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moi je t'offrirai des perles de pluie ✧ knave
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moi je t'offrirai des perles de pluie ✧ knave Dim 25 Juil - 23:45
il pleut il mouille
c’est la fête à-

osu sait qu’il a plu il y a peu mais pour qui ?
pourquoi - l’on s’en moque - plic, ploc.

sur le velours velvet des corridors évidés, les gouttes sont tombées ton sur ton - se confondent aux coloris, cruors sont ceux du sol. lui les a vu, les suit à présent - souvent se demande si c’était fait exprès. si l’on avait tapissé les murs, le plafond et les parquets en rouge pour évincer les curieux, tous les indices absorbés - ainsi les indiscrets ne peuvent jamais s’assurer d’où l’on saignait ici.

où ça, la pluie - osu sait qu’elle a eu lieu,
on lui a dit - depuis la cherche pour s’en imbiber les yeux.

là-
au détour d’un couloir, comme des perles éparpillées, purpurines pulvérisées - lorsqu’on se tient debout et que des filets d’hémoglobine s’écoulent d’une bouche ou bien d’un nez, d’une plaie en hauteur dans tous les cas, cela tâche de cette manière : par terre à ses pieds, comme des rubis écrabouillés.

osu presse le pas et puis se penche - la sacoche de nécessaire à laver, lourde se heurte à sa hanche - mais lui s’accroupit quand même pour y toucher avec les doigts. passe son pouce sur le parquet sali, histoire de vérifier si gratter faisait partir. ça ne lui restait pas sous l’ongle parce que c’était trop frais - liquide encore, ça s’étale et c’est tout. un souffle, vif et joliment furieux, de ceux qu’expirent les enfants contrariés par trois fois rien. il pioche alors une éponge parmi son attirail, afin d’essorer ses premières éclaboussures du jour.
c’était toujours pareil.

il pleut et il mouille
et c’est la fête à l’on ne sait pas -
l’on sait seulement que c’est la fête à tout le monde sauf osu
qui doit venir après les intempéries pour nettoyer les dégats.

il a soupiré, soi-disant agacé mais ne le dérangait pas - la preuve : malgré la corvée voilà qu’il sifflote, il pleut, il mouille et il a oublié la suite, se contente du début en boucle. recroquevillé comme il est au milieu du passage, il fait petit et perdu, plus qu’il ne l’était déjà. détonne et pourtant, il ne s’en appeure pas vraiment - il a l’habitude de se souiller les mains. il aimait bien voir les siennes remettre les choses en état, les arranger pour les autres : ça lui rappelait qu’il en était capable pour lui et que c’était un talent. ses mains assorties au château de cœur elles aussi.

et il pleut et il mouille
mais l’on ne saura pas la fête à qui-

c’est ce qu’osu pensait puisqu’on ne l’invitait qu’une fois celle-ci finie : jusqu’à ce qu’au loin, derrière l’entrée de ton bureau - toi le bourreau - plic, ploc et puis cracment du bois, dessus lequel on marche. lui silencieux, toise les accès entrouverts. c’était rare que tu restes la pluie passée. statique quelques secondes avant qu’il ne se redresse - qu’il n’hésite mais à peine. très vite il se décide.

osu ne toque pas quand il se présente sur le seuil, se permet de pousser la porte pour t’apercevoir enfin - et si tu le questionnes, il répondra qu’il croyait n’avoir entendu personne - pudique, il te fixe mais ne s'avance pas au point d'entrer. se cantonne au perron lorsqu'il te parle, ses regards ronds. il en a mis partout en partant, tu sais ? celui à qui c'était la fête, au moment d'être trainé dehors il suppose. lui voudrait apprendre comment tu t'y es pris pour lui donner tant de travail - se tait parce qu'à son âge c'est un souhait impoli, laid comme un gros mot. il t'informe juste - je dois tout laver. ici compris - c'est son semblant de métier - mais cela ne dépend pas que de lui alors, si tu veux je repasse plus tard... je sais pas - tu veux plus tard ? de lui par ici qui ressuie du sang sec - car si tu dis oui, plus tard la pluie ne sera plus mouillée du tout.

