Tu ne le crois pas.
Comment tu peux être aussi o b s é d é par lui s'il n'utilise pas son pouvoir depuis le début. Tu fronces les sourcils, secoues la tête de droite à gauche. Négation. Il y a une coupure de courant dans le système et ça te tire presque les larmes Aslan. Tu perds lentement ton assurance, t'abandonne dans la déchéance.

— « Tu mens. Tu mens et je déteste les menteurs Alec. Je sais que tu l'utilises... Encore maintenant... »

N'as aucune idée de ce qui pourrait provoquer ce sentiment qui te bousille de l'intérieur, si ce n'est une magie très puissante. Tu le hais, si fort. Tu le désires, encore. Merde.
Tout ce que tu lui dis depuis le début ; Je suis pas de ce bord là, tu te souviens ?
Il serait temps d'arrêter de le nier, n'est-ce pas Aslan ? T'es devenu comme lui, il t'a corrompu.
T'es maintenant ce que tu méprises, et qu'est-ce que tu vas faire ?

Ses dents pincent ton oreille et tu frissonnes. Déglutis alors que tes doigts s'agrippent à ses épaules. Ça n'avance à rien, c'est toujours et toujours la même danse. En boucle. La même histoire depuis la première et ça te fait péter un cable.
Combien de rencontre qui finissent toujours par t'exciter et te décevoir ?
Tu ne vas jamais assez loin.

— « Que... j'essaie... pour voir. »

Tu répètes comme un corbeau. Piailles dans un ricanement acerbe, tu ris Aslan. Tu ris à t'en faire mal au ventre. Shishishi dents serrées. La mâchoire se décontracte.

— « Aaaah. »

Tu le repousses, dans un état second.
Te lèves.
Le regard est ailleurs, l'esprit aussi, divague.

Tu te diriges vers la porte, que tu tentes d'ouvrir. Mais le verrou t'empêche de sortir, alors lentement tu abats ton poing sur le bois. Frappes, frappes, frappes. Encore. Défonces à t'en éclater les doigts, dans un accès de colère qui ne ressemble qu'à toi.

Tu. veux. sortir.
La porte. est. bloquée.