Alec avait trouvé rapidement du travail, il s'était fait engager dans un café en tant que serveur. D'abord ravi pour lui (ou une émotion qui s'en rapproche) tu avais décidé d'aller le voir sur place, peut-être même de prendre plaisir à te faire servir par celui-ci. Tu es un client exemplaire Aslan, mais l'idée de pouvoir revêtir la cape d'un homme particulièrement irritable dans le but de voir Alec être obligé de se contrôler... c'est tentant.

Il est midi, t'as un peu de temps car ton client de la semaine te libère de tes fonctions pour l'après-mdi. Il aimerait rendre visite à sa femme alors tu décides d'aller voir comment Alec se débrouille. Pistes le café ou il a été engagé, restes à distance pour l'observer servir sur les terrasses. Il est mignon dans son petit costume - moins mignon quand il sourit à cette greluche. Carrément laid quand il lui effleure la main. Dégueulasse comment il se trémousse pour l'impressionner. Réalité déformée par tes insécurités. T'es tendu Aslan.

Pourquoi as-tu si peur ? Il n'est plus question de vendre son corps et pourtant encore il se met en spectacle, use de ses charmes pour avoir de l'attention.
Tu restes adossé à la vitrine du magasin d'en face, l'espionnes pendant bien une heure quand un groupe passe devant toi. Ce sont des individus peu fréquentables, tu en es certains. Des mains sales, sûrement en lien avec les dark shadows. Valentina. Non, ce sont des trafiquants d'alices.

Colère qui te traverse, fil rouge de tes plus brillantes et créatives idées.
Tu te penches derrière eux.

— « Je sais ce que vous êtes. J'ai peut-être une information qui pourrait vous intéresser. »
Ton sourire perfide suffit à les intéresser.
— « Qu'est-ce que tu veux ? »
— « Un alice. Le garçon là-bas. »
Tu pointes Alec du doigt.
— « Il pourrait se revendre cher non ? C'est un beau garçon, notamment. Je suis sûr que vous l'avez remarqué. »

Qui ne le remarquerait pas ?
On ne remarque que lui, ici.
Ça t'enrage. Ta propre beauté se retrouve éclipsée, fade. C'est rageant.

Le groupe se concerte et t'encercle, ils te dévisagent comme pour tenter de discerner le mensonge - et finalement ce qui se devine être le chef te serre la main, y glisse un malheureux billet d'un livre. AH ! Te voilà riche.
Innocent que tu es.


Non loin, tu avais pu observer la scène de l'enlèvement. Avais parié avec toi même qu'Alec se serait débattu, et les coups qu'il reçoit sonnent comme une belle punition à ses parades de ce matin, préviennent celles de demain.

Tu les suis discrètement, retrouves le hangar dans lequel il s'amusent à le torturer. Attends, l'entends brailler (l'oreille collée à la porte de métal) et plisses les lèvres pour te retenir de ricaner. Diabolique que tu es.

Rentres finalement par la porte de derrière, ramasses une barre de fer. Le premier auquel tu vas t'attaquer, c'est le chef. Tu lui rendras son vieux livre moisi, le déposera sur son cadavre. Mais alors que tu t'approches de dos, tu discernes mal les trois hommes et vise un subordonné. Lui éclates le crâne. Il s'effondre et se vide de son sang. Tu n'as aucune expression, si ce n'est celle d'un mépris affligeant que tu transmets aux deux autres hommes. Mais tu as échoué, et le chef te reconnait.

— « Tu es.. Espèce de petit fils de pute. T'as buté Dany ?! Je t'assure que Wick n'oubliera pas. »
Plait-il ?

— « Marcel, chope cette balance et attache le avec l'autre. »
— « Vous faites erreur je- »

Le sang qui coule à tes pieds aura eu raison de toi, car tu as eu l'audace d'être happé par ton propre reflet l'espace d'une seconde.
Ce n'est pas toi ! Tu es innocent.
Merde.

