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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
(end) bad bitches & good moves // suzette Mar 16 Fév - 18:51
time to shine
musique - Le déhanché d'une déesse de l'Olympe - au son pop édulcoré qui s'échappe de la drôle machine de fer et de fils posée sur le guéridon à côté du divan, tes hanches vont et viennent. Il n'y a qu'elles qui osent se balancer - car t'as le dos courbé, mon chéri. Oui, oui ! T'es là, poupée penchée sur la table, tu peux pas t'permettre un écart agité - pas tout de suite ! Ok, trois grammes... Mh une cuillère... Brisures de quartz, poudre de queues de souris, encre de chine, essence de lavande et de racines de rosier…
Cela fait environs dix minutes que tu t’attèles à la fastidieuse tâche de préparer une mixture (potion) destinée à Susan et à son envie de parer ses cheveux pâles d’un rose pétant. Envie qui, tu ne t’en es pas caché, t’as foutrement fait rire…
Or, en soit, imaginer Susan les cheveux roses, ce n’est pas pour te déplaire. Au contraire, tu es certain qu’il porterait mieux que personne la dite couleur et n’en serait que plus beau encore. (+ tu te doutes qu’un dragon ombrageux attestera plus tard de cette certitude.)
Vous êtes vraiment de drôles d’oiseaux Susan et toi… Si vous pouviez vous voir ! Si tu pouvais te voir, Aliocha ! Parce que t’as beau te la jouer fée capillaire, t’en es pas moins torse-nu, en boxer bleu pétard, les cheveux noués en chignon bun, chaussé de tes pantoufles peluches à tête de licorne…
J’ai honte pour nous. Ta gueule Baba, aujourd’hui c’est good vibes de pretty boys only.
Sachez, mesdames, messieurs que… Aliocha Tkatchenko a quelques facettes de sa personnalité qu’on peut dépeindre comme « farfelues » si ce n’est « bitch excentrique » - facettes qu’il s’ose sans pudeur aucune dévoiler à Susan.
Franchement, si avec ça t’as pas tout le royaume qui te reluque, j’redeviens vierge. - que tu dis, non sans pouffer de rire avec cet air crapule Ô combien féminin.
Susan, c’est cet ami tout aussi farfelu et excentrique, c’est ce confident de l’intime le plus intime, c’est ce complice inespéré de toutes les heures, c’est cette âme soeur d’une autre mère… Susan, qu’il chérit entre tous, Susan qu’il ne remerciera jamais assez de lui permettre d’être, de temps en temps, un imbécile heureux, Susan qu’il accompagnerait volontiers jusqu’aux abîmes les plus noires s’il le lui demandait (non sans crème solaire et lunettes à paillettes).
Précautionneusement, tu étales la crème teintée sur ses cheveux de soie et lui intime par un regard appuyé de ne surtout pas bouger de sa chaise au risque d’avoir les joues et les oreilles tâchées. À l’aide d’un peigne, tu répartis ensuite la susnommée crème teintée sur l’entièreté de son crâne. Ok, t’en as pour 30min de pause. On se fait un cocktail en attendant ? Sourire en coin - pas besoin d’attendre sa réponse.
Le pas sautillant tu disparais dans la cuisine pour revenir aussitôt avec un large plateau disposant de tous les artifices nécessaires à une soirée endiablée. Glace pilée, extraits de plantes, sirops sucrés, liqueurs et eaux-de-vies parfumées, fruits coupés, rondelles de citron, sucre roux, menthe…
Aliocha, master barmaid since 1912.
Ok, tu veux être ivre dans une heure ou danser jusqu’à l’aube ? Le sourire qui s’étire… Et elles se déhanchent à nouveau tes hanches, libres d'épouser les notes joyeuses et affolantes que la drôle machine de fer et de fils déverse à mille décibels dans la pièce.
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Susan Hourglass
tisane
(end) bad bitches & good moves // suzette Ven 19 Fév - 3:38
musique
jambes croisées sur la chaise ; immobilité des statues éthérées. comme un pion le sablier dans la cour – entre les cuisses – compte toujours. pretty boys only esthétique pastel cotton candy. en réponse à tes couleurs flashy.
patient patiente et tu concoctes ton mélange. chemise large. col en v. tissu léger des chaleurs d’été. manches bouffantes le bleu délavé. laisse paraître les doigts. au bout desquels un zootrope fait tourner une envolée de papillons. la nuque tellement blanche. susan la tête légère au son pop qui danse. au son de tes mots
il la relève, coulantes malices les mèches sur son visage alors sourire rouge rire brillant.
et tu tiendrais le temps d’une seconde.
parce qu’il faut bien que tu y croques, à la beauté de la vie aliocha. dans toutes ses courbes rages folles qui se donnent sens. vierge de sa propre mort. la manivelle en geste mécanique tourne ; fluidité du corps, susan sur la chaise serpente sous ton regard. qui dit ne bouge pas on dit et si, mais la crème et manque d’envie de se retrouver rose pastel sur tout l’hiver de la figure. alors
jambes croisées sur la chaise ; immobilité des statues éthérées. les poignets seuls délicats qui voltigent toujours dans l’air en rythme. les mèches froides sous la mixture scintillement des yeux à l’horizon de ta demeure.
tu t’éloignes. retourner sablier, susan lèvres pincées hoche la tête pour la forme – mais avec toi, tu le sais, c’est toujours
oui.
hoche la tête et le déhanchement du corps avec les bras revient ; rythmique en poésie dans la peau. aliocha, on brise le naturel des solitudes temporelles. cheveux qui se teintent, manches bouffantes dans l’air des allures d’adolescent susan enfin en dessous de vos regards, susan libre. garde, aliocha, l’insignifiance du présent, de ce petit wouh chanté devant le plateau avec ce sourire tellement
léger. de ces yeux brillants dépourvus de formalité. de ces fluidités dansantes ça coule comme du vaporwave des clartés saturées parce que de la machine étrange de toi de l’éclat des filtres – comme un accord tacite on les a tous retirés par ta présence – de tout cela susan nous ne sommes plus gardien. à bas les rôles.
both. of course, darling.
le geste du menton comme pour chasser des mèches passagères ; mais oh ! c’est vrai, plaquées vers l’arrière pour trente minutes.
parce qu'il faudra
dépose le zootrope au sol, sablier ; vif, susan. se lever et te rejoindre. sentir les liqueurs, curiosité maligne à te regarder faire.
être ivre et danser ; tu as des choses à me dire. avoue.
les yeux se plissent ; malices. prend une cerise acidulée, ce qu’il y a de plus rouge que ses lèvres. avec le sourire croquer. puis taper dans ses mains, susan les yeux grands et le fruit en bouche dire hmm hmm l’index vers la machine qui s’agite.
avale susan.
j’aime ce son, mets-moi un peu de ça babe
léger, placer l’une des bouteilles plus près de toi. et les hanches improvisent, coulantes vers le milieu de la pièce. les bras dans le dos même avec les cheveux plaqués, glamour susan en freestyle aisance libre comme si on appartenait enfin au monde.
