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Meliodas A. Sherwood
le prince des mères
(end) ❝ what are we doing here — Marion Mar 27 Avr - 21:14
Meliodas & Marion
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Tu n'en peux plus Meliodas. Tu arrives au bout de tes forces. Le visage est tuméfié par les blessures et la crasse. Les bras sont engourdis, ne supportent plus d'être reliés par les chaines de cette cellule humide. Et personne pour te tenir compagnie, hormis ce garde cupide et bourré d'ego - ah ! Il n'a pas trop aimé que tu remettes en question son style et l'arrangement étrange de son visage. Alors il s'est arrangé pour te refaire le portrait.
Tu as entendu parler vite fait par les soldats qu'une attaque au château a eu lieu. Apparemment les timbrés d'Halloween City étaient venus chercher leur chef lui même emprisonné ici. Tu te surprends à rêver que tes amis en fassent de même - avant de te rappeler qu'ils pourraient en mourir et que tu n'es clairement pas prêt à vivre sans eux. Peut-être prêt à partir pour eux. Ah.
Silence dans les cachots quand tout le monde est surement parti manger. Le soleil tape à travers la fente sur un certain coin de la prison. Tu comprends qu'il est surement plus de midi. Des pas doux résonnent dans les escaliers. Tu gardes la tête baissée, plus aucune conviction imprimée sur la figure. N'a cure d'un soldat en quête d'un peu de divertissement.
Mais face au silence, tu relèves les yeux - l'aperçois et ton visage s'illumine d'un peu de vie.
— « ... Marion ?! »
Tu ne l'avais jamais imaginé dans une tenue aussi délicate et aussi bien apprêté même dans tes rêves les plus déplacés.
— « Mais... Qu'est-ce que tu fais là ? »
Tu déglutis et tires légèrement sur les chaines dans un geignement de douleur, étouffé alors que tu serres les dents.
— « Tu n'as rien à faire là. Et... cette tenue... »
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Marion de Crims
la princesse éplorée
(end) ❝ what are we doing here — Marion Sam 1 Mai - 15:34
dans la boite en papier elle danse encore les yeux fermés
Dans la chambre princière, le silence est presque assourdissant. Ce qu'on nous impose trouve rarement le chemin vers le cœur, et si elle avait compris que c'était désormais ce qu'il lui fallait considérer comme son nouveau chez-elle, rien ne lui apparaissait comme familier. Tout est étranger, même, bien plus luxueux et grandiose que tout ce qu'elle a jamais connu.
Sur le somptueux lit à baldaquin encadré de tentures aux couleurs du royaume, sa petite silhouette repose, allongée et immobile depuis plusieurs longues minutes, pâle dans la robe raffinée que les caméristes ont choisie pour elle. Puis, dans une inspiration laborieuse, les yeux s'ouvrent et le corps se redresse : l'esprit est de retour, amenant avec lui la certitude que la voie menant aux sous-sols est dégagée.
Exhalant une respiration tremblante pour tâcher de se donner du courage, elle quitte l'assise du lit et se dirige sans un bruit vers la porte de la chambre. Celle-ci s'ouvre sous ses gestes prudents, révélant un corridor désert dans lequel elle s'engage à pas rapides, aussi discrète qu'une souris, empruntant le même chemin que celui qu'elle vient de repérer en esprit.
Parvenue aux portes des cachots, elle hésite un instant avant de pénétrer timidement les lieux, priant pour qu'aucun garde n'ait la fâcheuse idée de surgir dans les escaliers et de la surprendre là où elle ne devrait pas se trouver. Elle compte ses pas pour se rassurer, ainsi que les cellules qui défilent sous ses yeux à mesure qu'elle avance : une, deux, trois, quatre, cinq – sixième gauche. C'est bien lui. Elle s'approche des barreaux en silence, et un pli peiné se dessine sur son front alors qu'elle observe, bien physiquement cette fois, cette misère dans lequel on l'a jeté, qui l'avait déjà alertée lorsqu'elle était descendue ici une première fois, hors de son corps.
Le visage qui finit par se relever et son prénom qui franchit ces lèvres abîmées la rassurent au moins un peu sur le fait qu'il reste de la vie dans ce pauvre corps remisé dans l'obscurité – qu'elle ne l'a pas trouvé trop tard, meurtri jusqu'au point de non-retour. Un petit sourire triste s'étend sur ses lèvres, presque comme une excuse, tandis qu'elle hoche brièvement la tête, s'approchant de la grille jusqu'à s'y coller pour tendre un morceau de papier sur lequel reposent des mots qu'elle a inscrits à l'avance, et qu'elle espère suffisamment grands pour être visibles malgré la distance qui les sépare.
