Angie vivant dans la foule d’herbe marche. Un instant dépose le regard - plus proche sur les herbes hautes qui autour de certaines racines s’enroulent. Belle nature façonnée autour de lui ; c’est presque un beau souvenir. Le souvenir Angie, dans le Memento il dit ; dans la jardin de Mamie, il y a beaucoup de fleurs, elle dit des bugles rampantes, toutes de violet recouvertes.
Et dans le souvenir Angie misérable patience de ne pas réussir à se tenir assez droit, déjà les jambes qui chevrotent entre deux brises. Déjà le regard qui se noie d’angoisse - le mains qui trépident quand les phalanges effleurent les pétales. Angie les fleurs sont belles, les fleurs sont douces pourtant dans la mémoire, on ne sait plus vraiment si Maman les aime. On ne sait pas quel odeur avaient les fleurs qui trainaient sur la grande étagère et dans les pots près de la fenêtre ; ne pas savoir, ça fait mal.

Petites perles lactescentes et translucides qui naissent au recoin des yeux, Angie entre les doigts cueille les fleurs. Il faudra dire pardon à Maman, d’être parti d’un seul coup, il faudra dire pardon d’être parti sans rien dire. Alors, il faut lui faire un joli bouquet de fleurs.
Alors, arrachées les fleurs d’un coup ternies - sourcils froncés constate Angie, et va ainsi pour en prendre des plus jolies. Mais le champ autour de lui brusquement se meurt. Les belles teintes d’améthyste s’affadissent et Angie encore touche les fleurs enlaidies par son coeur trop brusqué, trop triste.
Incompréhension dans le regard, alors que le corps bascule dans ce champ de fleurs mortes et alors, quand Angie sait qu’il ne trouvera jamais d’aussi jolies fleurs encore pour Maman, Angie se met à pleurer en grosses larmes. Puis, graduellement ce petit morceau de clairière épargné autrefois par les affres de la vie se ternit ; l’herbe s’assèche et les fleurs tour à tour périssent des larmes. Dans les mains serrées s’étouffent et crient, tombent un à un les pétales sur le sol avide. Le tableau brusquement se ternit et Angie, encore maintenant se demande pourquoi, crie et demande pourquoi,
— Pourquoi même les fleurs ne veulent pas de moi ? En sanglots qui serpentent les terres desséchées.  

Elles sont sèches les fleurs, il est atrabilaire le coeur ; meurtri par le désastre que les mauvaises songes provoquent. La présence, sagement considéré met en pause les rives sur ses joues rubicondes, Angie un instant, le regard divague hors le temps, hors la clairière mais, ce n’est pas Maman ni Papa, un instant quand les larmes ont chuté, s’est demandé s’ils reviendraient. Mais on aurait oublié leurs visages si on ne les avait pas dessinés.
Comment on dessine une voix, dans un carnet de cent milles pages.

— Mais Angie ne veut pas que les fleurs l’accompagnent. Prendre entre les doigts, regarder un instant Angie ; sa peine il a dit. Elle est grande, elle est injuste. Tout ce que lui voulait, c’était de jolies fleurs pour Maman, mais alors que ses phalanges caressent l’herbe, elle s’assèche et se ternit. Alors qu’Angie effleure de la courbe de ses doigts les pétales, ces derniers défaillissent et en grosses averses, les larmes aussi serpentent les joues mais les essuie activement Angie. Devant les inconnus il ne faut pas pleurer, il faut sourire, rien qu’un peu. Angie voulait cueillir des fleurs belles comme Maman. Peut-être qu’elles ne veulent pas être cueillies. Se demande Angie, s’il fallait les laisser en paix ; mais il n’y a pas qu’elles, l’herbe aussi dépolit sous ses pieds. Sous son petit corps frêle ; peut-être la terre pourrait s’écrouler. Renifle Angie. Angie ne veut pas que toutes les fleurs fléri- flétrissent.. Flétrir c’est dur comme mot. Alors on offre à ce fragment de temps les fleurs mortes - dis, qui voudrait bien des fleurs ainsi faites, ainsi meurtries par un toucher indélébile. Aux yeux azurés un peu rouge, Angie c’est offrir un regard habit de tristesse ; on espère que Maman ne nous en voudra pas d’avoir abîmé la jolie clairière mais c’est perturbant Angie ; la peur dans les yeux. Qu’est-ce qu’il se passe autour de ce corps malingre, dans cette enveloppe pour que tout s’arrime à cette vision si triste de la vie.
Est-ce les larmes qui peignent cette image si triste, où les fleurs sont-elles aussi triste qu’Angie.