dans tes yeux aliocha, l’espace des nuits d’été en souvenir qui bombent le cœur de ces nostalgies folles où dans les rues sur la planche de skate les frénésies d’enfants se suivaient aveuglément. réalité inconnue, sensation universelle.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
(end) bad bitches & good moves // suzette Mer 24 Fév - 19:48
time to shine
musique - Il coule comme la houle les vagues le rappel des lagunes, ses hanches se balancent bateau ivre qui tangue et tes yeux raccrochés à sa danse - il coule l’espace et l’air et l’air dans les espaces et promet te promet que votre nuit (comme toutes vos nuits (comme tous vos jours)) ensemble sera belle (belle de vie, belle à vie) -
water me suzy
Aliocha le sourire fiché aux lèvres, conquérant des instants, assassin de l’éphémère et de sa sphère nostalgique - prône l’ivresse, la paresse, les abus et les excès - dédaigne les politesses les retenues les niaiseries
Remplit des coupes en cristal de la liqueur qu’il a choisit, y déverse quelques sirops acidulés quelques couleurs vives quelques framboises quelques citrons à notre gloire et à la laideur des gens jaloux de celle-ci ! - tu chantes, tu lui offres la coupe, tu lèves la tienne, tu trinques, tu bois -
Grand bien fasse à ceux et celles qui vous toisent qui vous jugent qui au quotidien à demain et hier et encore à demain, égrènent vos secondes et trompent leur ennuie avec vos soucis, parsèment vos matins vos soirs avec leurs déboires leurs émois leurs je-ne-sais-pas leurs questions - allez vous faire foutre
Là tout de suite c’est lui c’est toi c’est vous deux c’est votre folie - complices, ode aux délices, amis, ode à qui le premier jouit
Et tandis que tu claques le parquet les talons les pantoufles les licornes qui jubilent - et tandis que ton déshabillé de satin dévoile tantôt tes reins tantôt le rien - et tandis que tu augmentes le volume de la machine magique - dehors les rues se taisent
D’une petite boîte en bois posée sur le rebord de la fenêtre du fond tu sors des cigarettes - pas de tabac en dedans, mais des feuilles de menthe séchées et quelques grains de lavande - le filtre rose, la nicotine sucrée, le papier pailleté - oh mes chéris, vous valez bien la coquetterie la plus pompeuse !
Une jambe arquée sur une chaise, remue les fesses, remue, remue diablesse ! sorcière - la musique t’ensorcelle plus que tu ne voudrais l’admettre - craque une allumette, les cigarettes sur la table, la cigarette aux lèvres, la cigarette petit plaisir coupable malsain petit plaisir louable coquin, à tes lèvres crépite j’ai telllllleeeement de choses à te raconter joli coeur rire d’oiseau rire petit - tendresse sous le rire sous les plumes
figure toi que j’ai couché et le rire qui se troque pour un sourire pour la première fois avec un ami de longue date, Charles le soupire de poupée à peine contrariée il me plaît je crois et daaaaaamn, so hot, tak dobycha*sexy attractif
La fumée qui vous imite qui calcite l’atmosphère qui propose un rock sensuel à l’invisible - et tes cils princesses qui battent sur tes pensées - et ta moue songeuse - et ta coupe de cristal quasi terminée - et ta coupe de cristal que tu remplis à rebord - et Susan, Susan, Susan que tu rejoins
Et tes bras autour de son cou - et le slow honey, le slow arythmique, le slow liquide - et ton sourire qui renaît et l’été qui s’y cache, et la douceur - et la fumée, la fumée qui calcite, la fumée qui s’enfuit - et vos visages et tes amours sages je veux l’aimer mais aimer c’est pénible - et le râle aigu et la sorcière qui minaude - dis moi toi, je sais que t’as des choses à me dire aussi, dis moi toi, dis que t’en chies baby, que t’as tes jolies fesses entre deux chaises, avoue, allez balance, dis moi
dis moi qu’on se dira tout sur nous et tout de nous tout et nous juste nous
we are free
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Susan Hourglass
tisane
(end) bad bitches & good moves // suzette Mar 2 Mar - 6:51
musique
à notre éternité éternellement éphémère. et à la leur qui tombe en poussière.
secondes roulent à ses lèvres pour que le temps de rouge s’y étire. gardien loin de la tour cheveux plaqués sourire plaqué la vie plaquée. dans la coupe ; par millier des versions d’existence pétillent
célébrer. on a arrêté de danser. veilleur le sourire éclatant trinque. parois des coupes vibrent parois du cœur vibrent. veilleur le sourire éclatant c’est pour toi toi tout entier ici au présent. pas de scène ni jeux de lumières dans les étoiles qui criblent les yeux. le sable des vivants dévoilé franc. où sont les vitres dans le rire en grelots elles ont
é c l a t é
gorgée. par millier des versions d’existence pétillent. dans la gorge chatouillent roulent au-dedans de sa vie. cocktail sous la peau enragée. musique musique gardien l’entend avec l’ondulation des courbes de jour, l’ondulation des courbes de nuit. de ce corps en voltige chute libre chacun des pas plonger dans le vide. musique musique
vous qui hurlez. vous qui chantez. vous qui pleurez. rêvez. prétendez.
de la mort à la vie vous qui osez vous dites j’aime je suis grand je suis fort je suis éternel je suis mortel je suis intouchable inviolable imparable je suis de désirs d’envies je suis le futur je suis le changement je suis le phare le bourreau des tyrans je suis je suis suis suis
sans testament. et pour l’absence de sens sans sang sacrifié à la renommée gardien à vous dans la seconde gorgée qui roule sous la peau on dit. sans testament. je suis vivant.
de la vie à la mort, gardien à la coupe, le sable des vivants voltige. il a son corps harmonie avec l’univers. danser danser alors on se souvient en lettres solaires sous la rétine, gardien je suis
susan, rigole à te voir remuer. ça fait rêver tes fesses endiablées. fait rêver de te rejoindre plus fort. frénésie. les mèches plaquées alors virevoltent la chaîne à l’oreille aussi. glisse le déhanchement pour te rejoindre et la coupe sur la table, déposer ces pétillements de vie. enfiler une cigarette à son tour, susan entre l’index et le majeur laisser la fumée voltiger à sa place.
oooooh. dis dis babe j’ai tout mon temps.
appuyé contre la table. épaules coulantes et son électrique. lève un sourcil lèvres rouges sourire malice. sable des vivants retourne sur la piste, ondule bascule frénésie des secondes
living way too young
dans la gorge coule exprès
chaaaarles. first time, next time. tu aimes tant dévorer, aliocha.
les hanches tournoient et son clin d’œil vers toi. pencher la tête que la fumée s’élève s’élève. que ses bras hiver s’élèvent s’élèvent.
burning stage
chutent chutent vers tes hanches, toi à son cou ; susan scintillement des yeux glisse lentement sur toi. impérieux comme sur la lagune. tu aimes parler d’amour. amour amour rien que d’amour.
tu oublies il y a mille versions au sentiment
claque alors la langue. susan. rouler des yeux. s’accrocher au plafond. à tes hanches. danser toujours. rouler des yeux en soupirant. balance
se balance loin de toi. voltigeur hors piste. reprendre sa coupe. engloutir des pétillements de vie. les laisser s’échapper par la fumée. cigarette et cœur sensible.
et tu crois toujours que je suis coincé. je suis heures de nuit. de jour. qu’importe. des heures en pause. tout le monde ici a besoin de ces pauses.
sourire s’étire. hausser les épaules. désinvolture cassure. on peut tout te dire. te dit tout. mais susan on n’a rien.
je suis bien assis sur ma chaise et j’attends gentiment mon tour.
le rire voltige. dérive. l'un a des yeux verts qui l'ancrent si bien au sol l'autre des yeux bleus qui l'accrochent si bien au ciel. a-t-on égaré les nôtres dans les leurs. a-t-on un peu de nous avec eux. ignore ignore ; c'est plus sécuritaire.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
(end) bad bitches & good moves // suzette Jeu 11 Mar - 21:34
time to shine
musique - Ah tu soupires sous les souffles qui te fuient depuis ta gorge jusqu’à lui - et tes pas qui te pressent à les rattraper - ton air, vite, de l’air, prends l’air, ton air et ton soupire et ce rire. Tu ris à ses mots et sur ses joues, un bisou - ô, si doux. Aliocha t’as les plastiques d’une madone aguicheuse, un peu trop heureuse - là quelque part, perché entre la piste ton plancher, la musique ta dulcinée, les alcools vos amantes folles.
