sous le foulard, nous espérons vous pourrez y lire notre sourire. dans votre boutique, à l’entrée nous laissons le chapeau. c’est plus poli nous croyons. au sol déposer les paquets. secouons la poussière, nous ne voudrions guère déranger vos fleurs.
dans nos forêts, elles aiment davantage les venues paisibles. reprenons paquets et nous vous rejoignons. elles sont jolies vos corolles de sucre.
nous l’avons apprêté avant-hier. en ragoût, la chair se fait tendre.
le paquet de droite.
et les pattes portent chance.
le paquet de gauche.
sous notre peau les battements si calmes. nous nous croyons au bord des lacs, à l’aube des oiseaux pêcheurs. parmi eux respirer l’air libre. auprès de vous les auras se détendent. nous sentons nos chairs un peu plus humaines. les maladies davantage endormies.
je dis il fallait que nous vous voyions.
nous avons cru apercevoir hier, au bout d’un réverbère, un pan de notre foie, de cette nuit où nous avons perdu l’envie de rire. cela nous manque, rose. se sentir uni. en un morceau comme les gens disent.
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L. Rose de Marmoreal
fifty shades of wtf i regret
dahlias w/ rose (end) Ven 22 Jan - 19:50
dahlias
« laurie ! »
joie enfouie déblaye de son cœur les poussières de colère. de haine. l’amer. d’une main gantée, glisse sur le comptoir cinq doigts fourbus – rose accourt même éreintée, comme agitée par les mots courtois de cet être imparfait pourtant sublime.
l’écriteaux retourné pour ellui. fermé. lorsque ses pas osaient côtoyer ses fleurs mortes alors tout lui était permis. puis elle l’écoute, tête à tête indiscret, seul le sourire pouvait alors s’immiscer entre leurs maux fragiles. aujourd’hui iel apporta de petits présents.
« oh vous n’auriez pas dû… » attendris, les yeux de l’enfant qui ne croyaient plus à la bonté des âmes, mais dans ses tourments elle y voit toute la douceur. lily-rose voudrait lui offrir la terre entière, pour y coucher ses peurs. et alors, elle les couvrirait d’espoirs fabriqués de ses mains amochées, quitte à les recouvrir d’épines pour qu’on ne s’y oppose jamais. un monde entier pour ellui. « venez, il fait meilleur de l’autre côté. dîtes moi tout. »
l’air réchauffé là où elle bâtit ses bouquets, rose disparait entre pétales et bourgeons naissants pour cueillir comme en prairie ses pensées fleuries. elle dispose sur la petite table qui les attend, un mince bouquet de lys, blancs pour l’innocence, dorés pour l’éternité sans dette. « ici il n’y a aucune peur. que moi pour vous. »
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dahlias w/ rose (end) Ven 22 Jan - 23:50
nous n’aimons pas les portes fermées. elles rendent les endroits hostiles ; croyons-nous. mais l’éclat des fleurs et vous
rose vous avez des portes qui se ferment sans loquet. ce sont des mots, à l’extérieur de votre peau, qui les bloquent. les espaces semblent ouverts alors. sous la peau, nous pouvons reconnaître nos os, nos poumons qui respirent. nous avons besoin de clarté ; nous la trouvons sous votre enseigne.
vos mains écorchées, est-ce en raison des fleurs que nous vous avons un jour demandées ?
je dis c’est une attention particulière. il fallait vous remercier. nous avons su dormir grâce à l’odeur des pivoines.
en dessous de la cartographie de notre corps, le cœur nous croyons le sentir qui se serre. la sécheresse des pétales et nos nuits de sang revenues encore. nous n’avons plus de petites existences, dans l’eau du vase, à entretenir.
je dis c’est vrai. nous avons froid.
et nous savons l’impolitesse de ne pas retirer le manteau. ne vous inquiétez pas, rose. vous ne tomberez pas malade, nous le retirerons à la chaleur de vos fleurs.
assise à votre table, nous ne bougerons plus. il faut qu’à votre parole s’accorde nos gestes. nous ne devons plus avoir peur.