Pense Angie, se sont les fleurs qui sont tristes à causes des larmes d’Angie ; alors elles se meurent. Pourtant lui - simple âme vagabonde attristée devant cette herbe sèche qui sous ses doigts se brisent. Angie même quand la courbe de ses doigts effleure les pétales, elles chutent et tombent en presque poussière. Comme ailes de papillons qui ne volent plus, elles se meurent.
Renifle Angie bassement quand il dit - joli. Angie se demande pourquoi, pourquoi les fleurs sèches seraient jolies quand elles pourraient être éclatantes de couleurs et de clarté.
Mais Angie personne ne t’a jamais jeté parce que tu rayonnais moins que les autres.

— Pourtant quand les fleurs fanent Maman finit toujours par les jeter. En moue Angie, se souvient des fleurs au fond de la poubelle - et noté dans le carnet que Maman n’aime pas les fleurs trop sèches. On ne peut pas Angie, offrir un bouquet de fleurs séchées à Maman, elle serait peut-être triste elle aussi.
Herbier Angie le mot est inconnu mais sans savoir pourtant - a déjà une multitudes de fleurs arides collées dans le carnet qui sentent bon la vieillesse. Alors en petites perles translucides au coin des yeux offre la songe aux étoiles Angie ; il y a un pétale au creux de la paume qui sourit, bien qu’humecté par la peine. Presque peur de l’effleurer Angie, on pourrait le briser.
Presque peur de trop le contempler, il pourrait dépérir.

Alors Angie grand yeux regarde, les gestes et la douceur ; la délicatesse qui couvre sa tristesse d’un peu plus de joie. La lumière conciliante qui de ses faisceaux éclaire un peu sa peine. Écoute Angie et prête attention aux mots ; dans un coin de la tête notés en souvenir, en mémoire. Pour rien au monde ne les oublier. Car les omettre un instant dévasterait peut-être ; on se penserait seul et incertain sur la longue route et sur les chemins sinueux, Angie on se perdrait sans doute.
Puis hoche la tête, sinon les larmes trahissent les cordes de lyre. Et des mains cueillent les fleurs taries, meurtries par le toucher ; la réalité Angie, elles ont plus été meurtries par la tristesse, car elles partagent les peines. Alors elles sont imbibées de larmes et d’affres. Qui sait aujourd’hui, elles en ont peut-être pris une partie.
Craquement dans les mains fragile regard sur le mouchoir lavande Angie, dépose soigneusement les fleurs. Dont la tige déjà se brise, dont les pétales déjà s’effritent comme un fragment de temps venu d’ailleurs. Comme les fleurs qui trônaient sur la table de la cuisine ; elles sont peut-être déjà mortes elles aussi.