Tu triches ! - o de bouche boudeur qui s’efface sous le transparent de la coupe et les goulées de vodka à la fraise. Cesse d’attendre gentiment et va prendre ce qui t’est due, ce qu’ils t’offrent ! qui ils ? ils qui t’aiment ? ils sans doute, ils c’est certain - il le bandersnatch, il le dragon, il, eux - les amoureux.
Tes amoureux Susan…
Glousse. Aliocha, l’ébriété qui crépite, le mégot qui tangue.
Assieds-toi un peu, quelques instants, les jambes croisées - grande patronne des attablés, menton levé, buste arqué. Tu prends la pose pour quelques paparazzis fantômes, tu prends la pause que tes méninges réclament - réfléchir, un peu, beaucoup, à la folie, Charles ! - le sourire qui se meurt en rictus Oui, Charles. Il est… Ah. Ah, il est, oui. Fichu, tout foutu, fourbu. Cassé comme une tasse à thé d’hier ! Antiquité jeune, fissures vieilles.
Mais…
Baba, aide-moi ! Non, non, attend, j’y suis, je verbalise, je fais le tri, j’y vois clair. Cependant, un verre de plus - encore. Vodka ? Non, non, on change, on passe au rhum, aux citrons, au sucre roux.
Susan. Regarde-moi. Je te regarde. Ah, j’y suis, je verbalise, je fais le tri, j’y vois clair. Seulement, j’aime tellement aimer que je ne sais pas si je peux l’aimer lui, à l’unique, à l’unissions, faire un nous. Nous, non… Il y’a Constance, il y’a les autres. Je crois que… Sourcils froncés, pupilles dilatées - les fesses retombent sur le canapé, les bras sur les coussins.
Pouf !
Ils défilent, ces êtres charmants que ton charme a charmé - si tu n’étais pas si volage, ah ! Baba, voit comme ton enfant mérite un cercueil à Babylone, qu’il y soit parmi les siens, vers amateurs de chairs et chères qui se sont tuent.
Tu prends conscience de ta conscience et de ce qu’elle a conscience d’avoir conscience (cette logique a pour source les contenants de vos verres, alors soyons indulgents) - Je crois que j’aime toutes les personnes qui osent lier leurs besoins à mon écoute courtisane. Non. Susan ! Je crois que je suis amoureux de l’amour !
Une fillette de huit ans se dessine sous tes pommettes creusées par la honte et l’hilarité.
…et des corps, surtout des corps… - roule la tête en arrière, dents blanches. Mon royaume pour les couches des mal aimés ! La fillette de huit ans qui laisse l’impératrice des sensualités l’enlever - Baba, voit, voit ce qu’il a fait de toi, ce que je fais du nous.
Il est certain que si tu aimes, Aliocha, tu aimes d’abord par le toucher et les baisers. Il est indéniable que si tu te donnes, Aliocha, tu te donnes d’abord par les soies et les murmures.
Tant de mal, tant de mal à résister aux coeurs qui pleurent, aux âmes alanguis par les chagrins, aux hommes et aux femmes qui, pour un peu de chaleur, troquerait leur dernière heure - tu as tant de mal à ne pas vouloir les dévorer.
Mon heure de nuit, c’est toi. Confession trop intime pour être expliquée - le sourire renaît, affutée diablesse de toutes les tendresses en dessous - et tu te lèves et tu l’enlaces et la danse sera un tango ! Tango ! Tu es mon minuit à Paris, mon minuit sous la pluie, mon minuit aux chats gris, mon minuit de solitude accompagnée, mon minuit de conte de fée, mon minuit de jour hanté !
Ivresse, il est bon de ne plus te craindre. Susan, il est bon de t’éteindre.
Oh, tes cheveux ! Vous arrête, fixes les sus-nommés - oubliés, laissés de côté, trop longtemps reposés. Ils sont tous noirs ! Main sur la bouche, mine peinée (à moitié). Mon minuit est tout noir !
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Susan Hourglass
tisane
(end) bad bitches & good moves // suzette Ven 12 Mar - 21:15
musique
tu imagines, aliocha. allez bois.
sourire, susan. laisser alors les mots voltiger en fumée. laisser alors les mots se boire dans la coupe.
sur la joue le négatif de ton bisou et ça réchauffe. des amitiés de tendresse. il y a des baisers de feux ardents. pourtant le cœur en a froid. tu imagines ; il n’y a pas d’amour(eux). à la croisée, susan. donner peut-être l’impression à l’éternité d’être vivante. peut-être. tu imagines ; il n’y a pas d’amour.
(on avait promis ; jabber) (on l’évite ; banderageux)
gardien garant de leurs peines, des solitudes qu’ils ont envie de partager. le cœur de sable a pour fonction d’enliser et qu’à leur retour dans l’histoire ils sachent encore paraître si grands. terribles. acharnés enragés fatigués. si beaux c’est à cause d’eux
l’amour mortel a rêvé un jour d’être beau à son tour. amour mortel qui l’a condamné à l’oubli peut-être aujourd’hui aurait-il été moins cruel – au final – de commencer recommencer chaque rencontre comme s’il s’agissait de notre première (dernière), lysandre.
une autre forme d’éternité. (c’est trop tard)
rigole susan devant aliocha en tailleur. glisser le pas vers lui, cacher le cœur derrière la coupe et oui, vas-y vas-y parle de charles, on te prie. à la folie et on dit
comme toujours avec toi
des folies douces des folies brûlantes. des folies de vide trop-plein de tout.
on t’écoute et le scintillement des yeux un peu moins au bord des peines. sur le plateau s’emparer d’une cerise.
apporte-moi cette tasse à thé, je peux te la réparer. oh
mais c’est vrai,
elle a un cœur cependant.
petite moue susan, dépose sa coupe fait rouler la cerise entre ses lèvres. croquer. comme ta voix croque dans les amours imaginaires. imaginables. réalisables. à son tour auprès des liqueurs. pamplemousse lime dans le mezcal pour rouler le goût fumé dans la gorge. avoir un feu dans la gorge. tu crois il croit nous croyons appelle son nom gardien scintillement des yeux planté dans ton visage.
gorgée. fumer ce qui se cachent dans le sable, absorbés toujours présents. tu as de la chance aliocha qu’il pense. la chance d’aimer si grand chance d’aimer tout court. nous faire aimer (re)vivre sous tes mains. nous faire changer. d’amour par amour les choses changent. et il y a maintenant trop d’amour dans sa pensée, susan poser son verre plutôt se concentrer sur la musique. faire rouler encore une cerise entre les lèvres.
susan loin d’être mal aimé susan est-on aimé susan arrête. on a dit pense à la musique
mon heure de nuit, c’est toi.
oh. sourire de ses dix-sept ans sans lendemain. se laisse aller au tango te vole la cadence. au temps arrêté avant de reprendre rapprocher le visage malice.
et tu es mon heure transparente. mon heure de tout loin de tout près de tout.
reprendre. s’arrêter, froncer les sourcils lever les yeux vers les mèches qu’on touche, doigts délicats. plisser les yeux devant ta mine, susan s’inventer fâché – rigole.
