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Âge d'apparence : la trentaine
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Rôle : valet de coeur
Métier : exécuteur de la reine
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Ashe La Hire
N°1 du coupage de nuque à Wonderland
ces maux qui nous tuent ♦ ashe Jeu 16 Sep - 11:28
ces maux qui nous tuent
Pourquoi avait-il été le voir ? Pire encore - pourquoi Diable ne s’était-il pas contenté de sa simple vision ? Elle lui aurait été suffisante, après tout, peut-être bien, ou devait-il à ce point le percevoir, lui et le fin fond de ses songes dévastées ? Pourquoi il forçait l’accès sous l’écorce rude et blessée, et pourquoi se comprenait-il pas que la chrysalide brisée de son coeur était fissurée ? Ashe savait, il n’avait nullement besoin qu’on le lui rappelle, tout comme il n’avait pas d’intérêt à aller à sa rencontre. Il n’en avait jamais eu l’obligation et pourtant, c’est comme si son esprit lui sommait de s’y rendre. Autrefois, il aurait été ravi de constater ce qu’il lui aurait infligé. Aujourd’hui, il ne sait peut-être pas quoi en penser. L’esprit vide se fige et il ne comprend pas, la lueur de ce regard à moitié vide, éviscéré par la vie elle-même. Il voulait se persuader qu’il n’était pas un monstre, peut-être voulait-il se persuader qu’on ne le détestait pas comme lui se détestait - mais pouvait-il s’en vouloir à lui-même d’être devenu l’idéal qu’on le priait d’être ? Il était persuadé de ne rien faire d’autre que ce qu’on lui demandait d’être, de faire. Mais lui avait-on demandé d’atteindre de telles extrêmes ? Personne ne veut être détesté, mais Perceval - certaines personnes sont détestées dès le jour où elles sont nées.
Parce que comme il le dit si bien - les lames ne sont que faites pour trancher. Un esprit mort n’a rien à offrir que de la cruauté, si ce n’est la mort elle-même et à son tour, Ashe tas de cendres, n’a plus rien à offrir d’autres que la mort. Et à toi, c’est bien la seule chose qu’il peut offrir. — Nous savons ce que nous avons fait. Ce que nous faisons, peut-être. Il sait, Ashe. Les maux qui te torturent, ou peut-être en partie car elles lui ont été remises. Il les pressent sans les comprendre. Nous l’avons ressenti. Parce qu’elles lui ont été infligé sans qu’il ne comprenne pourquoi ; Doll, pourquoi avais-tu fais ça ? Mais peut-être qu’il n’y a pas de raisons propres, peut-être que tout cela était inévitable. Parce qu’il ne ressentira que cette angoisse grimpante gronder dans son thorax, que les pulsions de son coeur (mort) chanter une mélopée funèbre dont il a oublié les notes. Parce qu’il ne sait pas pourquoi on le force presque à ressentir tout cela, tout ce que Perceval a ressenti et peut-être encore ressent. Car sais-tu Perceval - que tes cris le hantent, alors qu’il aurait aimé les oublier, qu’une partie de lui les entendait sans les connaître. Sans les reconnaître, parce qu’il y en a tellement, des cris. Dans son esprit qui dansent et hurlent à chaque fois - car il se souvient des craquements qu’on fait chacun de tes os sous l’instrument indélicat, car il se souvient de ce regard que tu lui offrais alors qu’il ne songeait pas même à t’épargner. Pourtant, il n’arrive pas à s’en vouloir, au même titre qu’il n’arrive pas comprendre cette peine qui te démanges.
Alors quand tu prononces Venu m’achever, Il se cabre. Comme un chien à qui on a ordonné de chercher, de trouver, de consumer. Il achève autant qu’il blesse, alors quand c’est ça que tu prononces Perceval - de prime il ne sait réagir, ni quoi penser. — Est-ce ce que tu veux, ou une bête constatation ? Car pourtant, aussi bien qu’il sache pour quelles raisons il fut créé, il se refuse de pleinement l’admettre car il aimerait - embrasser peut-être les effluves d’une liberté qu’il cache dans de l’insuffisance. Il ne veut pas, être insuffisant, il ne veut pas - qu’on le perçoive comme insuffisant. Il n’y aura plus rien, après ta mort. Sais-tu à quel point tu es chanceux. Affirmation plus que réel questionnement alors qu’il ne fait qu’un pas de plus pour tendre sa main. En sa direction car tu sais, Perceval - tu n’as qu’une chose à lui demander, si tu veux réellement en finir. Tu n’as que ta main à tendre en retour à la sienne pour qu’il caresse ta nuque d’une douceur morbide, Parce qu’il connait la source de ta douleur - c’est lui. C’est nous.
