dispo rp : Messages : 94Points de Bonheur : 198Avatar : roy mustang @full metal alchemistÂge d'apparence : trentaine passéeSigne Astro : -Rôle : sans visageMétier : conseiller de la reine rougeInventaire : -Pouvoir : flouEn couple avec : /Autre(s) compte(s) : lily rose & lucy
Ernest T. Nichtface
Brave Hearts
Ernest et Lior, Philosophes 2 Dim 9 Mai - 0:17
Notre acheminement.
Ta maison est éloignée, éloignée du travail éloignée des gens, éloignée pourtant proche de la vie des autres sans qu'on s'affaisse sur toi. Tu t'es éloigné Ernest pour te rapprocher d'un idéal que tu ne connais plus... Qu'importe. Vos pieds passent sans savoir pourquoi ici et pas ailleurs, par-delà ton portail en bois. Tu marches sur les pavés placés à la main qui forment le chemin qui guide à la porte, rectiligne, sans une courbe. Toutefois pour rentrer il faut frotter les souliers contre le tapis rustre avant de vouloir sortir les clés de ton manteau – ah. De son manteau. Pivote d’un quart de tour Ernest pour faufiler une main dans la poche de droite (la gauche se réserve pour ton casse-tête anti-stress). Tu récupères ton trousseau ; tour de métal dans la serrure et ; l’apaisement.
En t’élançant chez toi tes épaules s’affaissent doucement, ta respiration reprend un sens... Inspire, expire. Tu quittes tes chaussures pour les cacher dans leur meuble, laisse tomber tes clés dans leur pot sans le déplacer d’un iota. Pas un regard sur le miroir qui ne te sert ; de toute façon, qu’à reporter les éclats du soleil dans le reste de la pièce.
Tes chaussures Lior. Sans menace, sans intention d’ordre ; le conseil sonne dur mais il n’est qu’un détail à titre informatif qui se perd derrière toi (tu ne vérifies même pas ses actions).
Je propose. Dans l’ordre : monte à l’étage et prépare ton bain. J’estime … J’estime... qu’une heure quinze devrait suffire ? En admettant qu’après déjà quarante-cinq minutes l’eau ne te tienne pas assez chaud, plus le temps qu’il te faut en plus pour sortir, te fixer à travers la glace, et te préparer… Je pense qu’une heure quinze n’est pas absurde. Mais contredis-moi à la fin si tu penses que si. Cela me laisse le temps d’arranger mes papiers pour le bureau demain. J’ai des relectures à faire. Je pourrais même commencer à faire porter l’eau à ébullition pour le risotto… Mais c’est toi qui cuisines, aussi je me contenterai de mettre la table. A la fin du repas je t’offre ton massage. Au-delà de ça, je te laisse gérer. Mais à vingt-trois heure je suis couché. Laissant ta voix se porter plus forte au fur et à mesure que tu t’éloignes pour aller laver tes mains à la cuisine ; tu avais sans t’en rendre compte d’ores et déjà entamé ta routine si précieuse à tes nerfs, prenant tout de même un soin froid mais non négligeable à ne pas oublier ton invité, qui, de toute façon, se croirait ici comme chez lui.
Ah, je pensais prendre mon bain le temps que tu cuisines… Mais j’ai besoin de vérifier ce que tu fais… J’irai après ton massage. Oui voilà. Bain et papier, cuisine et table, massage, bain. Lior, ton avis ?
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Lior O. Maleficent
Brave Hearts
Ernest et Lior, Philosophes 2 Jeu 13 Mai - 20:55
life at its best living
le fond de l’air est aussi frais que le frais des pointes d’herbe qui dépassent les délimitations des pavés menant au seuil de sa porte
ah ! la félicité proche de gagner la chaleur de son antre sa maison me sourit, je la vois agiter les craquelures de son crépit et les mousses en fard sur ses tuiles
lorsque nous entrons, il me semble entendre le grincement surprit de sa porte, auquel je réponds par un soupire d’aise et de bienvenue poli ; viennent les odeurs de bois, de braises éteintes, de linge propre et de fumets discrets de plats qui ont été mangé hier, avant hier, le jour avant hier…
aussitôt j’accroche sa veste au portique, déchausse mes bottines et les range soigneusement sur le côté, avant que je ne l’entende formaliser qu’il me faille les ôter je suis trop rapide pour ses recommandations, trop habitué aux lieux !
il m’énumère un programme soigné, dont je souhaiterais geindre pour le seul plaisir coupable que me procure la plainte, si je n’étais pas tant désireux de gagner la baignoire or, je me dirige vers le salon et ses commodités
mes vêtements, mes pauvres, pauvres vêtements ! drapés de soie et de cachemire ! broderie anglaise ! perles de nacre ! moites, trempés, froissés… un pathétisme infernal pour mes yeux…
je ravive les braises dans la cheminée non sans y avoir placé deux bûches prélevées dans la huche, armé du tison et d’une allumette - le rouge renaît, timide avant de tousser quelques volutes grisâtres
le crépitement malicieux envahit la pièce
je souris
décrocher les boucles d’oreilles, les colliers, les bagues les disposer sur la table basse puis -
je me dévêts de ma blouse, de ma ceinture, de mon pantalon, de mon bas dispose méticuleusement chacun sur le dossier d’une chaise que j’amène au devant de la gueule de pierres qui bavarde les premières flammes
être nu est agréable, c’est un fait, c’est un luxe universel cependant, il est difficile d’en jouir en société car pudeur et convenance obligent je suis nu seulement chez moi seulement chez lui et de bien des manières
j’en prends conscience
mon sourire s’étire je le rejoins au seuil de l’escalier
mon avis… très cher, est que nous devrions prendre ce bain ensemble ! tu me masses entre deux cumulonimbus de mousse. nous prélassons nos nous ! nous sortons. je m’admire, tu te rhabilles. mh ? à moins que tu ne sois inquiet de ce que ton robinet et moi pourrions nous dire… une moue de réflexion
je cuisine ta recette, tu contemples mes prouesses. nous enchantons nos papilles et après ce menu-faste dîner, tu irais ordonner tes papiers de bureaucrate cartonné et moi lire un livre à l’envers sur ton canapé ! taquinerie en déguise ensuite le coucher dans les draps, morphée et les oreillers !
bras croisés, un pied sur la première marche
j’attends qu’il me dise oui car non n’est pas une option évidemment