ça m’apprendra demander à un apothicaire le don d’un coiffeur. viens que ton minuit noircisse ton jour.
gronder de rire. la tête contre ton torse et te pousser vers le canapé, t’y asseoir de force avant de s’écraser tout près, se relever, cerise sur le plateau, revenir tête sur tes genoux.
tu sais un nous c’est plus qu’un nous à deux. un nous à cinq un nous à mille un nous de milliard de nous et je raconte de l’inutile j’ai un peu fumé ma pensée de mezcal et de ta cigarette.
rigole avec la cerise au-dessus des lèvres. tenue par le fil des doigts.
charles, constance et tous ces noms en c et tous ces noms en a b c aliocha tu as de bien d’être amoureux du monde. c’est un peu comme si tu aimais déjà à l’unique. à l’unique première personne du singulier au subjectif et à l’unique troisième personne du pluriel au collectif.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
(end) bad bitches & good moves // suzette Ven 19 Mar - 14:29
time to shine
musique - Une tasse à thé qui a un coeur - un coeur a réparer. Je te l'apporterais, un jour - tu répares les coeurs, non ? Tu répares les vivants Susan, tu le sais ? Non, mais je le sais. Je te sais. Ou peut-être m'en serais-je lassé d'ici là ? De la tasse ? Le sais-tu, que je me lasse vite ? Non, non. C'est une tasse à thé particulière - elle est exempte de lassitude. Qu'est-ce que tu racontes, petit ver ? Des inepties, Baba, des inepties pseudo romantiques...
Tu imagines Aliocha - non, non, tu n’imagines pas, mais tu bois quand même, ah oui, oui. C’est une avalanche aux degrés sucrés qui ravage ta gorge et tu te laisses volontiers devenir la proie de cette singulière prédatrice.
Susan qui rigole, la bouche en cerise, la cerise sur la bouche - sur tes genoux, il roule, il roule, il te dit, il t’évoque, il mentionne : amour, le monde, l’alphabet, l’unique, les autres. Rigole, rigole, sorcière, de ces vérités enrobées, de ces mensonges véridiques. J’aime le monde entier ! Qu’il se dévêtisse alors ! Qu’il me laisse l’ingérer, le digérer, le vénérer, le recréer, l’annihiler, le rêver, le damner, l’émerveiller, l’apprivoiser… Souffle court - cheveux qui s’excitent de l‘électricité statique - le moelleux du velours, le canapé qui soupire.
Bras en l’air, déclaration du poète à sa muse, chante, chante poète, ton je t’aime, monde ! A, b, c, au pluriel tu as dis ? Susan, tu as dis au collectif ? Tu dis vrai. J’aime tes vérités, Susan. À présent nourris-moi. Baisse les bras, Susan sur toi - toi, monde à part, le monde unique ? L’heure de minuit noire - ah oui, laisse moi être noircis, viens transparaître à mon transparent. Nourris-moi. Le sourire, les dents blanches - le baiser sur sa bouche, le vol de sa cerise. Le sourire, les dents blanches - le baiser gourmand, le rouge éclaté sur vos lèvres.
Le sourire - répéter : le sourire, le sourire, le sourire. Ce sourire qui te pare d’artifices, artifices de joie, d’émois - Aliocha, vainqueur bienheureux d’un jeu solitaire, imbécile affligé d’intelligence. Tu pianotes du bout d’une main, les doigts crochets, les doigts sans piano - sur son front, écartes les mèches sombres, les mèches noires (minuit, mon minuit). On part, dis ? Viens on part. Je veux m’en aller. Cherchons une barque, allons voguer sur d’autres eaux ! Un murmure, une prière, une folie - tu ne veux plus de ce monde-ci, tu veux l’autre, le précédent.
Oui ? Non.
Non, tu veux le nouveau - les nouveaux. Tu veux ceux qu’on a pas encore inventé, ceux qu’on a pas encore imaginé. Tu veux ceux qui ne sont ni dans les livres, ni dans les songes. Tu veux vous grandir, vous vivre et vous mourir aux confins de l’espace, de l’espace entre les espaces, aux confins du monde qui vient de naître à cet instant, à cette pensée, à cette gorgée.
Susan, vite, du mouvement, vite, vite ! Ou tu vas partir, ou la barque va te faucher et vous emporter, tous les deux, à deux, vous deux - les vagues mornes, les vagues tristes, les vagues à l’âme - le monde n’est pas prêt, pas encore, ce monde nouveau, nouveau-né, a besoin de temps, du temps. Susan, gagnons du temps !
Fais-moi valser ! Te lèves, l’emportes par un bras - hanches, bustes, peaux - à deux, à deux, vous êtes à deux pour être un. Imagine que je suis… Un bellâtre aux canines longues… Susurres, sous ton rictus enfantin. Imagine que je suis un banderageux ! Demi tour à gauche, hanches, bustes, peaux - ces premiers pas de valse sur les notes pop’ que la chaîne-hifi vous jette comme on arrose une fleur de mousson.
Non, non pardon… Je cesse, j’arrête, je dis stop… Promis, promis, je ne mentionnerais plus Balthazar, ni même Jabber… Quel enfant tu fais ! Promis, je ne parle plus d’eux. Je ne parle plus de tes amoureux. Tes amoureux, je ne les mentionnerais plus. Promis, stop les amoureux ! Stop Balthazar et Jabber, Jabber et Balthazar. J’arrête ! Quel enfant, quel enfant - le rictus enfantin - mais quel enfant, mais quel rire, et quelle félicité !
Quelques pas encore et tu vous arrêtes face à la table. Tu t’y assois, tu t’y allonges - le dos parmi les verres, les cheveux parmi les fruits. Expiration difficile, la poitrine tendue - ah, te voilà victime de tes excès éthyliques.
Je suis sérieux Susan. Je veux partir. Partons. Loin. Une pause. Une pause, je veux une pause. Rien, rien ni personne. Sauf toi. Je veux que nous partions. Faisons comme ci derrière la première montagne que nous croiserons, il y’a un paradis infernal où nous pourrons prétendre être. Être, oui, être autre chose. Être autre chose que ces choses qu’on nous raccroche au derme comme des évidences. Je ne veux plus être Aliocha, leur Aliocha. Je veux être le mien. T’emmêles - les mots, les idées, les peines. Partons, tu veux bien ? Avec moi ? Nous ? Susan, toi, tel que Susan est. Tu veux bien ? N’importe où, n’importe loin, n’importe quand ?
Un exil, Susan. Je veux un exil...
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(end) bad bitches & good moves // suzette Ven 19 Mar - 19:40
musique
nourris-moi
minuit noir, s’effondre contre l’horizon de la fête tout l’avant de tes l è v r e s
chair cerise, chair bouche de rouge, aliocha, rouge (dé)raison. rouge soi. tout entier soi. chaque millième de secondes qui recouvre les lèvres comme un velours d’archives vivantes. la bouche des maux d’existence. par son rouge rage silencieuse qu’on fait acte de présence. vous pouvez tout prendre tout abandonner.
déchirer dévorer les chairs impériales les yeux scintillants
mais ce rouge lèvres sur leurs bordures s’articule l’immensité l’excédent de son
je. ça m’appartient. moi s e u l
sorcière vorace. tu redemandes. à ton sourire ; bleu glaciaire, susan. c’est le mezcal. la menthe. qui dans la tête. endorment un peu l’hiver. c’est le mezcal. la menthe. qui dans la tête. maintiennent le feu froid des yeux. rivé. sur toi. la bouche. surréelle de vie. tes doigts. surréels
de quoi.
