En quelle année et où a t-il grandi ? Noah Wiesemann est né à Berlin en 1934 et n'a jamais senti les contraintes liées à l'après guerre. Cependant, les post-horreurs l'ont mu vers un désir d'aider autrui et, après de nombreuses visites à l'hopital où mourrait à petit feu sa dernière grand-mère, ce dernier a commencé à grimacer ou à raconter toute forme de blagues à sa Oma, pour glisser sur ses lèvres un dernier sourire au lieu d'un dernier soupir.
Il a grandi en allemagne et s'est finalement posé à Cologne pour travailler en tant que jeune médecin, en sus de ses recherches scientifiques.
Un souvenir marquant de sa vie d’avant ? Il se souvient du jour où il est tombée amoureux d'une patiente en phase terminale, et du jour où il a décidé de "l'enlever" pour profiter de la ville, ensemble, sans penser une seule seconde au lendemain.
Comment est-il mort ? Il s'est pris une balle perdue d'un chasseur - ou a été confondu avec une biche - pendant qu'il se baladait en forêt.
Comment a-t-il réagi à son arrivée ? Il s'est pensé au paradis, et a commencé à faire n'importe quoi, comme cueillir des fleurs, en mettre partout sur lui. Il a déliré un moment avant de fuir tout le monde, en proie aux doutes et méfiant de tous. Il n'a jamais compris où il se trouvait et pourquoi, mais il a recherché Hana très longtemps, ainsi que sa famille, convaincu qu'il s'agissait de l'outre-monde.
Quelle est sa plus grande peur ? Avoir des attaches sentimentales, puis les voir disparaitre
Son objectif à Wonderland ? S'il pouvait offrir des sourires sur tous les visages, il le ferait. Par monts et par vaux, ses rêves ont été transformé par la présence involontaire d'ombres et chimères malfaisantes.
Malédiction ou simple fait, celles-ci s'enroulent à lui mues par un attrait malsain, délétère. Il ne comprend pas. Il n'a jamais compris... Son sourire doux et mutin se voile d'un fin mensonge, la peur le taraude à l'idée de donner sans but. Et si ce rêve n'avait pas de sens ?
Une main en or s'est posée sur lui tel un linceul sépulcral mortifère, et d'une volonté propre, le lapin s'est emmêlé dans les filets du bourreau.
Le jour où ce dernier lui a enlevé l'une de ses protégées, il s'en est fallu de peu pour que Melkior se retrouve emmêlé dans une affaire qui aujourd'hui le taraude. "Ramène-moi des alices" qu'il disait, et la vie de ton amie sera sauve. Le voilà aux prises d'un gougnafier au pouvoir d'essorer comme une éponge les pauvres viscères du Lapin. Hein. Bélial.