Avatar : dark choco cookie (cookie run) + jason momoa
Âge d'apparence : la trentaine
Signe Astro : la faux
Rôle : valet de coeur
Métier : exécuteur de la reine
Inventaire : -
Pouvoir : hachoir vivant
En couple avec : ta tête
Autre(s) compte(s) : yue ; valentina ; angie
dispo rp : Messages : 196Points de Bonheur : 528Avatar : dark choco cookie (cookie run) + jason momoa Âge d'apparence : la trentaineSigne Astro : la fauxRôle : valet de coeurMétier : exécuteur de la reineInventaire : -Pouvoir : hachoir vivantEn couple avec : ta têteAutre(s) compte(s) : yue ; valentina ; angie
Ashe La Hire
N°1 du coupage de nuque à Wonderland
(end) turn off the light Mar 3 Aoû - 18:55
turn off the light
Il ne comprend pas, Valet ; pourquoi il recule si rapidement de son contact alors qu’il ne l’a qu’effleuré. Il ne comprend pas non plus, pourquoi il n’a pas eu la force (l’envie) de découper ses jambes comme il aurait coupé n’importe quoi auparavant. Il aurait peut-être été beau, ainsi rampant ? Peut-être serait il mort dans une marre de sang et alors, à son bon désir Valet, aurait pu le découper jusqu’à ce que rien ne reste, jusqu’à ce qu’il ne soit qu’un trophée brisé et qu’il puisse alors l’afficher et le clamer, haut et fort comme sien. Il l’aurait fait, et devant tous porté - alors ils comprendraient peut-être, à quel point cette idée de liberté est futile.
Peut-être, ou peut-être partiraient-ils tous, qui les rattrapera alors ? Juliette peut-être, ou le Valet lui-même ? Car tous n’ont plus peur car ils n’ont pas de raison de se battre mais bien des raisons de rester. Ils finiront tous en charpie, dans le cas contraire. Alors Valet, les mains détachées de son épiderme un instant du coin de l’oeil l’observe, presque surpris de sa réaction. Il se rend compte sans doute, d’à quel point il l’a détruit et il ne sait pas, s’il en est fier ou non ; si son oeuvre est terminée ou si elle manque de quelque chose, il oscille, tangue et se vautre lamentablement. La chute, elle est inexorable et pourtant, c’est quelque chose dont il se serait bien gaussé s’il lui restait simplement un peu de bon sens ; pourtant. Perceval est là, les membres tremblants redressés et pourtant - il donne l’impression de pouvoir s’enfuir, glisser de ses mains à tout moment. Comme les enfants terrifiés devant les grands monstres, comme les visions de morts ou le triste sort des plus faibles, Qui sait réellement comment le définir - mais pour la première fois Valet, les orbes étonnées de sa réaction le contemple, et ce n’est pas pour l’imaginer démembré. Parce qu’il se rend compte qu’il donnait tout pour faire sa loi, que d’imposer cette histoire dans sa mémoire ancrée - qu’il s’attachait lui-même à une liberté futile mais que ce n’était que pour devenir ce qu’il était censé être depuis toujours.
Ça l’enrage plus qu’autre chose. Ça l’enrage car de tout ceux qu’il déteste, de tout ceux dont il voudrait admirer la tête sur un pique, il a fallu que ça tombe sur lui - celui qu’il regardait d’une oeillade méprisante, celui qui méritait tout autant que les autres de faner. Et dans sa terreur, il ne répond pas ; Valet se demande ce qu’il pourrait faire de plus mais il le sait, il n’en aura pas de sa part, Après tout, il l’a détruit non ? Ne devrait-il pas en être fier ? Ne devrait-il pas le porter comme un trophée ? Il n’arrive qu’à lui offrir un regard débordant de pitié ; mais ce n’est probablement pas de celles que les gens ayant un coeur offre, Mais sans doute des plus méprisant. Tu n’es vraiment qu’un bon à rien. C’est pour ça alors, que tu le laisses encore en vie ? Que cette fois Valet, tu n’as rien découpé chez lui ?
Il ne sait pas vraiment, mais il se justifiera toujours de manière - presque - juste. — La seule raison pour laquelle je te laisse en vie, c’est pour admirer ta pitoyable existence. Et oublier peut-être le sienne, et sourire peut-être un peu plus en voyant qu’il se noie dans les ténèbres. Alors il sourit, mais il est bien laid le sourire, et les pas s’avancent. Comme s’ils cherchaient volontairement à l’effrayer - ou était-ce pour s’assurer de ce à quoi il songeait ? Ô Perceval, il va reculer de nouveau n’est-ce-pas, fuir si tu dégaines tes lames ; alors volontairement les doigts se relèvent et se tordent comme mauvais présage. Comme si Valet à le découper s’apprêtait - mais il ne le fera pas, pas encore. Il veut juste s’assurer d’assez le terrifier pour qu’il décampe, Parce qu’il le terrifie, n’est-ce-pas ?