ne nous voulons plus avoir peur.
je dis alors. nous voulons que vous sachiez
sous la peau soudain nous croyons sentir des ramifications noires grouiller ; elles veulent rejoindre sur notre joue gauche la chair gravée (cinq) chair fantôme et ramifications pourries
suis-je en vie, rose nous craignions qu’en poussant la porte de votre boutique, vous
ravalons. le froid sous la peau se fait dur. nous nous sentons redevenir malade. il ne faut pas. avec vous rose, il ne faut pas.
vous ne seriez plus la même. nous avons vu durant notre ronde de nuit, dans leur ville de fantômes, nous avons vu ce qu’ils nous ont pris. nous craignions qu’avec les extensions de leurs mains, ils vous aient mise au sol et dépecer. car ils ne savent pas bien découper pour empêcher les peines. nous craignions, parce que nous gardons toujours de vos fleurs, nous ne voulons pas être la cause de votre disparition.
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L. Rose de Marmoreal
fifty shades of wtf i regret
dahlias w/ rose (end) Sam 23 Jan - 1:06
dahlias
désir singulier inavoué peut être trop intime pour être évoqué. rosie aimait l’exclusivité. dans sa cage blanche les barreaux sont absents, c’est la volonté qui confine – l’envie, même. de vouloir s’extirper du tout, s’affranchir du rien. penser pour soi. aujourd’hui penser pour eux.
sous les grands vitraux qui laissent régner la lumière (sur ses fleurs et sur sa peau claire, ses désirs enfuis)
mains à nues rose retire ses gants laurie seul.e pouvait côtoyer ses plaies sans qu’elle ne se déteste de les avoir (de les aimer) prenant place elle entend, l’écoute se délecte du moindre instant où iel semble remercier la vie.
mais à ses mots un peu acerbes pour cette atmosphère faussement cotonneuse soudain elle craint se souvient ses yeux plissés, se rondissent. la crainte qu’iel lise à l’intérieur de ses pupilles (horreurs) elle baisse ses paupières sabote ses propres peurs comme elle s’était jurée de les abolir toutes pour ellui.
car si rosie lui promet des étoiles et que tombent dans ses mains quelques poussières sans éclats quelle menteuse serait-elle la fille qui ne pouvait protéger son simple vœu ? « personne ne me dépècera. » il n’y avait qu’elle pour soulever sa chair et laisser vivre ses vices tout ceux qui pensaient l’y aider ne faisaient rien. ils contemplaient.
le spectacle de lily-rose, sa rédemption à la mort.
« je ne peux pas disparaitre. j’ai trop de bouquets de pivoines à vous offrir, aujourd’hui, et pour les années à venir. »
ici ou ailleurs que la terre l’emprisonne ou que le ciel s’en éprenne. que ses pétales s’enivrent de haine ou que ses émois disparaissent à jamais – que de bonheur on n’en différencie plus la peine engendrée, et que de ce monde elle ne retienne que l’amertume des âmes tourmentées…
il y a de l’amertume même dans les larmes de joie.
« alors ? ai-je changé ? »
oui. mensonges dans ses pupilles, disent « oui. » le temps s’écoule et ils ne sont plus tous les mêmes. est-ce un vice ? rose l’a oublié. elle l’oublie tous les soirs. elle ne voulait pas l'entendre. ni d'elle, ni d'ellui.
« tout va bien pour nous. et si je mens, dîtes le moi. je voudrai ne promettre que des vérités. pour moi comme pour vous. c’est important. que vous alliez bien. alors il ne faut pas s’inquiéter, laisser cela à ceux qui vont mal… sinon nous ne penserions qu’à cela… »
elle esquissa un sourire. il n’avait pas l’éclat de ceux qui disent merci. il suppliait qu’on oublie. de cette inquiétude à celles qui nous accaparerons demain à l’aube levée. que l’on bannisse à jamais les pensées qui ternissent joues réhaussées. « ... trouvez vous que nous avons changé, laurie ? »
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dahlias w/ rose (end) Dim 24 Jan - 23:02
pour nous aider à garder le présent, nos yeux rivés sur vos mains vous vous écorchez au travail rose ; nous nous écorchons à vivre sous la peau les battements de cœur froid (avons-nous un cœur, rose) nous croyons sentir la quiétude des bois alors par nos plaies quotidiennes (les nôtres) (les vôtres)
nous avouons ; nous ne pouvons regarder ailleurs, quand nos ressemblances, rose, apaisent si bien les chairs vous dites ; des mots grouillants à la surface ils semblent (loin des invasions nocturnes) ils semblent polirent une eau sauvage ; nous craignons l’eau qui dort, rose vous la remuez de paroles, elle nous semble moins néfaste.
