allumeur de réverbères (halloween city) ; les lumières dans la nuit – sur les doigts de la main (sang rouge) nous les connaissons – pour mieux rendre noire l’obscurité au bout des lueurs.
CARACTÈRE
nous le croyons notre nom ;
au premier souffle – l’aube de la nuit – s’est prononcé
comme il suit ; dans notre bouche
je dislaurienous sentons sous l’échine
le bruit des lettres ; il y court
grouille le murmure nous savons cousues à nos pieds nos mains (le cœur) leurs peaux tannées et l’écho de nos voix – quand bien même le silence – trimballé sous leur rumeur, nous entendons
la brume qui se lève de la cour au sang rouge jusqu’aux lueurs dans le noir que nous faisons naître ; nous entendons les nôtres, cœurs cousus pour la mort et nos promesses unanimes
et nous attendons
au bout les réverbères ; à la manière du cor (les corps) qui nous ramènera à la maison.
je disau fond de nous le sang coulenous constatons
qu'à l'attente du rassemblement
il nous faudra peut-être
se transformer nous-mêmes
le bruit des lettres dans la bouche
nous trouverons moyen
de paraître
(vivant)
(des voix nous indiquent le chemin)
(nos)
vous avez la peau douce
la peau des cerfs, nous nous en souvenons
la peau des cerfs délicate et la fourrure des renards
en manteaux ; vous avez la peau chaude et douce
à quoi ressemble les mondes internes
d'une charogne vivante
je disici, le début ; notre débutnous devons en manger les racines
nous mangeons les racines
car vous ne devez
jamaisatteindre le cœur (nos cœurs) de la horde
nous croyons sentir, le long de notre peau sous la surface des ramifications invasives ; des corps, ils obstruent notre bouche nous sentons grouiller sur les dents (dans la chaleur de nos joues)
votre rumeur
je disici la fin ; notre faimentendons marteler sous les tympans les ramures qui croissent
grincent
la maison ; nous sommes si loin
manger nos racines nous allons recoudre nos peaux au jour libre
nous entendons marteler sous les tympans et la chair rouge dessous des ramures avec notre bouche grouillante de vos lettres, nous écorcherons les peaux de cerf humaines
nous (vous) attendons dans la brume qui se lève de la cour au sang rouge jusqu’aux lueurs dans le noir que nous faisons naître
nous avons froid
- précisions:
nous nous sentons bien souvent seul ; votre peau nous aiderait pour la chaleur ; nous savons être vigilant, patiente ; nous voulons partir ; laissez-nous vivre ; nous saisissons mal la cause des querelles ; nous avons peur ; nous nous sentons disloqué au fond du sang qui coule ; nous sentons en nous les présences étrangères (les vous) ; nous voudrions que vous nous laissiez tranquille ; nous cherchons le repos ; la lumière des réverbères nous rappellent les lucioles durant les chasses de nuit ; nous avons froid ; très froid ; nous avons faim ; très faim ; nous aimons la musique nous nous sentons nous détendre ; nous perdons parfois le sens ; nous n'aimons pas ce 5 sur notre joue gauche ; nous aimons bien nos habits ; nous entendons parfois qu'ils sont sales (nous sommes sales) ; cela nous attriste ; nous voulons retourner vers les forêts, nous cacher derrière la brume ; nous pleurons parfois, mais surtout ; nous vous haïssons ; nous avons peur nous voulons que vous nous laissiez libre ; vos chairs, nous aimerions en voir les contours ; nous aimerions savoir si derrière les ramures rouges de votre corps, ne se cache pas un traître ; nous ne voulons plus que vous nous fassiez mal ; nous n'avons jamais voulu tuer les peaux de cerf humaines
BRAVE HEARTS sang rouge ; sous la peau la cartographie d'un nouveau monde se révèle
AVIS SUR LES HOLY CROWNS sang rouge ; sous la peau la cartographie d'un nouveau monde se révèle
AVIS SUR LES MASTER PIECES notre horde éparse nous attend parmi vous
AVIS SUR LES DARK SHADOWS sang
noir ;
sous la peau la cartographie
desséchée ; l'encre coagule mal
En quelle année et où a t-il grandi ? 1887 à munich
Un souvenir marquant de sa vie d’avant ? le goût de la viande, cuite et tendre. avec les sauces champignon, canneberge, vin rouge. le goût de la viande familiale, car à la table nous y étions tous. toutes.
Comment est-il mort ? noyé d'hypothermie ; le pied coincé dans l'étrier a refusé la surface
Comment a-t-il réagi à son arrivée ? perdu, seul. nous nous sommes senti très seule. nous avons cherché les autres, nous n'avons trouvé personne. nous avons beaucoup pleuré.
Quelle est sa plus grande peur ? vous
Son objectif à Wonderland ? fuir les querelles ; les dark shadows. retrouver la horde et se cacher derrière la brume ; être libre. (et accessoirement goûter enfin à ces beignes couverts de neige sucrée)SECRET INAVOUABLE a entraîné la mort de son groupe de chasse par l'insistance de continuer la traque ; l'hiver trop frais sur la glace le beau cerf blanc est autorisé, mais les fissures que les sabots façonnent, sous la glace le corps des enragés.
nous avions le rire simple ; sous la brume
nos pieds vagabondent en chasse simple
nous avions un peu d’amour ; nous croyons avoir aimé
nous n’aimons pas la chaleur qui s’écoule des chairs perforées
je dismalnous avons froid. et vous le savez. notre bouche ; soudain notre bouche
si ouverte elle nous fait mal notre bouche nous croyons avoir avalé des lettres qui ont un sens
nous avons froid, car de vos écorchures (lourdes sur nous) il y a des ronces si mauvaises elles germent sous la peau (rendez-la nous) vos écorchures nous sentons la chaleur s’écouler
notre bouche si ouverte elle nous fait mal
notre peau nous ne savons plus
en avons-nous une le rouge et notre bouche si ouverte
notre bras ; nous bougeons notre bouche si ouverte s’échappe nous ne savons plus la fermer
je crienous croyons qu’il s’agit de notre bras, et les ronces sous la peau le font couler (nos muscles ont froid)
vos écorchures perforantes nous ne bougeons plus
le bras
et peut-être qu’il cessera de s’évader la chaleur en rouge
notre bouche si ouverte fait mal
les mots avalés
comme des ronces nous respirons elles se sont écorchées au fond de la gorge et de notre bouche si ouverte nous coulons
le cri (notre ?)
A
LAS
TORvotre répétition des lettres. nous ne savons pas le mot, nous vous entendons le dire. dans notre chaleur qui se perd. nous ne saisissons pas la cause. nous sommes
une expérience
(votre)
nous demandons. répit. nous avons. froid.
autour de nous nous croyons voir
(notre peau arrachée)
(arrachée à notre horde, nous sommes cerf dépecé)
des corps malades. malades comme nous ne l’avions jamais vu.
vos gestes sur nos chairs
vous plantez en nous des ronces plus amères, de nos mouvements
(nous respirons)
elles en récoltent des gouttes de sang
nous avons la douleur simple.