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moi je t'offrirai des perles de pluie ✧ knave Lun 26 Juil - 14:41
moi je t’offrirai des perles de pluie
Des averses de pluie rouge sur le dallage et le sol maculé qui s’étend sous ses pieds ; elles sont grandes, cyclopéennes les effluves d’hémoglobine qui s’écrasent et leur saleté incrustent dans le revêtement de la pièce. Valet à la vision rouge aliéné par toute humanité et la cruauté qui pend sur les doigts coquelicot de fleurs séchées. Les orbes qui fixent, un instant droit devant la chaise du diable et en mémoire les images - comme d’un mauvais film - se rejouent. Persifflent dans ses songes les cris et pourtant, il s’en serait bien gaussé s’il ne se remémorait pas les moindres arabesques de son visage ; dans la cruauté dont il se sied, Valet sur sa chaise trouve repos et du bout d’infécond tissus qu’il saisit se plaît à essuyer ses armes les plus cruelles, doigts qu’ils disent lames la chair se tait au passage des mers blanches qui se teignent rapidement - il n’y a jamais rien eu d’autre que du rouge, n’est-ce-pas ?

Presque se plaît-il dans cette odeur nauséabonde métallique qui gangrène ses narines. Ces images déroutantes qui se rejouent dans son esprit ne sont qu’une douce mise en scène toute de lui certifiée et il se plaît un instant à imaginer, même en rêve cette silhouette déconstruite qu’il a jeté à qui veut bien s’occuper de lui.
Perceval il ne mentait pas quand il disait te trouver d’une grande beauté - en vérité tu l’es peut-être bien plus quand toutes tes songes sont décimées, quand le bandeau serpente le derme et que la terreur des deux orbes se lit ; quand les cris résonnent et qu’ils se teignent de pigmentations cruelles qu’il dépose.

