dispo rp : Messages : 526Points de Bonheur : 1107Avatar : hirako shinji (bleach) + jamie campbell bowerÂge d'apparence : 24 yoSigne Astro : la cuillère (01/01)Rôle : bandersnatchMétier : jouet de la reine rouge & traqueur d'alicesInventaire : bottes - filtre d'amour - haricots - chewing-gum - poudre d'escampettePouvoir : griffes empoisonnées + forme originelleEn couple avec : son collierAutre(s) compte(s) : milo & asmo
Oz Bandersnatch
banderageux
(end) eternal euthymia ♦ oz Dim 22 Aoû - 18:45
réparer les vivants
Ses doigts se sont posés dans le creux de ton poignet et il a senti contre sa peau ton cœur s'emballer. Le sang rugir dans les veines, l'angoisse tranquillement s'installer. Non, pas vraiment.
Elle ne part plus l'angoisse. Latente, toujours tapie dans l'ombre. L'ombre qui grandit au fond de tes yeux.
Reviens parmi nous. Perceval.
Oz avance lentement, sans faire de remarque. Béquille silencieuse, regard dans le vide, mais garde sur toi un œil.
Bandersnatch sourit, un sourire carnassier, la rage d'être enfermé jamais vraiment éteinte. Et la colère de te voir ainsi diminué. Les choses se mêlent, s'entremêlent et le royaume de cœur en est le seul responsable.
- T'as survécu cinq cent ans dans ce royaume de mort, si y'a bien un soldat ici avec qui je serai serein, c'est toi.
Crois en toi. Le monde ne se résume pas à ces murs rouges et ce palais tyrannique.
Hausse les épaules et soupire, comme un poids soudain sur celles-ci.
- Mais c'est pas encore fait.
En attendant, Percy, prends soin de toi.
Bandersnatch lève les yeux au ciel quand il t'entend prétendre que ça va s'arranger. Ils arrivent enfin dans la cabane. Oz doucement aide Percy à s'asseoir sur le lit avant de se planter devant lui.
- Je sais pas qui tu essayes de rassurer en disant que ça va aller mais ça marche pas. Vraiment pas.
Il se détourne, fait les cents pas. S'allume une clope avant de se caler contre le mur, face à toi. Il est pas doué avec les mots, ça n'a pas changé. Mais il est inquiet, profondément inquiet.
- Je te demanderai pas de me raconter ce qu'il s'est passé. Juste, c'est ok si ça disparait pas dans trois jours. Prends ton temps. Écoute-toi.
Ricanement, sourd. Bandersnatch baisse la tête et sa frange blonde vient voiler son regard. C'est idiot, ironique qu'il soit celui qui parle comme ça.
- Et viens. Si t'as besoin. Mon pieu sera plus confortable que l'arbre sur lequel t'étais calé.
Cinq cent ans déjà Perceval depuis longtemps a perdu le compte des années passées à errer (à être enfermé sans espoir de sortie) un sourire se peint sur ses lèvres mais l'éclat d'autrefois ne revient pas dans les yeux, même fugace et le sourire d'une tristesse insondable, peut-être même amer
Cinq cent ans...? Je suis si vieux que ça ?
S'assoit sur le lit avec ton aide, serrant les dents et tentant d'ignorer ses blessures Mais il ne comprends pas ce que tu essaies de lui dire ne comprends pas où tu veux en venir non plus Il allait bien, pas vrai ? détourne le regard, Perceval coincé dans une sorte de déni insidieux refusant de reconnaître que quelque chose avait changé en lui (il ne se laissera pas abattre pour si peu c'est ridicule)
Ne comprends pas le sens de tes paroles mais ne te demande pas non plus pourtant de l'expliciter (peut-être craint-il de trouver ce qu'il se cachait derrière) bien vite chasse ces pensées envahissantes, Perceval (il aura tout le temps d'y réfléchir plus tard, pour peu qu'il y pense) au moins t'es-t-il reconnaissant de ne pas demander de détails de ne pas le forcer à se remémorer des choses douloureuses
Si tu n'y vois pas d'inconvénient, je... hésite un instant Perceval (est-ce que ça se fait vraiment ce qu'il s'apprêtait à demander est-ce que quelque de son statut avait vraiment le droit de dire ça) ... je veux bien... rester là pour la nuit
Il n'a pas la force, Perceval, de revenir dans sa chambre (elle est bien trop loin pour son corps épuisé) et de toute façon, il est bien trop fatigué pour revenir sur ses pas
dispo rp : Messages : 526Points de Bonheur : 1107Avatar : hirako shinji (bleach) + jamie campbell bowerÂge d'apparence : 24 yoSigne Astro : la cuillère (01/01)Rôle : bandersnatchMétier : jouet de la reine rouge & traqueur d'alicesInventaire : bottes - filtre d'amour - haricots - chewing-gum - poudre d'escampettePouvoir : griffes empoisonnées + forme originelleEn couple avec : son collierAutre(s) compte(s) : milo & asmo
Oz Bandersnatch
banderageux
(end) eternal euthymia ♦ oz Sam 11 Sep - 22:17
réparer les vivants
Perceval comme une poupée brisée qui s'assoit sur le lit. Bandersnatch l'observe et hurle au dedans. Rage, colère et inquiétude. Il ricane.
- Presque vieux comme le monde.
Presque aussi âgé que lui, lui qui est une part indissociable de ce monde. Ancré et enfermé. La bête des bois. Le Bandersnatch. Il a été créé pour être éternel, toi, toi tu aurais du repartir, profiter de ces siècles pour parcourir le monde. Et te voilà brisé.
Le déni entoure ton esprit de ses longs doigts tordus. Et dans ton regard, on voit s'agiter une tempête, un ouragan. Mais toi, toi tu ne le vois pas. Oz soupire en silence. Sourire désabusé.
Il s'approche et repousse doucement Perceval en arrière, sur les oreillers tassés par les années. Il prend garde à ses blessures.
- Je ne pars pas, promis.
Je prendrai soin de toi, chaque seconde que tu accepteras de m'accorder. Il a été trop égoïste le Bandersnatch, maintenant, il veut être là. Il se transforme doucement, laisse les poils envahir son corps, les crocs jaillir de sa bouche. Et ses yeux d'ambre qui ne te quittent pas une seule seconde.
Il s'allonge à côté du lit, pose sa grosse tête contre toi, la queue balayant le sol en signe de contentement. Tu sens le sang et les larmes Perceval. Dors, repose toi.
Il ne dit rien, Perceval mais t'es reconnaissant de l'aider à s'allonger trouvant ton lit confortable (mais il ne te le dira pas) lui promettant que tu ne partiras pas Et s'il n'a pas vraiment la force (l'envie ?) de parler il t'en remercie avec un maigre sourire malgré la fatigue qui soudain l'accable
Sous ses yeux tu te transforme il se demande un temps, Perceval si c'était douloureux, de changer d'apparence comme ça (mais peut-être te le demandera-t-il plus tard) réunissant ses quelques forces pour se caler contre toi sentant sous ses doigts sur son visage ta fourrure
C'est... tout doux... parvient-il à dire avant de fermer les yeux et il n'eut besoin de chercher le sommeil que déjà celui-ci l'emporte dans son obscurité réconfortante