Bien sûr, que tu savais ce que tu avais fait parfaitement, même toi qui aime détruire voilà que tu avais enfin brisé celui qui te résistait encore et toujours par ce même moyen qui s'était pourtant avéré vain jusque là Et il aura beau se demander pourquoi, il ne saura vraiment jamais ce qui avait pu changer au point de l'éclater en mille morceaux C'est un regard plein d'incompréhension qu'il t'adresses lorsqu'il relève les yeux quand tu affirmes avec une assurance déconcertante Nous l’avons ressenti.
Ressenti quoi ? veut te demander Perceval veut te le hurler plein de mépris de douleur qu'importe Mais il ne dit rien d'abord simplement te questionne du regard comment pouvais-tu seulement ne serait-ce qu'imaginer ce que ça faisait d'être brisé toi qui l'avait cassé ?
Vous ne... pouvez pas... ressentir... ce que... commence-t-il, baissant de nouveau le regard je ressens mais tu te douterais bien de la fin de la phrase n'est-ce pas ?
Sa simple question lorsqu'il la pose tu la prends pour une demande Tu sembles si déterminé à le tuer, Valet que ça l'horrifie (après tout, tu restais le Valet pourquoi donc aurait-il la naïveté de penser que tu deviendrais quelqu'un d'autre) Alors quand ta main (meurtrière) se tend, dangereusement s'approche de lui Perceval brusquement recule
Ne m'approchez pas presque ordonné alors qu'encore il recule mettant une bonne distance entre vous deux Ses muscles en alerte tout comme ses sens bête apeurée comme acculée dans un coin cherchant par tous les moyens une échappatoire alors que déjà ses jambes sont prêtes à le faire fuir loin de toi (si seulement il pouvait s'en aller loin d'ici de ce lieu qui ne l'a jamais autant étouffé) Sûrement lui feras-tu regretter cette audace dictée par la peur mais sa survie passait bien avant le reste même avant ton courroux
L... Laissez-moi finit-il par souffler manquant de te supplier mais peut-être par un élan de fierté qu'on se redécouvre on ne dira rien d'un s'il vous plaît ou par pitié on se contentera seulement de te regarder entre colère et terreur (va-t'en et plus jamais ne vient nous embêter)
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Ashe La Hire
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ces maux qui nous tuent ♦ ashe Jeu 16 Sep - 23:33
ces maux qui nous tuent
Crois-moi bien Perceval, j’ai ressenti le temps long contre l’échine se fissurer, J’ai senti les cris qui perturbent la mémoire trop longtemps - les os craquant sous mes (propres) mains et le sang ravager mon esprit brutalisé. Au-delà, il n’y avait que des cendres et un monde en ruine, un monde de ruines.
Et Ashe commence à se demander, s’il fait bien de rester ; à le voir un peu plus ainsi se décomposer. Il se demande s’il ne le tuera finalement pas avec de simples mots et pourtant il demeure là, sans bouger pourtant c’est bien sa main meurtrière qui s’est tendue vers lui. Elle se voulait douce mais - Valet n’est pas une créature douce. Une main créé pour offrir la mort ne peut pas s’accorder à donner la vie ou à donner de la douceur, car quand elle effleure - alors elle tue. Alors s’il ne sait pas - s’il ne croit pas possible qu’il l’ai ressenti lui aussi, il ne peut sans doute pas lui en vouloir mais le sais-tu Perceval - il ne se ferait pas le luxe de t’en vouloir car il se sait parasite de ton esprit. — Pourtant, Doll a réussi. À nous offrir toutes tes peines un instant, et certaines ont perduré. Certaines ont fissuré son esprit et consumé tous les maux, terré dans les abysses désormais.
Et à sa suggestion, quand il recule Valet c’est l’offrande d’un visage empli d’incompréhension - car pourquoi rester près de ceux qui ne veulent cueillir la mort ? Il n’a aucune raison d’exister, si plus personne n’est prédestiné à mourir et si toi Perceval, continue de vivre ainsi, alors que deviendra-t’il ? Tout ce pour quoi Knave c’est probablement battu n’est plus. Il n’y a plus ta chair qu’il désire découpée ; c’est une proposition faite pour ton bien-être. Il ne veut pas blesser, il est épuisé de blesser mais il sait pourtant que c’est la seule raison derrière son existence. Entre la colère et la terreur de ton regard, son regard tombe un instant, en même temps que cette main qui rejoint sa taille et il se demande longtemps, longuement même. Comment fais-tu pour résister. Il ne se privera pas de te le demander.
