(tw: suicide) ❝ même la mort était incapable de les séparer ❞ | ft. belial
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(tw: suicide) ❝ même la mort était incapable de les séparer ❞ | ft. belial Lun 15 Mar - 14:02
même la mort était incapable de les séparer
Tu l'avais toujours détesté cette odeur, Blanche. L'odeur du propre. Du trop propre. Lissée. Javellisée. Aiguille dans ton bras droit, celui que tu n'avais pas réduit en charpie. Palliant à la perte de sang trop grande qui t'avait fait tourné de l’œil... Et qui fut bien la seule raison qui leur avait permit de t'amener par ici. Telle un animal blessé et acculé, tu les aurais sans l'ombre d'un doute tous chassé et lacéré. Mais la faiblesse avait rapidement envahit ton corps. Après un enième amant. Après une enième déception. Parce qu'ils n'étaient pas lui. Et que lui, pourtant, tu ne voulais plus en entendre parler. Trop de contradictions. Trop de frustrations. Trop de brouillard dans ton esprit. Après tout, tu avais fait ton temps. C'est surement la pensée que tu t'étais donnée, pour déculpabiliser. Le temps t'avait rendu moins féroce. Surement trop conciliante. De louve solitaire à mère de meute. Tu l'avais dit, c'était déjà ce qui t'avait poussé à te séparer de Judas. Les sentiments, ça rend faible. Et, lui, plus que quiconque. Alors, pas besoin de lame quand on a des griffes comme les tiennes, Blanche. Pour la première fois, tu sentais ce que tu infligeais aux autres. Dans une infusion d'hémoglobine. Ce carmin, que tu chérissais tant. Qui habillait tes lèvres. Qui remplissait ton verre. Dégoulinait maintenant à grandes gerbes le long de ton bras de porcelaine. Vision qui se floute. Voix lointaine. La sensation du carrelage froid sur ta peau nue, quand tu chutes au sol.
Sans l'ombre d'un doute, heureusement que tu t'étais adonné à ce caprice sur un coup de tête, alors que ton amant de la veille se prélassait encore comme un pacha au creux de tes draps. Sinon, tu ne serais pas là. A fixer faiblement le plafond de ta chambre d'hôpital. Lorsqu'on avait tenté de te faire parler, et si on tentait à nouveau par la suite... Tu continues de garder le silence, ou de simplement blâmer un accident. Tu représentais bien trop de choses pour laisser un instant de faiblesse souiller à jamais ce que tu avais forgé durant tant d'années. Ca ne devait pas se savoir. Ça ne pouvait pas se savoir. Et pourtant, pour le moment, tu étais obligée à rester ici une seconde nuit. Le temps que la potion de guérison finisse de fermer tes plaies profondes. Que ton corps ai récupérer tout ce sang perdu. Étrangement... Tu ne menais même pas la vie dure à tes soignantes. Surement car elles savaient te prendre avec des pincettes. Surement car tu étais trop lasse et faible pour te débattre et quitter cet endroit maudit. Personne ne savait, pour ta convalescence. Du moins, c'est ce que tu espérais. Et c'était tant mieux. Pas de fleurs sur ta table de chevet... Mais surtout pas trop de bruits. Surement juste assez... Pour ceux qui sauraient les écouter. L'heure avance, mais peut importe. C'est bien la nuit qui berce toujours Halloween City. Tu t'étais obstinée à rester éveillée toute la journée comme pour prouver aux médecins que tu te portais comme un charme... Mais ça n'avait pas suffit. Encore une seule... Petite nuit...
Tes yeux se ferment. Les picotements qui parcourent ton bras, grandement bandé, de ton poignet à la pliure de ton coude, sont assez douloureux pour te tenir à peine éveillée. Tes sens au repos. Assez au repos pour ne pas entendre les pas qui résonnent dans le couloir. Assez pour ne pas entendre les quelques nurses qui tentent de retenir et d'empêcher un intrus de s'approcher de la porte de ta chambre, l'heure des visites dépassées. Mais pas assez pour ne pas te faire entendre l'ouverture de cette porte, qui te fait esquisser une très légère grimace de désagrément. Tu avais manger. On avait changé ton pansement. Surveiller tes scarifications. Alors quoi? Sans même bouger, les membres de toute façon trop engourdis pour, Blanche garde ses yeux fermés. Sa bouche, elle, se met à se mouvoir, lentement. Dénudée de la moindre trace de rouge à lèvres. Ce qui soulignait bien l'état pitoyable dans lequel tu te trouvais, Blanche. Heureusement que tu n'avais pas de miroir.
« Quoi encore...? »
Tu l'avais toujours détesté cette odeur, Blanche. L'odeur du propre. Du trop propre. Lissée. Javellisée. Sans elle, surement, tu aurais pu reconnaître ce parfum qui envahissait ta chambre. Son parfum. Celui que tu ne connaissais que trop bien.