vous dites une clarté aux oreilles de nos mains nous cherchons minutieusement les vôtres. il ne faut pas pourrir votre table par des gestes inutiles ; extravagants.
je dis vous jurez ? jurez-nous ?
que personne n’attentera à vos chairs. que personne ne vous fera disparaître et que les fleurs toujours ouvriront leurs pétales au matin du jour.
nous voulons le croire, nous voulons savoir que votre peau est humaine sans ces cartographies rouges qui se colorent de noir.
vos mains que nous prenons si fortement dans la gorge les mots grouillent en nombre, il faut déglutir pour les formuler un par un
je dis nous l’ignorons, rose. qu’est-ce que changer ? nous ne savons plus reconnaître l’avant de maintenant.
nos yeux de vos mains écorchées ; nous devons nous en détacher, regarder droit dans votre regard. nous croyons sous notre foulard, sentir nos dents mordre notre lèvre. et nous le murmurons
rose comme un écho
c’est important. que vous alliez bien.
nous. comme vous. les mots sur les lèvres s’échappent nous ne savons pas les articuler, volés de vous. mais il nous semble que c’est la vérité et sous notre peau, le froid voudrait se souvenir
ce que ça fait que de pleurer.
je dis oui, nous voulons bien aller. mais s’il-vous-plaît, ne promettez rien. les promesses parfois sans le vouloir, nous les brisons. et nous nous blessons davantage. nous croyons.
nous soutenons votre sourire. quand la question revient. nous soutenons votre sourire. quand de vérité, nous
peut-être. nous sommes venue vous voir dans la peur, nous nous sentons meilleur maintenant. vous avez peut-être changé, nous avouons ignorer l’expression que vous aviez avant notre arrivée.
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L. Rose de Marmoreal
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dahlias w/ rose (end) Mar 26 Jan - 1:24
dahlias
quand sous le soleil régnait la paix laurie apporta l’ombre.
pourquoi semblait-iel avoir raison ?
comme un tas d’ossements rampant à son salut, rose sentait ses mensonges tressaillirent au fur et à mesure qu’elle s’accrochait au bonheur irréel qu’elle s’était efforcé de bâtir pour iel. mais à quel moment avait-elle commencé à s’éloigner des promesses possibles ? quels étaient les mots, quel avait été le regard, qui était celui ou celle qui sans crier garde avait déguisé ses serments en leurres ?
ses mains pressées dans les siennes lui rappellent qu’elle sourit au soleil pour que ses rayons l’atteignent. et même si elle n’aime pas ça, rose concède. pour ses mains fatiguées d’être chasseuses elle quitte ses épines, sa pudeur. les tiges coupées ne rendent pas de chaleur – mais savent en trouver pour un bon cueilleur.
(y arrivent-elles, laurie ? à venir poser sur votre cœur enseveli un peu de chaleur. car si l’eclipse de vos humeurs s’éternisent, alors les nuits resteront ses pleurs. )
en l’observant se dérober de ses engagements si précieux, si vaillants, lily-rose, sous le poids des mots, perdit son premier pétale. plaie à son cœur. on remarquait alors, l’encre noir s’imprégner de tout l’espoir qu’elle avait souillé, simplement en trompant.
le temps oppresse, mais pas plus que la pluie de sentences s’abattant sur leur rendez-vous intime. ses paumes tenues par ses doigts, rose figée, écoute, décompose ses peines pour en trouver l’essence. mais que pouvait-elle promettre à laurie, encore à ce jour ?
dans ses yeux rose méconnait son reflet. ici entre eux deux l’air est si lourd. elle étouffe. inspire.