ça fait quelques jours que j'explore le palais en fantôme, et je t'ai vu ici hier. je suis désolée de ne pas avoir pu venir avant, je devais être sûre que personne ne me voie ou ne me suive
je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour que tu te retrouves ici, mais je ne te laisserai pas là. je vais écrire à Lucy, on va te sortir de là, je te le promets
Les autres interrogations, elle les a prévues, sans pour autant se résoudre à y répondre à l'avance. Sur un petit soupir attristé, elle tire son précieux carnet des plis de sa robe, et se met à griffonner sur le papier en vitesse, avant de passer la main à travers les barreaux pour que ses mots soient visibles.
c'est un peu compliqué à expliquer. je vis ici, maintenant. on ne m'a pas laissé le choix
Les images de l'affrontement qui l'a menée ici lui reviennent, et elle réprime un frisson en se remémorant combien de coups ont été échangés et combien de mains inconnues l'ont touchée, ce jour-là.
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Meliodas A. Sherwood
le prince des mères
(end) ❝ what are we doing here — Marion Dim 2 Mai - 16:32
Meliodas & Marion
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Evidemment, elle restait elle et elle ne comptait pas te gratifier de sa voix que tu espères mélodieuse. Tu l'observes attentivement sortir un morceau de papier et tu réprimes un soupire tendre mais stressé. Tu as évidemment davantage peur pour elle que pour toi - si jamais elle s'éternise à jouer le jeu de son carnet. Mais avait-elle déjà tout prévu, savait-elle qu'elle serait seule pour un moment ?
Tu te penches en tirant au maximum sur les liens de métal qui te raccrochent au mur, pour découvrir ce qu'elle t'a écrit sur le bout de papier glissé. Sans que tu ne le contrôles, un sourire niais s'étire sur ton visage et tu t'en veux presque de céder si vite à l'espoir qu'elle te donne. Tu t'y accroches, désespérément.
— « Ne t'excuse en rien. C'est de ma faute si je suis là. »
Tu n'as pas envie de parler de Cherry, ni du chasseur.
— « D'accord pour Lucy mais sois prudente, ils pourraient surveiller ton courrier. »
Parce que tu as compris, Meliodas, Tu as deviné très aisément ce pourquoi elle est là - devenue princesse, tous le monde en parle dans le château, même les gardes. Alors c'est elle, qui se retrouve à cette place. Tu n'arrives pas à être content, vraiment inquiet quant à sa future liberté, dorénavant étouffée par des responsabilité qui vont la dépasser.
— « Marion je suis désolé... »
C'est la colère qui déforme ton visage.
— « Je te laisserai me sauver pour cette fois mais la prochaine fois c'est moi qui viendrai te tirer de là. »
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Marion de Crims
la princesse éplorée
(end) ❝ what are we doing here — Marion Dim 2 Mai - 21:30
dans la boite en papier elle danse encore les yeux fermés
Dans la pénombre humide des lieux, l'esprit n'est pas pleinement tranquille : elle ne peut s'empêcher de jeter des œillades furtives sur les issues repérées lors de ses précédentes venues décorporées, craignant à tout instant d'y voir surgir un garde. La voie était libre lorsqu'elle a discrètement quitté ses quartiers, elle s'en est assurée, mais rien n'est immuable, et la paix qui règne pour l'heure sur les sous-sols pourrait bien être troublée. Cette simple idée lui jette l'appréhension au creux des entrailles. Tout ici lui paraît tellement étranger, les gens comme les coutumes ... Afin de se rassurer, elle s'efforce de se rappeler ce qu'elle a convenu de faire si l'on venait à la surprendre là où elle ne devrait pas se trouver : tâcher de jouer l'ingénue s'étant perdue, et si la situation l'exige, user de son don pour feindre un malaise.
La mise en garde la prend au dépourvu, et un pli soucieux se dessine sur son front tandis que la naïveté peine à imaginer qu'on puisse refuser ainsi de lui faire confiance ; mais les avertissements de Meliodas se sont déjà montrés plus avisés qu'elle ne saura sans doute jamais l'être, aussi hoche-t-elle la tête en signe d'assentiment sans poser de questions. La ruse ne compte pas parmi ses points forts, mais elle s'efforcera de ne rien écrire d'incriminant.