Alors il frotte sur le marteau sur le métal enlève la crasse. Mais plus il daigne s’acharner sur la masse et moins le tout ne trépasse ; c’est indéniable jamais il n’enlèvera les marques. Marques de sa cruauté n’est-ce-pas ce qu’il est, bourreau des âmes ? Rien ne sert de s’acharner contre cette odeur plus immonde que les corps qui pourrissent, rien ni personne ne s’attarde aux affaires soignées.
Comme personne ne l’efforce à se poser tant de questions sur ses actes, il finit par s’installer pleinement délaissant les objets de massacre sur le bureau et les feuilles qui traînent n’ont plus d’importance, que les pages suintantes finissent par captiver l’odeur du sang n’a rien d’intéressant. Plus rien sans doute désormais ; et quand il clôt les yeux les paupières brûlent et tremblent comme les mauvais cauchemars fut un temps ils n’avaient que peu de sens, mais plus le sang s’écoule plus tout semble si normal, normal de se déshumaniser plus qu’on ne l’est déjà.
Les cils qui battent dans le noir et pourtant, quand la porte laissée entrouverte s’ouvre grand, dans le grincement Valet les orbes s’ouvrent grand. Comme jamais reposés et les orbites disparates se figent, un instant droit devant lui. Il ne craint pas sa situation, que Bandersnatch crie contre sa porte en réponse à ses actes, que Jabberwocky s’écrie à son tour ou que quiconque tienne à ce fragment d’homme délaissé sur le seuil de la porte, rien n’a d’importance pour ceux dont l’immortalité s’écoule dans les veines, car tout sera toujours si cruellement similaire alors ; il n’y a jamais d’inquiétude à subir les conséquences de ses actes.
Pourtant, les orbes se déposent et c’est une ridicule silhouette qui planté comme un pique demeure, Valet un instant, les orbites disloquées des songes d’horreur le toisent. Que fait-il ici pour oser pénétrer l’antre de Cerbère il ne sait pas ; ne s’indigne même pas à sa vision car bientôt il éclaire ses songes.
Et au départ, il ne se prononce pas ; tant habitué aux mots criards contre ses oreilles et ses tympans désaxés qui s’en éprennent. Comme des premiers mots prononcés depuis une éternité, il lui faut un peu de temps pour pleinement se redresser pour mieux l’entrevoir de là où il est. Je le sais. Je me doute, disons. Soupir las et vision qui interfère sur le sol là où son corps - on le songeait mort - a reposé avant d’être jeté dehors. Estime-toi heureux de ne pas être celui qui s’apprêtera aux dégâts psychologiques. Car Valet sait dans ses actes il y en a toujours, des répercussions inévitables, et personne n’y a jamais échappé. Peut-être même affluant bien plus eu ce sang poisseux.
Et il sait sans doute autant qu’il a repeint tout le sol dans sa carcasse, car les caresses contre son derme se sont fait violentes et les cicatrices béantes.
Puis ordonne, sans même une once de compassion ; pourquoi en aurait-il même une ? Nettoie. À ses iris qui basculent, s’étrécissent sur ce sang corrompu autant des chairs que de ses propres armes. Évidemment, qu’il nettoiera comme il nettoie, lave là où toutes les exécutions se font ; il ne sert qu’à ça comme lui ne sert qu’à déchaîner sa colère. Avant que cela n’empeste plus que ça le fait déjà. Dur les notes qui tombent et cognent, sans trop de raisons simplement l’agacement peut-être, d’être ainsi dérangé. Le corps pourtant relevé ne bouge pas de son emplacement, parce que quand l’air en arabesque autour fermente il a ce goût atroce du métal mixé aux tripes et pourtant, Valet a pris grand soin d’épargner l’intérieur, il a pris grand soin de brutaliser l’extérieur pour que l’enveloppe soit plus faible et l’intérieur plus aisé à briser.
Et les yeux qui se ferment un instant pour s’ouvrir de nouveau sur sa petitesse sur le seuil de la porte et le regard qui gronde ; car y-a-t’il seulement un instant où sa colère s’écaille.
@ knave & @ osu
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moi je t'offrirai des perles de pluie ✧ knave Lun 26 Juil - 22:36
il s’est écoulé de ces courts silences irritants, presqu’urticaires - tandis que tu le toisais - et cela le démangeait au point qu’il voulait s’agiter sur-le-champ. de justesse qu’osu se retient de s’y remettre insolent pour combler le non-bruit ; de te dire, tu ne m’entends pas quand je parle ? les cris t’ont rendu sourdingue ? et si je me répète, en hurlant plutôt je peux - IL Y EN A PARTOUT ! JE DOIS TOUT LAVER ! TU VEUX QUE JE TE LAISSE ? TRANQUILLE DANS LA SALETÉ-

mais tu lui offres les échos finalement et lui, immobile et muet, s’est un peu sidéré d’écouter comme tu grondes. dans ta voix, il y avait des accords électriques, graves et typiques des jours d’orage où l’on restait jouer dedans. osu depuis toujours fait partie de ces enfants qui campent devant les fenêtres pour admirer au loin la foudre. conscient qu'il est imprudent d’aller se placer dessous les arbres - quand même par temps d’éclairs, constamment il en rêve.

