La liberté c'est finalement d'avoir un endroit où se poser.
Après quelques jours sur Neverland, traine les bottes Crochet jusqu’à cette auberge qui est un peu sa maison depuis plusieurs mois, elle est contente de rentrer, mais contrairement à son habitude elle rentre avec l’esprit chargé, un taux d’alcoolémie déjà bien haut et un besoin viscérale de se vider l’esprit, loin de ses habitudes négligées. C’est pour cela qu’elle retourne là-bas, rejoint la douce auberge, le chaleureux lit, et surtout le quiété du domaine de Moïra.
Moïra.
Son simple prénom pour preuve de sa douceur et de sa bienveillance, elle avait supportée bien des fêtes et beuveries organisée toujours à l’improviste par ton équipage, des soirée qui n’en finissait jamais vraiment, au point que même Crochet en avait un peu culpabilisée un fois le matin venu. Mais la Capitaine avait aussi appris à apprécier la personne derrière l’aubergiste, à ressentir une affection pour cette force de la nature, semblant pourtant dans certains de ces atours si fragile en même temps.
Depuis qu’elle y logeait de manière presque permanente James avait pris à cœur et sans demander son avis à personne d’être le chien de garde de la mère Ours, quand les indigents se permettaient de saper son autorité ou bien d’être trop bruyant, et dans le regard de la rousse incandescante impossible de rater tout le plaisir qu’elle prenait à ce rôle à la conservation de cet endroit, qui était un peu son havre de paix.
Cette simple conjecture, alors qu’elle passe le seuil de la porte lui rappelle sa discussion avec Anaël sur le fait que liberté c’était d’avoir un endroit où se poser, son bateau c’était sa liberté, mais à force des mois, l’auberge de Moïra ça ressemblait à ce que le gamin avait évoqué, cet endroit si particulier où on est heureux de se reposer quand on est fatigué.
Passe la porte, et remplis son cœur d’une bouffée de bien-être Crochet.
« Devinez qui est de retour les Morpions ! »
Révérence juste pour s’amuser, tape dans les mains des quelques êtres de passage qu’elle connait, avant de nicher son visage face à celui de Moïra, sourire large et enjoué, telle enfant attendant une patisserie.
« Je t’ai manqué ? Je t’ai ramené un petit trésor de guerre de mon dernier périple ! »
Sort de son sac une cruche d’eau peinte avec une ourse dessus et quelques coquillages aux couleurs variées, ce n’était pas le premier cadeau à la gloire des ours que la pirate lui ramenait, elle lui en ramenait un à chaque fois qu’elle revenait, de fil en aiguille, les chiffons, le tablier, au même titre que les savons, les boucles d’oreille où même le balai chiotte et désormais la cruche d’eau y était passé. Un traitement réservé uniquement à Moïra, sans qu’il n’y ai une explication. C’était juste comme ça qu’elle vous dira Crochet, c’est juste que c’est Moïra. Alors elle revient toujours avec des Coquillages et un objet avec un ours dessus.
« Pas trop de bordel en mon absence ? Où je dois peter des genoux ? Tu as toujours une chambre de libre ? Je vais rester un petit bout. J’ai besoin d’un break. »
Elle avait ses habitudes Crochet, mais elle savait aussi que si Moïra en avait eu besoin elle aurait pu donner la chambre qu’elle occupait durant son absence, ça aurait laissé James dans une belle merde mais c’était de bonne guerre, et elle ne se serait jamais permise de faire une scène, c’était le domaine de Moïra pas le sien, et c’était un truc qu’elle respectait.
« Je peux te demander de me servir… un truc sans alcool s’il te plait ? »
Pas d’alcool, une première fallait bien l’avouer, mais James veut un esprit clair, elle a besoin de voir ce que ça fait d’être sobre à nouveau et pas tout le temps bourré.