— Des fleurs qui restent écloses ? Dans les orbes émerveillées un peu de peine ; Angie effrayé. Et si toutes les fleurs ne faisaient que faner à jamais ?
Pourtant, Angie, quand la peine le délaisse - quand la joie embaume le coeur, les fleurs fleurissent et scintillent un peu plus. Quand le bonheur, on dit moments éphémères de joie, s’éprend de lui alors Angie ; Angie peut faire éclore dix milles fleurs autour de lui. Je pourrais vraiment les cueillir ? Le sourire bienheureux sur les lèvres, étirées zygomatiques et Angie la dernière fleur gentiment déposée. Bouquet complet tendu à ce fragment de temps et d’existence - puis sourire tordu mais propice. Sincérité des fleurs fanées et Angie le coeur un peu serré. Mais, si Angie les touche et qu’elles fanent encore..
Angie grosses larmes dans le coeur ; on voulait de jolies fleurs pour Maman ; mais il a dit les bouquets séchés sont beaux aussi, dans l’espace temps.
La réalité, Angie attristé d’affecter les fleurs, peut-être fâché envers lui-même de leur ôter cette enveloppe si belle et clairvoyante. Mais peut-être suffit-il de les regarder de loin, si c’est pour préserver cette beauté chaste qu’elles dégagent. Promesse Angie - à soi-même la prochaine fois, on lui fera aussi un bouquet de fleurs colorées et qui sentent le printemps. En contraste avec les tiges gorgées de tristesse qu’on lui offre aujourd’hui.

Angie aime cueillir. Les fleurs pour les offrir à Maman toujours ; parce que Papa n’aime pas les fleurs, il dit par contre, c’est un cadeau parfait pour Maman. Quand elles trônent dans ce beau vase tout de fil d’argent orné sur la table. Si Angie pouvait se souvenir des longues tiges de rouges de blancs de violets toutes éclatantes qui se dispersaient devant lui à table, qui dérobaient le visage de Maman tant elles étaient grandes.
Aujourd’hui elles sont meurtries, fanées. Mais Angie à travers son regard, y distingue désormais une part de beauté, une part de beauté éphémère ; comme les souvenirs comme les songes. Sont-elles en réalité laides par son passage, ou sont-elles laides car ce ne sont pas ces couleurs dont la mémoire s’imprègne quand elle se souvient - tente de se souvenir avec désespoir de ce qui trônait dans la maison.
Il y avait tant de fleurs ; un jardin éveillé. Maman aimait s’occuper des fleurs, pour oublier son fils à la mémoire tremblante.

Considérer les mots, c’est les écouter à travers le temps Angie. Constate mieux à quel point ils sonnent clairement.
Et lève les yeux vers lui, un instant s’arrête sur sa tête c’est doux. Sur sa tête c’est chaud, c’est chaleureux comme sensible. Sur sa tête, sa main un instant déposé. Comme les fleurs dont les pétales tombent sur le sol drapé de feuilles en automne.
C’est doux,
C’est comme elle faisait.
Parce que les sensations sont un boum radieux du coeur - elles sont éternelles ce que la mémoire ne peut oublier. Les mots, les noms, peu importe ce qu’ils sont. La chaleur et l’amour. C’est éternel dans l’esprit et quand la marque du coeur retentit.
— Maman. C’est rêveur comme ça s’envole dans l’air. Et souriant les joues rubicondes qui remontent ; relève affectueusement sa tête Angie. Pour que la chaleur plus près anime son coeur. Le goût de beaucoup d’émotions qui s’imprègne sur ses traits.
Et le regard qui s’éteint un instant pour aussitôt éclore de nouveau ; c’est comme cette fleur couchée sur l’herbe morte. Rose blanche qui renaît.
Grands yeux ébahis et les phalanges, précautionneusement effleurent la fleurette petite si petite sur ce tapis si grand. Oooooooh.. Le visage bienheureux qui éclot lui aussi, le coeur qui s’embaume quand la fleur est douce la fleur est belle dans ses mains, elle est comme Maman les aime. Parce qu’elle dit fleur de pureté fleur éthérée d’innocence.