alors, puisqu’on n’avait pas le droit d'aller sous la tempête mais celui d’être ici, oui - dessous tes yeux l'on persiste à se risquer. les siens en retour ne cillent pas du tout, lorsqu’il t’avoue ne pas saisir en quoi il devrait s’estimer bienheureux. après tout, osu s’occupe de faire briller les sols et il n’aurait pas pu être relégué au rang de blanchisseur d’esprit, puisque ça se décrasse pas ça, les dégâts psylo- psycholiques. articulé maladroit, la prononciation figée à l’âge tendre elle aussi - ça ne se rattrape pas, la psyché une fois salie - pour ça qu’il a battu deux, trois fois des cils ;
avant de laisser tomber - peu importe, nettoie.
oui c’est ce que je vais faire.
et sinon, tu vas lui faire payer ? un instant saisi d’une impulsion dissidente, sans te quitter du regard osu se demande ce qu’il adviendrait s’il répliquait non, parce que t’as pas dit s’il-te-plait. et s’il lui plaît la révolte, qu’est-ce que toi tu ferais - à lui frêle et fluet, naïf en apparence mais il se sait les allures de cibles faciles, s’en considère un atout de taille car qui s’en prendrait à un môme ? si ce n’est quelqu’un de malade.

ça le faisait sourire à l’intérieur de songer à cela.
de se souvenir régulièrement qu’en étant le malmené,
osu changeait aussitôt les honnêtes gens en monstres.

seulement toi tu en étais déjà un.
déjà du coté des méchants et donc incarner les gentils, ces victimes très gratuites, n’aurait d’après osu pas grand chose d’amusant. dans ce cas, vraiment, je vais le faire. revêtir sagement ce rôle qui est le sien.

sans un mot supplémentaire qu’il entre pour de bon, jette un dernier coup d’œil derrière lui - dans le couloir, des projections mais tant pis, l’on décapera plus tard - et puis repousse la porte. l’attention reportée sur les lattes du plancher, il s’y déplace sur la pointe des pieds pour s’éviter les flaques amarantes, de coquelicot liquéfié - comme on esquive les craquelures qui lézardent un trottoir, un pas dessus portant malheurs il parait.

au bord de la marre au centre de ton bureau qu’il marque l’arrêt, là qu’il s’attèle aux corvés. toutes ses affaires déposées il a ployé de nouveau, s’est accroupi pour mieux racler le bois. de la sacoche, sort les chiffons et les produits assortis - il aurait dû prendre l’un des seaux du débarras avec lui, le remplir d’eau et de vinaigre - il ira chercher ça bientôt mais se sert d’abord des textiles pour absorber le plus gros.

comme promis osu travaille.
discret - il présume que tu préfères.

l’atmosphère laissée intacte, lui parait étrangement paisible.
comme lestée de métaux lourds - elle sème un goût de fer au fond des joues d’osu. toutes les quelques secondes, sa langue passe et repasse sur son propre palais, car les parfums alentours y déposaient des simili-cendres, carmines et salées.
la fragrance familière. elle lui rappelait l’acrimonie des temps où l’on était encore en vie.
assez grand pour se voir confier un trousseau de chez lui, il y avait accroché un petit porte-clé d’acier, un cadeau de sa mère - il se souvient - sur le chemin du retour, il le portait souvent à la bouche. ces saveurs d’auparavant, c’était les mêmes qu’à présent : celles des matières oxydées, il le sent.
il les avaient trouvé meilleures un après-midi particulier
où l’on s’était servi de ses clés pour s’esquinter la paume, avec les copains.

silence.

