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Susan Hourglass
tisane
17h34 w/ yueqiu (end) Sam 13 Mar - 19:58
replonger en soi. dans la fontaine de vorpaline. un jour d’enfant la tête dans l’eau on a les oreilles loin du monde. c’était froid. c’était doux. un scaphandre contre l’absence. l’esprit coincé dans le nord avec le sucre glace pour refroidir les envies d’amour. de colère de mille goûts de cœur que maman, elle, n’avait pas le cœur à nous apprendre. gelé, il suffisait de performer notre place dans le monde.
replonger en soi. combien combien de temps avons-nous oublié – volontiers – le froid de la naissance. les glaciers qui bordent son existence, droiture d’hiver et tout se vivait si bien.
le temps. le temps. suffit de compter les heures, de vivre aux heures. pas d’espace entre les glaciers pour des envies fantaisistes. s’imaginer comme tout le monde avoir droit à son histoire. c’est une fantaisie, gardien du temps. humain-fonction.
susan sur la peau son hiver d’ivoire ; la fonte des glaces contre les mots de bandersnatch. on en a perdu ses remparts. replonger en soi, revenir
réapprendre, reconstruire ses glaciers autour du cœur.
laisse-moi t’aimer.
yue. yue. sais-tu ce que c’est, toi dans la neige de sucre à ta porte avec le corps qui prend trop de place ne sait pas où le mettre, susan mais sais-tu, yue
yue, tu es occupé
pourquoi la question alors qu’on a l’habitude d’entrer sans plus de détour.
si tu es libre, il faut parler.
ça bouge toute seule, la bouche. c’est peut-être le froid qu’on a oublié, pas habillé du tout.
attend. attend. cœur en suspension. la vie en suspension.
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Yueqiu J. De La Lune
moonchild
17h34 w/ yueqiu (end) Jeu 18 Mar - 22:42
17h34
Regarde le ciel grisé Lune quand ne se dresse ni ton hélianthe désirée ni ses compères apprivoisées. Il y a dans ce tableau de bleu gris, ce crissement de couleurs et cette harmonie des constellations invisibles. Les couleurs s’éprennent des vivants et des non-vivants, célèbrent leur variété et peignent le monde, drapent parfois le ciel d’une robe de mirage. Lune de nuit astre de jour, dans la vallée de sucre se perd, parfois, quand le regard s’éprend du petit carré de lumière. La saisir pour mieux la comprendre, la regarder pour mieux la mémoriser ; s’éprendre d’elle et l’apprendre, lumière singulière dans un monde où l’univers aime se teindre de noir. Pourtant ici, c’est bien la pureté qui l’emporte, quand se drape de neige la surface et quand les boules de poils reviennent tels des nuages sucrés ; comme de la barbe à papa. Alors, Lune s’éprend des moments de sérénité offert par le quotidien quand dans ses veines, c’est bien le flot de sagesse qui s’écoule. Peut même se vanter du calme qui trépasse aux environs ; regarder tristement les nuages s’écouler parfois mais aujourd’hui, Lune a perçu ce rayon de soleil, en faisceaux lumineux s’orienter dans la pièce. Comme des fragments d’existence éparpillés qui acculent dans la pièce, avec admiration accueillir sa somptuosité car c’est une telle osmose que de simplement contempler accompagné du silence. N’aime-t’elle finalement qu’être seule à veiller sur les astres de nuit ou de jour, lunaire.
Dans sa solitude, accueillir entre ses mains - entre ses bras - ses compagnons et les laisser écouter ses mots, ses peines aussi ; car leur silence est le meilleur remède. Mais en cette dernière trouver quelques étincelles dans la brise qui se faufile et s’accumule pour pivoter la tête vers la porte qui aussitôt ouverte se referme. La présence est bien connue presque habituelle et dans la galaxie de paix lui laisser le luxe de se faufiler entre les lapereaux et trouver sa place, s’il ne l’a déjà pas trouvée, Susan. Car l’endroit l’accueil et le renferme entre ses bras duveteux d’un pays fort lointain et de montagnes maladroites dont le souvenir peut-être amer. Alors, entre ; prend la place qu’il te faut. C’est chez toi aussi, après tout.
— Oh Susan, non installe-toi fais comme chez toi. Laisse acculer l’odeur sucrée parfois ; aussi la voix grave résonner dans le silence. Là plus loin, il y a des gourmandises de sucre qui cuisent. Sur le visage lunaire dessine un sourire par sa présence. Car tout pèse bien moins quand on n’est plus seul. Le regard dérive et détaille, sur les mots qui basculent et titubent. Droits et peu écorchés mais il y a des soupçons qui se dessinent dans ses mots.
— De quoi Sourcils froncés tiraillent le visage, dans la tentation de discerner d’un simple coup d’oeil si la suite sera nerveuse ou agréable. À force de le regarder, Lune appréhende désormais ; ne veut que les choses se freinent ou se coupent. Craindre la suite mais pourtant désirer l’entendre et comprendre, pourquoi pas aider. — Est ce que tu veux me parler ? Puis laisser une place libre plus loin où les boules de neige ravies acculent le nouvel arrivant. Là, la Lune délaisse le regard et les étoiles et pense, distingue dans les nébuleuses la grandeur d’un monde et le tracas d’une éternité. Laisse alors les mots suspendre. C’est une galaxie sans trou noir où tout se perd pour mieux se retrouver et où les mots résonnent. Alors laisse les résonner Susan ; la Lune écoute les complaintes et tente parfois de soigner les blessures.
@ susan & @ yueqiu
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Susan Hourglass
tisane
17h34 w/ yueqiu (end) Sam 20 Mar - 6:42
veilleur, faire comme chez soi. l’odeur des sucres dans tes chaleurs hivernales. les existences multiples qui peuplent ta demeure. la vérité, yue
rien n’est comme chez lui. tout est comme chez lui.
dans l’ici, seulement ici il y a des vies qui l’accueillent. susan, pourrait presque avoir le droit de dire
je suis rentré
à quelqu’un. tomber dans les yeux des autres ; s’y endormir.
scintillement des yeux dans la distance, susan se pencher vers l’une de ces secondes de vie à ses pieds. sortir sablier ; il faut encore une ancre. encore un peu. avant le jour – la nuit – où il faudra réapprendre à compter soi-même son temps. au-dedans. dans le cœur.
doigts délicats, mains d’hiver ; recueillir l’un d’entre vous. c’est doux. planté dans l’espace, susan. quand tu dis dans ton silence quand tu dis la patience du temps, gardien le droit de prendre une pause – vrai ? alors, silence de nuit à son tour une vie dans le creux des mains, veilleur sans tour – trop loin chuter tout doucement vers le sol. à genoux. yue est-ce que la lune a autant de douceur. yue est-ce que la lune sait les mots qui sonnent.