Alec est toujours aussi enragé, ça te permets de temporiser l'espace d'un instant ou tu t'es déconcentré. Le Marcel en question en a quand même profité pour te choper, t'immobiliser par les bras. L'air inexpressif, tu te débats sans réelle conviction, la haine pour seul moteur.
Sans pouvoir l'expliquer, tu n'arrives pas à détourner le regard du visage d'Alec. Il grandit en toi une o b s e s s i o n terrible et maligne. Par chance, l'homme qui tentait jusque là de t'attacher se relâche. Tu en profite pour lui écraser le pied, lui fractures surement ses orteils de la pointe de ton talon - et lui arraches un cri de douleur.

— « Au cas où ne vous auriez pas compris, je suis son blond. »

Sourcils qui se froncent alors qu'Alec se prend gifle sur gifle. Tu le laisses gérer le chef alors que tu défoules sur l'autre, lui ayant fait perdre l'équilibre d'un croche patte alors qu'il se tenait le pied.

— « Arrache lui la peau s'il le faut, Alec. »

Tu ramasses la barre de fer, que tu fais lentement trainer sur le sol alors que tu te rapproches d'un Marcel acculé sur le sol de l'entrepôt. Il tente de reculer, glisses sur le sol vers l'arrière. Ta risette s'étire et tu lèves le plot de métal (déjà tâché du sang du troisième) et lui enfonces dans la cuisse. Il crie et tu n'entends rien d'autre, tournes lentement la barre à l'intérieur de son corps pour l'entendre couiner encore plus.

— « Ça suffit. »

Tu te retournes et observes le chef (celui au livre sterling) pointer un couteau sous la gorge d'Alec. Tu te figes.

— « Lâche ce truc. »

Tu resserres ta prise et il appuies la lame sur la peau d'Alec.

— « Sinon quoi ? »
— « Je lui tranche la gorge. »

Hm. Et voilà, tu allais devoir te montrer raisonnable. Tout ça parce qu'Alec n'a pas les canines assez pointues et résistantes. Tu hésites à obéir, et lâches finalement la barre de fer, la faisant résonner dans un bruit sourd et métallique.
Le chef se gorge d'arrogance sans pour autant tenir sa part du marché.

— « Alec c'est ça ? J'ai compris que vous vous connaissiez. »

Il lui caresse le visage. Tu détestes le pouvoir d'Alec.

— « Est-ce que ton ami t'a raconté que c'est lui qui t'a vendu ce matin à mes hommes ? »

Allons bon, tu aurais du le tuer en premier.

Alec et son arrogance... Tu te demandes au fond si ça ne finira pas par le perdre. Il semble ne craindre ni la mort ni le danger et pourtant l'accueille les bras grands ouverts. Il ne se laisse ni marcher dessus ni humilier et c'est en cela qu'il est magnifique.
Alec est précieux, il est ce trésor inestimable que tu ne partageras avec personne d'autre. Alors tes traits se déforment de haine en voyant l'ignoble trafiquant d'alices poser ses sales pattes dessus. Lui caresser le visage comme s'il y était autorisé. Ça te rend fou, détraqué - tendu. Et pourtant quand il t'accuse et que tu t'attends au pire, Alec explose de rire.

Tu étires un sourire satisfait, gloussant à son égal quand il se moque ouvertement de sa naïveté. Tu applaudis, tu ne peux qu'acquiescer.

— « Je lui accorde tout de même une excuse, je suis très persuasif. »

Pas l'ombre d'un remords à l'horizon. Comme d'habitude, tu t'amuses de la situation. Tu vois ça comme ça une punition bien méritée, et au mieux une sortie originale en amoureux.
Mais... non. Il le séduit, ça le dégoute mais il ose utiliser de ses charmes pour s'en sortir. Tu déserres ton noeud papillon et grimaces, dégoute.