Et puis, des excuses – qui n'ont pas lieu d'être, qu'elle ne mérite même pas – qui tordent quelque chose en elle. Une immense peine s'inscrit sur ses traits, si vive que le frêle sourire faussement rassurant que tentent d'arborer ses lèvres tremblantes ne tient qu'un instant à peine, noyé par une mine abattue. Les yeux sont mouillés et la silhouette coupablement penchée vers l'avant, au plus proche des barreaux, alors qu'elle écrit rapidement, reprenant à demi consciemment les mots qu'on vient de lui adresser :
ne t'excuse pas c'est de ma faute si je suis là
C'est d'avoir accordé une confiance aveugle aux mauvaises personnes qui l'a menée ici, et plus encore, d'avoir balayé trop facilement les mises en garde qu'on lui a donné. L'erreur se paie chèrement, désormais ; triste revers des choses sur une innocence trop grande.
Les mots ont des accents de serments. On lui jure le secours avec hargne, à elle à qui on n'a jamais rien promis d'aussi véritable ni d'aussi important, et l'humidité qui lui borde les cils s'accentue. Un pli vient lui relever la lèvre inférieure, de ceux qu'appellent seules les envies de réprimer les larmes, et sans trop réfléchir, elle tend le bras à travers les barreaux, obéissant à un soudain désir de contact. Malheureusement, la distance qui vous sépare est trop grande, et malgré l'épaule collée contre la grille, les doigts se referment sur le vide, sans le moindre espoir d'effleurer ni tissu ni peau. Alors le membre recule, dans un geste empli de peine et de déception. Un instant, elle ferme les yeux, exhale un soupir impuissant, et se resaissit de son carnet.
je voudrais que tu puisses déjà être sorti d'ici je ferai au plus vite, je te le promets d'ici là, y a-t-il la moindre chose que je puisse faire ?
La moindre chose qui rendrait l'enfermement moins terrible, l'espoir plus tangible ?
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Meliodas A. Sherwood
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(end) ❝ what are we doing here — Marion Lun 3 Mai - 14:46
Meliodas & Marion
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Ses mots te parviennent sur bout de papier - comme toujours - et sa réponse en écho à la tienne t'arrache un soupire de désespoir. A ce jour, elle est la seule à pouvoir te voir aussi nu, sans déguisement, sans mensonge. Tu ne saurais dire comment sont les hommes de la nouvelle époque (de la sienne) mais tu as été construis à l'ancienne. La sincérité entraîne une faiblesse d'esprit perçue comme honteuse et impudique.
Tu baisses les yeux, mal à l'aise d'être ainsi réduit face à elle. Elle que tu t'étais juré de protéger ! La voilà face au grand Meliodas Sherwood, robin des bois, ayant troqué les murs de sa cabane pour ceux de la prison, ayant abandonné sa liberté pour le prix à payer.
Les chaines grincent et tu soupires derechef, soufflant par la bouche pour apaiser ta peine. Relativiser la honte et le désarroi.
— « Mais non, ce n'est pas ta faute. »
Tu dis ça pour la rassurer, et pour te rassurer toi-même.
— « On est pareil tous les deux, on veut faire confiance à ceux qu'on aime. »
Sourire denté, puis tu fais craquer les articulations de ta nuque d'un mouvement brusque. Tu l'observes se coller aux barreaux pour tenter de t'atteindre. Comme un miroir, tu fais pareil - tires sur les chaines un maximum dans la but de la rejoindre. Mais si la distance vous sépare, tu es quand même content de la retrouver en un sens.
— « Et bien... ils n'ont pas l'air vraiment pressé pour mon exécution, à croire que leur plan c'est que je crève ici avant de décider d'une date. Mais si jamais ils changent d'avis plus tôt que prévu, est-ce que je pourrais compter sur toi pour ... ralentir encore ? »
Tu as l'air un peu désolé.
— « Putain, je m'en veux de te demander ça. »
Tu baisses la tête.