car l’autre vérité, yue, yue ; yue, c’est que la bouche rouge éclatement de soi ne sait plus. les mots. ouvrir.
scintillement des yeux se relève sur toi. fermer. un temps. tu as dit entre les lignes qu’on a le temps.
te souviens-tu
toi d’avant toi maintenant
yue. c’est quoi aimer
on en perd les mots. trébucher dans la gorge. dans les yeux. reprendre. encore.
c’est quoi, c’est
yue te souviens-tu parce qu’on ne se souvient pas. aucune mémoire de cœur. parce que rien ne s'est dit à soi, pour soi. dis, dis est-ce que c’est nécessaire pour remonter des aiguilles. nécessaire pour compter les heures. nécessaire de compter les heures.
yue yue dis
est-ce qu’il faut cesser de vivre comme on existe, là
est-ce que je suis dans la mauvaise voie, depuis le début
yue yue dis
si vraiment ici ici c’est chez lui ramène-le ici. on te prie.
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Yueqiu J. De La Lune
moonchild
17h34 w/ yueqiu (end) Ven 26 Mar - 16:42
17h34
Pluie de neige ; voilà le terme exact de qui découpe l’esprit et le perd dans l’hiver, dans l’espace. Songeuses les nébuleuses sur les bouts d’existence ; il n’y a que des questions qui fanent dans l’air et tout est si étroit sur terre, parfois délicat alors Lune oublie à quel point les chemins sont tous sinueux et le paysage toujours plus blanc frêle et peine à laisser les sentiments dériver. Dans la couche de délicatesse, laisser les flocons de neiges qui acculent la pièce se faufiler çà et là comme toujours, rien ne change le temps ne s’écoute plus même alors, que vaut-il quand on se prête à autant le désirer et autant espérer que certains moments durent plus longtemps, ou disparaissent. Ou même qu’ils divaguent, car tout est si singulier dans ce bout de chez-soi.
L’oreille attentive écoute les mots, la Lune accueille. Écoute la sagesse d’une visage solitaire, d’interrogations qui se dessinent. Des pas meurtris sur la peau et des hésitations qui tiraillent l’esprit ; la Lune distingue. Le visage n’est jamais fermé quand on le voit, Susan. Parce qu’offrir ses sentiments pour essayer de les comprendre est si difficile. Mérite-t’il ainsi de la reconnaissance, pour cela ; un sourire, une orbe givrée. Celle que le coeur fait fondre parfois, le besoin d’autrui et la nécessité de se sentir vivre dans le froid de l’existence et le néant d’un monde solitaire loin des astres qui convoitent le ciel.
— Il n’y a pas de voie pour aimer. L’amour intemporel, singulier qui frémit et jaillit. C’est le crépitement des étoiles dans le coeur, le piaffement des chevaux dans le corps, dans la tête le tintement des anneaux de Saturne. Tout est incommensurable. Qu’est ce qu’aimer ; comment aimer, tout n’est pas réfléchi et pensé. Tout est demandé à voir et être compris. La Lune le sait, la Lune a aimé. Penser les plaies aussi, c’est un geste qui force d’être fait est devenu naturel et les questions font mal quand elles affluent, conséquentes.
Y’a-t’il des conséquences et des raisons pour lesquelles aimer - elle n’est pas sûre.
— Le coeur aime Et chercher loin quand on y pense les mots, au chrysalide d’un organe vital qui se serre. Aimer est curieux. Aimer est difficile parfois insurmontable. Un piège lointain. Alors on finit par aimer aussi. Ou aime-t’on pour que le coeur aime aussi. Les interrogations peuvent se bousculer, tomberont dans la fosse enneigé, la vérité la Lune ne la sait pas, ne la sait plus.
Il y a tant de façon d’aimer. Mais peut-être est-ce un peu brut d’ainsi le prononcer ; peut-être est-ce trop. D’un esprit qui cherche les réponses à une raison qui pose les questions - ne plus réellement savoir où déposer l’accusation. Il n’y en a plus parmi les étoiles, tout est si symétrique et similaires. L’amour se change et reprend forme éthérée, emprunte sa robe à Hédoné pour n’être plus que Pygmalion. Le temps change les Hommes et les Hommes s’adaptent au temps, ressentent et changent. L’amour peut-être change-t’il aussi. Mais c’est trop de peut-être pour tant de questions.
— Ici, maintenant Laisse les gens t’aimer et laisse-toi t’aimer, aimer les autres, aimer quelqu’un. Laisser les crépitements fulminants et les flammes véhémentes accroître en ton sein. Il n’y a rien de mauvais ou de néfaste à cela. — Demain ou plus tard Même si ce n’est pas maintenant, ni aujourd’hui ni demain, l’amour a du temps. Toi fils du temps, Susan, toi sais-tu que tu ne peux pas remonter les aiguilles pour effacer l’amour et les battements, les battements des horloges et le temps qui fleurit, il n’efface pas aimer. Il n’efface pas les traces de Galatée. Tu peux ignorer ou apprendre ce qu’est d’aimer. Il n’y a pas de bon ou de mauvais moments Pas pour rattraper les sentiments qui se perdent sur la route glacée, pourtant Soleil pourrait bien pleurer de ne jamais avoir su pleinement contempler la Lune quand lui offrait ses faisceaux.
— L’amour n’est pas menaçant mais les Hommes menacent l’amour. L’esprit se tord dans les mots. Des cocottes de papier gelé et des lettres de mots utopiques qu’on laisse suspendre peut-être. L’amour pèse sur le coeur alors ; Lune découvre les facettes que cache les hommes et leurs sentiments. Ils sont plongés dans la nuit parfois où éclatant à l’aube, sous le crépuscule réitère les erreurs. Soi-même s’aimer et pouvoir aimer ; c’est ça la véritable concordance du temps. Les aiguilles peuvent bien à leur guise tourmenter l’inconnu scintiller dans les ténèbres si tel est leur profond désir. Mais toi que désires-tu Susan. Aimer toujours, jamais ou bientôt. Comprendre un jour, les aiguilles du temps qui courent sur ta peau ne sont pas néfastes, pas du poison. Toi aussi tu es chez toi, toi aussi tu peux aimer et penser, aimer et refuser d’aimer, ressentir et refuser de ressentir. Les humains vivent n’est-ce pas, dans le coeur des autres et dans le leur, dans un monde qu’ils désirent être le leur, dans un monde où ils veulent ressentir et vivre. Alors, Susan vit ici et ressent ici ; parle à la Lune de l’avancée des aiguilles et des clefs qui ouvrent les coeurs. Quel affront pour Time s’il n’est pas d’accord de la contrée du coeur des mondes.