Tendu, Perceval, te fixant encore, ne te lâchant pas des yeux aucun de tes gestes ne lui échappe alors qu'il les appréhende, quelle que sera leur nature serre la mâchoire lorsqu'à nouveau tu élèves la voix ; se relève, paré à toute éventualité ─ car quoique tu dises quoique tu fasses ça n'était jamais pour son bien
Il recule, Perceval, alors que tu t'avances, sourire malsain plaqué au visage ce sourire qui s'abreuve de ses souffrances et qui s'en délecte (combien de fois lui avais-tu dis qu'il était ta chose ; mais sûrement était-ce la première fois que ça faisait aussi mal) recule encore et encore, coeur qui bondit à la vue de tes doigts prêts à le briser encore il n'ose d'abord te tourner le dos ; mais bien vite le fait lorsque son pas s'accélère et qu'il court presque (non tu ne l'approcheras pas plus que tu ne l'avait fait)
Regarde derrière lui néanmoins, Perceval, pour savoir si tu le suivais encore et abandonne lorsqu'il s'enfui réellement, laissant ses jambes le porter vers elles seules savent où ne sait combien de temps il a courru, Perceval ; et qu'importe, finalement, tant que tu ne le suivais plus finissant par s'arrêter, il observe minutieusement les alentours ─ tu n'étais plus là et finalement s'effondre, Perceval, reprenant son souffle (depuis quand l'avait-il ainsi retenu, depuis quand avait-il cessé de respirer ?)
Et se demande, Perceval s'il ne pouvait être en paix la nuit, où aucune âme ne devrait se trouver si les fantômes de ses tourment venaient le hanter où qu'il soit, même dans ses rêves alors où enfin les spectres du passé le laisseront en paix ? simple pensée qui pourtant le désespère et cette fois il ne peut refouler les larmes qu'il tente de retenir depuis le début
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Ashe La Hire
N°1 du coupage de nuque à Wonderland
(end) turn off the light Jeu 26 Aoû - 14:49
turn off the light
Il le terrifie - le sait, en joue encore. Se persuade de s’assurer que peut-être il n’est bon qu’à ça, être le chasseur et lui la proie, comme il en existe tant dans ce monde dont il peut jouer. Il se questionne plus encore sur sa fuite, se questionne sur la façon dont il irait lui courir après ; jusqu’à quel point serait-il prêt à le suivre pour le terrifier ? N’a-t’il pas déjà compris qu’il n’était plus rien ? N’a-t’il pas déjà compris, force d’avoir été réduit à néant une fois, puis une seconde ? Jusqu’où serais-tu prêt à aller pour satisfaire tes pulsions vicieuses, Valet ?
Pas en avant et doigts qui se font lames, alors que lui le regarde s’enfuir bien trop rapidement. Il ne sait pas bien définir à quel point son esprit tordu a perçu la scène ; n’était-il pas honteux, de s’abreuver ainsi de ce qu’il créait ? N’en avait-il pas eu assez ? Pour ainsi le suivre un instant, jusqu’à ne plus le percevoir, il traîne le pas, sourire aux lèvres, mais l’intérieur est bien grisé. Comme ce pourquoi il est né - tout est si laid tout est si sanglant. Pourtant, il n’est pas prêt de s’arrêter de jouer il en persuadé, prêt à lui courir après jusqu’à ne plus l’entrevoir.
Et ses pas lents sont pressés, pourquoi se plaît-il ainsi à le chasser - jusqu’où croit-il qu’il pourra bien aller ? Ailleurs ? Mais où sera-t’il réellement en paix, tant que le Valet sera en vie ? Pousse les portes et vacarme de ses sifflements, de ses pas et des tintements de son ensemble pour le poursuivre jusqu’à ce qu’il ne soit plus trouvable. Car finalement, Valet finit par se lasser de sa chasse ; il n’y a plus aucune raison pour lui de parcourir le royaume à la recherche d’un jouet brisé encore et encore, il n’y a plus de raison de courir après un être déjà terrifié ; si ce n’est pour le briser un peu plus.
N’as-tu pas honte, de te complaire dans des interrogations, d’en jouer ; jusqu’à ce qu’ils tombent tous ? N’as-tu pas honte Valet - ou te moques-tu bien des douleurs que tu créés ?