Métier : gardien·ne du cimetière, propriétaire du Nevermore
Inventaire : —
Pouvoir : reflet de l'enfance
En couple avec : personne
Autre(s) compte(s) : Jubilee U. Blackbird, Marion de Crims, Euphémien de Volange
dispo rp : Messages : 82Points de Bonheur : 159Avatar : Chrona (Soul Eater) + Eva Green (irl)Âge d'apparence : 27 ansSigne Astro : le Sablier (04/10)Rôle : l'Enfant Perdu (Peter Pan)Métier : gardien·ne du cimetière, propriétaire du NevermoreInventaire : —Pouvoir : reflet de l'enfanceEn couple avec : personneAutre(s) compte(s) : Jubilee U. Blackbird, Marion de Crims, Euphémien de Volange
Lenore Astray
læ fiancé·e des macchabées
dans le jardin de nos peines ● anne Mar 6 Avr - 18:29
dans le jardin de nos peines, de nos cris à la dérive le beau temps arrive
Quel terrible sort pour l'amant·e de la nuit que de devoir fouler pareille terres neigeuses, d'écraser ainsi la blancheur de la plante des pieds sans qu'aucun pas ne semble jamais l'atteindre. Ce décor est un cauchemar à ses pulsions de destruction, une tâche laiteuse sur son idéal d'obscurité, détestable, indélébile, presque brûlante par son contraste. Il y a ici tout ce que Lenore abhorre, chaque chose qui entoure sa triste forme de poupée abîmée lui donne une nausée de révulsion – cette clarté maladive, ce parfum sucré, cet ordre damné pourtant tellement craint, tout est insupportable, et rien ne se soumet à sa volonté, peu importe combien d'herbes iel piétine et combien de feuilles iel arrache sur son passage. L'annihilation a ses limites, et sa frêle personne ne représente que bien peu de choses en comparaison de l'immensité des plaines immaculées.
Toute cette perfection, c'est comme un bourdonnement incessant qui saisit les tempes et obscurcit les sens : pourquoi, oui pourquoi était-on venu·e jusque là ? Les dents se serrent tandis que l'esprit fait l'effort de démêler les fils qui se sont enchevêtrés, envahis par la haine de ces reliefs d'ivoire. Au loin, une petite tâche aux teintes pastels évolue avec légèreté, surmontée d'une chevelure blonde, et tout revient quand les yeux l'accrochent. Voilà ce qu'on est venu·e trouver : la petite favorite, évasive comme une brume, si peu forgée pour son rôle. Les pieds avancent l'un après l'autre à travers les plantes opalescentes, d'abord lentement, puis se mettent à courir, à remonter l'immensité des lieux jusqu'à cette proie qu'on a manqué de perdre. Une fois à hauteur, la course s'arrête, car elle a rempli son but, et attiré l'attention.
Anne. Anne ! Petite favorite blanche.
Le prénom roule sur sa langue alors qu'iel se l'approprie de sa voix éraillée, prise d'un élan songeur, comme recherchant quelque chose à travers les mots.
Tu sembles cacher beaucoup de choses, Anne. N'as-tu donc pas de secret ? Lenore n'y crois pas. Est-ce qu'alors tu mens par omission ?
Te confierais-tu, de poupée blanche à pantin désaxé ?
Autre(s) compte(s) : braxton r. bia + cole tweedle
dispo rp : Messages : 99Points de Bonheur : 262Avatar : marry kozakura + elle fanningÂge d'apparence : 18 ansSigne Astro : -Rôle : entité + peau d'âneMétier : en fuiteInventaire : clé envoutée, filtre d'amour (1), chance liquide (1), potion genderbend (1)Pouvoir : métamorphoseEn couple avec : ses traumatismesAutre(s) compte(s) : braxton r. bia + cole tweedle
Anne Fourdress
Master Pieces
dans le jardin de nos peines ● anne Jeu 15 Avr - 19:22
Qu'elle se retourne, remplie d'une brise d'incertitude. Non pas de peur ni de crainte, d'avoir été prise au piège par ceux qu'elle tentait d'éviter par tous les moyens. Inquiète alors, de ne pas suffisamment avoir fait attention. Pour une fois, l'unique fois où elle n'avait pas revêtu une apparence différente en sortant du palais, ou du moins avait-elle repris celle qui était sienne sans avoir assuré ses arrières.
Mais Anne serait sincère, son visage expressif parlerait d'elle-même. Les muscles comme libérés, face à cette personne. Inconnue ? L'impression d'un déjà-vu comme une ombre peut être, non loin par moment, lorsque l'on tourne la tête et ce, sans même savoir pourquoi ni comment. Une simple impression, pourtant bien moins malaisante que les habitudes. Elle qui est souvent inquiète, pleine de pensée à l’idée qu’il puisse être non loin à tout moment.
Elle reste stoïque, dénuée de toute envie de jouer ce rire empli de naïveté. Car Anne fait face à l'étranger qui semble la connaître. Des mots dits et clamer dans les couloirs du palais, comme des rumeurs qui volent au travers des horizons. Anne, qu’est son nom. Première facilité. Favorite de la reine blanche, qui la perturbait toujours autant.