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Susan Hourglass
tisane
17h34 w/ yueqiu (end) Dim 28 Mar - 5:44
ma faute. je reformule.
à travers l’hiver du pelage, susan retrouver le sillage des mots. formalité basse, formalité errante dans sa voix
la question c’est lui. plutôt que moi.
nous. yue tu as raison. ici, maintenant. demain. jamais peut-être. mais susan hors-temps. ni de jamais. ni d’aujourd’hui. l’amour n’est pas pour lui. hors de sa fonction. compter les heures ne demande pas d’amour. de cœur. mais yue,
du jour au lendemain réaliser qu’on a vécu on vit avec trois cœurs.
que doit-on faire si nous sommes la mauvaise personne. et s’il se trompait. il se trompe, yue. il doit se tromper.
formalité catégorique. tout ce qu’on peine à te dire. lune, des constellations nouvelles que tu sais si bien ancrer dans le ciel. tout ce qu’on peine à te dire, peut-être à travers l’une d’elles susan les mots pour l’entendre.
parce que l’amour en cet instant ; yue l’amour est menaçant. un ancrage réel. de sentiment et de cœur. menace l'éternité. bandersnatch n'a pas à souffrir ; mais c'est lui qui se dit jaloux aurait-on dû se dire jaloux ; se dire cruel, yue. aurait-on dû faire mal, encore plus mal, comme il fait mal.
yue l’amour n’est pas fonction. penser à toi. la lune de nuit des étoiles parfois doivent s’approcher, t’illuminer. dis, parmi elle le soleil doit dormir le soleil étoile s’éveille dans le scintillement des yeux, susan vouloir te voir
peut-être alors se voir en négatif.
est-ce que ton cœur aime toujours
bandersnatch jabberwocky des noms d’éternité et nos cœurs à trois en sable d’insignifiance les grandes histoires ne sont pas faites pour aimer l’oubli l'oubli au fond des choses n'est qu'un passe-temps. tuer l'ennui. tueur de solitude.
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Yueqiu J. De La Lune
moonchild
17h34 w/ yueqiu (end) Lun 5 Avr - 16:41
17h34
La Lune se souvient, la Terre tourne ailleurs le monde change et les étoiles palpitent. Sait aussi, à ce titre, comme tout est si espacé, comme la poudreuse tombe et se terre sous ses pas, rien n’est jamais pareil et l’implosion des erreurs non plus ; ressentir tout si différemment qu’on le pense et se tromper dans l’usage des mots parce que les pensées sont troubles, parce que l’on nage dans les abysses où les sirènes happent les hommes de leur chant séraphique. La Lune se souvient de leur chant délicat, elles ont psalmodié si proche de son oreille, jusqu’à pouvoir sentir son sang pulser dans ses tempes. Et peut ainsi se souvenir du chant de l’existence et des coeurs qui battent sous les chairs, dans le thorax, de la chaleur. Peux-tu aimer Susan, la question est légitime pour toi, aux aiguilles qui comptent les heures, les minutes et les secondes. Mais l’amour lui navré sous les rouages n’a pas besoin d’aiguilles, il faut se laisser aller aux temps. Ce sont des questions qui gravitent et les étoiles chantent, au creux des paumes. Pourtant l’amour comète dans l’atmosphère, laisse une trainée d’argent derrière lui, ressentir sur la chaire les tracées enneigés c’est comme se convaincre qu’elles existent, les étoiles éthérées sur l’échine. Pourtant dans l’immensité du temps peut songer qu’elles se perdent naturellement, peut songer aussi par finir dévorées par les trous noirs. Et finir englouti c’est, Déroutant ; terrifiant.
Est-ce que se sont ses secondes qui t’effraient tant Susan, celles que tu ne peux compter à cause du temps qu’elles prennent à se comptabiliser dans ton coeur, ou est-ce ce coeur qui aime qui t’effraie. Parce que tu as peur, peur que le temps te rende trop froidement ce temps que tu ne lui accordes plus. Alors songe la Lune a toujours remonter les aiguilles, mais se sont celles qui s’écrasent dans son coeur et la sensation est intime, hargneuse sous la peau de nacre. Le souvenir du dôme céleste qui se drape de sa robe céleste se répète, et pense ainsi s’envoler vers les siens. Les coeurs sont rouges impatients d’amour, mais quand est-il de toi Susan. Laisser régner la plénitude des astres dans l’espace, l’espace où le temps coule, découle et sommeille parfois, à travers ses arabesques au mur et au sol. Distingue dans ce dôme de verre toutes les extrémités du ciel, sans fin infini. Les orbes ébréchées dans la soucoupe de verre, oublient parfois les couleurs de l’éclat et des personnes.
— Le temps ne se refermera pas sur toi tu sais Pourtant il est égoïste, détruit tout prend tout et se ferme aux yeux du monde. Parfois l’impression qu’il défile et consume le passé puis le présent ; offre un futur de sable en lambeaux. Parce que les gens perdent beaucoup de temps ensuite ils regrettent, la Lune se souvient alors. C’est un monde où la Terre tourne autour du Solei et sur elle-même, s’enveloppe de ses robes de neige d’été de glace et se revêt parfois de saphirs divins. Est-ce que Susan a peur que le temps s’écrase sur lui-même et qu’il se trompe, Tu as le droit de te poser autant de questions. De voie même s’il n’y a pas de chemin. Ici tout est si froid est rugueux que l’on se perd. Est-ce qu’il ne cherche pas simplement le bonheur.
Pourtant la brise folle dans les orbes, l’impression que parfois un cycle naît avant de mourir. Voir, Lune sans pouvoir préserver, pâlir de couleurs Susan, dans ses questions dans ses hésitations. Dans la noirceur et l’ébène de sa chevelure des idées qui se meuvent avec tant d’aise. Est-ce que c’est une pluie de neige dans le coeur.