Un fracas de porte qui ne fait même pas lever la tête à Moïra, on pourrait dire qu’elle a tout vu et tout vécu, mais même le chaos peut avoir quelque chose de familier. Ce n’est pas le cas de 90% des clients de la Mère Ours, ceux qui ne connaissent pas Jamie lui jettent des regards comme si c’était une folle, les autres se dépêchent eux de se tenir tranquille. Il suffit de peu pour que la pirate commence à dérailler, un mot de travers mènerait les inconscients directement sur la planche, bien que sans navire cette menace paraît bien vide. Mais on ne sait jamais, le toit de l’auberge reste très haut et n’a pas encore été victime de l’imagination de Jamie, ça ne saurait tarder.
La femme finit par lever les yeux, elle sourit, tranquille devant cette tornade rousse qui trace son chemin jusqu’à son comptoir.
« Si ce n’est pas le Capitaine Crochet… »
Qui est étonnée qu’elle se soit prise en affection pour ce personnage avec toujours un grand tricorne sur la tête ? La rousse la surplombe à elle-seule avec son petit air railleur et Moïra abandonne un instant ses assiettes pour regarder avec curiosité le sac qu’elle lui tend.
« Qu’est-ce que tu me ramènes encore ? »
Une cruche d’eau avec un ours peint dessus, des coquillages… Moïra ne dissimule pas sa joie, saisit la cruche pour la regarder en détail, puis la pose sous le comptoir, suivi des coquillages qu’elle caresse des doigts comme s’il s’agissait de véritables pièces d’or.
« Ooooh, Jamie, il ne fallait pas ! »
C’est ce qu’elle lui dit à chaque fois, mais Jamie n’écoute jamais, après tout elle est Capitaine. Il faut croire que lui dire qu’elle tient une collection de coquillages n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde, d’ailleurs elle recueille entre ses doigts quelques grains de sable et le parfum de la mer. Au début, Mère Ours était gênée de toutes ces gentilles attentions, mais elle a vite fait de baisser les armes à chaque nouveau présent. La Capitaine était comme un grand œil qui captait tout, elle remarquait que Moïra avait salit son dernier tablier, elle lui en ramenait un nouveau, elle parlait de savons avec un client, en voici, quelqu’un s’était un jour plaint du balai à chiotte de l’auberge, et hop Jamie en avait acheté un avant même que Moïra n'ait eu le temps de réagir. Elle avait quand même failli se fâcher quand la rousse avait insisté pour lui enfiler des boucles d’oreille, l’avait traité de folle, puis avait fini par accepter car c’était trop tard, elle les avait prise pour elle. A ce stade, même un amant se serait senti en concurrence face aux cadeaux de James. Elle avait quand même réussi à lui faire promettre de ne plus ramener de bijoux aussi coûteux, humble comme elle était Mère Ours, elle aurait été capable de les cacher dans une boîte à bijoux sans oser les porter par peur que quelqu’un les reconnaît (car après tout, personne ne sait comment Jamie trouve tous ces objets et Moïra préfère ne pas demander…). Du coup à défaut de bijoux, Jamie lui ramenait des objets en forme d’ours et des coquillages, Moïra préfère et tout le monde est content. En plus, la blonde aime faire partager pour son auberge, vous savez une petite statue d’ours ça fait très bien sur une commode, pareil pour ce panneau de bienvenue avec un ours qui sourit, il est parfait sur la porte d’entrée, et cet ours en peluche… Moïra se souvient avoir rigoler et déclaré à Jamie : « Je ne savais pas que tu étais maman, James… »
Mais c’était il y a maintenant un petit moment. Et ainsi donc, sa chère pirate était de retour pour troubler la quiétude de son auberge. Moïra souriait de toutes ses dents.
« Tout va très bien, darling. Ta chambre n’a pas bougé, ce sera donc la numéro 12. »
Elle lui pousse les clefs sur le comptoir jusqu’à ce qu’elle la voit les prendre.