jusque ce que tout bas, sans daigner relever la tête, osu te lance comme s’il s’adressait à personne ou alors à lui-même. pourquoi t’étais énervé ? contre on ne sait pas qui dont on écure les bavures maintenant. c’était une question comme ça - peut-être.
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moi je t'offrirai des perles de pluie ✧ knave Mar 27 Juil - 18:30
moi je t’offrirai des perles de pluie
Les orbes fixes contre les siennes. Interstice presque lassante entre les regards et roule des yeux Valet quand le manque de réponses et les observations demeurent. Les choses, il les veut maintenant, rapidement - plus ça tarde plus son coeur gonfle gros comme lorsqu’il jetait le corps au dehors, comme il le jetait en disant ; faites avec. Débrouillez-vous, alors sa petitesse sur le seuil aussi ; débrouille-toi. L’envie de lui cracher qu’il n’a pas besoin de répondre, que Valet ne veut nulles réponses qu’il fasse simplement son travail comme lui le fait. Le sien blesser la peau cisailler les corps, couper les têtes qu’elles roulent comme des pommes tombantes d’un arbre après les premières brises.
Valet sait - que les dégâts psychologiques ne partent jamais. L’amusement au creux de la gorge se prête à rire à ses mots, quand il prononce ainsi les mots, mais peu désolé tout de même. Qu’ils souffrent de l’opium des vivants, si ça leur suffit - lui fait sa vie. Cruelle et injustifiée. Puis il répète, il va nettoyer - il va le faire.
Alors qu’il le fasse, qu’il cesse, Valet on ne voudrait pas faire rouler sa tête à lui aussi, ce n’est qu’un enfant ; qu’un misérable enfant haut comme trois pommes et pourtant. Sans aucun scrupule Valet pourrait, trancher la gorge il pense - titube et peut-être tombe en y songeant. Son esprit est trop étriqué, limité par les actes précédents commis. Il se dit peut-être pouvoir gonfler cette pièce et cette odeur métallique désagréable. Ou plaisante, il ne sait pas.

Agite la main en sa direction l’air de dire ; fais-le, fais ton travail ne me dérange pas. Ouvrir la bouche c’est consumer un peu plus cet opium des morts qui s’écroule contre les murs. Alors dernier coup d’oeil sur lui dont les pas pénètrent la pièce et dès cet instant les orbes qui ne quittent plus sa ridicule silhouette d’enfant. Quand les paupières closent un instant s’éprennent du temps qui s’écoule ; elles rejouent les cris elles rejouent le sang les images ont des goûts, des odeurs indéniables qui collent à la peau comme ce sable moite dans le désert.
Moite contre la peau quand la Mort l’a touché, tué, ramené. Et c’est suffisant pour un peu plus le contrarier ; les orbes durement qui s’ouvrent sur lui nettoyant. Même en constatant le sol maculé les envies du sang ne s’écoulent pas, pulse plus rapidement le rythme frénétique dans l’esprit. Il pourrait Valet, se prêter à ce genre de jeux encore et encore jusqu’à n’en plus pouvoir ; même sur ce gamin qui n’a strictement rien demandé, et c’est terrifiant peut-être.
Y a-t’il même songé ? Non à ses yeux, il n’y a rien de terrifiant tout est purement fixé, dans son esprit les songes ne se battent pas. Tout est droit et limpide. Ô il tue - il tue il coupe il cisaille, tranche les peaux jusqu’à ce que la chair éclate, et alors ? Qu’en est-il bien de ses songes, elles sont bien trop troublées pour ce soucier du bien, du mal. L’humanité troublée de ses manies l’a délaissé.

Il ne le sait pas mais plus il le fixe - le gamin - plus sa respiration s’accélère plus il tique. Des mouvements actifs sur le plancher de sang drapé. Et il regarde, à l’avant à l’arrière tout s’articuler et son esprit se ternit. De pigmentations érubescentes dans sa vision trouble et alors que ses phalanges sur elles-même s’enserrent ; la voix s’élève et questionne. C’est presque dans les ténèbres se demander ; à qui pose-t’il la question ? Lui - s’adresse-t’il réellement à lui et n’a-t’il aucune crainte de lui poser ainsi la question.
Petit oiseau tais-toi - tais-toi tu n’aurais pas du lui demander, il te clouera le bec la prochaine fois, pour que tu ne poses plus la question.