— Il n’est pas que nous ne voulons pas comprendre, nous ne pouvons simplement pas. Ainsi sans savoir pourquoi - il t’a ainsi blessé. Pourtant, toute cette vague de terreur partagée, il l’a ressenti si brusquement. Mais nous nous souvenons de la terreur. Nos mains se sont crispé sur la chair et il n’y avait plus que du sang. C’est dur de nommer les évènements, quand on ne se souvient que de la terreur ; mais comment définir la terreur ? Par son propre nom, sans doute. Ashe, Knave, Valet de coeur. — Nous voulons savoir ce qui pousse Perceval à vivre, comme ce qui pousse chaque Homme à exister. Et pourtant, il est bien à part, ainsi dévasté, ainsi consumé ; il n’a plus rien à désirer. Plus rien car Ashe persuadé qu’il est au bout de la planche ne s’attend qu’à ce qu’il demande à être poussé. Mais il se trompe, c’est certain. Il serait déjà mort, sinon ? Ou bien s’efforce-t’il de vivre. Comme lui le fait si bien, car c’est épuisant. Et, nous sommes sans doute tous les deux fatigués.
Et soudain semblant sortie de nul part vient la mention de Doll Ne comprend pas, Perceval ce qu'elle vient faire ici ne comprends pas vos liens (ne comprends pas qu'on lui a caché des pouvoirs bien plus douloureux) Il ne le sent pas, Perceval que lui avais-tu fait ? ou plutôt que s'était-il passé entre vous deux ?
Doll ? Réussi à quoi ? Vous l'avez...?
Il te regarde, Perceval timidement sans trop oser poser les yeux sur ton visage tu avoue que tu ne pouvais pas comprendre et pourtant tu parles comme si tu avais vécu la même chose que lui Il ne parvient à comprendre comment pouvais-tu ainsi prétendre partager sa souffrance toi qui la lui avait infligée ? Il ne savait pas si tu disais ça pour te moquer de lui pour préparer ses prochaines blessures, peut-être faire semblant de compatir pour mieux le blesser parce qu'au fond, c'est ce que tu voulais ce que tu devais vouloir ce que tu devrais vouloir non ? Perceval ne parvient à te cerner
Parce que je ne veux pas mourir affirme-t-il à ta question bien que n'osant le dire à voix haute baissant le regard (et pourtant c'était si sincère)
Ou simplement n'est-on pas assez désespérés pour se noyer dans les affres du désespoir peut-être encore a-t-on par miracle assurément pour une raison obscure encore l'envie et la foi de s'accrocher (de ne pas encore laisser tomber)
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Ashe La Hire
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ces maux qui nous tuent ♦ ashe Mar 21 Sep - 23:44
ces maux qui nous tuent
Pourquoi Perceval voulait-il vivre aux extrémités d’un monde dévasté, dans les ruines d’une réalité qui n’est pas même la sienne ? Une ruine dont le Valet faisait finalement lui même partie - alors n’avait-il pas honte d’être consterné ainsi ? Il ne sait pas, et se perd au moindre de ses mots. Parce qu’il ne comprend pas, au travers des maux. La mention de Doll n’est qu’un appel à la douleur et pourtant il sait - les cendres savent - que le début de sa chute n’a été que la cause de sa trop grande témérité. S’il est ici, s’il en est là c’est avant tout à cause de lui que par la faute de la rose, enfant douleur qui a tout épinglé contre sa chair. Contre son lui, à l’intérieur même, quand le coeur s’est déchiré. Mais peut-être Perceval n’est-il pas au courant alors, il faut préserver les mots - se taire parfois. N’a-t’il jamais trop parlé, Valet ? Pour tuer ou simplement pour blesser, pour lui dire à quel point son existence était futile ?
— La douleur. Nous la donner. Grondements. C’est qu’il ne sait plus s’exprimer autrement, parler aux gens. Sans passer pour une bête immonde qui veut tout déchiqueter et déchirer. Parce qu’il s’est essayé à être comme eux mais qu’il ne le peut, parce que condamné à l’éternité on lui a scellé la mort aux doigts et maintenant, c’est son esprit mort dans un corps vivant. Nous aurions préféré ne jamais la ressentir. Désormais nous ne somme que.. Qui somme-nous ? Par ta faute Perceval (par notre faute inconsciemment) il ne reste que des cendres. La terreur délaissée autrefois est celle qui nous sied le mieux et si nous allons près des morts, c’est notre reflet que nous voyons.