En bien des situations il y avait toujours une femme, toujours.
En bien des situations qui te concernaient on en revenait à elles ou plutôt à elle tout bonnement. La destinée ayant choisi de vous donner plus de temps pour vous détruire vu les derniers événements. On disait que le suicide était l’un des pires péchés qu’un chrétien pouvait réaliser… À croire qu’une quelconque force avait choisi de te punir en faisant en sorte que tu la retrouves, pour t’être ôté la vie en ta première vue, pour avoir pris la sienne de façon détournée. Tu ne le savais pas mais effectivement, il y avait toujours Blanche en problème… Heureux ou triste il y avait vraiment toujours elle. Elle t’avait déjà prévenu en ce bas monde en ses agissements qu’elle ne savait aimer comme les autres, que tu en étais incapable aussi… Que vos cœurs finiraient par se briser mais n’avait-elle pas déjà broyé le tien en votre première vie ?
Alastor, Blanche, Judas, tu avais déjà assez de problèmes que tu avais néanmoins toi-même cherché mais rien ne semblait te changer encore et encore comme si tu n’en avais que faire du passé ou du futur… Comme si la seule chose qui t’intéressait était chaque minute qui s’écoulait… Chaque minute, une à une aussi singulièrement.
Tu avais fini par aller à l’appartement de Blanche, ayant glané depuis un moment le lieu où elle résidait. Tu ne savais pas si tu cherchais la confrontation pour satisfaire ton ego ou plutôt un moyen de t’excuser sans mettre les mots sur un désir de rédemption. Tes pas t’y portant même si tu ne savais pourquoi encore et encore, tu avais toqué jusqu’à ce qu’un inconnu t’ouvre. Les secondes s’étaient une nouvelle fois écoulés alors que tu avais entendu un récit qui ne faisait que corroborer la rumeur de la journée… Ton masque empêchant à ton interlocuteur de voir tes traits grimacer, se refermer au fur et à mesure alors qu’il paressait avoir de plus en plus peur au fil du temps, se rappelant parfaitement qui tu étais.
« - Ce n’est pas une bonne idée de regarder Belial Abbadon Faustian de cette façon. »
Car il avait compris ce qui allait arriver c’est ainsi que le premier coup était tombé, un second et bien d’autres s’en suivant alors que tu massacrais sa personne de tes poings… Un moyen détourné d’exprimer une nouvelle fois ton mal être de ces dernières semaines, le fait que sans doute il était une de ses conquêtes ou encore la nouvelle qui était donc vraie de sa tentative de suicide. Les gants nimbés de sang, le souffle marqué sous l’effort alors que tu quittas les lieux sans un mot pour d’abord faire un détour au casino et ordonner à tes hommes de s’occuper du massacre que tu avais réalisé, laissé.
Tu t’étais donc dirigé vers l’immeuble qui faisait office de lieu de charité pour les blessés, pour ceux qui étaient en convalescence. Une nouvelle fois on avait essayé de te dissuader, de te faire repartir pour demain mais tu n’en avais fait qu’à ta tête et les menaces étaient tombées tel un couperet. Que tu pouvais parfois détester les vivants, que tu appréciais que l’on puisse te craindre car c’était la seule chose qui te restait. Tu avais poussé la porte sans guère plus attendre d’ailleurs alors que tu n’arrivais pas à distinguer son parfum, alors que pour une rare fois son visage était tout sauf marqué par les artifices du maquillage. Elle ne semblait avoir compris qui se trouvait ici et tu ne tardas donc à lui rappeler.
« - Tu me jugeais au manoir car j’avais osé dépasser les limites et pourtant toi tu viens d’en faire de même. »
Comme si vous n’aviez pas assez de problèmes, comme s’il fallait rajouter cette potentielle menace. Tu avais gardé le silence ensuite, le temps qu’elle compose, qu’elle ouvre éventuellement les yeux. Elle avait sans doute rapidement compris qui se trouvait face à elle.
« - Même ça tu arrives à le rater… À le ruiner… Vouloir prendre ta propre vie égoïstement. »
Car bien sûr cela tu ne pouvais le tolérer, tu ne pouvais accepter qu’elle tente de mettre fin à son existence.
« - Même en cherchant à te suicider comme pour t’offrir une distance éternelle on revient toujours à ça. »
Et pourtant tu bouillonnais, ce n’était pas de la tendresse en tes paroles mais de la rage à la fois de savoir que vous finissiez toujours par vous retrouver. La rage d’être conscient de cette dépendance, la colère d’avoir compris que tout ressemblait sans doute à un recommencement de votre vivant car tu étais convaincu que votre précédente histoire n’avait eu une fin heureuse.