Clouer sur le parquet. Car il a le marteau intense les coups fermes, et qu’il perdure dépose sur le bureau. Pardon ? Les teintes sombres le glas résonne. Il s’est redressé, un instant pour mieux percevoir l’enfant, le moineau piailler hors du nid. Ce n’était pas de la colère. Et il ment comme il respire - il a encore des effluves bordant les extrémités de son visage quand déjà sa mâchoire de nouveau se crispe. La vérité, c’est qu’il n’y a sans doute aucune raison à brutaliser ainsi quiconque.
C’est sa propre colère, sa propre jalousie, qui a tissé de fils en aiguilles une toile si laide. Pour ceux qui châtient de trop la liberté, parce que lui ne pouvait pas y accéder. Et c’est incommensurable cette rage dansante qu’il éprouve à leur sujet ; Mais je pourrais bien réellement l’être si tu continues à piailler.
Parce qu’il a trop piaillé, le dernier qui est entré ici, parce que c’était trop brut et délectable à ses oreilles pour qu’il l’oublie. Alors il ne veut que les entendre eux, à jamais. Les cris de terreurs qui résonnent et repeignent les murs d’une façon telle qu’il ne peut se décider à les ignorer.
Pourtant il pourrait ; c’est si habituel maintenant.

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je te pardonne - il a manqué de le dire, en plus de le penser
si fort qu’il a senti l’irrévérence rouler sur sa langue, cogner contre ses dents, comme on frappe à la porte pour se voir ouvrir mais osu l’a vite scellée, ses lèvres pincées jusqu’à ce qu’on ne les lui devine plus. l’expression muselée qu’il avait à cet instant semblait en tout point à celle des minots qui déploraient leurs mots. lui, secrètement, ne regrettait aucun des siens.

pourquoi se mordre les doigts quand il peut admirer les tiens se crisper sur le vide ? toi qui ne tortures rien et pire, toi qui n’as que lui à qui parler là tout de suite. toi qui démens l’existence des émois terribles - tu dis,
pas de colère ici et lui tique
te fixe, froissé une seconde
et puis ses traits se lissent et il reprend,
se remet à griffer le sol en s’aidant des chiffons.

ça le dépite toujours, les plus grands hypocrites.
il n’a jamais compris - est-ce qu’ils avaient tous peur ? des plus petits que soi - il ne faut pas pourtant - et après les plus grands s’étonnent que plus petits que soi les imitent.

à lui, déjà de son vivant, cela donnait l’envie de stagner à onze ans. s’éviter les douze, treize, quatorze printemps - tous ces âges menant à celui des adultes, cet anniversaire où l’on devient un imposteur - osu ne voulait surtout pas qu’on tue sa candeur à sa place.
au fond il lui semble que c’était pour cela, que les plus grands mentaient méprisants à plus petits que soi : ce n’était que de l’avidité macérée puis mal tournée, de la jalousie malententionnée parce qu’on leur avait assassiné l’innocence avant qu’ils n’aient pu le faire eux-même.

osu tenait horriblement à l’idée de stranguler son enfance de ses propres mains.

en te targuant d’être le seul ici à pouvoir l’étriper,
tu le contrariais donc un peu.

voilà d’où lui venait la moue qu’il se dessine, ses images ingénues troublées délicatement. quand même, il te rappelle - c’est pas interdit par la reine de piailler. marmonné depuis le sol où lui travaille pelotonné, ses genoux tout en angles osseux lui perçant presque les côtes. en plus je piaille pas. piailler se résume à jacasser inutile, et c’était une question comme ça mais c’était une vraie question. malgré tout.

et son allure s'amende un peu - ses yeux toujours rivés sur le parquet, sombres mais à présent ne fusillent plus vraiment - quasi-placide qu'osu récidive. si c'était pas de la colère c'était quoi alors ? encore une fois, la réplique comme en suspens dans les airs. silence si ce n'est les grattements. ceux-là cessent quand soudain, ses regards quittent la terre pour décoller vers toi. c'est comme un jeu pour toi ? l'inflexion de sa voix crescendo, comme on chante lorsqu'on cherche la réponse aux devinettes - pour lui c'en est un.
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Ashe La Hire
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moi je t'offrirai des perles de pluie ✧ knave Ven 20 Aoû - 18:56
moi je t’offrirai des perles de pluie
L’odeur métallique du sang l’enivre, le porte, dans ce monde de l’après-vie. Celui où les têtes s’empilent faute de trouver un corps adéquat ; ils sont tous étourdis, assiégés, décapités dans ses songes et malléables. Ils ont oublié le goût du sang et de la chair, car le Valet - indécent et imbuvable, leur a tout pris.
Et il se gausse bien - s’en est presque effrayant - de tout ce qui s’en est suivi après. Il n’est pas terrifié à l’idée de consumer encore et encore ; il pense qu’il ne s’en lassera peut-être jamais, après tout n’est-ce-pas pour cela qu’il vit ?
L’entends-tu moineau, il n’est pas terrifié. Entre ses doigts il éviscère et ôte la vie, il est là où la vie s’envole, comme un oiseau déchu de sa liberté.