— « Tricheur. »

Il fait comme ce matin. Cet homme est écoeurant - le sait-il, qu'il te rend fou de jalousie ? Qu'il te donne envie de l'étrangler jusqu'à ce qu'il te supplie ?
Hm, il s'en sort d'une habile pirouette et le chef s'éclate contre le sol, crie de douleur. Tu ne dis rien et ramasses la barre de métal.
Pousses Alec du pied, le faisant rouler (toujours attaché) sur le sol. Tu viens écraser le bâton métallique sur la figure, sans frapper. Tu appuies, marquant la peau de sa joue à vif, y dessines un cercle ensanglanté qui lui fera une vilaine cicatrice.

— « Bingo, c'était une pute. »

Prend de l'élan et l'assumes d'un coup bien placé à la tête. Soupires et passes une main dans tes boucles d'or. Murmures pour toi même.

— « J'ai du pain sur la planche. »

Pour les tuer, cacher leurs cadavres. Peut-être les laisser là et faire accuser les dark shadows. Ici, la police n'est pas scientifique.
Tu te tournes vers Alec, toujours prisonnier de ses chaines et t'accroupies devant lui, replaces une mèche brune derrière son oreille.

— « Tu ne me simplifies vraiment pas la vie. Haha. »

Dessines le côté de la mâchoire gonflé par la perte de la dent. Tu aurais presque de la peine s'il ne t'avait pas ouvertement provoqué ce matin.

— « Tu as aimé ? C'est toi qui disait que tu voulais qu'on devienne des tueurs. Je t'ai offert un plat de choix. »

Tu n'as vraiment pas le sens des responsabilités, encore moins de l'honneur. Et ton sourire mauvais le provoque.

Je te plairais moins si je te simplifiais la vie.
Il y a une part de vérité qui te fait hausser un sourcil. Il sait te parler, il a vraiment du charisme même ligoté à une chaise par terre et avec une dent en moins. Tu comprends pourquoi Lior ne voulait pas le laisser partir, pourquoi il rapportait autant d'argent au moulin rouge. Et cette poule aux yeux d'or est à toi maintenant... à toi.

Il te demande si tu as aimé regarder. C'est une question légitime - tu adores regarder. Cependant, cette fois-ci ça ne t'a pas plus. Tu fronces les sourcils et lui assènes une petite gifle sur la joue.

— « Non. »

T'as l'air austère, le fond de tes yeux est sévère. Tu te redresses en fléchissant sur tes cuisses puis relèves la chaise. La positionne sur ses quatre pieds sans pour autant le détacher.

— « Tu te laveras en rentrant. »

Tu grimpes sur ses genoux, enroules tes bras autour de son cou alors que tu presses tes fesses contre ses cuisses. Dans cette intimité déplacée que tu lui imposes, tu caresses la naissance de tes cheveux du bout des doigts.

— « Mais je te rejoins sur ce fait : j'aime quand tu es à ma merci. Ou simplement mien. Débat toi si tu le souhaites. »

Sourire malin sourire coquin - c'est peut-être pas du jeu mais t'as jamais dit que tu étais bon joueur. Tu soulèves son menton pour une vue exposée sur son cou et viens y nicher ton visage. La langue sortante, tu lèches sa peau de son flanc à son oreille, y laisses un sillon de salive.

— « Ils t'ont salement amoché mon coeur. »

Avant de le pincer au niveau des cotes.
Mauvais perdant.

— « Y'a pas à se trémousser comme ça devant les gens. Tu ne sais pas te comporter en société, est-ce que pour ça je vais devoir t'enfermer à la maison ? »

Il pense surement que la saleté te rebuterait. Et c'est le cas, c'est écoeurant. La raison pour laquelle tu passes au dessus de tout ça, c'est pour marquer ton territoire. Tu abuses de chaque parcelle de sa peau, respires son odeur et l'imprègne de la tienne - chasses les fragrances acides des intrus.