« - Le passé n’a jamais été notre problème, le futur aussi alors qu’est ce qui t’es passé par la tête lorsque cette connerie s’est manifestée ? »
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(tw: suicide) ❝ même la mort était incapable de les séparer ❞ | ft. belial Ven 19 Mar - 14:46
MÊME LA MORT ÉTAIT INCAPABLE DE LES SÉPARER
Au fond de toi Blanche, et quoi que tu en dises, tu le savais. Parce que c'était toujours ce que faisait le destin. Vous réunir, pour le meilleur et pour le pire. Surtout pour le pire. Alors, quand sa voix résonne, et même si quelque chose caché au fond de toi t'avait préparé à cet instant... Tu ne peux tout de même pas réprimer le frisson désagréable qui court le long de ton échine. Si tes yeux étaient demeurés clos à la première phrase de Belial... La seconde, ce pique direct, vient presque te blesser, te faire plus de mal que tes propres griffes ouvrant ton bras. Il avait toujours su user de sa bouche de la pire des manières. Il était étonnement bon pour ça. Brillant, même.
Tu ne bouges pas. Toujours dans ce lit, couverte de cette couverture d'un blanc immaculé, te donnant des fausses allures d'ange, tu te contentait de fixer mornement le plafond, de cette même couleur entêtante, dont tu portais si bien le prénom. Il était en colère, sans l'ombre d'un doute, mais de quoi? Que tu ais tenté de te soutirer à lui, encore une fois, définitivement? Ou que tu ais raté? Que, malgré ces dernières semaines, chaotiques, il ait ressentit, malgré tout, et même si ce n'était qu'une fraction de seconde, une peur terrible en imaginant qu'il aurait pu, aurait du continuer cette aventure, seul?
« Excuse moi... J'ai du raté le moment où c'est sensé te regarder. »
Des mots simples, mais froid. Pas vraiment hargneux... Plutôt... Lasse. A l'image de l'acte auquel tu avais eut recours, après tout. Après toutes ces années à se battre, jour et nuit, avec Belial... Tu étais, pour la première fois, fatiguée. Et c'était surement ça, la réponse à cette question. Une overdose de tout. Un instant de faiblesse, un seul. Mais ça encore, maintenant que tu te trouvais devant le fait accomplis... Tu étais loin de réussir à l'assumer, non? Pourtant, tu savais très bien que nier devant lui serait inutile. Il te connaissait beaucoup trop. Il en profiterait pour t'asséner un nouveau coup dans le dos. Alors, toujours en refusant de lui offrir la moindre attention, la louve tourne son visage à l'opposé de la porte, comme pour s'assurer de ne pas croiser ses yeux. De ne pas avoir à affronter son regard.
« Je croyais avoir été claire, la dernière fois. »
Quand tu disais que tu ne voulais plus le revoir. Qu'il n'était plus rien pour toi. Un beau tissu de mensonge dans lequel tu avais tenté de te bercer. Des mots que toi même, tu voulais croire. Et pourtant, voilà le résultat. Mais tu ne démord pas. Tu ne veux plus le voir. Tu ne veux pas le voir. Surtout en cet instant, ou tu es plus fragile, vulnérable que jamais.
Des paroles cinglantes alors qu’elle refusait tout simplement de t’observer, te regarder, juste épier un semblant de ton être. Que vos egos pouvaient être mal placés même en les situations les plus délicates, doux euphémisme même. Elle évitait même la confrontation, refusant réellement de te parler et de t’offrir ou plutôt t’imposer des piques infâmes. C’est comme s’il n’y avait même plus l’alchimie de la rivalité, l’envie de rabaisser l’autre, de le malmener verbalement dans le simple but de l’échauder, de le ramener en quelque sorte. Vous saviez merveilleusement vous blesser mais pour le bien de votre relation en quelque sorte hors ici le tout était encore une fois différent de l’accoutumé. Que comptais-tu faire face à en quelque sorte un clair manque de coopération de sa part ? Le refus du dialogue aussi malsain puisse il être étant omniprésent. Tu avais une solution toute prête qui aurait été sublime, aisée et des plus faciles. Une solution qui aurait réglé le problème présent et qui ne t’aurait coûtée que quelques mouvements de jambes. Tu aurais pu quitter les lieux mais non ce n’est pas ce qui t’intéressait présentement car cela n’aurait eu que pour effet de la satisfaire.
Le regard se portant dès lors sur son oreiller, tu aurais pu aussi lui arracher et l’écraser contre son visage. Tu aurais pu le maintenir fermement pour l’étouffer, l’asphyxier et faire en sorte qu’elle ne soit plus un problème. Tu aurais pu rendre plus pâle que présentement encore ces traits démaquillés et dénués de ses faux artifices. De ces faux artifices dont elle n’avait jamais eu besoin pour être attirante. Tu avais donc doucement roulé des yeux face à l’éventualité possible pour faire le tour du lit, ta main parcourant les pourtours de celui-ci. Le gant, tes phalanges effleurant le tout sans que tu lui accordes un nouveau regard pour te retrouver vers la fenêtre. Tu décrivais la nuit éternelle dès lors et plus que tout l’astre lunaire qui ne bougera jamais, que vous ne connaissiez que trop bien.