ta bouche loin de la sienne ta bouche s’articule
bleu glaciaire la peau chaude parce qu’il bat, son cœur, sous le toucher de tes doigts. des oreilles à l’écoute violente. susan le noir des pupilles. au-dedans. au-dedans de tes yeux aliocha. des mains scintillantes de bleu limpide qui cherchent le cœur de ton regard. l’arracher.
l’arracher lui au divan. valser. fais-le valser. aliocha la dame l’homme aliocha le partenaire des danses symbiotiques. c’est le corps à tes envies de sultan qui répond pour l’esprit retranché dans ses excédents. des paroles qui n’existent pas encore. tu les as volées dans tes baisers. ça lui appartenait.
imagine main sur ta hanche
stop. percée dans la nuit de minuit.
balthazar, ni même jabber garder lèvres portes fermées.
tes amoureux compter les secondes. sablier. imaginaire.
promis dis que c’est vrai
les amoureux il n’y en a pas.
stop arrête.
balthazar et jabber il n’y a pas. n’y a pas. pas.
jabber et balthazar ARRÊTE
en même temps que ta voix. l’esprit décentré du corps en danse. se retirer preste. souplesse impérieuse, susan le menton levé avec des yeux de lune en marées grondantes.
détailler ton corps, le souffle en cadence. geste lent, d’un pouce reprendre possession de soi, sur la lèvre inférieure se réapproprier la parole.
dans les yeux scintillent à nouveau les étoiles.
tu dis. vous dis. susan des pas de nuit, s’avance. c’est lent, au rythme de ta pensée. c’est délicat. tu ne veux plus. ne plus être. être. plus, encore plus. inventer. réinventer. démembrer. réassembler. susan des pas de nuit, tout doucement au-dessus de toi. poser la main près de ton visage, la nuit tout en haut de ton regard. des mèches en étoiles filantes noires. bleu bleu
pétille vibre soudain c’est son cœur en se penchant au-dessus de toi son cœur s’est déplacé du bas vers le haut de soi.
silence.
tu es déjà en exil.
silence.
au-dedans des autres. tu es bien loin déjà. mais (se penche vers toi d’un centimètre) dans la distance on se retrouve. si tu quittes, dis (se penche vers toi d’un centimètre) est-ce que tu partiras ou est-ce que tu fuiras
scintillement des yeux, aliocha ici. maintenant. le sablier compte le temps du présent. seconde. seconde. seconde. tu as aimé la mort que tu as vue, dis. tu aimes la mort tu aimes la vie. tu te fatigues et pourtant tu aimes. tu te donnes et pourtant tu veux être tiens. tu es une démence toi aussi, une démence à la place du cœur. dément de vivre. se noyer de vivre. se tuer de vivre.
qui veux-tu être
aliocha.
les lèvres, c’est fait pour l’amour. l’amour d’être.
qui crois-tu que je suis
scintillement des yeux en pluie météores. scintillement des yeux qui se jette dans ton regard. un déluge d’étoiles, l’inondation de ton bleu de mer par son bleu stellaire. les yeux grondent
je suis les rôles que je choisis. je suis les mots que je dis. je suis présent pour mon final. je suis ici pour être là-bas. je suis mes propres attentes mes propres envies. je suis mon tout. je m’appartiens. je reste. resterai parce que je traîne avec moi déjà l’entièreté de ma liberté. s’il faut que je me perde, je me perdrai. avec tout ce que je suis.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
(end) bad bitches & good moves // suzette Ven 19 Mar - 22:01
time to shine
musique - Qui ? Qui : pronom relatif des deux nombres, masculin ou féminin, désignant une personne ou une chose. Qui : pronom interrogatif singulier désignant une personne. Qui, Susan ? Qui crois-tu que je suis ? Qui crois-tu être ? Qui crois-je que tu es ? Qui crois-je être ?
Être, être, être !
Assez !
Je ris. Tu ris ? Je ris. J’enroule des mèches de ses cheveux autour de mes doigts - enroule, enroule, enroule - noue, scelle. Je veux manger tes cils, Susan, alors je le fais - je mange tes cils. Ma bouche dessus. Tu sens, dis ? Mes lèvres qui les coincent. Tu sens, dis ? Petit ver, tu ris ? Je ris. Je veux manger tes yeux, Susan, alors je le fais - je mange tes yeux. Ma bouche dessus. Tu sens, dis ? Mes lèvres qui les forcent à se clore. Tu sens, dis ?
Si je te mange tout entier - tu me ressentiras dis ? Dis… Dis ! Dire ! Mot dire.
Pourquoi est-il si près, si près, si loin. Baba ! BABA ! Non, je ne mange pas les fantômes. Non, non… Je ris. Je veux pleurer - je n’ai pas le droit. Pourquoi tu ne veux pas partir avec moi, Susan ! Je me redresse. Je ne suis pas en exil, non, ce n’est pas vrai ! En dedans de qui ? Qui ? Deux nombres ? Personne ! Je ne suis nulle part si ce n’est là et je ne veux plus y être. Tu te moques ? Je tempête. Je tempête et je ris - c’est douloureux tu sais.
Cette ivresse mienne - cette ivresse chienne… Elle a de ces afflictions nouvelles à mes dépends, de ces afflictions qui m’embourbent, m’embrouillent, m’empoisonnent - un peu. Où sont les enfants ? Il n’y a pas d’enfants. Menteuse ! Où sont les enfants ?
Je fouille, je cherche. Susan, je cherche sur tes joues, mes paumes sur tes joues, mon nez dans ton cou. Je veux te respirer et m’arrêter de respirer. Où sont les enfants ? Il suffit. Où sommes-nous ? Nous étions enfants, nous étions enfants - je veux redevenir un enfant. Je veux partir, je veux fuir.
Fuir. Fuir ? Fuir - comme toi. Toi, Susan, tout le temps, tout le temps tu fuis - tout le temps tu fuis, en étant là, tu fuis en étant là. Fuir sans bouger. Fuir sans parler.
Je n’aurais pas dû mentionner leurs noms ? Je n’aurais pas dû - non pas parce que le déni te mord les tripes, mais parce que leur existence me prive d’un exil avec toi.
EXIL ! Ainsi messe est dite ? Je confesse. Petit ver, égoïste et possessif. Non, petit ver égoïste et affamé. Je ne mange pas les fantômes. Je mange minuit. Tu mangerais ta propre vie. Tu m’en empêches.
Je ris. Tu ris. Je pleure ? Non, tu ne pleures pas. Toujours pas.
Debout sur mes deux jambes, j’ai le ventre qui se tord et les souffles qui se mordent, les uns après les autres - croque, croque, croque-les-souffles. Ah, respire, respire, inspire, inspire, vivre. Susan. J’empoigne - ton poignet, le gauche, petit, doux. J’empoigne - je sers. Tu es Susan. Je suis Aliocha. Pardon. Je répète. Tu es… Tuer. Je ne sers plus. Pardon. Je recule.
Musique !
Je change de musique.
Ne trouves-tu pas que c’est lourd ? Voix claire, très claire. Ça pétille dans les pupilles ! Ça pétille ! Lourd, si lourd ! Le poids d’un coeur ? Le poids d’une âme ? Pire encore ! Pire ! Gravité, mais quelle pitié ! Gravité, tu n’es qu’une poupée de chiffon face à l’être.
Un autre verre ? Une coupe ? Une cerise ? Sourire, sourire, sourire et jouir du sourire - et cacher et taire, les pensées folles, les pensées amères, les pensées colères. Si je pars, si je m’en vais. Je vais m’en aller. Sans toi ! SUSAN, SANS TOI ! Je menace. Non. Je pleure ? Non, tu ne pleure pas. Toujours pas. Il faut célébrer les départs. Une coupe ?