« Où en es-tu avec ton navire ? »
En même temps qu’elle lui pose la question, elle est presque surprise par sa demande : Boire un truc sans alcool ? Elle lui aurait bien prise sa température, mais Jamie n’avait pas l’air fatiguée. Alors quoi lui proposer ? De l’eau serait un peu trop audacieux, ça reste Jamie Hook, n'avait-elle pas une réputation à tenir ?
« De la limonade, ça te dit ? »
Et elle ajoute, tout en essuyant un verre avec un chiffon.
« Tu ne veux rien manger avec ça ? Il me reste des pancakes. »
On les sent encore, c’est ce que mangent les clients. L’un d’eux commentent d’ailleurs :
« Très bons ces pancakes ! »
Si même le vieux McKenzie le dit, alors...
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Home - Pv Moïra Mar 26 Jan - 0:08
Feat Moïra
H o m e ...
La liberté c'est finalement d'avoir un endroit où se poser.
Sourire guindé sur les lèvres rouges, parce qu’elle aime être appelée par son patrônyme, parce qu’au bout du compte y’a pas grand monde qui le fait, surtout le titre de Capitaine, bien souvent écorché, oublié comme s’il n’avait jamais existé, et même si ce n’était que maigre titre, Moïra avait toujours la bonté de te nommer au moins une fois, soit par celui-ci soit par un mix. Une attention particulière peut-être résultat d’un pur hasard, mais qui touchait en plein cœur la pirate.
Sourire heureux sur le visage de Crochet alors qu’elle peut observer à quel point le cadeau vient ravir Moïra, un doux sentiment de chaleur venant à l’envahir de tout son être, parcourt sa peau, embrase ses veines. Offrir des cadeaux à La mère Ours c’était bien plus délectable que de se faire un cadeau à soi même. Pas question cependant d’en piper mot à voix haute. Plutôt sauté de la planche que d’avouer une telle faiblesse de cœur. Manquerait plus que ce soit utilisé contre Crochet après. Pire encore qu’on choisisse Moïra pour cible à cause de ses méfaits. Hors de question.
Hausse les épaules de la pirate un peu gauche quand la belle ourse il dit une fois de plus qu’il ne fallait pas. Comme si c’était rien, comme si c’était jamais arrivé. Alors qu’en vérité elle notait chaque chose qui manquait à l’auberge, chaque fois que Moïra ou un client pestait d’un truc ou un autre, on pouvait être sur que la fois d’après Moïra l’aurait en version « ourse » bien entendu, Crochet y mettait un point d’honneur, et les cadeaux de Moïra c’était bien les rares qu’elle se permettait pas de voler. De peur qu’elle est des embrouilles après.
Sourire doux, elle lui dira pas Crochet à Moïra qu’elle ne sait pas trop pourquoi mais ce surnom, elle ne l’aime pas plus que ça. Elle est la seule dont elle peut le tolérer.
« Par-fait. Tu me ravie ma douce, moi qui avait peur que quelqu’un soit venu utiliser et casser mon lit. »
Chuchote amusée.
« On ne sait pas toujours ce qui vient faire des folies. »
Parce que bon, elle avait vu James des gens passer, et d’autres faire des folies de leur corps à même le trottoir ! Vous imaginez ? Pendant que la mère Crochet au comble de toute attente, elle est restée pure depuis son arrivée. Et ce malgré tout l’alcool qu’elle peut ingérer. Même si personne ne le penserait. Elle ne se prive pas de décolleté et de regard aguicheur aussi Crochet.
Attrape les clés d’un geste conquérant, avant de les contempler ravie une seconde, tiquant à la mention bien épineuse du bateau.
« Pas si mal que ça je t’avoue. J’ai bon espoir de pouvoir le récupérer dans quelques maigres semaines. »
Touche de son index le nez de Moïra telle une enfant.