« j’ai… le cœur lourd. mais je ne sais pas… si ce sont vos mots ou votre personne qui sont à l’origine de cette gêne. »
lily-rose aurait pu laisser un nénuphar grandir dans sa poitrine, qu’il y aurait toujours quelque part une place pour les faux semblants. mais pas selon laurie. « plus de promesse. mais des ambitions, des objectifs. » rien de certain pour l’avenir mais quelques utopies dont ses journées puissent dépendre. « mais… » avachie dans sa chaise sans plus prendre la peine d’être droite et polie pour son ami.e, ici avec iel la culture de l’apparence partait si vite à la dérive… des gants abandonnés au dos cassé seul son esprit restait soigneux malgré les maux qui accaparaient sa tête. « dîtes… pensez-vous qu’en changeant, mes projets pour vous et nous ne seraient plus les mêmes ? rien de ce qui m’amènera à devenir une autre ne ternira l’importance que vous avez pour moi. »
lèvre mordue, soupire. c’est comme si aujourd’hui la rose se fanait – un deuxième pétale rejoint les travers de la terre, emportant dans un pli un peu de son cœur écorché. « ne plus être la même pour vous me peinera moins que de vous décevoir sans pouvoir y remédier. mes promesses n’ont jamais été de rester inchangée, mais de vous apporter un semblant de paix dans ce monde sans queue ni tête. »
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dahlias w/ rose (end) Mer 27 Jan - 5:31
je dis comment faites-vous sens, rose. comment ? en dehors de nous. comment y donnez-vous sens ?
nous avons le désespoir aux lèvres. derrière ce foulard que nous ne pouvons retirer. pardon de serrer si forts vos doigts, nos mains agitées contre la table. notre corps penché vers vous.
entendez-vous notre ignorance ; nous avons si peur
mais nous voulons changer, rose. nous vous gênons… (nous sommes attristée) pardon. c’est pour cela que nous voulons changer. ne plus gêner, ne plus avoir honte, notre peau est si froide, rose. notre peau vous tue peut-être ?
regardons votre cœur. le cherchons ; nous avons si peur
il faut l’alléger. ne pas le laisser couler en dehors de votre corps, rose. nous ne voulons pas rester la même, car alors
et notre voix se brise un peu.
alors nous détruirions la paix que vous nous apportez. nous la ferions pourrir, nous vous ferions pourrir.
et vous vous retrouveriez au-dessus des réverbères que nous allumons. comme notre foie évadé. nous avons peur
peur vous nous rejetiez. peur vos mains dans les nôtres s’effacent et dans la solitude vous nous chassiez. peur ces mots qui ont grouillé dans la bouche insultent tous les efforts, tous les exploits que vous commettez. peur que nous ayons ravager le havre
par cette volonté de changer. car ici le statique nous permet de rester accrochée à la surface et de naviguer dans cette ville qui nous a volée de notre famille.
rose, avons-nous tout gâché ?
je dis vous serez toujours la même pour nous, rose. vous nous sauvez.
les sourcils se froncent et en écho résonnent les mots tortionnaires qu’iel avait glissé sur la table qui les sépare.
« avoir honte de quoi, laurie ? de vivre ? alors nous nous cacherions tous dans nos maisons (?) »
elle abandonne sa capture, se lève les pieds ambulants, de près ou de loin, rose le regard vers l’avenir incertain semblait avoir les yeux vides.
« je suis désolée, ça me contrarie. vraiment. soyez vous-même laurie, vous ne détruisez rien, outre un peu de ce chagrin qui me tient la grappe du soir au matin. je tiens à vous plus qu’à n’importe qui et vous n’êtes pas sans savoir qu’au pays blanc nous ne sommes pas aussi pures et innocents que les montagnes enneigées. si je vous sauve par ma présence, alors sachez que je vous sauverai tout aussi naturellement qu’importe les moyens. »
sombre. resonnent entre leurs cœurs battants des mots durs pourtant vaillants, ignore-t-iel les vices qui lui pèsent sur la conscience mais ne puisse-t-iel pas méconnaître la véracité de ses intentions qu’importe les armes, rose avait promit sur l’oreiller où crèchent ses larmes y reposent aussi ses serments les plus sincères
il lui fallait ; vivre mieux croire se pardonner et protéger ceux qui apaisent nos mœurs.