Mais pas aussi bien que toi mon amour.
Tu glousses, déposes ton front sur son épaule pour te cacher. Cette remarque t'arrache un rire nerveux, alors que tu viens t'accrocher à ses bras pour le maintenir droit.

— « Hm.. Tu aimes quand je te frappe ? C'est pas vrai t'es vraiment dérangé... »

Là où tu prends le plus de plaisir, c'est de lui rappeler qu'il n'a rien de normal. Ton incompréhension est sincère - tu ne sais honnêtement pas comment il arrive à te supporter, au vu de tout ce que tu lui fais endurer.
Alec est malade, complètement immature et fou.

— « Si. Tu te trémousses comme un vilain garçon. »

Recules le visage au fur et à mesure qu'il approche ses lèvres pour le frustrer, le punir. Ah tu deviendrai fou qu'on te fasse subir la même chose... et pourtant tu te galvanises de lui faire subir.

— « Mais soit... je vais t'apprendre. Si tu le veux et si tu as la volonté nécessaire. »

Tu es jaloux, intrépide et possessif.

— « Nous savons toi et moi que tu n'as pas besoin de ton pouvoir pour attirer l'attention. C'est un problème. »

Tu saisis son visage et appuies sur ses joues quand il te répond. Tu fronces les sourcils et te lèves (sans le lâches pour autant) - appuies un peu plus pour le déformer.

— « J'en rêve oui... Plus personne que moi ne te regarderait. »

Tu le libères de ton emprise et recules. Inspires, expires. Tu passes une main dans tes cheveux, silencieux. Donnes un coup de pied dans le corps inerte des kidnappeurs.

— « J'ai pris plaisir à les regarder, eux, j'aurai peut-être du attendre encore un peu. »

Sourire perfide, et tu reviens lentement le détacher, faisant glisser les chaines aux pieds de la chaise.

Alec essaie ! Voyez-vous... il essaie ! Tu aurais pu exploser de rire en cet instant. Tu savais te montrer aussi cruel qu'injuste Aslan... et présentement il ne te vient aucune autre réaction que de te moquer. Pas par méchanceté mais parce que l'ironie de la situation te rend hilare.
Tu glousses et te pares d'un rictus mauvais, alors que tu défais ses chaines.

— « Le décalage entre ta proposition de devenir des tueurs en série et ta volonté irrépressible d'obtenir un boulot dit "respectable" me fait douter de ta sanité d'esprit. Tu es vraiment quelqu'un d'amusant Alec. Je peux au moins t'accorder ça : je ne m'ennuie jamais avec toi. »

Tu mentirais si tu n'as pas ressenti un frisson d'effroi à l'idée d'être enfermé dans ta propre maison. Tu deviendrai fou, à le côtoyer lui et seulement lui pour le reste de ton existence. Tu lui jettes une oeillade discrète et assassine. En serait-il seulement capable ou profane t-il ses menaces insipides habituelles dans l'unique but de te provoquer ?

— « Je ne suis à personne. »

Tu tiens à être clair alors que tu le toises de haut en bas.
Quelle mouche te pique soudainement Aslan ? Vous vous êtes pourtant promis bien plus que cela - dans cette chambre au moulin rouge, et au pied du cadavre de Daisy.

— « Et toi tu es... à moi. »

Tu te gorges de fierté quand tu enjambes les cadavres. Il glisse sa main dans la tienne et tu serres doucement tes doigts sans le regarder, hochant vivement le menton.

— « Oui, rentrons. »

Une fois en dehors de l'entrepôt, tu le laisses sortir à son tour et bloques la porte de l'extérieur, enfermant les possibles survivants. Ramasses une bombe de couleur rouge échouée devant l'entrée pour taguer le mur en lettres majuscules "A B A N D O N"
Que personne ne viennent les sauver et qu'ils se vident de leur sang dans une agonie qui indiffère le peuple de Neverland.