Je remplis ma coupe. Je remplis sa coupe. Une cerise ? Je siffle. Pique une cerise dans le bol de faïence. Une cerise. Croque. Mange.
Je mange ton existence.
Susan. Un oeil sur la pendule au mur. Il est minuit. Je t’enlace. Susan. Je veux t’étouffer. Il est minuit. Je veux nous étouffer.
Je veux mourir.
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tisane
(end) bad bitches & good moves // suzette Sam 20 Mar - 6:21
musique
tu vas mourir.
scintillement mi-clos en offrande au ciel. c’est le regard qui éclate le toit de ton monde – ta maison – percute à travers les nuages y a-t-il nuages cette nuit, aliocha. percute et s’arrime au ciel.
au ralenti le scintillement dans la nuit du monde s’éveille ; s’écarquille. c’est doux, aliocha. comme le sourire contre ta joue.
je vais mourir. nous.
la pluie gronde en rumeur. c’est la rumeur délicate des respires. des bras au ralenti en libation. un murmure de peau pour enlacer la tienne. à son tour. l’intimité de sa voix
il est minuit, oui.
glisse contre l’oreille une mèche de nuit. aux tympans siffle encore son nom dans ta gorge. en lettres capitales dans le vide qui s’est tracé. son nom articulé en complément au tien. aliocha aliocha aliocha
aliocha.
litanie silencieuse c’est son silence contre tes pensées violence. bruyante la musique de ton nom, qu’elle perce sa tête pour envahir la tienne. aliocha aliocha aliocha
aliocha.
des mains de délicatesse ; la pluie gronde en rumeur. la caresse chuchotée le long de tes cheveux. remonter vers tes joues. lui aussi. que ton esprit qu’on recule de soi. le feu des yeux vient brûler ton tout toi.
comme le feu de ta bouche a brûlé la peau de ses paupières de ses cils et tu es parti avec un fragment de lui. échanger, aliocha. ouvre les lèvres velours dans la plus belle articulation qu’il puisse acter.
si tu pars, je devrai rester. si je pars, tu devras rester. tu seras, je serai, seul avec elle. là-bas. tu seras, je serai, seul ici. en gage de ton, de mon, départ. dans la présence on peut dire que l’absence existe.
si doux si près de ton nez. avec le sourire. des mains en coupe pour recueillir l’élégie de ta vie version trop-plein de tout. tu débordes. avec le sourire. susan, dévore-le aliocha. que la franchise des yeux percera à travers ta faim ton manque de fin. franchement libre.
(faux) (franchement vide. l’infini du vide) (on reprend, alors)
que la franchise de ses yeux en scintillement (a)vide son manque de faim, à travers sa fin. dans le creux de son néant dévore dévore aliocha l’expansion de sa (re)création. création à soi contre son absence originelle.
devoir paraître, dans l’insignifiance, faire acte de présence. pour que l’absence à la mort soit sienne. non celle qu’elle a choisi. je te voulais immortel. je ne voulais pas d’un enfant.
il se veut éphémère. il se voulait enfant.
tu es dans mes yeux, aliocha. je pars déjà avec toi.
ils sont dans mes yeux. sur ma bouche.
dis, dis pourquoi faut-il que même sans leur nom on respire l’immensité de leur éternité. pourquoi dans l’oubli – tentatives – le bleu et le vert restent collés sur la rétine.
jusqu’à ta mort, si tu t’égares dans ton là, tu es ici. est-ce que mes yeux te conviennent, aliocha. si tu t’égares roule une cerise en bouche.
mais ne touche plus les lèvres que le regard brûle, dit.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
(end) bad bitches & good moves // suzette Lun 22 Mar - 22:08
screams and dreams
musique -
Je suis un trou noir, le sais-tu ? À mes écoutes, ta prière, le chant des cieux qui par ta bouche vient me bénir - tu vas mourir. Je vais mourir. Tu vas mourir. Un trou noir ne meurt jamais sans mourir les autres, mourir les chères, mourir les soeurs, mourir les frères, mourir les coeurs. À mes écoutes, ta rivière d’eau claire - les elysées. Je vais mourir. Tu vas mourir. Susan.
Veux-tu ne plus rien dire afin que ton silence me laisse croire qu’il n’y a plus rien à dire, dire - entre nous, dire de ne plus se dire, ne plus dire… Pouvons-nous prétendre ne plus nous connaître ? Puis-je disparaître de tes yeux ? Peux-tu disparaître de ma bouche ? Pouvons-nous prétendre ne pas savoir, ne pas deviner, ne pas nous apprivoiser, ne pas nous marquer ?
Dans l’air - les effluves du sucre, des fruits, du tabac, de la nuit, des humeurs, des rires, des éclats, des notes. Nous créons une enfance à deux qui n’a rien des jeux des adultes que nous sommes. Le sais-tu ? Je nous sépare. Je te regarde. Tu es beau. Tu es là. Là. Lorsque tu ne seras plus là - ton absence sera là. Tu seras là. Tu as raison. Tu seras toujours là. Je serais toujours là. Susan, j’aime tes vérités - elles révèlent les miennes. Est-ce que je pleure ? Tu ne pleure pas. Toujours pas.
Un rien de sourire qui naît. J’ai hâte. J’ai hâte de savoir qui de nous deux dira au revoir à l’autre le premier. Est-ce que si tu pars le premier, ton sable viendra m’endormir à chacun des minuits qu’il me restera à soupirer ? Est-ce que si je pars le premier, tu viendras déverser des liqueurs et des partitions sur ma tombe ? Je déposerais des cerises et j’irais danser et je casserais un million de sabliers un millions d’horloges, sur ta tombe sur ton repos.
Autre naissance - la douceur au sourire, la lenteur au respire. À ce monde, je lui dois toi. Je lui dois nous. À ce monde, je dois la haine, la colère, l’oublie. À ce monde, je ne peux tenir de rancune - je lui dois eux, je lui dois la faim, je lui dois a, b, c, je lui dois toi, je lui dois nous.
Monde, qui de nous deux gagnera contre tes lois injustes ?
Que j’aspire à les briser - tes lois, que j’aspire à les dévorer - tes injustes. Est-ce que je pleure ? Tu ne souris plus. Je ne pleure pas. Non. Toujours pas.
Nous pourrions, Susan, reprendre les allégresses, reprendre nos ivresses… Je te regarde. Il y’a des paroles qui ne sortent pas - engoncées sous le palais, cachées sous les limites que nos affections ont érigé.
Puissions-nous revêtir la peau des bêtes, la parole serait alors artifice des plus simples. Je te regarde. Susan. Je veux que tu saches. Je veux que tu comprennes.
Nous, à deux, nous, là. Ma main droite qui cherche ta main gauche. Quelques pas. J’éteins la boîte à musique de fer et d’argent. Nous, à deux, nous, ici. Quelques pas. Je nous emmène face au piano.
Aimer la musique - aimer son langage. Il est le seul qui puisse parler ce que je ne sais pas parler, ce que je n’arrive pas à parler. Dire, ne pas dire, parler, ne pas parler - équations qui reviennent, redondance, frustration. Je veux que tu saches. Je veux que tu comprennes. Face au piano. Je m’assieds. À mes côtés assieds-toi.
Vivre une croche, une blanche, une noire - vivre l’émotion. Toucher. Poser. Jouer. Je vis une croche, je vis une blanche, je vis une noire - je vis l’émotion. Je touche. Je pose. Je joue.
Heureux langage - langage unique. Parle, articule, perce, pénètre, dévore - dévore ce que je m’interdis, dévore ce que je me refuse, dévore les limites, dévore les affections, dévore l’épiderme, dévore le vide, dévore Susan.