« Mais ça m’empêchera pas de péter les rotules des clients pas sympa. Ou de venir te ramener des trésors avec des ours dessus. Même que j’en sculpturai un sur le mat, ou mieux ! Moiïra imagine. »
Attrape les épaules de son aubergiste préférée, bouge grand son bras dans le vide comme si cela allait fait apparaitre ses pensées.
« Une Immense Ourse en Bois, Juste derrière moi quand je navigue à la bar, de deux mètres. Comme ça j’aurais qu’à me retourner, et ça me donnera l’impression que t’es là un peu. Qu’est ce que t’en dis ? »
Et le pire c’est qu’elle est sérieuse James quand elle propose cela, quand elle rêve à ce point là. Hoche la tête pour la limonade, incapable de se souvenir quel goût ça a. Alors que s’illumine le regard, gronde l’estomac à la mention des pancakes.
« Oh Chic oui Sacrebleu ! Tu pouvais pas me faire plus plaisir ! Je savais vous aviez Bon Gout M’sieur McKenzie »
Clin d’œil complice, sourire large comme une enfant, elle est loin la pickpocket baroudeuse à cet instant, elle est loin la méchante, brille d’une lueur de bonheur le regard de Crochet, parce que ça fait du bien de rentrer.
« Et toi des projets pour l’auberge ? T’sais que je pourrais même te l’agrandir gratis l’auberge, on dirait pas mais j’ai des muscles. »
Un peu trop directe comme toujours, mais le néant vous dire que c’est ce qui fait son charme à cette tornade rousse.
Moïra hoche la tête aux dires du Capitaine au sujet de son navire.
« Je suis contente pour toi alors. » Et à son sourire, difficile de douter de cela, lâchant un rire fin au poke délicat sur le bout de son nez.
Lorsque Jamie est lancée, il est difficile de l’arrêter. Qu’est-ce qu’on disait tout à l’heure ? Ah oui, une tempête rousse : la tempête Jamie est sur le point d’encercler Moïra, d’un bras au-dessus de ses épaules, l’autre qui s’ouvre dans le vide. La blonde sourit et contemple les projets qu’elle lui présente, quelque part entre le toit et le sol de son auberge.
« Une immense ourse en bois ? Mais enfin, à quoi ça pourrait bien te servir, Jamie ? »
Cette idée la fait rire de bon cœur, avec un roulement des yeux attendri lorsqu’elle lui fait part de son explication. Elle lui dirait bien qu’elle exagère, mais ce serait la vexer : Jamie n’exagère jamais, elle dit toujours ce qu’elle pense, pour le pire et le meilleur, tout ou rien, c’est comme ça les relations avec elle. Et Moïra ne sait pas si elle devrait l’encourager dans ce chemin, mais après tout pourquoi pas…
« Si ça te fait plaisir… Alors une limonade et des pancakes ! »
Elle profite de la diversion de Mr McKenzie pour s’échapper de la tornade, posant un verre déjà propre et une assiette encore fumante de ce délicieux fumet de pancake. Elle prend la cruche de limonade, justement une offerte par Jamie car il y a un ours dessus, Moïra l’utilise très souvent car elle est dotée d’une grande contenance, elle lui remplit son verre presque au rabord et le lui pose délicatement sur le comptoir, avec l’assiette et les couverts.
« Tu vois, c’était rapide, tout est déjà prêt. »
Et à ses mots elle ajuste son tablier, va pour sortir du comptoir pour accompagner Jamie à sa table et continuer la conversation. Cela fait si longtemps qu’elle n’avait pas vu la pirate, difficile de se détacher de cette compagnie aussi attachante (la capitaine lui avait déjà fait une blague là-dessus, le fait qu’elle avait un don avec les noeuds, Moïra n’était pas sûre de ce qu’elle devait faire de cette information).
« Des projets ? » Moïra regarde brièvement autour d’elle, sur le moment ne sait pas quoi dire car le temps passe si vite et les clients continuent de venir et qu’à ce rythme sa maison sera trop petite. « ...L’agrandir, oui, pourquoi pas. »
Mais elle dévisage Jamie, l’air perplexe.