Alors il tique. S’écrase sous le poids de ses propres mots. Ils tuent, les mots ; mais les doutes écrasent toujours un peu plus et à la fin, il ne reste rien.
— Tu vis parce que tu ne veux pas mourir ? Parce que c’est aussi évident qu’absurde. Parce que c’est si honnête et pourtant si cruel. Parce que Ashe ne comprend pas cette volonté qu’il cache que lui n’a pas. (Que lui n’a plus) Et il l’envie, peut-être l’espace d’un instant. Parce qu’il a tant espéré autrefois le faire chuter pour qu’il se plie et qu’au final, c’est lui qui est tombé, réduit en cendres, c’est lui qui s’est dévasté, lui qui a chuté. Et désormais, il ne peut que regarder derrière lui. Il n’a jamais voulu tout ça et pourtant ; comment peut-il même excuser ses mots, ses actes ? Il y a cette volonté qui persiste de n’être que machine à tuer et peut-être ne s’en ira-t’elle jamais. — C’est stupide. Mais rien n’est plus stupide que son incompréhension et pourtant il cherche encore, l’oeillade baissée vers lui, des signes pour le faire choir. Peut-être ment-il ; mais Ashe s’est déjà fait une raison. Une raison - alors pourquoi s’approche-t’il encore ? D’en haut, ils semblent si petits et négligeables, mais se sont de la chair, des ossements et des bouts d’Hommes. Il pourrait les écraser ou les protéger, mais Ashe ne sait plus ce qu’il veut. Ne sait pas s’il doit s’excuser de ne pas savoir, ne veut pas s’excuser. Alors pourquoi Perceval persiste-t’il ? N’étouffes-tu pas, Perceval ? De notre présence ou de ce monde qui t’enserre, de ce que le monde a fait de toi et de ce que tout le monde attend de toi. De ton corps qui s’est une fois échoué pour se réveiller totalement changé.
Il ne comprends d'abord, Perceval la signification de tes mots se demande comment c'était possible de donner la douleur d'autrui quand à son esprit s'impose l'idée qu'il lui ai fait subir tout ce qu'il avait enduré mais comment ? Il savait que tu ne te serais jamais laissé faire alors...
La donner ? Mais comment...?
Il a un mauvais pressentiment, Perceval sur toute cette histoire ose se demander, Perceval, ce qu'il s'était passé entre toi et Doll mais jamais n'osera te le demander (non, il craignait bien trop la réponse que tu lui donnera) et peut-être finalement n'avait-il pas à s'en mêler puisque ce qui était fait ne pouvait être changé
Il recule encore alors que tu t'approches sens ta voix grondante et ta colère latente et son coeur se serre car même sans pouvoir te regarder il imaginait aisément ton visage déformé par la colère il s'attend, Perceval, à ce que tu le battes encore mais rien ne vient si ce n'est un jugement de valeur qui le fait se sentir encore plus honteux Il se tait simplement, Perceval et quelques secondes reste en silence à ta question
N’étouffes-tu pas, Perceval ? Tu n'avais pas idée d'à quel point qu'il s'étouffait dans sa propre angoisse dans ses propres cauchemars depuis ce jour-là qu'il n'en disait rien à personne préférant crever seul que précipiter tout le monde dans sa chute inexorable (et pourtant il a réussi à y entraîner son bourreau sans même en être conscient) et peut-être maintenant commence-t-il à peine à réaliser tout ce qui s'agite au fond de lui
... si souffle-t-il enfin mais je... je n'abandonnerai pas pas tant qu'on s'accrochera encore pas tant qu'on se sera fait submergés par nos propres maux même si... le monde entier... veut me voir ployer le genou
Ces mots soudain lui paraissent incroyablement douloureux à prononcer car quelque part n'avais-tu pas réussi à le faire plier lui qui s'était promis de ne jamais l'être ? Il serait bien dur de dire si c'était de l'entêtement ou du déni (peut-être un peu des deux) alors que Perceval perçoit cette âme brisée qu'il cherche à cacher alors qu'il aperçoit ces émotions qu'il préférerait ignorer (il va bien, il veut aller bien malgré les hurlements de son âme et ces plaies béantes) qu'il jette enfin un œil à ces blessures qui ne cicatriseront sûrement jamais