Mourir le trou noir sur le piano, mourir la faim dans sa voix, mourir les mondes, mourir les éternités. Entends-tu ? Comprends-tu ? Ressens-tu ? Susan, à tes écoutes, ma litanie, mon râle des flots du Cocyte qui par mes doigts viennent te quérir - je vais nous interdire.
Ensemble, là, ici - à jamais. Est-ce que je pleure ? Oui. Une larme. Deux. Trois. Non, deux. C’est un soulagement. Tu souris. C’est triste. Ce morceau est à toi. Ce morceau est pour toi. Il est transparent. Il est Aliocha quand Susan. Vois-tu au travers ? Sais-tu ? Comprends-tu ?
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Susan Hourglass
tisane
(end) bad bitches & good moves // suzette Mar 23 Mar - 6:04
musique
écouter. assis. minuit noir clair. minuit alors dans les notes dans la voix de ton oubli. il est minuit ailleurs sur les touches de jour et de nuit ton piano
voit s’écrouler l’avant le pendant peut-être même de ce mot futur qui sonne futur qui donne à croire au futur mais on l’a oublié ce mot
dans le courant de la démesure triste la démesure errante. cette version de toi cette symphonie de toi. alors, susan lire sur tes mains le rouge et le noir. le jour et la nuit. ce que le jour doit à la nuit. susan scintillement des yeux coule sur toi. des doigts – ils sont lents comme le retour à la vie, essuyer les larmes. des doigts te déloger du piano. regarde-moi. plonge en lui par les iris où le bleu s’est éclaté. transparent.
transe lucide.
c’est une belle version de toi. je l’aime. tu me l’offres. j’y veillerai toujours.
comprends-tu. tu pleures. tu as pleuré. tu as trop donné. aliocha tu guides la nuit depuis le début du jour. susan, sourire et caresser le coin de tes yeux des pouces. comprends-tu. a-t-on compris. c’est peut-être pourquoi on rit. parce qu’il est temps de ramener le jour.
je vais te montrer, de quoi j’ai hâte.
se lever. secouer ses mèches minuit. retourner vers la boîte à musique. rallumer. et on dira que le monde t’as entendu. la chanson, susan on la connaît. oui, le monde a entendu ; il est temps de ramener le jour.
se retourner vers toi. reste assis, aliocha. le sourire soudain, chante.
i want to drive away in the night, headlights call my name
coulant en bouche, comme si on l’avait toujours chantée. coulant le tempo dans l’espace, vers toi avec l’aisance du présent.
you say i’m not alone, but i am petrified you say that you are close, is close the closest star?
susan le corps en cadence. la saccade des notes édulcorées. fluidité des hanches dans minuit avec le sourire malice. all i wanna quand elles s’emportent les notes, voltigeur détenir l’espace du freestyle. à travers les chaises, le canapé ton piano toi les objets les cocktails, on danse au rythme rage de vivre expulsée avec la confiance d’une scène d’habitude solitaire. dont on enflamme tous les centimètres carrés d’amour de vie. i’m so afraid tant mieux of what you have to say dis-le quand même cause i am quiet now, and silence gives you space les gestes souplesse précise main coulante le long du torse avec le déhanchement qui le fait glisser vers toi lever un sourcil narquois. de votre silence de maux.
danser danser aliocha comme tu as joué joué du piano. et quand le rap prend toute la place, susan l’attitude. la faire glisser tellement partout brûler brûler i’m brewing and losing and spewing infusing enragé enflammé our brains are sick but that’s okay
c’est okay, aliocha. doucement, i’ll fake you out voltiger son pas aisé sa voix aisée vers toi. prendre tes mains i’ll fake you out te tirer vers lui sourire complice i’ll fake you out caresser ton visage dévorer ton regard i’ll break you down respirer tout contre toi
poser tes mains sur ses hanches et danse danse tu as guidé maintenant c'est lui qui te guide c'est le sourire improvisé, le cœur explosé on a hâte. mourir, non. vivre, non. juste hâte. aliocha. sans âge sans seconde sans temps tant on crée crée crée notre monde, aliocha. c'est bien, être vide. tout l'espace pour te (re)dire. aliocha. c'est bien, te souvenir. pour vivre au-delà.
désormais, que toi qui le connaisses. susan sans déni, éternel à lui. le vois-tu ?
Oh tes mots, ton langage - universel, comme le piano, comme les oiseaux, comme les eaux ; eaux de ta bouche, ah j’en boirais jusque’à noyer, jusque’à flotter - je veux te boire Susan, dévorer m’interdire, mais te boire, je veux te boire Susan.
i want to drive away in the night, headlights call my name
Susan.
Sourire.
Jamais te quitter des yeux, jamais décrocher mon amour à tes gestes, ma tendresse à ta danse - et ton éloge, ta dévotion, ton serment - sous les notes, sous les éclats, sous le minuit passé, sous la transparence opaque - viens, viens, viens.
Approche-toi - montre-moi ; ta hâte, ta couleur, ton existence.
Montre encore, monte encore, monte en l’air. Je veux ta chaleur, je veux ta candeur, je veux ton souffle, je veux ta lumière, je veux ton ombre, je veux tes pleures, je veux tes bonheurs, je veux tes os, je veux ta moelle, je veux ton sucre, je veux ton sel, je veux ta haine, je veux ta paix, montre encore, monte encore, monte en l’air - aux cieux, cieux, cieux que vous êtes odieux.
i’m so afraid
Sourire.
S’arrêter, chasser la lagune aux sirènes, chasser le sablier sur mon comptoir, chasser le premier bonjour, chasser le dernier au revoir - Merci. Accueillir l’infinité de mon abnégation - comment pourrais-je te dévorer ? Dans ma bouche, il n’y a pas de quotidien à révérer. Comment pourrais-je te digérer ? Dans mon ventre, il n’y a pas de beauté à encenser.
i’ll break you down
Je pourrais t’enfanter, tant je t’aime. Je pourrais t’enterrer, tant je t’aime.
Je ne t’enfanterais pas. Je ne t’enterrerais pas.
Je ne te dévorerais pas.
Je le dévorerais. Je ne te dévorerais pas. Je le dévorerais. Je tâcherais de ne pas te dévorer. Je le dévorerais. Assez…
Accueillir l’infinité de mon abnégation - sorcière, pécheresse à confesse, martyre.
Sourire.
Nous sommes pleins... de toi en moi, de moi en toi. Ivres. Malice. Dents blanches. Mes doigts dans tes cheveux noirs - noirs, noirs - noirs, pas roses ? Noirs. Mon minuit est tout noir.
Complice. Légèreté - comme si de rien, rien ne fut, rien n’était. J’ai les humeurs tièdes, c’est que j’étais froid, c’est que tu m’as donné chaud. Rire. Mes doigts sur les veloutés de ta nuque - glissent, glissent, glissent jusqu’au creux de tes reins. Tic. Tac. Je craque. Rampent, rampent, rampent jusqu’au galbe de tes fesses. Je ne craque pas. Tic. Tac. Pincent, pincent, pincent les rondeurs.
Rire - plus fort. Se détacher - plus vite.
Susan - il est tentant de te croquer autrement. Petit ver croque croque croque la pomme, la pomme du verger, la pomme du jardin, la pomme divine. Non. Ne croque rien. Susan, pas même le corps (tentant). Promis, je n’en ferais rien (tentation repoussée).