« Mais tu ne pourras pas tout faire toute seule, il te faudrait une équipe, il faudrait que je me renseigne… Et cela risque de prendre du temps, de faire du bruits... »
Elle pourrait compter tous ces problèmes sur sa main, elle lâche un soupir.
« Je ne suis pas encore sûre… »
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Home - Pv Moïra Sam 30 Jan - 15:21
Feat Moïra
H o m e ...
D’une douceur à voler le cœur, voilà ce que tu es Moïra aux yeux de cette tornade qu’elle peut être Crochet, un joli phare au milieu de la mer déchainée, ils n’ont pas idée les gens, ne réalise pas à quel point c’est incroyable que tu sois là, qu’en Neverland t’existe. Parce que y’a pas cœur plus pur. Pas de bienveillance plus grande que la tienne, elle le sait, elle en est sure Crochet, parce qu’elle fait que le répéter à ses gars quand t’es pas là, quand les autres ne regardent pas. Et c’est pour ça qu’elle veut de cette ourse en bois sur son bateau, parce qu’à défaut de pouvoir t’emmener, elle pourrait l’enlacer quand tu viendrais à lui manquer. Parce qu’elle pourrait pas te forcer Moïra elle sait, si son bateau c’était son foyer, l’auberge c’est là que ton cœur a toi il était.
Mais elle désespère pas Crochet, qu’un jour tu viendrais, même si c’est l’histoire de quelques nuits d’été, sur son bateau pour regarder les étoiles et voyager.
Inspiration grande à la vue des pancakes, sourire on ne peut plus dévorant.
« T’es vraiment la Reine du Pancake ça sent tellement bon ! »
Toujours directe, toujours honnête, dévore déjà Crochet les douceurs parfumées, en ronronnant de plaisir, personne n’avait ton don pour cuisiner, et la faire tant apprécier. Avale goulument les pancakes, les uns après les autres, prends le temps de savourer, affamée. Ne se stoppe que pour finalement faire face à ce que son estomac n’a plus gouter depuis au moins une centaine d’année, ta limonade. Glisse les doigts guidés sur le verre, s’enroule comme face à une curiosité, alors qu’un sourire orne ses lèvres, quand tu viens t’asseoir à ses cotés, te coupe une part de pancake, pour te la proposer, tendant fière la cuillère.
« Je suis sure t’as rien mangé. »
Rigole doucement James, avec sa lueur habituelle dans le regard, avant de venir finalement boire une gorgée, regarde surprise le verre de ne pas trouver cela mauvais. Comme quoi elle avait pour une fois fait un bon choix.
« Je serais pas toute seule, je demanderai aux matelots de m’aider. Ils t’aiment bien tu sais, je suis sure ils seront ravis pouvoir aider. Et puis ça les occuperaient, d’ici que le bateau soit à nouveau à quai. »
Hoche la tête Crochet.
« Bah pour le bruit, c’est vrai qu’on rigole un peu fort. »
Sourire malicieux, regard en biais, de la connerie qu’elle vient de te débiter. Elle a pas pu s’en empêcher elle sait ce que t’entendais par là, mais c’est Crochet, une perche comme ça, ça se laisse pas.
« Après si tu nous dis on peut concentrer le gros du bruit à un moment précis. Et puis avec tous tes coquillages à force va bien falloir au moins un musée. »
Pouffe encore un peu entre sa barbe James, parce qu’elle est pas dupe que si la collection grossit c’est de sa faute aussi. Mais ton sourire quand tu les reçois ça vaut tellement tout l’or du monde que jamais elle regrettera.
Un léger soupir, c’était comme un air de déjà vu pour la tenancière de cette auberge.