— Mais il ne se trompe pas. Il saura s’il se trompe. Tu le sauras aussi mais Demande aux étoiles sage l’une, s’il y a des crépitements de pierre de lune à offrir dans la sagesse des mots pour aider un coeur qui doute. Pour aider un navire à avancer dans l’eau, on ne sait plus maintenant. Si le coeur aime toujours ou s’il a mal toujours. Autrefois il a souffert pourtant, c’est comme ça pas autrement, il aime encore toujours. Il laisse se déposer les notes les octaves et même les fleurs fleurir puis mourir. Car tout finit par se mouvoir et faner ensuite, mais n’est-ce pas cruel de songer ainsi. Cesse d’être cruel envers toi-même. Le coeur sait quelle direction prendre En osmose parfois avec l’âme qui se perd, sur le sable compter les grains conter aux grains, ces histoires miraculeuses que l’on sème dans son jardin, des graines homonymes aux bourgeons qui fleurissent. Pour regarder le sable chaque jour chaque soir, lui offrir un jardin aux mondes éternels qui se croisent. On dit écoute ton coeur. C’est aisé de le dire. Mais que dis le coeur, il bat toujours sans retenue. Il est en cage et bondit contre le rouge de la beau, il pulse et envahit le corps de flammes véhémentes.
Sait qu’elle ne répond pas directement à la question ; s’excuse du regard. Parce que les mots s’accueillent comme l’écume sur le sable. Sous les semelles la sentir. Froide et glacée. Peut-être le coeur qui saigne,
— Tout ira bien alors, c’est normal que tout paraisse si menaçant. Ce ne sont pas des chiffres et aiguilles. Parfois se menacer plus que ce que l’on ne connaît pas. La marque des sillons humectés sur l’épiderme ivoirin qui dessine la peau ; façonne un masque de pusillanimité. On découvre le chant des sirènes qui ont été d’un passage ardent et on a peur, de s’y accrocher de s’en éprendre. Et on craint l’éternité dans nos songes, un vide trop grand un malheur trop omnipotent. Dans ce monde où le ciel trop haut creuse les ténèbres. Où les ténèbres effraient. Laisser une place pour le coeur d’aimer, car peiné d’avoir mal.
Elle aussi craint de trop près approcher le Soleil ; Il a l’aspect d’un cierge et l’impétuosité de la pérennité, Un coeur qui refuse d’aimer pourtant toujours blessé, Voici ce que le cierge a fait brûler, trop élégiaque de refuser sa dilection transformée en ébauche.
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Susan Hourglass
tisane
17h34 w/ yueqiu (end) Mar 6 Avr - 6:27
le temps. je le veille, c’est mon travail. celui des autres leur appartient. précisément.
précisément il n’en fait pas partie. vrai ? non. faux. peut-être. peut-être est-il autorisé de penser parmi. dis, yue c’est quoi ; faire partie du monde.
bandersnatch ne se trompe pas. c’est vrai. c’est vrai les grandes histoires ne sont pas faites pour se tromper. elles disent leur vérité. (quelle est la tienne jabberwocky) tu serais comme nous un jour sable, bandersnatch ton cœur à toi resterait immortel. on ne sait pas grand-chose, tu as tort yue, mais on sait bien dans les yeux
quand on le regarde on le voit tout entier un cœur d’univers
un cœur–
cruel
c’est le silence du temps dans l’esprit. ça veut dire quoi. yue. dans la bouche les mots sonnent étrangers. des scintillements d’étoiles encombrées dans les yeux. te chercher.
je suis confus.
froncer les sourcils ; on a l’air d’un gamin. yue, pardon. yue. si le cœur sait, dis comment sait-on que le cœur est. écoute. écoute. écoute. et respire parce que tu le dis ; tout ira bien. tout va toujours bien. les choses passent. les choses durent. les choses se perdent. les choses existent. écoute. écoute. écoute.
et c’est terrible, yue. de sentir à travers les battements toute la mécanique de pulsations nouvelles. des pulsations non pas hors-temps des pulsations yue parmi le temps alors
alors ce sont les vents qui s’échappent de son esprit. une brise à travers ta demeure. quand dans les yeux des lueurs tremblent.
je lui ai dit je t’aime.
pourquoi l’a-t-on oublié. en dessous d’un cœur, on a dit ; des pulsations nouvelles. yue on a plus d’un cœur. la sensation d'en avoir deux. trois. c'est trop. yue ça déborde. qu’est-ce que ça veut dire.
j’ai dit
de sa bouche. de ses mots. de son existence en performance. dire. pour le faire vivre. son amour. yue ; on aime. depuis quand. est-ce que ça transpire
l’envie d’aimer tellement qu’on existe ailleurs. entrer dans le monde. et yue, c’est ça
je suis perdu. j’ai du mal à comprendre. comment. comment tu sais que c’est menaçant. comment tu sais ce que le cœur entend. comment tu sais que c’est normal. je suis perdu. yue. je suis fait pour remplir les rôles qu’on me donne. je suis fait pour exécuter mes fonctions. c’est comme ça que je vis. c’est comme ça que j’ai appris. je suis perdu, si j’écoute, yue. si j’écoute il y a trop de battements
main sur le torse. qui se serre tellement fort. et les vents qui tremblent encore. s’élèvent.
il y a trop de bruits, j’ignore comment départager. j’ignore quoi distinguer. si j’écoute si j’écoute, yue je vais vouloir
la bouche comme l’air déboulent. déboulent le long de ton univers. avec des étoiles en explosions.
je vais vouloir aimer. si j’aime
comme toi ; il fera partie du monde. on ne sait pas comment faire partie du monde.
ailleurs que dans l’insignifiance dans l’oubli seul, mais les sentiments, yue, sont fait en résonnances.
des échos des fragments de soi parmi les autres des autres parmi soi.
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17h34 w/ yueqiu (end) Jeu 8 Avr - 14:04
17h34
C’est donc ça. Sent contre sa peau, dans sa peau sous son corps - sous le poids de ce vêtement lourd qu’il porte, sous les perles rouillées le coeur du collier qui bat, fort sur sa peau. Froid contre ses vêtements. Empiète si simultanément sur son organe vital prisonnier dans cette petite chrysalide fissurée. La Lune pourrait presque dire - ça fait mal, en mémoire à tous ces temps révolus qui se perdent dans la chronologie. Regarder la paume maladroitement ; il n’y a pas d’écoulement à l’intérieur pas de crépitement mais la pulsion du sang sur la chaire. L’épiderme qui tremble, s’il n’était pas couvert par la peur, le tissus qui drape ce corps terrifié. Savoir aussi, ce qu’est la peur, quand elle s’évoque, naît dans l’air et meurt aussitôt, la lune sait. Ce sont de ces cratères géants qui naissent sous les pas, de cette planche trop longue et des pieds qui bordent les extrémités et là - le vide. Et tout le monde a un coeur qui bat, trop vite trop lentement même. Un coeur qui se démène, dans le silence, le sentir. Dans l’obscurité le voir briller, car tout résonne comme l’écho d’une berceuse. Ne pas oublier sa douce mélodie - ça serait malheureux ; il serait malheureux. Parce qu’ici il ne laisserait pas de traces, pas dans le ciel ; il ne laissera rien. Il a baigné dans la lumière poussé la porte, quand il mourra il ne sera rien. Parce qu’il aura échoué, dans un monde qui n’est pas le sien - comme il a échoué sur Terre. C’est les falaises de son coeur qu’il crochète du bout des doigts - le sentir battre dans le silence. Faire partie du monde c’est ça - exister. Ressentir être terrifié et parfois se poser des questions, navré. Ressentir, vouloir pouvoir faire taire son coeur. Juste entre deux secondes, entre trois heures et cinq saisons. Entre le crépuscule de la nuit et l’aube qui se révèle ; pouvoir stopper le temps, la requête à Time se navre dans le monde, se fond dans les nuages duveteux.
