Le temps de la paix semble signifie le temps de l'ennui et de l'errance. Tu n'as clairement rien à faire Vorpaline - et la remise en question de ton existence s'amplifie à mesure que les jours passent. Le traité de paix signé, le Jabberwocky n'a aucunement l'intention de semer le trouble dans Wonderland. Alors s'il se tient tranquille, qui dois-tu combattre ?
La Reine pense "personne" quand tu imagines "tous le monde" et c'est une lente chute dans l'obscurité que tu entreprends alors que l'étau du fourreau se présente de nouveau comme une évidence.

Tu te promènes une dernière fois, résolue à retourner dormir pendant quelques temps après cela. Tu admires le paysage, te demandant si les traits éternels changeraient à ton réveil.
Frisonnes quand un coup de froid passe d'un coup. Lèves la tête Vorpaline, interpellée par les cris des habitants qui pointent du doigt le ciel.

Colonnes et tapis de glace se sont élevés et tu colles ta main sur ton front pour mieux voir malgré le soleil. Les gardes interpellent un individu et tu uses de ton autorité pour les disperser. Tu veux t'en occuper toi-même Vorpaline, c'est inespéré.

Lèves Le Bras.

— « Eh oh ! Monsieur ! Descendez immédiatement. »

Voilà que le fourbe saccage le paysage, détériore un patrimoine inchangé depuis des siècles. Tu le remercierai bien pour l'animation mais un tel outrage se doit d'être sévèrement sermonné.
Tu te sens cependant un peu ignoré alors que ta voix ne porte peut-être pas assez, alors quand tu entreprends de grimper, transformant tes cinq doigts en lames aiguisées pour les planter dans la glace, celle si s'évapore en pluie de flocons de neige - l'individu non identifié vient juste de descendre.

Son insolence, tu ne la perçois pas.
Très premier degré Vorpaline.

— « Ah. Oui, en effet c'est mieux. Mais je vous demandais de descendre alors... il serait bête de me répéter maintenant que c'est chose faite. »

Tu fronces les sourcils, te faisant percevoir comme menaçante.

— « Qu'est-ce que c'est que ce cirque que vous faisiez là haut ? Ces statutes sont sacrées, vous devriez avoir honte de vous moquer d'elles. »

Ce sont juste des statues inanimées...
Et les gens ont ri.
Tu ne comprends pas.

— « Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? Est-ce que c'est moi qui ne saisis pas la blague ? »

Comment ça tout est trop lisse ?
Se serait-il trompé de terme ? Car il a l'air de penser que la propreté et la conformité sont des choses ennuyeuses qu'il faut corriger.
La perfection est une félicité que tu ne souhaites pas dénaturer.

Mais soit, tu lui expliqueras plus tard.
Il utilise des termes que tu ne comprends pas et les gens continuent de rire, amusés de la situation. La colère gronde Vorpaline alors que tu fronces les sourcils pour le toiser avec sévérité. Le ton n'est pas insultant, mais tu y mets les formes pour le remettre à sa place :

— « Je ne m'inquiète pas. Je suis simplement confuse jeune homme. Confuse de ne pas trouver sens à vos moqueries juvéniles... A ce que je vois, vous n'êtes pas un enfant. »

Parce que tu le vois désormais comme un grand enfant, vu qu'il rit avec eux, parmi eux. Il a l'innocence farouche au bout des doigts, celle qui se fiche des conséquences.
Vérité dantesque.

— « Mais soit... Si c'est temporaire, j'espère que cela disparaitra au plus vite. »

Pour que tout redevienne normal, pour que tout rentre dans l'ordre. Tu as mal au coeur soudain Vorpaline, d'imaginer les rires des petits s'évaporer d'un seul coup... Tu ne veux pas voir leurs mines déçues ou être la cause de leur rêves disparus.

Tu gonfles les joues, lèves les yeux au ciel.

— « Hm. Je suppose que ça peut rester là encore quelques temps. Mais après, vous cessez ces jeux dangereux où je ne pourrais pas vous défendre contre la garde ! »