dispo rp : Messages : 155Points de Bonheur : 271Avatar : xie lian (tgcf) + wang yibo (irl)Âge d'apparence : 28 ansSigne Astro : la cuillèreRôle : chang'e Métier : chef du village enneigéInventaire : montre du stalker (1)Pouvoir : photokinésieEn couple avec : la luneAutre(s) compte(s) : knave ; valentina ; angie
Yueqiu J. De La Lune
moonchild
get loud Mer 25 Aoû - 11:50
get loud
Les gens dans la village parfois chantent - en mélopées ou en cantilènes à qui veut bien les écouter et parfois se retrouver. Mais Lune avec le temps a fini par chérir le silence et peut-être simplement les crépitements du feu, rien d’autre qu’une plénitude astrale procurée par le temps qui s’écoule, sablier des âmes. Et quand il s’enfuit - trop rapide, trop curieux - elle reste là, damnée entre les murs pour écouter de loin. Car depuis quelques temps un oiseau s’est posé sur le rebord de sa fenêtre serine des chants d’ailleurs. Il entend - du haut de son sanctuaire, les fredonnements de la voix mais reste au sommet à regarder de la fenêtre. Il écoute, les uns puis les autres aller l’écouter quelques jours parfois - où elle semble être de passage.
Mais jamais Lune ne sort de sa grotte - toujours de dos sous le clair de lune que dans la lumière de l’hélianthe astrale, il écoute parfois sans jamais se prononcer. Il n’est pas agacé - mais des éclats de trop joyeux parfois l’épuisent, et il se prête, le peu de temps qu’il passe à l’extérieur - à simplement regarder. Se cacher d’apprécier peut-être parfois, des notes qui chantent contre ses oreilles étourdies qui se gaussent bien du reste.
Alors, aujourd’hui - le rossignol chante encore dans les ruelles. Le monde l’écoute, le monde se plaît, mais Lune depuis les étoiles simplement observe. Car elle n’aime peut-être pas qu’on lui donne des raisons de sur terre s’échouer. Aujourd’hui est peut-être différent, alors ; quand il dévale les escaliers lentement pour se préparer à ressentir la chaleur des faisceaux lumineux. Ouvre la porte et entend le chant - de plus près toujours et se glisse, parmi la foule où il paraît anodin - presque invisible dans sa banalité et son silence. Et les pas lents, tout près du rossignol - redécouverte soudaine du chant alors qu’il se prête peut-être à sourire en sa direction, car la foule sourit en sa présence. Car le village est une autre scène pour son chant de grâce. Il demeure - silencieux à l’écoute. Et peut-être, quand la foule disparaîtra, qu’il restera.