Secret Date ?

Je ne sais pas vraiment comment prendre le fait que tu me caresse la tête Aslan, mais au moins tu ne la tapote pas comme à un chien, alors j’imagine que je vais laisser passer pour cette fois. Je capte ton regard baladeur sur mon corps alors que je bouge. La serviette que j’attache autour de ma taille, les épaules qui se haussent, heureusement qu’elle n’ai qu’au moulin et que je gère mieux mes affaires ailleurs. Et mon sourcil qui arque aux mots que tu prononce ensuite. De quoi tu parle Aslan. J’ai pas le temps de te demander à voix haute que t’ouvre la porte en grand, baigne mes yeux à nouveau dans la lumière. Arrache un frisson à mon torse découvert.

Et toi, tel acteur au milieu de la scène qui reprends ton solo, ton monologue. Mes yeux qui te fixent, mon regard qui se surprends, qu’est ce que tu raconte Aslan. Acheter les jours de mon existence, comme on achète un jouet, devenir ton jouet, pour l’éternité.

L’idée me plait. Non je la hais. Fais le S’il te plait. Non. Et puis mon regard qui se fait vorace, animal, brulant à la mention suivante.

« Je te jure Aslan, que si tu l’épouse, je l’éventrerais sous tes yeux le jour même de vos noces. »

Diablement sérieux. Je la tuerai Aslan. Elle comme toute les autres. Parce que je ne le supporterais pas. Jalousie. Non c’est faux.

« Enfin si je ne craque pas de la tuer avant. »

Parce qu’elle me démange depuis un moment. Je ne supporte plus. Je ne la supporte plus. Et encore moins quand elle s’ose à parler de toi. De vous. Je la tuerai Aslan. Je finirais par le faire. Tôt ou Tard.

Mon corps qui s’avance, mes doigts qui se logent autour de ta gorge, presse doucement, malgré l’air que je te laisse.

« Peu importe qui tu épousera. J’en ferais de la charpie. »

Quitte à leur dévorer la gorge avec les dents.

Secret Date ?

Grognement sourd au creux de ma gorge et quand tu insiste que je ne ferais rien, quand tu me menace, ça m’enrage encore plus, ça réveille encore bien plus les plus bas de mes instincts. Ça calme pas ma rage, ça l’envenime, ça l’attise, ça me consume. Mes doigts qui se resserre diable sur ta gorge.

« Pourquoi ? Elle te plait tant que ça Aslan ? Elle est si importante que ça cette trainée ? qu’est ce qu’elle a de plus pour que sa mort t’importe autant hein ? »

Mon corps qui pousse le tien jusqu’au premier mur, presse ton corps contre le mien, lit ma rage Aslan, ma haine. Je supporte pas. Je la supporte pas. Je t’écoute dire que t’étouffe.

« T’es beau comme ça »

Mes mains qui se resserrent encore sur ta gorge, te vole toujours de l’air, alors que je vole avide tes lèvres. Passion. Possessivité. Animal. Délectable.

« Laisse moi la tuer. »

Souffle entre mes lèvres, alors que je desserre un peu ma prise sur ta gorge, te laisse à nouveau un peu d’air alors que je mordille ta mâchoire. Je perds la tête à cause de toi bordel. Je me presse contre toi

« Pourquoi tu veux la garder mon amour… »

Pourquoi tu veux de ça. Alors que tu m’as moi. Je peux pas fermer ma gueule putain.

Secret Date ?

Ton genou qui se loge contre mon ventre, mes mains qui relâchent ta nuque, alors que mon regard croise le tien, la luxure qui se mêle à la fureur, un mélange que je n’arrive pas à décrypter, et puis la provocations alors que je t’incendie du regard.

« Je ne suis pas un chien Aslan bordel »

Ma rage au bord des lèvres alors que tu t’échappe à moi, t’échappe à mon regard, que mes pas te suivent et puis ta voix qui assène son courroux. Encore, encore et encore. Et j’ai bien trop la rage, bien trop de haine pour contrôler quoi ce soit quand tu tranche de ta verbe les dernière parcelle de mon âme.

J’ai la haine Aslan. Tellement de haine.

Je jette la serviette, enfile à la hâte mon pantalon, mes vêtements.

« Va te foutre Aslan. Va baiser Daisy. Épouse la. Baise la encore. Et dégage de ma vue. »

Mon poing qui se loge dans le premier mur que je trouve, trou, fissure, alors mes phalanges sont en sang, mâchoire serré, je t’adresse pas un regard alors que je prends la porte, j’aurais pas du venir, j’aurais pas du venir putain. Douceur nicotine que je cale entre mes lèvres, inspire expire, ne suffit plus à calmer ma rage. Je te hais. Je te hais tellement.

J'espère que Daisy se trouvera pas sur ma route, parce que sinon elle sera morte ce soir.