigts effleurer, peut-être même écorcher.
Mais jamais pourtant éteindre ; il n’y a pas de douleur, plus de souffrances quand on les regarde. Tout est si incontestablement merveilleux quand les étoiles fleurissent entre ses doigts, quand le ciel se drape de son voile de poésie. Le pays tout entier chante distraitement une cantique délicate. Et pour cette entité réelle existante à ses côtés, Lune se veut réelle et douce par sa présence, elle offre le ciel et ses astres ; ils chantent parfois ses tourments parfois ses peurs et parfois ses pleurs. Le cheminement de ses émotions de ses sentiments, c’était comme libérer une partie de son esprit et l’offrir aux autres. Précieusement garder cette mélodie qu’est sa voix dans un creux de l’esprit ; du bout des doigts caresser son questionnement au creux de l’esprit. C’est presque sourire pour la Lune ; son premier amour le ciel, qu’elle couvre d’attentions par les étoiles qu’elle lui offre par centaines. Lui semble tout autant l’aimer - de la façon dont sa lumière la sied et dont sa nuit caresse son échine - ils ne peuvent qu’être complémentaires.
— J’aime le ciel. Franchise qu’il laisse scintiller dans les yeux - sous ses yeux déployé le ciel, il n’y a que lui. Les Hommes eux disparaissent mais le ciel est éternel, de ses mains les identités lui échappent mais de son coeur il les suit encore et toujours, les Hommes sont comme des étoiles alors, la Lune aime les étoiles. Mon regard finit toujours par s’appuyer sur lui ; ou que j’aille, il me suit. À ses côtés, se sentir existant à ses côtés se sentir seul mais, elle est agréable à ses côtés la solitude. C’est effrayant de songer que je puisse un jour ériger quelqu’un - un Homme - au même rang que lui.
Pourtant c’est effrayant ; mais le coeur n’a pas souhaité s’accorder à la pensée - le coeur a aimé. Le coeur a fini blessé, si seulement il n’avait qu’aimé le ciel. Mais les Hommes sont des enveloppes, des existences et ils sont indéniablement liés aux étoiles, similaires à elles quand la Lune doucement les regarde. Terre galaxie qui préserve chacune de leur présence, aimer le ciel c’est indéniablement avoir aimer les Hommes ; dans le regard mélancolie noyée. Du regard retourner la question à son vis-à-vis, dans un silence à la suite qui énonce une époque révolue - on ne veut qu’aimer discrètement, secrètement, qu’aimer chérir la lumière des faisceaux ensoleillés sur son derme et d’en préserver chaque fragment, on veut aimer un instant, peut-être pour longtemps, le ciel qui fleurit dans le temps.