Et entre ses mains la calcite fleurie. Rapproche doucement son visage et à plein poumon respire. C’est l’odeur du manteau de Maman, dans lequel autrefois Angie plongeait la tête. On y a déposé des larmes et des rires ; on y a serré les manches mais dans l’encolure l’odeur était si délicate. Maman dans la poche avant avait toujours une rose comme emblème naturel. Le coeur rouge qui bat fort, le coeur dans sa chrysalide fissurée écorchée par cet amour oublié qui pourtant reste.
Si près de lui la rose toute blanche, et dans ce radieux battement du coeur ne voit pas Angie, quand d’autres fleurs s’éveillent. Se réveillent lasses de s’être trop longtemps endormies. Quand on ne pleure pas les roses ne pleurent pas non plus ; le regard vers lui, un instant et les étoiles qui y scintillent. Les fleurs.. elles sont vivantes ? La vérité Angie elles ne sont jamais mortes - simplement un instant endormies,
Comme les peines qui dans le coeur dorment, finissent toujours par s’éveiller en roses écarlates.

 

Les sourires ont cette odeur d’ailleurs, comme les fleurs. Qui fleurissent et avec le temps s’effacent parce qu’elles ne meurent pas ; peut-être simplement les considère-on un peu moins. Délaisser les mauvaises songes dans la terre elles servent d’engrais à ce qui ne meurt pas sous les orbes de vie qui constatent, la fleur à la tige verte qui se plante dans la terre, dans sa terre. Comme les mains de Maman qui tassent la terre pour y planter quelques graines et comme son nez tout doux avant qui frottait son front, sent cette fois la fleur.
Alors tout vit autour de lui ; si tout ce qu’aime Angie vit alors Angie aimera tout car tout mérite d’être aimé. Tout mérite de vivre un instant dans le temps de sourire avec émerveillement comme lui le fait - comme quand il considère un peu plus franchement les mots qui sonnent poésie de ses lèvres. C’est regarder les mèches minuit en cascade vers la fleur, et à ce moment vivant. Parce que les autres accusaient le temps ; il disait ce souvenir Angie tu vas l’oublier, mais ce n’est plus comme ça maintenant Angie dans Memento écrire le nom des fleurs, c’est futile.
Peut-être les redécouvrir à chaque fois, peut-être Angie s’accommoder de cette idée et une seconde acceptation à vivre ici.

Dans ce qu’il dit Angie a compris. Dans ses mots qui s’écoulent et que ses songes aujourd’hui se prêtent à accepter. Pas comme ces poésies que l’école faisait apprendre par coeur pour quoi au final ; sourit grand Angie. Alors les fleurs ne meurent pas.
— Alors les fleurs passent. C’est étrange mais Angie cette version suffit. Cette version grandit dans le coeur qui tambourine et c’est assez, assez cette idée de passer. Parce que c’est moins triste que de penser à mourir, que c’est moins triste de les penser mortes quand elles peuvent juste passer. Et Angie veut que les fleurs vivent parce qu’il les aime beaucoup.
Et si le temps passe leurs fleurs aussi ; elles ne mourront plus jamais vraiment - de ses doigts de son coeur ou du temps qui chagrine leurs pétales.
Parce qu’on ne décide pas si des fleurs sont belles ou moins belles quand dans le temps elles s’impriment. On trouvait Mamie jolie. Comme on trouve les fleurs jolies comme on aimait sur ses genoux jouer avec les breloques qu’elle ramenait de partout.

Regarder le manteau tenue d’un ailleurs dans lequel Angie se plaît et le regard grand les orbes azurées sur cet horizon déployé.
On peut venir on peut rester, on peut faire milles pas et rester ici à contempler les fleurs, contempler ou penser. Mais Angie un instant sur la fleur un regard ; alors on laisse du temps pour le temps. Pour les fleurs pour quelques hyacinthes quelques amaryllis quelques chrysanthèmes et peu importe leurs noms au final.