« votre peau, plus froide que la mienne… » revient, rose, poser sa paume sur le dos de sa main le souffle à nouveau souffre « mais qu’est-ce si cela apaise un peu de votre peur ? un bien moindre effort – et encore. il n’y a rien que je fasse avec retenue si cela vous donne un peu de consolation. »
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dahlias w/ rose (end) Sam 27 Fév - 3:57
je dis mais si nous vous apprenions les pires choses. pas des têtes coupées. non. non. c’est doux ça.
nous retirons si prestement nos mains des vôtres. par réflexe – quel réflexe soudain vient nous hanter
et sous nos chairs sentons grouiller grouiller alastor – mauvaise maître. donnez à votre chien un peu de répit, chasser chasser vous chasser de nos pensées mais les mots grouillants au bord de notre gorge les vôtres comme des épines alors que rose nous ne voulons pas déverser le sang noir des lettres fourrées dans nos chairs
mais mais vous avez dit nous avons retenu vous nous sauverai il n’y a rien que vous fassiez avec retenue vous nous sauverai il n’y a rien que vous fassiez avec retenue vous nous sauverai
je dis des choses. des choses. comme des corps pourris qui marchent encore. qui parlent encore. bourrés de vie, mais tellement pourris. pourris. et ils vomissent ces corps. et des doigts coupés et des cris tellement humains. dans le noir on les sent si mauvais et ils poussent poussent et nous devenons assassine, rose. ils sont assassins mais c’est nous qui faisons les choses. des corps qu’ils démembrent et des corps que nous faisons pourrir. est-ce normal, rose ? pouvons-nous alors dormir ?
ce bout de nos chairs que nous avons-rêvé accroché au réverbère. un mot qui nous a appartenu – nous croyons – alors dans la bouche
je dis vivant ?
rose. alors resterez-vous quand même avec nous ? sommes-nous valable auprès de vous ?
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dahlias w/ rose (end) Ven 5 Mar - 14:56
dahlias
le retrait, l’absence quand elle osa tenir ses mains iel lui vola l’effort intime
rose n’est pas faite pour cela, pensa-t-elle sans le dire. le réconfort, la consolation ce genre de choses essentielles qu’elle ne maîtrise pas même pas un peu.
un peu de peine dans les pupilles, mais moins que d’ordinaire,
et –
iel coupa ses pensées, pour y installer désordre angoisses des images trop horribles qu’elle se refuse d’oublier
alors elle comprit un détail laurie ne peut être apaisé parce qu’on réprime pas la torture des âmes qui vivent mal. lily-rose le sait, quand survient la lune que ses pleurs, un peu semblables à ses mots n’ont d’échappatoires que la réalité infernale.
« normal… je ne sais pas… »
y’a-t-il ne serait-ce qu’une chose que l’on puisse dire « étrange » à wonderland ?
« j’espère que vous le pouvez, laurie. »
dormir pour coucher ses peines, laisser les regrets prendre congés. dormir. dormir pour ne plus vivre l’instant. dormir c’est comme mourir en se sachant éternel – dormir c’est comme dire adieu à hier.
coup d’œil à tout cet attirail qui lea couvre, divague sur ses précieux bourgeons
« regardez. les roses blanches, lys en sucre, coton de nuage, edelweiss ou étoile d’argent. les tulipes en bouquets, les tiges d’oliviers, les hellébores bleus… et dans mon cœur tellement de tristesse… c’est indécent pour autant de désespoir de s’amouracher d’autant d’espérance. pourtant nous le faisons. »
c’est comme ça qu’on vit. dans la malice qui nous entoure on y cultive un peu de nos vœux parfois, ils y survivent, d’autres fois, ils échouent, se teintent de nos maux, et pourtant dans ce jardin de chagrins, le soleil fait croitre nos sourires, même éphémères.