Parce que tout ce qu’on t’a appris c’est vivre Pas exister ; on se perd à tout t’expliquer, Susan. Parce que tout est si compliqué quand les yeux ne voient pas, c’est le coeur qui demande. Tu veux exister, la sensation quand elle naît, est terrible - dévaste tout sur son passage. Ce n’est pas Nahash contre ton oreille qui murmure des excentricités c’est bien le noyau de ton organisme (qui n’est pas aiguilles ou rouages) qui crépite et te dit te demande - existe.
— On appartient aux temps des autres. Parce qu’on ne peut pas être seuls, c’est mauvais. Mauvais car l’Homme meurt seul, alors il y a des autres dans le temps. Alors tu peux partager ton temps, lui donner - lui offrir. Ce n’est rien qu’une parcelle de temps qu’on offre, comme une fine brindille où les pétales tombent, parfois fleurissent. Tout n’est qu’une parcelle. Sentir le coeur qui déborde la voix qui déborde, dans des poèmes que même la nuit ne cueille pas. Peut - à le droit, de le regard ainsi, désormais. Lune dans tes yeux brillent la peine, ressentent les mots. Appuie sur des crépitements qui ne sont pas définissables car tout est si incompréhensible ici et dans le corps. À le droit de douter, Susan, à le droit de pleurer et d’être confus, de ne juste pas comprendre ou de ne pas vouloir comprendre c’est vrai. Tout est si brumeux on le sait.
— Tu es fais pour exister. Nous ne sommes pas des fonctions, toi tu n’es pas fonction Tu es comme tout le monde ; similaire mais pas insulte à toi, un, une. Une existence dans le temps, le tien et celui des autres. Laisse ton coeur déborder alors, s’il y a trop de choses à l’intérieur. C’est comme ça qu’on existe, parce qu’il palpite. Ça fait peur au début Car tout fait peur, tout ce qui est nouveau, tout ce qui déroge de ce que l’on est habituellement. Mais avoir le droit, Avoir le droit d’exister, de ressentir l’envie d’exister. Tu n’existes pas qu’à travers les autres ou ton rôle. Tu existes car là, là je te vois. Je peux te toucher Susan, je peux t’effleurer je peux sentir ta peau, écouter tes larmes ou simplement tes rires. Je peux dire, Susan était avec moi aujourd’hui, Susan a ri, Susan m’a parlé. Il y a du sang sous ta peau, des poumons qui se gonflent des maux dans ta tête, des tracas qui naissent mais c’est terrifiant car si tu ne te sens pas exister Se perdre dans les mots, nager. Reprendre contenance, et saisir les mots qui bordent le coeur, qui brodent le coeur. Avec le temps, ils se sont forgés et pourtant. Ils sont toujours si cruels à faire résonner.
On ne se sent pas toujours exister,
— Tu ne pourras pas pleinement aimer toi ou lui. Peu importe combien ça peut battre vite ou fort, ça bat, ici à l’intérieur. Et sous les perles rouillés, sentir le coeur qui bat, petit pur et froid. Chaud parfois, parce qu’illuminé par les faisceaux. Le coeur dit aime - alors tu peux aimer ; le coeur dit pleure - alors tu peux pleurer. Parce que tout contenir de peur terrifie et afflige, plus fort que simplement se laisser surprendre. Susan aime si tu veux aimer. Tu n’as rien à partager ou distinguer, tu peux forger des moments. Forger car ils sont les rentes du coeur, c’est comme ça que tu existeras. Le coeur se fiche de comprendre il veut palpiter.
Sent Lune son coeur qui palpite avec véhémence - on le croyait gelé à jamais pourtant. Il n’a jamais cessé comme Lune n’a jamais cessé d’exister. Nous sommes des apparences dans le monde, ne figeons pas le temps de notre passage mais existons - le derme brille sous le soleil est-ce que tu le vois Susan, sous le dôme de verre, c’est la lumière du coeur qui s’ouvre, les rayons de soleil qui viennent terrasser le froid et faire chaleur sur la peau. Dans toutes les voûtes, sous toutes les larmes que le temps nous impose, on peut ainsi exister et aimer. Parce que les fonctions n’obéissent qu’à une seule horloge ; l’existence.
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Susan Hourglass
tisane
17h34 w/ yueqiu (end) Dim 11 Avr - 0:48
mourir seul c’est mourir libre.
je sais que je suis.
parce que les choses ne feraient pas mal. si on ne le savait pas, yue ; qu’on existe. vivre c’est facile. vivre. et puis c’est tout. on a mal quand on existe. on a mal de manquer d’existence. on a mal par l’existence.
comme je sais que tu es.
le mal de vivre qu’ils disent. parce qu’on le réalise ; exi(s)t. or, susan précisément. on ne comprend pas. ça n’a jamais fait mal. avant maintenant. entièrement libre ; avant.
je me suis dit, je suis devenu, je quand la tour est entrée dans ma vie. j’ai existé à ce moment. j’ai commencé à exister là. mes fonctions de vie sont les manifestations de cette existence.
comme ces lapins, à nos pieds, susan recroquevillé sur le plancher. comme ces lapins ; des bouts de toi. existences doubles. la leur. et un peu de toi parmi eux. un peu de ton cœur un peu de ta tête. au-dedans de leurs poils ton amour. forme d’amour.
aimer c’est une part de toi dans une part de l’autre. comme l’inverse.
scintillement des yeux dans les tiens.
un engagement. une envie d’importance. d’urgence.
et c’est peut-être ce que tu voulais dire ; exister avec. susan on e x i s t e sans.
mais si j’envahis une partie d’eux. à la fin il me manquera ce bout de moi. à la fin je manquerai ce tout entier moi. et c’est tout ce que j’ai, comme héritage
scintillement des yeux dans les tiens. yue. yue il déborde. des étoiles en feux trop feu. des étoiles ici, maintenant.
exister.
et puis c’est tout. on déteste les longues explications. déteste les entendre. déteste les dires. pourtant, susan ; il faut t’entendre. besoin de t’entendre et il y a peut-être trop de feux dans les yeux ; on se fatigue. baisser la tête à travers ses bras. fermer regard. replonger dans le noir.