« Un nouveau particule à rajouter à mon prénom, tu en as combien des comme ça ? »
En vrai, cela lui faisait toujours autant plaisir de voir quelqu’un se régaler, au point de lécher les contours de l’assiette. Moïra profite de la quiétude de la salle à manger, si on ne compte pas l’arrivée de Crochet, pour s’asseoir à côté d’elle. Fronce les sourcils en direction de la cuillère devant son champs de vision, elle insiste pour qu’elle goûte à sa propre cuisine, c’est que Jamie la connaît un peu trop bien, sa tendance à oublier de manger et se rattraper un peu trop tard quand tout est déjà froid. Mais hors de question de subir cette becquée.
« Je sais encore manger toute seule. »
Elle lui saisit délicatement la poignée de sa cuillère et mange donc le bout de pancake piqué, elle hausse légèrement un sourcil, frotte sa langue contre le palais alors qu’elle avale après avoir mâché. Ca allait.
« Je m’étais gardée une assiette, tu peux manger sans te sacrifier. »
Elle passe un doigt songeur sur ses propres lèvres et lui rend sa cuillère, elle continue d'écouter James et cette fameuse extension de l'auberge, avec l'aide de ses précieux matelots : de braves garçons pour la plupart, Moïra ne les connaît pas tous. Elle sourit d’apprendre que l’affection est réciproque, bien qu’elle ne dissimule pas non plus sa surprise d’en avoir la confirmation si certaine du Capitaine.
« Ah bon ? »
Toujours difficile pour elle d’imaginer qu’elle jouit d’un tel capital sympathie de la part de personnes qu’elle a l’impression de connaître si peu. Elle réfléchit un instant.
« J’aurais les chambres pour tous les accueillir, et on n’a jamais assez d’une seule personne turbulente comme toi. »
Une manière d'appuyer que oui, le Capitaine avait gagné, mais le combat n’était pas bien dur à mener, il a fallu juste un peu de sa mauvaise influence pour que la Mère Ours se jette à l’eau.
« Même si tu restes, on le sait tous, unique en ton genre. »
Et quel sourire venant de la part du Capitaine. Mais Moïra ne passe pas trop de temps à l’admirer, elle se lève, se justifie en pointant du doigt quelques clients au comptoir, mais surtout son assiette qui l’attend, car bon maintenant qu’elle y pense c’est vrai que ça lui ouvre l’appétit de parler. Ils verront les détails de ce projet plus tard, les occasions ne manqueront pas si Jamie rallonge son séjour ici.
« J’arrive. »
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Home - Pv Moïra Sam 6 Fév - 20:11
Feat Moïra
H o m e ...
Un rire entre les lèvres rouges, elle ne peut s’en empêcher Crochet quand tu réagis de la sorte Moïra, parce que si elle se laissait aller elle t’en donnerait un par jour si ce n’est plusieurs, parce que tu les mérite, parce qu’elle aime à t’en donner. Parce que c’est sa manière à elle d’aimer, d’apprécier de le montrer, parce que tu es un petit essentiel à sa vie.
« Tu sais que je pourrais t’en donner tous les jours, t’es la Reine de trop de truc, c’est de ta faute aussi, sois pas si douée »
Sourire complice, clin do'eil avisé puis Un rire alors que sa phrase est ponctuée de ce timbre sincère et amusé, elle sait complimenter Crochet, mais avec toi ça va au-delà parce que c’est naturel, ça vient tout seul quand elle parle de toi, pour toi, avec toi. Parce que sa petite clarté juste à elle.
« Moi qui rêvait de te nourrir, Moooooïraaa tu brises mes rêves »
Elle te montre cette fausse moue déçue et triste, exagérée comme ses mots envers toi, entière Crochet, toujours la première à rigoler, mais même si elle le dira pas, ce trait de caractère que tu as, cette force sous cette douceur qui pourrait attendrir n’importe qui, t’es la seule elle le sait qui serait capable de la recadrer si elle dérapait. Parce que t’as pas besoin d’avoir de la poigne pour avoir de l’autorité.