« Anne n’est qu’une favorite parmi tant d’autres. »
D’un sourire qui se présente sur son visage, même si le malaise ne semble pas vouloir s’écarter.
« La Reine aime chacun de ses… Le silence qui se forme, le mot que l’on cherche, car la véracité n’est pas vraiment appréciée. Et pourtant. Enfants. »
Une révélation qui n'était aucunement un mensonge. Bien qu’autant de fois voudrait-elle le nier, elle restait la grande favorite.
« La sincérité dont fait preuve Anne est la raison pour laquelle Anne est Anne. »
Mentir était un acte que tout chacun faisait même le plus pur de ce monde. Mais Anne donnait-elle vraiment l'impression d'être trop parfaite ? Car ses secrets existaient justement, car ils étaient siens et à elle seule.
« Mais pour quelle raison Anne mentirait-elle ?»
Tête qui s'incline avec légèreté, les cheveux suivant le mouvement de la chute.
dispo rp :
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Rôle : l'Enfant Perdu (Peter Pan)
Métier : gardien·ne du cimetière, propriétaire du Nevermore
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Autre(s) compte(s) : Jubilee U. Blackbird, Marion de Crims, Euphémien de Volange
dispo rp : Messages : 82Points de Bonheur : 159Avatar : Chrona (Soul Eater) + Eva Green (irl)Âge d'apparence : 27 ansSigne Astro : le Sablier (04/10)Rôle : l'Enfant Perdu (Peter Pan)Métier : gardien·ne du cimetière, propriétaire du NevermoreInventaire : —Pouvoir : reflet de l'enfanceEn couple avec : personneAutre(s) compte(s) : Jubilee U. Blackbird, Marion de Crims, Euphémien de Volange
Lenore Astray
læ fiancé·e des macchabées
dans le jardin de nos peines ● anne Mer 14 Juil - 11:39
dans le jardin de nos peines, de nos cris à la dérive le beau temps arrive
Quelle douceur il y a en toi, petite poupée blanche ! Cette voix claire aux accents enfantins n'a rien à voir avec celle qui s'adresse à toi avec cette familiarité presque malvenue : rien à voir avec ce timbre grave, ces intonations éraillées, cette folie en transparence qui se glisse entre les mots et teinte les rires pour les rendre sombres, inquiétants – de mauvaise augure, à l'instar du gloussement amusé qui lui échappe quand tu formules ta réponse. Si tu savais comme ces sourires de politesse effrayés lui sont délicieux !
Mensonge ! Une favorite est seule, toute seule. Ne feins pas l'humilité.
Une favorite n'est pas parmi les autres, elle est au-dessus des autres. C'est bien pour cela qu'elle est la favorite. Elle a plus de valeur. Mais pourquoi ? C'est bien ce qui manque à son esprit désaxé pour comprendre ce qui fait que tu es ainsi.
À la mention de la Reine Blanche, toutefois, une moue de déplaisir passe sur ses lèvres gercées. On raconte qu'elle possède un grand cœur, il est vrai : mais de quoi prend-il la place ? Ses enfants lui ressemblent-ils tous ? Cette pureté, cette blancheur qu'ils arborent – immaculés, tous, et à outrance ; ils læ révulsent.
Iel (ré)agit alors en miroir, penchant également la tête sur le côté pour t'imiter, n'ayant en revanche rien de ta candeur et ta légèreté. Ses mèches incarnadines emmêlées font désordre à côté de ta cascade de cheveux dorés. Une bourrasque de vent se lève, brassant les herbes alentours en un bruissement aux airs de mélodie. Sa jupe noire bat contre ses mollets malingres tandis que ses yeux agités passent d'un point à l'autre de ton visage, comme tâchant d'y trouver une réponse – ou cette sincérité dont tu parles.
On n'est pas sincère en étant lisse, lisse, lisse, iel objecte.
Lisse, sans défaut, sans mot de trop. Sans vrai visage ? Les rumeurs sont-elles vraies ?
C'est toi qui interroges, cette fois, mais iel répond de bon cœur, avec une bonhomie presque enfantine.
Lenore l'ignore. Lenore voit seulement les secrets, mais ne les devine pas. C'est à toi de le dire ! Pourquoi es-tu favorite ?
La tête se remet droite. Sous les mèches qui balancent, le regard s'assombrit.
Est-ce que parce que tu n'as pas de visage à toi ?
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Quel terrible sort pour l'amant·e de la nuit que de devoir fouler pareille terres neigeuses, d'écraser ainsi la blancheur de la plante des pieds sans qu'aucun pas ne semble jamais l'atteindre. Ce décor est un cauchemar à ses pulsions de destruction, une tâche laiteuse sur son idéal d'obscurité, détestable, indélébile, presque brûlante par son contraste. Il y a ici tout ce que Lenore abhorre, chaque chose qui entoure sa triste forme de poupée abîmée lui donne une nausée de révulsion – cette clarté maladive, ce parfum sucré, cet ordre damné pourtant tellement craint, tout est insupportable, et rien ne se soumet à sa volonté, peu importe combien d'herbes iel piétine et combien de feuilles iel arrache sur son passage. L'annihilation a ses limites, et sa frêle personne ne représente que bien peu de choses en comparaison de l'immensité des plaines immaculées.