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Yueqiu J. De La Lune
moonchild
17h34 w/ yueqiu (end) Lun 12 Avr - 14:39
17h34
Est-ce qu’on existe pour soi ou à travers les autres, est-ce que c’est être plus libre que de ne devoir rien à personne. Est-ce que Lune de cristal peut se vanter de la solitude qui court dans son sang qui crépite sous sa chair. Dans ce monde peut-on exister pour soi-même, avec soi-même ; sans rien personne, peut-on avoir peur d’errer seul ou de trop donner ? Une main pleurera d’attendre dans le froid une autre pleurera force d’être serrée trop forte. C’est une impasse, une mur cyclopéen qui se dresse devant l’astre lunaire ; à travers les mots, tes mots Susan, il trouve tant d’autres questions que tu ne poses pas - des questions qui l’affectent et perturbent sa mémoire. Un nuage duveteux qui imprègne ses pensées alors plus rien n’est valable plus rien n’est logique. Tout est froid, c’est l’impression de remettre les pieds nus dans la neige qui s’impose. Comme être seul dans un univers trop sombre se demander ; existerai-je sais les astres. Sans les étoiles et le ciel. À travers ses questions se refléter dans un trajet douloureux, il y a les marques de quelque chose, des vestiges, d’où ? Et pourquoi - c’est sans réponse qu’elle avance. Tout est si abrupt dans les mots car c’est exister, exister sans émotions exister par la naissance par l’obligation. Parce qu’exister sans amour exister sans présence, on ne nous dit pas comment exister dans les grands livres on ne le dit pas. Alors on persiste d’exister à notre façon - peut-être comme Susan, peut-être que c’est ça façon d’exister. Manifestement ne pouvoir qu’écouter car, paroles forgée dans la pierre de lune ne sont pas une science exacte et avec des mots avoir compris, Lune, comment lui ressent l’existence.
— Donc à tes yeux si la tour chute tu chutes aussi. Ça sonne ainsi ; il vit, est une fonction pour elle, morceaux de pierre. Parce qu’il existe à travers elle et les tics-tacs incessants, parce qu’il vit pour s’assurer que les heures poursuivent leurs chemins, que les minutes ne s’accélèrent pas trop vite quand les secondes remuent. Ne comprends-tu pas Lune à travers ses mots le ressentiment de fonction parce que, la tâche de veiller sommeille en ton coeur. Mais veiller sur les autres est-ce comparable à veiller sur une tour. Le coeur lunaire n’est pas Une mécanique à la place du coeur. Paroles pensées perdues dans l’air. Exister seul - elle sait c’est dur. Parfois songer que c’est mieux car sur la couche glacial ne pas voir refléter les rayons du soleil. Alors on se sent froid et pourtant on existe, le coeur bat. C’est comme ça que tu te vois et c’est cruel. Ton regard et oui, on se regarde soi, toujours - tout le temps.
Alors comprendre dans la chute des mots. Parce que c’est exister pour les autres qu’il dit - avec les autres. C’est donner trop - aimer, c’est donner tout ce qu’on a sans en prendre conscience alors après, on ne ramasse que des fragments. Sous son croissant voir croître les étoiles, voir mourir d’autres comme les sentiments, les perles qui tombent dans le ciel. Trop donner tout donner ne plus rien pouvoir donner parce que la pleine Lune sera trop sombre ensuite. Et sous l’éclat du soleil on ne pourra plus rien offrir.
— On laisse des empreintes de nous, des fragments de nous aux autres. Et on se reconstruit. Parce que c’est comme ça qu’on : tu, as fais Lune. Parce qu’on laisse tout, sur notre passage comme quand on marche dans la neige, dans la poudreuse c’est comme si, on voulait reprendre nos pas laissés derrière nous, comme si on voulait, sans arrêt remonter les secondes par peur de les perdre. Et dans ce cas de figure, on finit toujours pas regretter et avoir mal, Toujours - tu le sais Lune.
— Si tu n’as plus d’héritage, tu peux au moins reconstruire. Avec le temps avec la foi, avec La volonté de laisser une trace ; se rendre compte ainsi Lune que pourtant, ce n’est pas notre galaxie qui nous apprend cela mais toi, Susan étoile du soir, dans son habit de nacre habit de sensibilité vient cueillir ses songes auprès de la Lune. Robe de passage simplement car ce sont les étoiles qui te parent ainsi ce soir ; dans le regard la lueur. Lune ne se sent pas plus exister car Lune a failli ; si elle est ici c’est parce qu’à cette tâche d’exister (ailleurs) - elle a failli. Elle ne laissera que des étoiles poussiéreuses derrière elle. Il n’y aura pas de traces, pas de larmes pas de corps pour la pleurer, parce qu’enfermée dans cette galaxie de nébuleuses infinies, c’est elle qui se condamne. Avec les autres ou seul. Exister à travers le regard des autres et se demander comment eux nous voit, eux à qui on a laissé les fragments de nous
S’interrompre. Constater, sillonner du regard les environs. Il y a de la vie dehors mais on est seul ici. Susan reflet, barricadé entre ses bras dans une pièce de noir. Boules de poils pleines d’existence qui viennent grimper les bras dégringoler les bras lentement. Se demandent-ils ce que c’est d’exister eux aussi. Car Lune, Lune les contempler et les voir comme des âmes scintillantes. Des existences égarées au poil doux qui semblent heureuses de simplement bondir çà et là.
Peut-être qu’à cause des autres on se sent trop exister. C’est peut-être ça le vrai poison alors parfois, être seul on peut se sentir, exister libre. Trop grande l’interrogation alors, dans son sanctuaire laisser la nuit draper tout, le grand dôme de verre - tout est noir cesse de t’exclure, toi qui fait partie du monde. Et dans la nuit dans la paume fait naître nous étoiles - nous existences, fais naître de ses paumes Lune les existence du monde, les apaisées les saintes et les douces. Nous pourrions être l’une d’entre elles, sommes une d’elles. — Susan Appel de son nom dans le silence parce que le silence est cruel, et pesant. Pourtant dans l’air s’élever, et lève la tête Susan. Le nez pointé au sommet regarder, se perdre et songer - on rêve du soleil sur la peau qui nous éclaire de ses rayons mais, Sois-même l’a déjà tant fui, Peur peut-être que les ailes ne se brûle, peur peut-être De ne finir par être qu’Adam, homme égaré.