« File la chercher avant que ce soit froid, j’entends ton ventre d’ici, il hurle : nourris moi Moira Nourris moiii »
Petite voix plus aigue pour imiter ton estomac, incapable de l’arrêter la tornade Crochet, alors qu’elle avale goulument les pancakes jusqu’à vider l’assiette, limite à lécher l’assiette c’est pour dire. Hoche la tête vivace Crochet, parce que oui c’était vrai, parce que bon quand Crochet aime bien quelqu’un en règle général les matelots aiment aussi, parce qu’ils lui font confiance, qu’ils se fient à son regard parfois un peu trop biaisé mais toujours remplit de sincérité.
« Bah oui. Ils ont besoin que d’un coup d’œil pour savoir si ils ont en face quelqu’un de bien »
Hoche la tête Crochet, elle y croyait à ce qu’elle disait, alors que dans les faits, ils se fier surtout à ce que leur Capitaine pensait. Un rire à nouveau, et un sourire, alors que les mots sont pris comme un compliment, venu la toucher en plein cœur. Unique. Tu la trouvais unique et pour Crochet, pour James, pour Jamie ça avait bien plus de valeur que tout le reste, parce que souvent on l’oubliait, ou du moins c’est comme ça qu’elle le ressentait. Comme si elle n’était qu’ombre de passage dans le vacarme de Wonderland. S’empourpre gênée ses joues l’espace d’un instant alors qu’elle vient noyer son visage dans la limonade.
« File, mais reviens vite. »
Elle te regarde quitter la table tu sais, te regarde à ton boulot retourner, et elle ne peut pas s’empêcher de devant toi rester fascinée. A l’égale d’un bijou dans un écrin, t’arrive à la toucher, à l’apaiser Crochet comme personne ne le fait, juste par ton naturel et ta douceur. Elle se demande Crochet comment ça se fait que t’as pas plus de prétendants à tes pieds.
Ainsi Moïra se détache de la compagnie du Capitaine pour retrouver son comptoir. Quelques clients l’attendent, certains lui rendent les clefs, tandis que d’autres viennent au contraire prendre une chambre, attirés par cette soudaine animation dans l’auberge. Moïra pourrait le remercier, c’est des clients comme elle qui anime la maison, leur permet de s’attacher à cet endroit, paumé au fond de la forêt de nulle-part.
Un quart d’heure passe, mais Moïra répond aux questions et accompagne ses clients, que ça soit à leurs chambres ou au seuil de la porte, le sourire aux lèvres malgré le ventre qui crie famine. Enfin seulement, elle peut prendre son assiette accompagnée d'une fourchette, puis revenir vers Jamie qui devait peut-être s’interroger du temps mis par la Mère Ours.
« Voilà. » Elle s'assoit puis constate que le Capitaine ne s’est pas fait prier pour finir son assiette. « C’était bon ? Tu en veux encore ? » Elle pourrait se relever encore si Jamie ne la retenait pas.
Mais entre-temps autre chose lui traverse l’esprit, et autant profiter de la présence extravertie et sociable de Jamie. Moïra se rassoit sans se faire prier, pique dans le pancake, commence à dessiner un morpion de la lame de ses trois piques.
« Au fait, j’aurais bien une question à te poser : tu as croisé beaucoup de gens dans tes dernières aventures ? »
Elle s’est aussi servie un verre de limonade, le portant à ses lèvres en attendant que Jamie lui réponde.
« La disparition de Time m’intrigue et m’inquiète en même temps, je pense que t’es au courant… Tu as entendu quelque chose ? »
Va-t'elle se moquer d'elle ? Moïra n'avait pas vraiment l'allure d'une grande enquêtrice, d'autres entités avaient davantage leur place qu'elle pour se poser des questions. Mais elle aime les livres, elle est dotée d'une grande imagination, et surtout, Moïra reste une femme maternelle et attentive, facilement anxieuse aussi.