« - Même en les plus grandes erreurs tu conserves aussi ton égo… Comme moi… Amusant. »
Les mains se retrouvant en ton dos sur ces propos alors que tu étais toujours là dos à elle. Bien d’autres se seraient déjà mis à genoux à son chevet, demandant milles excuses, offrant une infinité de pardons surtout de par la tentative de suicide qu’elle avait fait mais… Mais rien n’était classique avec vous. Ne l’avais-tu pas déjà tuée ? Mémoire défaillante t’empêchant de te rappeler de ce détail dérangeant. Tu ne tardas à te retourner vers elle, regard sinistre, celui d’un être profondément déçu et qui n’appréciait point la trahison en quelque sorte ou encore l’échec. Tu t’étais lentement orienté vers elle tout en autant doucement mais sûrement tes gants en parallèle.
Ce n’est qu’une fois arrivé à sa hauteur que vint te saisir de son faciès sans ménagement. Ta main enserrant sa mâchoire, ses joues. Tu serrais pour que cela soit désagréable sans que le tout puisse être insoutenable ne voulant plus l’abimer qu’elle l’était déjà. Tu étais convaincu qu’elle savait plus ou moins le discours que tu allais lui tenir mais ne fallait-il pas lui rappeler sans cesse qui tu étais ?
« - Tu vas m’écouter attentivement car il me semble que tu crois avoir le pouvoir d’imposer quoi que ce soit. »
Ta seconde main lui intimant en un mouvement de faire attention et d’écouter attentivement ce que tu allais prononcer. Tu n’aimais point te répéter et pourtant tu te devais de lui rappeler quelque chose évoqué de maintes fois entre vous.
« - Tout ce qui concerne ta misérable existence me concerne cela va rentrer dans ton misérable crâne ou le manque d’hémoglobine te rend toujours idiote à souhait ? »
Ta propre mâchoire décrivant ton profond énervement entre deux inspirations, deux paroles où tu avais laissé un silence planer comme pour te tempérer toi-même.
« - Tu sais que tu ne peux pas te passer des autres, tu as besoin de la chaleur des autres pour ne pas te sentir misérable… Inutile… Dépendante que tu es de tes semblables car au-dessus de la luxure c’est cela ta vraie drogue… »
Une vérité que tu avais clairement fini par comprendre… Addicte aux plaisirs de la chair mais surtout esclave d’une dépendance affective car ce genre de problèmes étaient souvent étroitement liés. Tu vins enfoncer le clou en une dernière prise de parole.
« - Et bizarrement pour la seule fois où ca ne va pas en ta faveur tu tentes de te suicider. Je vais finir par croire que j’ai raison en me disant que tu es faible vu comment tu as réagi. Même si je ne vais pas te courir après tu vas te ressaisir un peu pour cette secte qui nous rassemble. J’en ai assez depuis plus d’un siècle de faire de la garderie avec des à côtés intéressants compris ? »
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(tw: suicide) ❝ même la mort était incapable de les séparer ❞ | ft. belial Lun 29 Mar - 11:18
MÊME LA MORT ÉTAIT INCAPABLE DE LES SÉPARER
Le jeu semblait fini. L'était-il réellement? Belial avait-il enfin dépasser les limites à ne pas franchir? Tout n'avait jamais été que parties intégrantes de votre jeu grandeur nature. Cette chasse, constante, mutuelle. Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis Ô comme cet adage paraissait presque bien trop doux pour vous deux. Mais vous ne saviez pas faire autrement. Mais alors, pourquoi? Parce qu'il s'en était prit à Judas? Cet être si particulier à ton cœur? Parce qu'il avait décidé de te mentir, et de te cacher bien trop de choses? Parce qu'il s'était mit à soigneusement t'éviter en laissant ton âme dans le flou? Surement, cet horrible cocktail de toute ces raisons mélanges, et bien d'autres encore, auxquelles tu n'oses même pas penser, cette promesse bafouée, ces illusions d'amour et d'avenir, ce désir de maternité qu'il avait fait resurgir égoïstement... Pour ne rendre que cette nouvelle séparation plus douloureuse encore.
Le jeu semblait fini. Parce que même lorsqu'il venait à nouveau attiser adroitement tes flammes... D'abord de ses mots, de son poison. Une douleur qui semblait presque bien trop douce comparée à ce que tu avais endurée, seule, ces derniers jours, ces dernières semaines... Même lorsque ces bruits de pas venaient à se rapprocher lentement mais surement de toi, même lorsque le léger bruissement de ses gants glissant le long de ses mains bafoue le silence de sa chambre, Tu ne bouges pas. Comme s'il t'étais nécessaire de ne pas lui accorder le moindre regard. Du moins, jusqu'à ce qu'il referme ses griffes sur toi. Un faible gémissement franchit ta bouche pulpeuse qu'il déforme légèrement sous sa poigne... Pour venir te forcer à confronter ton regard au sien. Et il y parvient. Le miel de tes yeux vient se planter sur l'azur des siens. Mais dans ceux-ci, comme sous ses doigts surement, il peut sentir que quelque chose est différent. La lueur ardente de tes yeux semble s'être éteinte. Ta mâchoire ne se serre même pas sous cette prise qu'elle ne combat pas. Lui qui réclamait tant de fois ta docilité. Allait-il se rendre compte à quel point ta combativité risquait de lui manquer?