Le regard qui de nouveau le fixe, et Valet qui se dérobe sous son oeillade ; le silence de prime. Les enfants sont embêtants, ils posent toujours tout un tas de questions, surtout quand ils ne veulent pas travailler, ils jacassent et pleurnichent. Certains sont stupides, d’autres naïfs, des fleurs à peine poussées qu’il faut déjà déraciner.
Alors Valet, il déracine tout le monde. Les vieilles pousses et les jeunes, tout ce qui n’a pas sa place - tout ce qui est trop dérangeant, les lichens qui pourrissent les terres, par exemple.
En bon enfant à tout faire qu’il est, Valet exige qu’il ne se prête qu’aux tâches les plus propres à son titre. Il n’est ni conseiller ni lieutenant ; un simple gamin à qui le cruor s’offre. Et lui se targue de cette tâche immonde (du moins, n’importe qui de censé trouverait cela immonde) qu’il le force à accomplir.
Pourtant il poursuit et piaille. Presqu’autant que les crissements incessants sur le sol, c’est que le sang qui sèche n’est pas des plus aisé à écailler. Mais déjà qu’il perdure contre son derme, il serait bien insensé de le laisser s’en aller aux sols toujours impeccables.
Il ne détache pas son observation ; s’assure que tout marche aux pas et pourtant, il réussit encore à ouvrir son bec - tout encoigné sur lui-même.
Et bien sûr, que ce n’est pas interdit, mais ici - entre ces murs, qui sont en réalité ses murs - à ses côtés, pour un ordre que lui-même a donné ; Tu piailles. Fermement, et le regard noir méprisant sur lui déposé. Ils piaillent tous, dans ce fichu royaume. Dont lui, petit oiseau qui devrait plus s’apprêter à sa tâche qu’à bavarder.
Soupir las, puisque c’était une vraie question, les enfants sont embêtants.
Et bien trop bavards.

Et ils posent des questions, des questions anodines et maladroites - aussi chétives qu’eux-même. C’est déroutant, flagrant et enfantin, ils ne comprennent sans doute pas. Peut-être la mort n’a-t’elle que trop peu de valeur pour eux, après tout.
— C’était mon travail. Droit, ferme, pourtant bancal. Personne ne lui a demandé de réduire en sang sa silhouette désarticulée et personne ne lui a demandé de briser ses os. C’était un pur désir cruel et vicieux, il n’y avait rien de professionnel là-dedans. Comme le tien de récurer les sols. Il ordonne - d’une façon comme d’une autre.

C’était de la colère, comme tout autre sentiment justifiant des excès au point de tuer - car Valet a trop de fois tué, consumé par pure rage plutôt que par réels ordres. Il est bourreau, n’a nul besoin de se justifier autrement.
Pourquoi devrait-il justifier sa propre colère - on ne s’est après tout jamais justifié de l’avoir pensé ainsi.
— Tu connais beaucoup de jeux où les gens meurent ? Peut-être pas instantanément, car beaucoup de blessures crèvent la chair jusqu’à ce qu’elle totalement pourrisse. Mais quand on joue avec la mort au bout des doigts, la question n’est que ; connais-tu beaucoup de jeux où les gens vivent ?
@ knave & @ osu
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