Susan, viens on se ressert quelques verres ? Susan, viens on parle de ce que nous réserve demain - tu es libre ? parce que j’ai des projets auxquels je souhaite te convier. J’ai prévu d’arracher tout le papier-peint de là pointe le mur gauche, le couloir, l’escalier à de là pointe l’entrée de la cuisine, les murs du fond. Tout, tout, tout arracher ! Tout, tout, tout repeindre !
Extérioriser les restants, les surplus, les émotions parasites - lorsque nous serons sobres à dix heures, à onze heures, à midi - et qu’il faudra valser à part, valser les obligations, valser les autres - avant de se quitter, dis, on en profite ?
M’affaler sur tes épaules. Le soupire large, long, alanguis. Mains jointe sur ton buste - nez dans tes nuances de noir, nuances de geai, nuances emmêlées. Tu voudras bien t’improviser apprenti peintre avec moi ? Apprenti arracheur de papier peint ?
Tu voudras bien t'improviser veilleur de couche avec moi ? Compagnon de sommeil, compagnon de réveil ?
dispo rp :
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Avatar : allen walker ; hwang hyunjin
Âge d'apparence : 22
Signe Astro : le calice (27/02)
Rôle : •_•
Métier : gardien de l'horloge ; réparateur spécialisé
Pouvoir : restauration ; aérokinésie ; visibilité des objets
En couple avec : sa solitude
Autre(s) compte(s) : anaël ; ellen ; nico ; hyacinth
dispo rp : Messages : 630Points de Bonheur : 1340Avatar : allen walker ; hwang hyunjinÂge d'apparence : 22 Signe Astro : le calice (27/02)Rôle : •_•Métier : gardien de l'horloge ; réparateur spécialiséInventaire : perlimpinpin (1) ; petits cailloux (1) ; poudre d'escampette (1)Pouvoir : restauration ; aérokinésie ; visibilité des objetsEn couple avec : sa solitudeAutre(s) compte(s) : anaël ; ellen ; nico ; hyacinth
Susan Hourglass
tisane
(end) bad bitches & good moves // suzette Sam 27 Mar - 18:33
musique
assez plein ou il en manque
sous le scintillement des yeux qui danse encore vapeur du sourire. malice. ivres. ivres. manque-t-il de toi en lui de lui en toi
dis, dis maintenant que la chute des eaux de mer bleue de ciel bleu ne fait plus que chuter. précisément tomber aliocha ; dis, de tes doigts dans ses cheveux (penche la tête, alanguissement de l’offrande) de tes doigts le long de sa nuque (frissonne vertige c’est les étoiles des yeux qui se fourrent dans les tiens tanguent) de tes doigts sur ses fesses (la bouche défiante)
aliocha ; dis as-tu vu comme sa mort ce qu’il arrivera quand la cascade de ton nom et la cascade de son nom ; plus que de simples gouttes et rigoles qui s’éclatent ensemble pleines de tout quand vos cascades dans la vitesse de la chute auront toutes les eaux déluges de haut en bas de bas en haut entrechoquées ressacs contre ressacs et que les eaux au-delà d’être pleines seront remplies se remplissent rempliront des cascades dévorantes de la terre au ciel des cascades bruyantes plonger l’une en l’autre comme c’est bruyant débordant aliocha ; dis
as-tu vu ce qu’il sera. ce qu’on sera. tu seras. alors. as-tu vu.
tic. tac. nous sommes faits de fissures. au-dedans les cassures. au-dedans le froid. c’est peut-être pourquoi il t’a donné chaud ? doigts sur ton visage.
détache.
susan sur la suite du monde danser encore.
see the sun leading us to the land of the lost and the reasonless
tu as raison, alors. nous sommes pleins corps souplesse sensualité des sens à la symphonie des solitudes à deux. ce sont les épaules le torse les hanches les bras les jambes qui racontent
you’ve seen me down, you’ve seen me high you’ve seen me dancing in the night
tous les verres. un sour, un daisy peut-être. jusqu’à deux heures. trois heures je suis ailleurs.
sourire. parmi le sable des vivants. en dialogue atemporel. en dessous de maintenant. au-dessus d’hier. à côté de demain. à côté de la mer et des heures.
je le suis. je crois. libre.
rouler des hanches pour mieux te voir. couler le scintillement des yeux où pointe ton nord. tes doigts. arracher, arracher. lèvres entrouvertes sur la vapeur du sourire. c’est toujours t o u t avec toi. on adore.
hear the drum beating us i forever surrender, the rest is meaningless
s’arrêter. te recueillir. d’un bras entourer tes épaules. fermer les yeux à ta présence. son cœur, aliocha, qui bat bat bat ; son souffle, aliocha qui se saccade saccade saccade c’est bon la hâte. poser une main sur les tiennes.
arracheur de ce que tu veux. improviser l’effondrement de ta maison. l’effondrement des royaumes.
dans l’intimité de ton oreille. encore moins présent, la voix qui ne fait pas de bruit. à peine.
mais ça veut dire. à ce moment c’est toi qui vas m’apprendre. je serai l’apprenti gardien du renouveau de tes murs. revivre à coup de peinture.
rigole. vapeur vapeur il se fait si tard aujourd’hui. hier. demain il sera avec toi autant d’heures que tu voudras.
Autre(s) compte(s) : john x camael x lior x arthur
dispo rp : Messages : 179Points de Bonheur : 452Avatar : idia shroud - andreja pejić (irl)Âge d'apparence : 25-30Signe Astro : -Rôle : baba yagaMétier : apothicaireInventaire : sac de petits cailloux + potion genderbend + -Pouvoir : vision funèbreEn couple avec : personneAutre(s) compte(s) : john x camael x lior x arthur
Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
(end) bad bitches & good moves // suzette Dim 28 Mar - 17:02
until the stars fall from the sky
musique -
À mes écoutes ta voix, fée du sable sans sablier - et les douceurs de ton sourire, et ton haleine aux fruits, aux alcools. Rouler ma tête sur tes épaules, bouger, partir, te retrouver - coupes pleines, coupes en mains, mains victorieuses je vais t’apprendre les couleurs qui s’associent malice tu seras le gardien de mon renouveau, le plus savamment instruit, le meilleur peintre arracheur des papiers de ma demeure, le plus Aliocha de Susan qui soit ! pouffer le plus Susacha ! valser vers la table, rire - Aliosan - non, non, non Ausalio - rire, rire, rire…
Jusqu’à demain, nous irons toujours jusqu’à demain - c’est bien demain, demain pour nous c’est demain tout le temps - toujours demain promesse.
Célébrer les heures qui ne sont plus quand nous sommes là - m’asseoir sur le piano, imiter la position d’un bouddha sage quand bouddha veut simplement calmer sa respiration. Engloutir des cerises - oui oui, des cerises, vider la corbeille à cerises, vider ma coupe et dire la vie est une fête, nous sommes des cotillons ! ah si ! si, si, si ! pouf ! pouf ! ça éclate ! mime les artifices, les pétards, les paillettes - dans les airs.
Bondir hors du piano - changer la musique, rock, pop, pop rock - groovy, groggy, oopsie claquer tes fesses d’un coup de serviette. Jeter la serviette - vois, vois, on dirait un fantôme passé au sèche-linge !
Rire, rire, rire…
Reprendre comme à la première heure d’avant les tumultes et les faims tues - c’est quoi déjà une heure ?il me reste de l’absinthe rictus mais pas la bleue, pas la lucide, pas la petite moquer viens mon minuit, j’te garantis que nous ne sommes pas prêt de gagner mon lit ! encore promesse - jusqu’à demain nous irons - toujours demain, promesse, promesse.
il n’y a plus de temps entre nous, il n’est pas trop tard pour ne plus avoir de temps.