NOM — zume
PRÉNOM — osu
RÔLE — bidori (de la légende du moineau à la langue coupée)
ÂGE D'APPARENCE — 11 ans
OR. SEXUELLE — il est dead r.i.p in peace avant de savoir ça restera donc un mystère
MÉTIER — larbin employé au palais spé simple tasks du style éplucher les carottes, cirer le parquet, faire briller le carrelage, foncer acheter un truc pour quelqu'un et garder la monnaie histoire de la claquer en confiseries plus tard - bref polyvalent en somme
GROUPE — brave hearts
RANG — entité
AVATAR — oc @muryo___

CARACTÈRE —

des allures de petite idole ridicule,
non pas d’ébène et d’ivoire mais en réglisse et sucre glace - voilà pour l’apparence. osu rien qu’en surface : parait être un hommage mal rendu à l’enfance, taillé trop saillant dans les tons monochromes.

il est rouge en dedans.
comme tous les humains à cœur ouvert et le sien est immense - grand comme ça ! les bras écartés ne suffirait pas à donner une idée - grand comme tout, ou bien comme un trou noir s’il faut vraiment illustrer.

les amnésies d’osu sont infinies mais elles ont laissés les songes innocents intacts, ces zones du cerveau très actives aux premiers âges : celles qui ne veulent que s’amuser ! fleurir sans que cela fasse éclore des roses voire des ecchymoses. celles qui souhaitent se divertir diablement et surtout sans stigmates. celles qui se sentent appelées dès qu’un rayon de soleil pointe le bout de son nez, transperce les fenêtres pour éclabousser ses joues, son front, ses images en entier - là qu’elles s’empourprent, là qu’elles semblent revenir à la vie - osu finalement ne désire que jouer, tout le jour, tous les jours, toujours.

ne sait plus trop comment, parfois-
parfois se demande ce que ça lui faisait, avant - ne comprends pas pourquoi cela l’impacte de moins en moins, son apathie sournoisement ressentie, de pire en pire au fil des ans. à ses ainés, il ne confie jamais la sensation de s’étioler à l’intérieur, les effondrements sur soi soupçonnés en silence ; c’est qu’il préfère se les prévenir tout seul, parce qu’il n’est plus un bébé, parce qu’il peut très bien se débrouiller sans personne. courtois soi-disant, ses merci sonnent naturels et touchants mais en secret, systématique, lui arrachent la bouche et incendient son palais.

quand même : merci, merci ! à chaque fois qu’il le faut, souriant et sincère, sans la moindre dent de lait - ses crocs d’adultes comme ces jolis bouts de verre, polis par les vagues, convoités en bord de mer (à l’exception des canines délicates et pointues, quatre quenottes aiguës quasi-diamants de sang) - merci bien à vous jusqu’à ce que la surveillance se relâche et puis s’en aille enfin.

top départ et lui s'en va à son tour - n'a plus de cour à proprement parler pour s'esquisser des marelles mais de toute façon, il en a transcendé les ciels à terminer six pieds sous terre - non, lui s'en va où lui plait maintenant, piétine toutes les frontières ;
disparus les parents qui prient les retours, instaurent des couvre-feu -
il faudrait pourtant, peut-être.

malgré qu'osu fête onze printemps depuis bientôt trois décennies,
peut-être que l'unique moyen d'entraver la supernova qu'il sera
serait de lui trouver un simili-papa ainsi qu'une simili-maman ;
une simili-famille si l'on a encore le droit de fantasmer autant.

AVIS SUR LES BRAVE HEARTS trop trop marrants
AVIS SUR LES HOLY CROWNS pas très marrants
AVIS SUR LES MASTER PIECES plutôt marrants
AVIS SUR LES DARK SHADOWS ultra marrants il parait ils sont où qu'on rigole

En quelle année et où a t-il grandi ? début des années 90, sous la grisaille de sasebo en plein cœur de la préfecture de nagasaki - osu a su très jeune pour les détonations d'antan, le double impact thermonucléaire. dessous la neige ou la bruine, tendait sa langue au ciel en songeant : si ça se trouve je mange et je bois des flocons et des gouttes atomiques ! c'est qu'il avait très faim et puis, très soif aussi, souvent - une semaine sur deux environ, lorsqu'il devait passer sept jours d'affilés sous le toit stérile et rancunier de maman.

Un souvenir marquant de sa vie d’avant ? gravir la poignée de marches menant au tout premier étage du petit immeuble lui avait semblé être une effort surhumain - tandis que lui n'est qu'un tiers voire une demi-portion ! et sur le pallier, comme tous les lundis papa l'attend - lui, n'a même plus l'énergie de porter son cartable, l'a donc laissé tomber à ses pieds car sinon c'était son squelette en entier qui s'écroulait par terre - pas comme tous les lundis, papa perd son sourire. oh- il ne peut pas lui dire ! il n'a pas le droit de lui dire, pourquoi les joues sont creuses pourquoi les yeux sont ternes - pourquoi sont-elles si délavées, ces palettes d'âge tendre ?
oh je- je veux pas- je veux plus retourner là-bas ! plus jamais, chez maman, après- après ce dimanche- conserver le silence, là dans son ventre il n'en a plus envie, du tout.
et papa l'a entendu - et papa lui a répondu d'accord, d'accord...
promis, juré qu'il est bel et bien terminé,
le temps terrible de tenir ainsi sa langue.

Comment est-il mort ? rompre une garde partagée ne prend pas des lustres mais pas sept jours non plus - alors après ce dimanche, forcément qu'il a du faire volte-face direction le foyer maternel. et papa a dit promis, juré qu'il était bel et bien le dernier, ce dimanche précisément. au fond, il ne lui aura pas menti - et maman elle aussi, a dit promis, juré, que je vais t'apprendre à te taire, te taire, TE TAIRE ! aura dit la vérité à l'identique, tandis qu'elle lui couvrait la bouche, écrabouillait sa gorge d'oiseau.

Comment a-t-il réagi à son arrivée ? bonjour, je m'appelle... je sais plus trop. on est lundi ? je crois- et... il faut que je rentre chez moi- chez mon papa, mais j'arrive pas à savoir par où c'est aujourd'hui- j'comprends pas ? c'est ce qu'il aurait voulu articuler, si seulement il lui subsistait un semblant de voix.
après-
après ce lundi, pareil, je sais plus trop.
osu sait juste qu'il s'est vu pris sous deux trois ailes, trimbalé par-ci par-là et puis, finalement crims et son château grandiose sont devenu son nouveau chez lui.

Quelle est sa plus grande peur ? qu'on ait peur de lui, encore.

Son objectif à Wonderland ? avoir onze ans sempiternels et si possible inoffensifs.

derrière l'écran — ici la partie où je ne sais jamais quoi dire je vais ainsi faire genre je repasserai pour la remplir mais j'oublierai entretemps, peut-être exprès. non sinon ça me fait plaisir de me poser sur sandman, les forums ça faisait environ trois millions d'années et je suis timide alors je retente ici parce que ça sent bon la douceur.

des bisous réservés