Le jeu semblait fini, Et tu écoutais le vainqueur énumérer ses faits d'armes, et surtout souligner tes propres faiblesse. Ô, il te connaissait si bien maintenant, Blanche. Que même la vérité est presque aussi douloureuse à entendre que ces mensonges et ces horreurs qu'il a put te souffler ces derniers temps. Ironiquement, tu n'as jamais parut aussi pâle, Blanche. Quelle mine affreuse. Même la pression de ces doigts conquérants qui te maintiennent en place n'arrivent pas à faire blanchir un peu plus ta peau, déjà bien trop peu colorée. C'est en silence que tu accuses les mots et les maux qu'il t'inflige. Tes yeux semblent le regarder sans le voir. Sa voix résonne douloureusement dans ton crâne encore endoloris. Et cela ne fait qu'alourdir le poids de cette vérité écrasante qui fait s'emballer ton poux.
« ... Va te faire foutre... »
Éternelle et ironique rengaine. Comme souvent par le passé, bien qu'en des instants bien plus agréables que celui ci, ce sont les seuls mots que tu prononces. Que tu es capable de prononcer? Que tu veux lui prononcer. Mérite-il plus? Mérite-il moins? Tu n'as ni l'envie, ni la force de le combattre, cette fois. Malgré cet énième coup de couteau qu'il vient de t'infliger, alors que tu es déjà à terre. Et pourtant, malgré tout ce que tu avais voulu, et ce que tu t'étais promis. Tu lui avais répondu. Toi qui aurais tant voulu rester de marbre. Ignorer sa présence. Son contact. Sa voix. Qu'il les quémande de lui même. Et pourtant te voilà encore une fois bien trop éprise faible pour lui résister. Parce qu'avec lui, tout était trop plus compliqué. Trop compliqué.
« Plus rien ne nous lie, toi et moi... Commences-tu dans un souffle trop bas, Blanche, alors que tes yeux reposent toujours dans les siens. J'en ai rien à foutre du ramassis de conneries que tu sors... En pensant me connaitre, me comprendre... Ca n'a jamais été le cas, et ça ne le seras jamais. Et pourtant, il était de loin celui qui te comprenait le mieux, aussi ironique que cela puisse sonner, Blanche. Maintenant va au diable. Retourne courir derrière ces filles sans saveur avec lesquelles tu essayes de combler le manque de ne plus m'avoir auprès de toi. Tu sais très bien de quoi tu parles, Blanche. Parce que tu fais exactement la même chose. Mais Belial doit le savoir lui aussi comme toi... Rien n'arrive à la hauteur de ce que vous avez, lui et toi... Ce que vous avez... Ce que vous aviez...? Va au diable... Lache moi et quitte cette chambre... Avant que je t'y force... » Je t'en prie... Car j'ignore combien de temps encore je pourrais tenir...
Si seulement tu ne paraissais pas si frêle, et faible, Blanche. Maintenant plus que jamais. Toi qui, déjà, éprouvait tant de mal à rivaliser avec lui. Mais même acculée et blessée, la louve se défend aussi bien qu'elle le peut. Parce que le jeu était fini. Et qu'il fallait passer aux choses sérieuses.
Toujours les mêmes paroles, des propos vulgaires typique à la situation conflictuelle qu’il pouvait y avoir entre vous. Il y avait les insultes doublées d’une rancœur non dissimulée en ses paroles alors que tu ne te doutais point qu’elle pensait ce qu’elle prononçait. Du moins elle le pensait à coup sûr sur le moment même si tu ne pouvais savoir si elle allait regretter ensuite de ce qu’elle venait de dire. Tu n’y étais pas aller de main morte toi aussi en ta prise de paroles car était-ce vraiment de l’amour qui s’était manifesté avant ? Sûrement pas après ce qui s’était passé ces derniers jours et surtout de par ce conflit qui ne cessait de revenir encore et encore entre vous. Finalement cela n’était il pas la base de votre relation ? L’affrontement, le conflit même si cela rendait les moments d’accalmie plus plaisants encore. Tu aurais pu être fatigué de cette lutte qui durait depuis plusieurs siècles, depuis bien plus longtemps que vous ne le pensiez mais il n’en était rien. Tu avais cette faim, la combativité et surtout un malsain désir de lui prouver que tu étais supérieur à sa personne en tous points. Tu le pensais fermement même si tu avais su lui dire bien des mots doux il y a quelques semaines.