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Susan Hourglass
tisane
17h34 w/ yueqiu (end) Jeu 15 Avr - 5:13
la vérité ; yue on l’ignore. tu penses trop loin. la chute de la tour. la chute de la chute de
tes mots en vrilles voltigent. s’étiolent en lettres comme des escaliers. des escaliers qui mènent aux cadrans. aux murs. au vide. y résonne
tu as peut-être raison ; cruel. tu l’as déjà dit non ? susan, cruel. mais on ne sait pas se battre. on ne sait pas rager. frapper. et susan se rappeler les mots violences ultraviolences
parfois saignent pire les existences.
on (re)construit toujours, yue. c’est notre don. restaurer. réédifier. le testament de nos secondes. faire de l’absence de tout notre absence-monde. y créer nos moi. autant de fois qu’il faudra. imaginer. inventer. réinventer. mais parfois, yue
on aimerait se poser. que quelque d’autre le fasse. et comme l’enfant qu’on n’a jamais été ; dormir et rêver. parce qu’il y a aura en même temps que nous
un autre veilleur. des milliers.
susan. avec les autres.
son nom dans ta bouche. un f r a g m e n t
alors à la manière des enragés stellaires la tête toujours au-devant, lever les yeux. ramener le scintillement des constellations. son bleu noyé sous les lumières. yue déverser une cartographie nouvelle. des lucioles s’éveillent. de tes mains au toit du monde. des étoiles humaines.
susan, on voit. regarde.
j’aurai toujours un héritage. comme toi. je me lève et il est là. je m’endors et il y est toujours.
il est dans la bouche. il se dit. s’acte. performer nos désirs. il est dans la bouche il a ton nom qui s’épluche
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Yueqiu J. De La Lune
moonchild
17h34 w/ yueqiu (end) Ven 16 Avr - 19:40
17h34
Parce que les mots s’élèvent comme les étoiles, parce que la lumière pulse comme un coeur chaud. Dans le thorax sous la poitrine supposée ravagée bat tellement, dans sa chrysalide de glace le coeur. Contracté par des élans de bonheur, des fragments d’émotions. Sait Lune qu’en désespoir de cause on a donné le nom de bonheur aux apparitions éphémères de joie, et qu’on s’en nourrit comme d’un met divin - qu’on se sent vivre à travers ses papillons d’un jour, d’une nuit. Dans le coeur ils palpitent et c’est ça peut-être, l’existence. La reconstruction de ne pas avoir laissé ce coeur mort broyé par le temps, de laisser le sang pulser en son sein, rythmée comme un métronome dont on connaît la scansion. À travers les lumières, les lucioles de présence, distinguer la vie et le coeur. Dans ses mains crépitent ; chaud et vivant. Vivant, vivant d’exister. Quand les baisers plongent sur la peau, quand le vent s’abat contre le visage, quand le pelage doux frémit contre les doigts ou quand dévalent larmes comme des billes de glaces ; sentir le coeur battre. À nouveau, de nouveau. Quand Susan dit héritage. S’excuser lentement de cette attention, ces mots portées ; qu’est ce que pour toi Lune, l’héritage. Pas nés ici, ailleurs sûrement. Dans un monde de froid et de glace, dans un monde d’astres et de nuits infinies sûrement. La tête enivrée par les étoiles, c’est sûrement de là qu’elle vient. Parce qu’elle ne regarderait pas si envieusement le ciel sinon. Alors hérité, de quoi a-t’on hérité finalement, d’une silhouette et d’un corps - d’un village tout entier dans les montagnes. Est-ce que tout le monde aimerait vivre ainsi. Peut-être dans la nuit, Yueqiu, hériter de l’éphémérité de la Lune. Hériter de sa robe de blanc, givrée dans les abysses de la nuit.
— Ce qu’on a déposé derrière toi, pour toi Peut-être est-ce ça. Lune dans tes songes, tu ne sais pas. L’héritage n’est pas un poids, posé fermement sur les épaules. Partie de toi, lui, nous, vous, dans le sang dans le coeur. Indéfinie, qui peut se multiplier ou s’effacer. De toute évidence, dans notre chaire mais peut-être pas dans notre coeur. Alors peut-être qu’on peut l’effacer peut-être qu’on peut l’ignorer. On peut le faire briller ou simplement l’accroître. Modeler l’héritage comme modeler son soi - son être son coeur, son esprit. Modeler et se façonner, modeler et se concevoir. Parce que contrairement aux réincarnations, ni Susan ni Lune n’est éternelle. Si on se questionne sur les secondes ont les perd. Si on les perd on regrette.
Susan dit, reconstruction. Le coeur dit oui - mais Lune dis-tu oui aussi. Dans le coeur, les battements et pulsions s’amplifient. Demanderait aux autres si c’est cette robe qu’il aborde naturellement, ou s’il réellement change depuis toutes ses années qu’on ne compte plus. Et si Lune s’est enfermée ici pour faire de ses murs un palladium à son coeur blessée, est-ce qu’elle se reconstruit. Est-ce que c’est une fuite à son existence de demeurer ici loin du monde loin des autres. Probablement déjà reconstruite ; est là, Susan, se tient ici Susan. Et dans le coeur, dans la mémoire il dépose des graines de questionnement infini. L’esprit pourrait être noir de songes mais il est clairvoyant de raison ; c’est un bain froid qu’on dépose sur la mémoire.
— Peut-être que je ne fais que me construire depuis tout ce temps Peut-être est-ce comme les faces de la Lune. Se sentir construit dans le coeur ; mais incomplet. Se sentir concrètement de chaire et d’os, de muscles et de sang. Cette pluie apporte du sens à tes mots, Susan. Et en consultant les étoiles, reflet brut de la mémoire dans les orbes ; comme tout le monde. J’ai laissé cette partie de moi-même aux autres pour me vêtir d’une nouvelle mais Froncement brusque. Comprendre les mots délaissés dans l’air comprendre tout de ce que son chant autrefois dévalait. Lune de ta pénombre que dans les tourments de l’ellipse tu perds, à tes côtés l’étoile peut se livrer. Je ne sais évidemment pas si celle-ci est la bonne. J’essaie - les hommes essaient. Nous ne sommes jamais complet, nous sommes un ciel paré d’étoiles ou des étoiles dans le ciel des autres.