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Home - Pv Moïra Lun 15 Fév - 18:04
Feat Moïra
H o m e ...
Elle te lâche pas du coin du regard Crochet, ne peut se détacher son regard de tes gestes, de tes sourires légers, t’es un soleil, une jolie lumière dans cette auberge qui est la tienne. Elle se dit Crochet qu’elle a une chance immense et si douce de t’avoir rencontré et que t’arrive à la supporter les fois où elle vient te visiter. C’est pas à tout le monde que c’est donné, elle le sait. Parce qu’elle est pas facile à canaliser, ni à calmer. Y’a peut-être que toi et Absinthe qui pouvait la ramener à la simplicité et le calme de la réalité dans laquelle vous vivez.
Elle est ravit de te revoir sur ta chaise te glisser, un sourire joviale sur les lèvres rouges tout juste dessiné.
« C’est parfait, si j’étais gloutonne je te dirais oui, mais je vais pas te vider toute ta réserve et puis c’est ton tour de manger »
Un rire entre ses lèvres qui vient se glisser, te regarde faire le morpion, te regarde dessiner de ta fourchette sur le pancake que tu viens ramener. S’étonne Crochet de ta question puis la trouve bien logique en effet, se creuse les méninges pour tout se rappeler, pour tout te raconter, parce qu’il s’était passé des choses et pas tant que ça depuis la dernière fois qu’elle était venue à ta porter toquer.
« Surtout les habituels, on a refait un duel de bras de fer avec Anaël. J’ai dû lui payer une tournée, on a dansé sur les tables, on a chanté, on a parlé de sa vie, tu sais celle d’avant enfin de l’autre monde, et du bateau. C’était chouette, il m’a un peu touché. J’ai été aidé et embêter Absinthe, je suis sure que vous vous adoreriez toutes les deux, et puis j’ai vu Osvald, il avait l’air je sais pas préoccupé mais j’ai pas osé lui demander.»
Un peu pour ne pas dire beaucoup.
« J’ai revu Dundee aussi, »
Un frisson de peur parcourt son échine.
« Des fois je me demande si la destinée elle se fout pas un peu de moi à son sujet, et en même si il me fait flipper et que clairement je suis dans le top ten de ses plats préférés, je crois que je l’aime bien, c’est pas un mauvais bougre au fond. Les gars disent que je suis fêlée. »
Un rire entre ses lèvres à Crochet, peut-être qu’elle voit un peu trop le bien partout, peut-être qu’elle est juste folle et que ça finira par la tuer, en vrai elle sait plus trop Crochet, ce qu’elle veut, ce qu’elle est ou ce qu’elle devrait Elle perds un peu son regard un instant dans l’horizon. Elle prends cette expression, celle qui ne se montre jamais en dehors de sa cabine privée où personne ne peut l’observer. Ce calme, cette posture de femme, d’être brisé, comme une ombre, un écho d’un lointain passé, Jamie derrière le masque de James.
« Tu crois que je le suis ? »
Glisse son regard sur toi, caresse sur tes jolis traits, et comme un bouton qu’on rallume, un costume qu’on renfile, reviens l’éclat malice de ses iris, un rire déjà prêt à s’échouer hors de ses lèvres.
« Ma foi faut bien être fêlée pour être le capitaine Crochet »
Rire entre ses lèvres, alors qu’elle te regarde, s’étonne mais ne se moque pas de l’inquiétude, ton inquiétude tente de ramener tous tes souvenirs à ce sujet.
« Les badots en parlent parfois quand ils ont trop bu, certains disent qu’il est parti parce qu’il en pouvait plus, d’autres pensent que c’est les Dark Shadows qui l’auraient enlever… Mais je vois pas vraiment ce qu’ils en ferait. Tu l’avais déjà rencontré Time ? Je veux dire c’est un ami ? »
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