Versatile à souhait, les temps changent alors qu’il n’y avait pas de tempérance en ta personne.
Tu la captivais toujours en ta poigne, les mains toujours ancrées contre sa chair, contre ses joues. Ces joues que tu avais marqué de biens des façons tant de par la douceur que de par ta violence et tes déviances. Ses paroles tout particulièrement sa dernière avait sonné comme un merveilleux défi alors que tu n’avais toujours pas relâché ta prise sur sa frêle ta personne… Plus que jamais chétive en cette situation. Tu avais fini par doucement lâcher un soupir qui en disait longtemps sur ton exaspération de ces derniers instants. Sans doute étais-tu fautif mais n’aviez vous pas chacun vos responsabilités en tout cela ? Les histoires n’étaient jamais totalement blanches ou noires et au combien tu le savais pertinemment mais parfois il était plus plaisant de jeter la logique.
« - Avant que tu m’y forces ? Tu te montres menaçante ou enfin déterminée ? Malheureusement tu sais qu’il n’a jamais été bon de me menacer. »
Un ton froid ayant amené ces paroles alors que ta poigne avait fini par s’ôter, se retirer de son être à elle pour te permettre de faire quelques pas en cette salle. Tu t’étais retourné vers la fenêtre sans un mot alors que tu te rappelais de plus en plus de certaines paroles… De celles d’une reine. Un tout qui s’avérait au final vrai sûrement même si tu n’en avais de souvenirs. Le déni avait été important mais il n’y avait qu’une seule et unique vérité et malheureusement tu t’y retrouvais confronté. Présentement ceci avait le don de t’énerver plus qu’autre chose, de faire monter la pression et de travailler tes nerfs. Tu étais peut-être fautif en partie mais n’était-ce pas elle qui avait fait des faux pas pour toi ? Sûrement car tu ne voulais pas être confronté à l’éventualité que c’est toi qui avais tort.
« - De nous deux c’est toi la plus changeuse et c’est toi qui a toujours tout compliqué et majoritairement ruiné… Comme si ça avait toujours été une passion. »
Des reproches, toujours des reproches car tu ne savais pas lui offrir autre chose en cette situation. Est-ce que tu cherchais des excuses de sa part ? Sûrement là où tu n’accepterais de concéder les tiennes que si cela était amené à ta personne.
« - Et tu parles d’autres femmes mais ce n’est pas toi qui préfères généralement la facilité en bien de tes solutions ? Tu as toujours eu la langue bien pendue en bien des sens du termes d’ailleurs mais là… Plus que jamais il y a de quoi rigoler. »
Tu ne tardas à te retourner vers elle la fixant longuement avant de soupirer et lui lâcher ces propos… Ces mots qu’elle ne pourrait comprendre. Des paroles qui sonneraient comme un aveu à ton propre être, un tout qui ne serait qu’acceptation.
« - Je suis convaincu que même avant ce monde damné tu me pourrissais déjà la vie. »
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(tw: suicide) ❝ même la mort était incapable de les séparer ❞ | ft. belial Ven 9 Avr - 9:31
MÊME LA MORT ÉTAIT INCAPABLE DE LES SÉPARER
Il est vrai que... Peut-être... Tu t'étais laissé galvaniser par cet élan de courage et de colère qui t'avais poussé à le menacer. Et si, d'habitude, tu faisais frémir même les plus viles bêtes d'Halloween City... Belial avait toujours su te résister et savoir comment retourner tes faiblesses secrètes contre toi... Et puis, vu la forme dans laquelle tu étais, Blanche, à qui penses tu faire peur? Même si, c'était bien connu, non? Les animaux blessés et acculés sont bien souvent les plus agressifs et les plus dangereux.
Silence.
Un faible grognement s'échappe, volatile, de tes lèvres quand ce maître du chaos finit enfin par daigner relâcher ton délicat visage de porcelaine. Pupilles fines et sombres qui suivent sans un mot sa silhouette qui s'éloigne, jusqu'à se dessiner en contre jour, soulignée par les rayons de la lune qui laisse son ombre sombre s'étendre sur le sol de cette chambre blanche, immensément grande, tel un poison qui se distille. Elle? Qui compliquait tout? Qui ruinait tout? Dans le fond, avait-il tant tord que ça? Ce besoin incessant, comme un chien, des caresses. Ce rupture que tu lui avais imposé, abandonnant sa rudesse pour la douceur de Judas. Peut-être. Mais tu n'avais fait que suivre tes désirs. Femme forte et indépendante que tu étais. Et pourtant... Ces mêmes désirs continuaient de te ramener vers lui. Toujours. Et encore.
Silence.