« dormez sur vos deux oreilles laurie, être éveillé est suffisamment fatiguant. »
puis elle se rassoit, face à face peut-être dénichera-t-iel dans son visage l’amertume et l’espérance. ce désaccord si précieux qui fait de lily-rose la plus belle et dangereuse fleur de sa propre pépinière.
« rien n’est tout blanc ou tout noir, tout ce que nous endurons ne sont que des nuances de gris. »
veut-elle croire quand plane sur ses états moroses la nuit sombre sans étoile.
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dahlias w/ rose (end) Jeu 25 Mar - 3:44
je dis c’est du désespoir. non. justement non. nous ne le pouvons pas. rose… rose nous
n’arrivons pas à dormir. les yeux fermés et les chairs de cerf humaines entendons-nous qu’elles grouillent dans le noir des paupières. ne voulons plus de cela rose.
rose. roses blanches. lys en sucre. coton de nuage.
hellébores de désespoir. les fleurs aussi désespèrent ? les fleurs aussi poussent
comme les ronces en notre cœur
je murmure mais dormir est pire maintenant. nous préférons voir le soleil. il nous fait sentir moins seul. il nous empêche d’entendre.
si fatigué. si nous étions une fleur, nous n’aurions aucune blancheur et des pétales fanés fanés
je murmure pouvons-nous être des nuances de vert ? nous ne voulons ni lumière ni noirceur. nous voulons l’herbe de nos pieds. de quoi désespèrent les fleurs, rose ?
qui les font sembler espérer davantage que nous avons-nous encore foi d’aimer voir les choses changer ? espérez-vous rose ?
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L. Rose de Marmoreal
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dahlias w/ rose (end) Mar 30 Mar - 0:10
dahlias
quand ses paupières sont closes alors le sommeil rit c’est ça, laurie ?
ceux qui ne peuvent pas s’endormir vraiment doivent partager leurs remords avec la lune n’est-ce pas ?
c’est pour ça qu’elle s’agrippe ternie de désespoir. rosie veut malgré tout apporter la lumière sur des éclats de bonheurs mésestimés.
dormir c’est prendre la fuite encore faut-il pouvoir échapper au soleil.
debout, elle tira sa chaise pour rejoindre ses côtés avant de s’y installer à nouveau s’ils ne peuvent pas se reposer tous les deux peut-être pourraient-ils encore rêver ?
elle s’étonne s’offusquera face à la nuit mais croit que c’est beau, tant qu’il fait jour d’offrir à quelqu’un à laurie seulement. toute cette sensibilité qui la dévore
peut-être l’apaise t-iel ou peut-être abrège t-iel.
« les fleurs désespèrent d’être cultivées pour les yeux coupées pour offrir oubliées pour mourir… »
la tête doucement contre son épaule
lily-rose ferme ses yeux embrasse le repos même s’il tue pourvu qu’on permette d’offrir à notre ami.e une sérénité, même fugace.
« moi je ne crois plus qu’en ces instants éphémères quand vous venez me voir moi ; alors la tige est verte mais quand c’est cet autre les pétales se fanent. pourtant je me sens vivante, peu importe si les cadeaux sont un ragoût, des pattes une claque, ou des menaces.
pourvu qu’on me bouscule, laurie, pourvu que la rose ne soit plus qu’un objet que l’on regarde mais qu’on estime.
j’apprécierai seulement si vos visites étaient plus récurrentes et si je pouvais me priver de celles que je lui donne. »
les yeux sont fermés les mots glissent sans qu’elle ne les retienne dans ses songes il y a un homme et des maux mais avec elle il y a son ami.e et la sincérité timide de tout partager
« je pourrais dormir à cet instant sachant que c’est vous laurie qui me réveillerez parce que vous en êtes capable, vous le savez ? de réveiller les gens. »
il n’y a pas que la mort laurie pour vous accompagner, il y a la vie.