Tu es étrangement guilleret Aslan, alors que vous remontez la rue principale. Salues de la main des commerçants fermant leur boutique - tu as ton propre réseau ici. Tu es aussi connu qu'apprécié. Tu t'adresses à Alec, sans interrompre ta marche.

— « Il me plait d'être connu comme celui qui protège ce quartier des malfrats. Ils ont confiance en moi. Tu vois Alec, c'est ça d'avoir une réputation respectable. »

Sourire mauvais.

— « Pas de caresser la main de cette pute pour obtenir un pour-boire. »

Et tu tournes la tête vers lui sans éteindre ce rictus malfaisant et rancunier qui déforme ton visage, faussement illuminé.

Tu lui fais signe de s'arrêter et rejoins un homme à l'avant de sa boutique, qui agitait jusqu'alors un sac dans ta direction.

— « Merci Hector, ajoute le sur ma note, tu veux ? »

Et tu rejoins Alec, lui précises pour répondre à ses possibles interrogations.

— « La nourriture pour ce soir. »

Tu as pensé à tout. La journée va terminer de se dérouler, comme si l'incident de cet après midi n'avait en rien perturbé tes plans habituels. Comme si quelque chose le pouvait seulement.
Tu prends la direction des quartiers résidentiels, et t'arrêtes devant la porte de ta (votre) maison pour sortir les clés. Tu le laisses rentrer en premier et refermes derrière toi.
Sans attendre, tu lui ordonnes sèchement.

— « Déshabille-toi. »

La remarque sur Daisy te pique à vif, mais tu étouffes un rale de désaccord pour ne pas provoquer de disputes intempestives. Il se peut... et tu le dois le reconnaitre Aslan... que tu es sans doute un peu injuste avec lui, même carrément extrême dans ta manière de le traiter avec intolérance. Tu ne lui laisses rien passer quand toi même tu as prouvé dans le passé que tu abusais, et plus que lui. Détournes le regard quand il appuie sur ce point et en profites pour aller récupérer le sac de nourriture.

Tu bats des cils, calme et indifférent. A sa question, tu réponds sur un ton sec (mais moins cruel que la dernière fois).

— « De la viande en sauce et des pommes de terre. »

Tu lui jettes un petit regard avant de fixer la route de nouveau, et ce jusqu'à votre maison. Une fois à l'intérieur, tu poses le sac de courses sur le plan de travail dans la cuisine, après lui avoir ordonné de se déshabiller. Il a besoin de soin et tu dois laver ses vêtements.

Non sans l'espionner d'une oeillade voyeuse, tu passes délicatement ta langue sur ta lèvre inférieure. Bombes le torse alors que le spectacle est plaisant.
Tu arques un sourcil en voyant Alec plier les vêtements, ayant réussi à remonter les yeux de ses fesses bien rebondies.

— « Ne prend pas cette peine. Je vais faire une machine. »

Mais tu apprécies tout de même que ça en devienne un geste mécanique.
Tu vas pour récupérer les vêtements déposés sur le canapé quand son ordre parvient à tes oreilles. Premièrement, tu manques de vaciller mais demeures aussi droit qu'un piquet. Tournes lentement la tête vers lui, en fronçant les sourcils.

— « De quoi ? »

Tu n'es pas certain d'avoir bien entendu. Tiques les muscles de ton visage avant de légèrement rougir. Hm.

— « Je comptais préparer le repas. »

Mais comme pour lui accorder une semi-victoire pour aujourd'hui, tu décides de t'exécuter. Ôtes d'abord tes gants en cuir, puis le noeud papillon qui choit au sol. Tu détaches tes bretelles et déboutonnes ta chemise. Tu la poses sur la table basse (réparée, depuis) et croises les bras sur ton torse.

— « Pour la suite, il faudra être un peu plus convaincant. »