Nous éclairons le chemin, le leur ; ceux des autres - ceux-ci éclairent le nôtre. Quand tout le ciel sera grisé il y aura de ses existences capables de crépiter sous notre peau, il y aura ceux qui donneront le peu de chaleur suffisante pour nous redonner de l’éclat. Dans le ciel de nos années qui derrière nous se propagent - Lune seule dans un monde d’éclat. Où les pieds seuls titubent dans la poudreuse où les yeux s’éprennent des visages, des rires et des larmes. On sait ressentir n’est pas un fardeau. Ce qu’on porte en nous devrait nous soutenir - pas nous accabler.
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Susan Hourglass
tisane
17h34 w/ yueqiu (end) Ven 30 Avr - 17:30
des étoiles dans le ciel des autres. quels sont les autres du ciel que tu crées. là. que le scintillement des yeux détaille. des lumières à tes mains qui jaillissent comme des filaments d’aurores boréales.
le cou cassé. à trop observer. susan, et dans le silence l’absence à ses lèvres ; nommer chacune de tes lueurs. nommer qu’à leur noirceur elles sauront exister toujours.
on a vu. on verra.
avec les autres.
résidu de la pensée. que serons-nous au moment de la chute
yue ; il ne faudra pas oublier de te le dire. dans le vide des espaces. de pleine bouche. ou à coup de papier lettre.
on est toujours recroquevillé, susan. finira par avoir mal aux bras. à force de vouloir se tenir en dessous. sur le sol. vouloir rester sur terre.
et les lueurs comme tes mots en guirlande. yue, tu es une forme de lune parmi des formes de lunes. on se plaît à sourire un peu.
enfin.
à s’imaginer toutes les lunes qui attendent. rêvent et se façonnent. ces parties de toi. ces parties de non-toi. des ignorances qui se balancent entre les vides interstellaires. des vides qui se créent univers.
se relever, susan. c’est doux. ça ne fait pas de bruit dans ta demeure. épousseter à la manière d’un papier parchemin. chasser des doigts délicats des noirceurs sur son corps. on s’est promis, il y a longtemps, de ne jamais rien laisser dans le noir.
alors il faudra continuer, d’inventer un peu de lumière.
scintillement des yeux qui te regardent. yue. avec toi. en toi. par toi. quelque chose est tombé. et ne se relèvera pas. quelque chose est tombé et restera au sol, cassé. il est temps de laisser derrière soi des résidus tangibles.
yue. je pars. avec un bout de toi. peut-être. assurément.
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Yueqiu J. De La Lune
moonchild
17h34 w/ yueqiu (end) Dim 16 Mai - 11:11
17h34
Ce qu’on porte en nous devrait nous soutenir - pas nous accabler. Dans le scintillement des étoiles garder, des fragments de lui des fragments de soi, des autres assurément. Pour se construire soi se façonner soi, les autres nous apprennent ; qui nous sommes vraiment, qui nous pouvons être, parfois de meilleures personnes pour eux. Le temps ne nous épargne pas, les grains de sables ; formes de nous. Les étoiles qui gravitent ; nous, en sommes. Partout, l’Homme se façonne et renaît. Il y a dix fragments de nous, dix étoiles dans un ciel consumé - nous sommes les dix alors. Toute entière Lune, c’est désirer les autres, mieux les connaître mieux les appréhender. Dans la nuit sombre avancer avec leur lumière, plus tard elle devient assurément notre lumière alors dans ce monde, tout devient plus clair sur le chemin. On peut leur laisser, des fragments de nous sans regretter, ce n’est pas grave, ce n’est pas si grave sur la route parfois d’hésiter, faire une pause, pleurer où se murer dans le silence pour mieux avancer après. Il y a ds jours où le dôme sera noir, noirci et sans étoiles, peut-être parce que les nuages trop épais dévalent lentement le ciel, alors tout est passager Lune. Dans les souvenirs, la route n’a pas toujours été si claire et parfois, on a regretté peut-être de ne se faire qu’éblouir par les faisceaux de l’hélianthe astrale ; les autres brillent à leur façon. C’est oublier parfois, qu’il y a bien un soleil mais des centaines de milliers d’autres étoiles qui elles aussi éclairent.
Dans le noir elles brillent ; c’est les laisser scintiller contre le dôme de verre, elles veulent peut-être s’envoler et peut-être Lune, peut-elle aujourd’hui les laisser sur l’échine de toi Susan, crépiter un peu plus. Ressentir dans les pulsations du coeur à quel point leur cheminement est divin et éthéré. Leur présence spécifique dans le coeur ne délaisse pas l’Homme, mais peut-être lui peut-il rien qu’un peu l’ignorer. Après tout il y a la Lune mais il y a l’Homme - Yueqiu ; c’est un rôle mais une identité, une étoile dans le ciel toujours Lune avant d’être elle, la Lune scintillante. Elle éclaire la route, comme les étoiles avant elle et après elle. Lune n’a pas simplement exprimé des mots vagues aujourd’hui elle a creusé dans une partie d’elle même, a réitéré des songes bien terrées dans le temps, de celles oubliées parce que creuser dans les plaies façonne la douleur. Susan, Lune ne lui en veut pas pour ça elle le remercie, silencieusement par cette toile étoilée peinte sur ses murs. Pourra en façonner d’autres, des constellations à jamais. Lune laisse des étoiles noircies des nébuleuses astrales sur le sol tomber, des songes qu’on veut terrer mais qui nous façonne. On peut enterrer ce fragment de nous désormais, pour en laisser un autre fleurir, où alors se servir de lui comme engrais pour qu’ailleurs désormais les fleurs poussent. Elles sont belles désormais les roses blanches, elles peuvent communier de leur union avec le nacre de la Lune si telle est leur envie.
C’est observer avec douceur ce visage qui dans la solitude de ressentir un peu trop s’est terré ; ressentir un peu de sa douleur Lune. Prendre ce morceau de lui et lui laisser à son tour, ce morceau de soi. Les zygomatiques s’étirent plus clairement sous les étincelles de lumière, distinguer mieux le visage. — Assurément. Répéter. Aujourd’hui il partira en laissant des étoiles derrière lui et les sillons de la Lune lui offriront ce fragment de lui. De nuits éternelles ou éphémères, de sentiments terrés ou offerts. J’en prendrais grand soin, sois-en persuadé. Façonner l’étoile, l’astre que tu es Susan entre ses mains le cueillir, comme un nouveau fragment de nous ; entre ses mains palpite. Comme une étoile qui frémit, comme une étoile qui gravite dans la galaxie désormais c’est, Une plus grande place pour toi dans le monde, dans notre monde ; notre cartographie des âmes.
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