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dahlias w/ rose (end) Dim 11 Avr - 0:23
nous regardons les coupes. les bouquets. désespèrent d’être cultivées. nous revoyons alors notre racine-mère les printemps d’été où des fleurs sauvages n’étaient pas cultivées. leurs ronces, comparées aux nôtres, sont douces.
alors vous croyez. (entendons vivement) (oreilles écoute) (vérité)
c l a q u e
nous avons claqué dans le noir cave.
vous vous estimez dans dans dans
je dis nous aussi. quand on nous bouscule maintenant, nous avons l’impression qu’on nous regarde enfin.
nous devenons. mais nous voudrions rester objet. retourner objet. car nous ne faisions de mal à personne. nous n’avons pas le cœur assassin. non non non.
nous réveillons par les odeurs nauséeuses.
nous nous sentons triste. nous disons triste. nous préférerions garder les êtres endormis. que vous ne deviez jamais souffrir des décompositions vivantes.
je dis qui est lui
qui vous fait mal bouscule et regarde. êtes-vous vraiment regardée ? nous sentons en nous aux ronces des fleurs qui veulent bourgeonner.
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L. Rose de Marmoreal
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dahlias w/ rose (end) Jeu 15 Avr - 16:40
dahlias
faut-il vraiment bousculer, laurie ? pour se sentir se mouvoir exprimer faut-il que quelqu’un nous dérange ?
ne serait-ce pas mieux finalement si quelqu’un seulement nous remarquait ?
silence lily-rose garde ses questions elle ne veut pas pousser ses interrogations au gouffre de la décence.
« moi je n’ai pas la nausée… » sans pour autant se sentir bien portante pourtant on garde la bile, les maux, la souffrance si ça permet de rester au plus près d’iel le temps de lui voler ce réconfort fragile dont iel est capable.
et quand iel reprend ses termes ce lui qui la violente rien qu’en existant les lèvres se pincent le cœur veut bondir
rose contient colère et désir
pour l’entendre quand iel dit qu’iel reviendra c’est promis.
« monsieur faustian… » échappé dans un soupire
alors ses yeux découvrent à nouveau le jour, sans le haïr et elle quitte son épaule, se tournant un peu vers iel pour que ses propos ne dépassent pas leur tête à tête.
« vous serez toujours bien accueilli.e, laurie que je sois triste ou abattue, mélancolique, désemparée vous apportez sans cesse un souffle de paix au milieu de la terreur je ne pourrai que toujours vous recevoir avec un sourire. et, laurie, vous savez dans le repos rêve, ou cauchemar rien ne vous retient d’y dessiner un soleil. »
pour enfin dormir préserver des hantises qui rongent pour enfin se réveiller sans colère.
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dahlias w/ rose (end) Ven 30 Avr - 16:56
belial. sonne comme une mauvaise très mauvaise dissonance.
où est notre peau que nous puissions nous y glisser. et oublier. belial. sonne comme une mauvaise très mauvaise dissonance.
ah. rose. il faut écouter. écouter. nous écoutons. ce n’est pas vous. c’est lui. nous en perdons un peu beaucoup du peu de nous qu’il nous reste.
nous. nous. vous.
accrochons notre regard au vôtre. réel. présent. cela nous rendra présent. nous vous regardons. nous vous écoutons. car il faut tenter d’étouffer des ronces qui montent montent il ne faudrait pas vomir le noir
nous ne sommes pas monstre.
merci. rose. nous ne sommes pas monstre. nous avons même un sourire. nous aimons le soleil et il nous rappelle la forêt étendue et la nuit en ville nous étouffe. nous voulons retrouver le soleil, rose.
je dis écrivez-nous. faites-nous demander. quand la mélancolie désempare. vous ravivez des paix. nous partirons dans le noir, mais avec une lumière en plus. écrivez-nous. nous viendrons toujours.
nous vous aimons, rose. vous êtes notre plus précieuse amie.
la patte de lapin sera pour la chance. nous viendrons avec de l’espoir. peut-être. et pour ancrer la lumière, pouvons-nous acheter une fleur ?