— Angie va venir. Les fleurs doivent avoir plein de choses à se dire ! Sourire d’enfant sourire d’un temps puis d’un autre, d’un ailleurs d’un maintenant. Peu importe au loin s’il disparaît, peu importe si ce temps aussi Angie l’oublie.
Il ne meurt pas vraiment, il passe juste le temps et les songes et les souvenirs comme les fleurs disparaissent sans jamais mourir. Parce qu’Angie veut encore voir des choses vivantes, il peut dis ? Poliment demande et la petite chrysalide un instant aussi éclot comme les fleurs à ses pieds autrefois bien sèches.
Parce qu’Angie veut voir la vie, celle qui commence celle qui passe et jamais ne s’oublie.

Observe Angie les yeux ronds, les yeux un peu rougis qui ont beaucoup pleuré qui renaissent un instant trouve la lueur de soleil juste en face. Juste au dessus, où les faisceaux chaleureux éclairent la peau - si c’est chaud alors ça rappelle le contact des tendres mains de maman.
Et parce que les fleurs doivent avoir tant de choses à raconter, le regard soutenu pend sur les courbes de son visage, c’est doux quand il l’effleure du regard et Angie le sourire qui se tord maladroitement mais sincèrement, comme étourdi mais bienheureux, comme les tiges jocrisse qui crissent en retrouvant leur beauté d’antan. Angie parmi les pleurs les éclats de rire ou de colère, de détresse la forêt inchangée, ou peut-être finalement change-t’elle, rien qu’un peu aux yeux des autres. Une peine partagée au creux du coeur la douleur est un peu moins lourde, alors c’est offrir un sourire en l’observant que de dire désolé. Désolé Angie peut-être lui a-t’on fait un peu mal. Mais dire merci aussi, car dans les sentiers sous les fleurs a trouvé une nouvelle route.

Si Angie peut, alors.
Observe la clé au creux de la paume et se demander, un instant en l’effleurant du bout des doigts, comme une fleur qu’on a trop peur de blesser au toucher. Se demander ce qu’elle ouvre se demander si c’est un cadeau. Alors Angie entre ses petits doigts au creux des bourgeons serrer précieusement la clé.
Et écouter, les oreilles attentives la mâchoire détachée. Comme des paroles éthérées d’une musique qu’on jouait sur le vieux tourne-disque de papa.
Dans un coin de mémoire note, mais Angie ne se presse pas à tout réécrire sur le carnet il pense ; peut-être peut-il se souvenir. S’il oublie alors tant pis, il gardera la clé peut-être lui servira-t’elle à se souvenir. Quand bien même tout s’avère trop complexe - que le schéma se répète comme le refrain des musiques qu’on connaît par coeur, ce n’est pas important s’il oublie les paroles. Il peut toujours rejouer le disque.
Tant qu’il ne le perd pas. Alors hoche la tête de haut en bas mais c’est plus approuver ses songes que ce qu’il dit vraiment. Le monde change Angie, et Angie change le monde. Sur ses lèvres répète et les mots sonnent, comme un carillon à vent - sous chaque brisque les notes chantantes avec les oiseaux. Angie veut tout voir du monde alors ! Sourire conciliant et petits doigts qui enserrent la clé comme pour toujours la graver sur le derme, et coup d’oeil sur elle comme sur les fleurs qui jaillissent de renouveau au sol même.

Puis les orbes qui glissent de nouveau sur son visage et détaillent. Comme une fleur douce. Avec la chevelure qui danse le souvenir des fritillaires de perse.
Angie sans souvenir du goût du thé, ça fait longtemps la gorge est sèche et les goûts oubliés - différemment des odeurs. Alors un instant songes tissées et on se rappelle du mot, pas du souvenir sur la langue contre le palais ; le sourire fleurit et la tête de haut en bas s’agite.

— Je crois.
Il croit, Angie avant d’être l’autre il est lui. Sous les feuillages des branches disgracieuses des arbres qu’il a fait taire un instant. De nouveaux sentiments et autour de lui le monde s’éveille.
Alors il croit qu’il peut aimer le thé, il croit qu’il l’a aimé comme il croit en ses mots - à ses fleurs qui ne sont pas plus laides quand ses larmes les noient.