— « Mais je suis pas prêt à mourir, pas encore. »
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(end) ❝ what are we doing here — Marion Lun 3 Mai - 18:53
dans la boite en papier elle danse encore les yeux fermés
L'esprit est trop bon, c'est vrai. Il ne demande qu'à croire ce qu'on lui rapporte et ne soupçonne pas ce qu'on peut lui cacher, par omission ou par malveillance. Cruelle est la réalité, avide d'imprimer son châtiment sur un défaut qui ne devrait pas en être un, peu importe qu'il jure qu'on ne l'y reprendra plus. Les mensonges, pourtant, les tromperies et les manipulations sont des choses qu'elle a bien connu, et pardonné avec une largesse sûrement non méritée. Mais celle-ci ? Celle-ci redessine toute sa vie, la précipite dans une boîte en papier qu'elle n'a pas choisi. Et pour la première fois, bien dissimulée sous un océan de peine, Marion la douce croit déceler en son cœur une trace de rancœur – et elle s'en voudrait, en se remémorant l'amour dont l'a abreuvée Blanche jusqu'à la toute fin. Mais elle avait promis, elle avait juré que rien ne devait lui arriver, tant qu'elle serait sous sa protection. La vérité est là, dans une autre bouche que la sienne : à avoir fait confiance par amour, la chute n'en a été que plus dure. Elle ne peut qu'imaginer, le cœur serré, à quel point l'imposture a dû être dure pour toi aussi, remisé dans la misère et l'obscurité, réduit au silence par la violence.
Dans les silences presque étouffants qui accompagnent ces instants où elle tend son carnet à travers les barreaux, exposant ses mots tracés sur le papier, elle jette des regards inquiets aux alentours, guettant le retour prématuré d'un garde. Sa manière de communiquer est certes discrète, mais également longue à mettre en œuvre, plus longue que ces réponses que tu lui adresses en prenant garde de ne pas trop élever la voix – et chaque minute peut représenter un danger. Elle hésite un instant, les yeux braqués sur un visage dont les marques ne sauraient en ôter la droiture et la sincérité. La situation semble l'exiger, et tu serais sans doute la personne dont elle craindrait le moins la réaction, mais la résolution ne vient pas. Pas maintenant, pas comme ça. Parler c'est exister, et elle ne veut pas rendre plus réel ce tableau déjà bien triste pour vous deux.
Refermer les doigts sur le vide est une démise d'autant plus douloureuse que de l'autre côté, la main cherchait aussi à se tendre, impuissante. Elle se prend à souhaiter la prompte disparition de cette traître grille, saisie d'un désir de contact viscéral sûrement motivé par le désespoir – une envie inconsciente de réparer l'erreur du premier effleurement, trop brusque, trop vif, par quelque chose de plus doux, et cette fois, de voulu, prévu.
La demande est si humble malgré son importance que quelque chose se tord dans sa poitrine. En silence, elle hoche gravement la tête, l'air meutri. Bien sûr. Tout, n'importe quoi, plutôt que ça, quitte à mentir ou se faire passer pour plus idiote qu'elle ne l'est. Et devant ces accents désolés, les lèvres s'entrouvrent légèrement, confuses, comme sous l'instinct d'y faire franchir un mot qui ne vient jamais, tandis que le chef, lui, traduit la négation, cette fois. Tant de choses voudraient s'extraire de sa gorge sans qu'elle ne sache quelle forme leur donner – oh comme elle voudrait te dire qu'on ne s'excuse pas de vouloir vivre ! À la place, elle ne peut que se saisir de son crayon, presque à regret, pour tracer sur le papier une phrase bien plus courte et bien plus fade que ce que crie son esprit.
ce ne serait pas pareil de vivre ici si tu n'étais plus là
Le rose lui monte pourtant aux joues. Sur une énième œillade prudente sur le côté pour donner le change, une idée lui vient, peut-être folle et égoïste, mais pleine d'espoir – alors elle prend une nouvelle feuille de papier, et y inscrit à toute vitesse toutes les informations concernant sa position que ses escapades hors de son corps lui ont permis de rassembler : étage de sa chambre, fréquence des relèves des gardes, heures les plus calmes ... Déchirant le morceau de papier, elle le plie en deux et le glisse à travers les barreaux, le plus loin possible sur le sol, de façon à pouvoir être atteint en tendant la jambe au plus long. Elle écrit ensuite à nouveau sur son carnet pour expliquer le geste :
garde-le avec toi cache-le c'est dangereux mais ça t'aidera à me trouver, quand tout ça sera fini
Car tout ça va se finir, et qu'il y aura un après, n'est-ce pas ?