Mais, malgré cet air fermé, et pensif... Ces derniers propos ne font qu'à peine tressaillir la belle. Ce n'était qu'un reproche parmi tant d'autres. Pas un seul instant, l'idée qu'il vienne de t'offrir une des pires révélations ne t'effleure l'esprit. Tu étais de toute façon bien trop endormie par la fatigue, la douleur, et les médicaments pour avoir l'esprit clair. Alors, après avoir garder ce long silence, comme pour appuyer le fait que tu ne désirais pas de lui ici. Ne pas lui parler. Ne pas le voir. Oublier, ne serait-ce qu'un instant, ce pouvoir étouffant qu'il avait sur toi... Tes lèvres finissent par se mouvoir, et cracher ton poison, tandis que tu ne fais que le fixer, du coin de tes grands yeux miel.
« Oh, si tu savais comme j'en rêverais. »
Mais l'univers serait bien trop cruel de vous avoir remis sur le même chemin, après vous avoir déjà indirectement entre-tué... Non? Le bruissements des draps trahissent les mouvements que tu dessines. Tu te hisses, non sans un peu de peine, dans ton lit pour te redresser... Et mieux t'asseoir. Te sentais-tu moins vulnérable ainsi, que couchée devant lui?
« Mais plus de deux siècles à tes cotés... C'est déjà beaucoup trop. »
Et dire que tu avais passé la quasi totalité de ta vie... Et de ta non-vie à ses cotés. Ô, Blanche... Si tu savais.
Une réponse bien maigre à tes goûts, elle ne faisait pas d’efforts en tous les sens du terme possible. Une totale absence d’analyse de sa part là où elle avait pris tes derniers propos selon un certain point de vue. Elle était faible en ses propos et son argumentation inexistante au final. Une répartie bien loin de celle dont tu avais l’habitude alors qu’elle s’était un peu redressée pour en quelque sorte te défier comme à l’accoutumé. Tout cela n’était pas divertissant et elle n’arrivait au final pas réellement à plus attiser le feu de ta haine. Une situation bien dramatique là où tu finissais par doucement mais sûrement être indifférent face à ses paroles bancales. N’y avait il pas pire que la haine ? Si l’indifférence… Car ne cela signifiait il pas que l’on venait de perdre intérêt en une quelconque chose ? Bien sûr que si alors que la haine pouvait elle être comme un bien étrange réceptacle de l’amour, d’un tout défiguré mais toujours bel et bien présent. Tu ne trouvais définitivement pas la moindre saveur en ses propos même si tu cherchais, même si tu te forçais à vouloir y trouver quelque chose d’amusant, de bien, d’assassin, un tout sur quoi rebondir tout simplement pour la crucifier.
Tu n’avais dès lors pas dénié t’orienter vers le lit, faisant plutôt d’autres pas en cette pièce aussi vide que sa précédente répartie. Tu te rappelais qu’effectivement Blanche n’avait jamais été forte à cela, juste bonne à insulter dans les meilleurs des cas tout en menaçant. Un tout jamais très efficace lorsqu’elle n’était pas occupée à plier au final face à ta personne. Tu t’étais donc doucement dirigé vers la porte ne disant rien de plus une nouvelle fois silencieux alors que tu t’étais retourné vers elle pour lui offrir ces mots.
« - Tu es pitoyable et tout sauf intéressante. »
En un autre contexte la gifle serait partie sûrement mais tu n’allais pas plus la malmener physiquement elle qui était faible. Les prédateurs acculés sont censés être dangereux mais ici tu ne voyais rien. Tu ne percevais qu’un être faible et tout sauf menaçant, juste problématique pour son propre être.
« - Mais il y a bien un des soignants qui va vouloir t’écarter les cuisses au moins tu seras intéressante pour quelqu’un d’autre. »
Meurtrier en chacun de tes propos et sans doute égocentrique en ta dernière formulation. Tu lui tournas le dos et laissa ta main s’écraser contre la poignée de la porte pour y exercer un mouvement. Tu ne l’avais encore ouverte mais cela ne tarderait alors que tu étais près à quitter l’endroit désintéressé.
« - Au final cette visite était sûrement juste pour la bienséance. Même en l’adversité tu es déplorable et sans saveur. Juste bonne à tenter quelques misérables piques et je ne pense pas que cela soit dû à la morphine ou potentiels autres antidouleurs. »
Tu ne faisais les choses à moitié en ta prise de parole et tu te permis de conclure de par ces énièmes mots meurtriers.
« - Allez voyons si tu peux faire un effort, vas-tu dire quelque chose d’intéressant ? »
Tu étais sans pitié même avec elle, même avec celle qui avait su te conforter en tes pires états mais n’étiez vous pas deux prédateurs après tout ? Ou n’était ce pas un juste retour des choses du passé ?
