dans la posture,
dans le mouvement,
l’exécution,
tout était calculé,
tout était compté.
alors que le corps se déplace,
alors qu’il se plie et se tord.
de par l’allongement des membres qui glisse et qui se frotte,
sur le plancher noir, sur la poutre qui t’offre ton soutiens tout comme la scène,
c’est donc en se laissant librement aller que tu reçois l’argent tant désiré.
ton corps se penchant,
ramassant l’argent avec un mince sourire en coin,
les savoir à tes pieds plaisaient peut être beaucoup trop à ton égo,
mais alors que la musique finit finalement,
voilà que tu descends de la scène pour venir te servir un verre avant de te déplacer dans un coin.
si la paix était rare,
tu en profitais au maximum lorsque celle-ci se donnait la peine de se montrer le bout du nez dans ton existence.
mais alors que tu bois une gorgé de ton verre,
accompagnant l’alcool car une grimace à cause du liquide qui te brûlait la gorge,
tu haussa un sourcil alors qu’un client que tu n’avais jamais vu avant s’approcha et m'adressa la parole.
un nouveau,
que tu te disais.
un nouveau visage à mettre dans sa collection,
que tu te dis alors que tu tournes vers lui.
— … cela dépend de ce que tu as prévu pour la suite, mon chéri.