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(end) ❝ what are we doing here — Marion Jeu 6 Mai - 12:28
Meliodas & Marion
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Ce ne serait pas pareil de vivre ici si tu n'étais plus là. Quand les mots te sont parvenus, tu n'as pas réussi à verbaliser ta peine et ta rancœur envers ce monde. Tu l'as détesté elle, Marion, pendant quelques secondes, d'oser placer la valeur de ta misérable vie au-dessus de la sienne, et tu l'as aimé pour sa douceur et sa chaleur. Elle te rappelle qu'il faut que tu luttes davantage, pas seulement pour ta propre intégrité mais aussi pour ne pas faire de peine aux personnes comme elle. Il y a à Wonderland, encore des âmes qui se souviennent de toi, en proie au chagrin si tu venais à disparaitre.
— « Ne dis pas ça, s'il te plait. »
Tu tournes la tête, non pas pour dissimuler des rougeurs naissantes (elles sont à peine visibles dans l'obscurité) mais pour la protéger de ce regard furieux qui toi-même te blesse. Tu soupires, vraisemblablement peiné.
— « Il faut te préparer à cette éventualité. »
Si toi, tu l'as accepté. Alors elle prendra aussi sur elle pour ne pas sombrer.
Tu sais qu'elle ne répondra pas tout de suite, notamment car il lui faut fournir l'effort de rédiger sur papier ses mots. Elle triche, à tes yeux, car elle peut choisir ses phrases et y réfléchir, quand tu t'abandonnes, toi, à ton impulsivité légendaire. T'attendant à la voir partir, tu l'observes se tordre dans tous les sens pour te jeter un bout de papier froissé.
— « Qu'est-ce que c'est ? »
Tu attends qu'elle te fournisse une réponse, bercé par le silence rompu par les coups de crayon. Tu hoches la tête après lecture, et étires un sourire bête.
— « Très bien. Je saurais te trouver. Maintenant, tu devrais partir. »
Tu décèles la position d'un garde en route vers les cachots.
— « Maintenant ! »
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(end) ❝ what are we doing here — Marion Sam 8 Mai - 13:54
dans la boite en papier elle danse encore les yeux fermés
À cette réponse inattendue, le sang se fige, et le bras qui tend le carnet se met à vaciller. L'incompréhension surgit devant cette réaction qu'elle n'attendait pas, peinée, amère, et elle baisse les yeux sur le papier, relisant ses mots pour y déceler une erreur de formulation, quelque chose qu'elle n'aurait pas remarqué ; n'importe quoi qui expliquerait une telle démise dans des propos qu'elle voulait pourtant réconfortants. Le visage se dérobe à son regard attristé, et elle ne peut qu'observer la retraite en silence, impuissante, n'ayant que peu confiance en ce qu'elle pourrait objecter.
Les mots qui suivent ont des airs de sentence résignée. Passée une seconde de surprise où un pli confus se dessine sur son front, le sens s'imprime sur son esprit, et ne lui plaît pas. Les sourcils se froncent légèrement, et elle secoue la tête sans mot dire, refusant d'accepter ce qu'on lui demande. Non ! Ce serait injuste, purement injuste, et ce monde ne peut pas l'être à ce point, n'est-ce pas ? À qui bon renoncer à l'ancien alors, et lui confier sa vie ?
Lorsque son morceau de papier est accepté, un doux sourire éclaire son visage. C'est une promesse. Savoir que vous vous reverrez éclairera son quotidien solitaire au sein de ce château inconnu. C'est qu'elle n'est pas prête à te dire adieu, à toi qui est entré avec fracas dans sa vie, même si tu le réprouves.
Maintenant tu devrais partir. Elle hoche la tête, entreprenant de ranger le carnet dans les plis de sa robe. Mieux vaut ne pas pousser sa chance. La répétition, pressante, presque affolée, la fait à demi sursauter, et elle se dresse vivement sur ses pieds, les yeux écarquillés. Au loin, des bruits de pas commencent à se rapprocher. Le cœur lui remonte dans la gorge. Sa main effleure les barreaux une dernière fois, tandis que privée de son moyen de communication, elle se trouve obligée de chuchoter les quelques mots qui veulent s'extraire de sa gorge. Tiens bon, entend-on dans un souffle, sans un soupçon de voix, alors qu'elle file à toute vitesse vers les portes des sous-sols, qui claquent derrière elle quelques secondes à peine avant l'arrivée du garde.
Elle remonte les escaliers à pas rapides mais discrets, le cœur battant. Dans son esprit s'échafaudent déjà les stratagèmes dont elle usera dans sa lettre pour Lucy, afin de n'éveiller aucun soupçon.