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(tw: suicide) ❝ même la mort était incapable de les séparer ❞ | ft. belial Lun 12 Avr - 10:17
MÊME LA MORT ÉTAIT INCAPABLE DE LES SÉPARER
Ô, Blanche, comme tu voudrais l'ignorer. L'effacer à jamais de ton esprit, de ton existence. Et pourtant, chaque nouveau mot qui sort de cet infâme bouche qu'est la sienne n'est qu'une nouveau coup de poignard dans ton cœur essoufflé, plus douloureux encore que propres lames zébrant ta propre chair. Parfois, tu regrettes ces sentiments qui te rendent faible. Devant tous, tu sais faire la part des choses, et être celle qui infliges les souffrances. Mais lui avait la main mise sur tout. Absolument tout. Et ça te rend malade.
Immobile entre ces draps trop blancs pour l'obscurité de ton esprit complexe et morne en ces temps troublés. Tu n'auras jamais tant mérité ce prénom qu'en ce moment même. Le blanc de ces murs. De ce sol. De ces draps. De ta peau. Et cette même et éternelle tâche sombre, au terrible nom de Belial.
Un instant, ton corps frémit alors que sa main se dépose sur cette poignée. Ton esprit semble vouloir s'éveiller. Reste... Supplie ton esprit égaré. Mais aucun mot ni même aucun souffle ne s'échappe de tes lèvres. Tu t'efforces de les garder closes, en prenant soin de faire tourner en boucle les derniers propos qu'il a pu t'offrir. Au manoir, après la torture des amants maudits. Chez toi, entrelacée avec un autre. Depuis qu'il a passé cette porte, comme pour te faire regretter une ultime fois de t'être raté.
Le cœur palpite, et le regard se détourne. On ne veux pas qu'il reste. On veux le voir disparaître, à jamais, même si son absence à la longue finira par être plus douloureuse encore que ce poison qu'il distille sans retenu depuis le début de ce froid glacial entre vous. Parce que tu es trop fatiguée. Que tu as besoin de repos. Que tu ne sais même pas, toi même, comment trouver la force de le pardonner, quand tu n'as même pas la force de te pardonner toi même.
Alors, en guise de réponse, c'est bien le silence que Belial recueille, seulement troublé par le bruissement des draps qui glisse de ton corps quand tu te mouves dans ton lit. Comme pour signer la fin de cette discussion à sens unique, la fin de cette journée, la fin de... Vous? Tu tournes le dos à l'entité prête à partir, en venant serrer les draps fraîchement lavée contre ton visage pour humer l'odeur florale, et espérer qu'elle arrive à apaisé ce goût âcre qui reste dans ta bouche.
Pas la moindre réponse car elle n’avait sans doute pas plus de force, car elle était lassée d’aller plus loin en cette dispute sans doute bien plus cinglante que toutes autres. Vous aviez fait bien plus que remuer le couteau en la plaie, surtout toi de par tes propos sans limites. Tu ne lui avais fait la moindre fleur là où pourtant tu lui avais énormément demandé de par le passé. Tu te fichais éperdument d’aller trop loin, de piétiner son fragile cœur, de la ravager, le dévorer pour le recracher vulgairement. Tu te fichais de la voir saigner en son esprit car n’étiez vous pas plus que tout en froid présentement de par cette même problématique depuis bien longtemps ? Le silence encore et toujours présent alors que tu avais juste pu ouïr le bruit de ses gestes en son lit. Les draps finissant par être tirés un tout signant la fin de votre entrevue. Il n’y avait pas plus à dire et il n’y avait de place pour la douceur de toute façon. Il était difficile de dire si votre relation était présentement plus complexe qu’à l’époque… Si vous aviez fini par rendre le tout encore plus singulier… Pire qu’avant.
Tu t’étais contenté de doucement tourner la tête, la passant par-dessus ton épaule pour brièvement la décrire une nouvelle fois malgré tout. Le masque reprenant place en parallèle le long de tes traits pour faire disparaître la chair. Il n’y avait pas eu d’énième soupir, juste le bruit, le mouvement de ta poigne contre la porte. Tu allais donc quitter les lieux et pourtant il y eut une ultime parole à son attention. Un profond avertissement qu’il était impossible d’ignorer.
« - Si tu recommences et que tu finis encore ainsi je me chargerai moi-même de t’étouffer avec ton oreiller. »
Une menace réelle… La vraie question était de savoir comment l’interpréter car n’était-ce pas un aveu ? L’expression d’une certaine peur qui avait le don de te saisir même si tu ne laissais transparaître que haine ? Ton attention dès lors définitivement détournée, tes doigts libres finissant par se serrer contre ta paume. Poing crispé tout comme la mâchoire compressée, serrée, tu quittas donc la pièce sans un mot de plus. Juste l’écho de tes pas raisonnant jusqu’au moment où tu la refermas derrière toi sans fracas malgré tout. Tu n’avais pas à plus t’attarder car il n’était pas nécessaire de faire plus empirer le tout là où vous étiez déjà bien bas pour ne pas dire proche du néant.
La douleur n’était il pas le seul cadeau que vous saviez vous offrir au final ? Le seul complet et sincère.
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