du bout des draps, à bout de toi ★
attrape-moi par la taille, embrasse-moi, agrippe-toi à moi de toutes tes forces,
j'en ai terriblement besoin,
j'en ai terriblement envie.


Angoisse dans les veines.
Et tu t’en veux au fond.
Parce qu’il n’est pas réellement fautif.
C’est sa faute à elle, si t’as envie de gerber.
Tu te mords quand même la lèvre, Opal.
Depuis le temps ça pourrait ne plus avoir lieu et pourtant…
Oui mais combien de temps cela a-t-il duré ?
Mais à la fois, le temps a passé.
Tu le déteste cet enculé.

Mouvements en suspens.
Et sa voix qui s’élève.
Des excuses.
Vraiment, tu te maudis, Opal.
Bien évidemment, tu l’écoutes…
Ça te brise le cœur.
Pendant qu’en même temps, ça fait du bien.
Et pour ce double sentiment, tu te hais.
Envie de le rassurer, mais les mots ne sortent pas.
Ils n’arrivent pas à faire leur chemin.

Dundee se dégage, il s’assoit à côté de toi.
Tu te redresses aussi, Opal.
Venant immédiatement te blottir contre lui.
A sentir ses bras qui se referment sur ton corps.
Et ton nez qui va dans le creux de son cou.
Tu lui pardonnes.
Toi qui porte Rancune comme un deuxième prénom, tu ne lui en tiens pas rigueur.
Bien qu’il savait, mais il n’a jamais su pourquoi et à vrai dire, personne avant lui non plus.

Profonde inspiration.
Tes lèvres embrassant sa clavicule.
Et doucement, tu souffles contre sa peau.
Tu te confies, Opal.
Les genoux au sol, tu avoues ta faiblesse.
Parce qu’il était la seule personne digne de savoir ; méritant de savoir.

▬ Quand elle a constaté que les oreilles je le supportais, q-que j’arrivais à me débattre elle a… elle a trouvé autre chose… c’est juste douloureux, h-horriblement douloureux. J-J’étais pas bien lourd, m-mais tout mon poids suspendu p-par… là, c’est… c’était humiliant.

Tu marques une pause.
Déglutissant de travers.
Combien de fois Juliette a-t-elle fait cela ?
Tu ne sais plus, Opal.
Combien de fois faut-il mourir pour ne plus en avoir quelque chose à foutre ?
Ça aussi tu l’as oublié.

▬ Ça fait si longtemps q-que… ça ne devrait même plus m-me faire… m-mais à chaque f-fois j’ai l’imp… l’impression…

Voix qui se brise, tu n’arriveras pas à le dire, Opal.
Tu te sens tellement ridicule avec tes larmes de crocodiles.
Si en colère contre elle et toi à la fois.
Et t’essayes tant bien que mal de te reprendre.
De retrouver contenance.
Tu fini par prendre une grande inspiration.
Tout en te laissant aller contre lui.

▬ Mon attention, tu l’as tout le temps, Dee… je ne regarde et je ne vois que toi. Petit sourire. Tu es loin d’être sans cœur, je l’entend battre, juste là. Et tu y déposes tes lèvres, murmurant. Je t-t’aime.

du bout des draps, à bout de toi ★
attrape-moi par la taille, embrasse-moi, agrippe-toi à moi de toutes tes forces,
j'en ai terriblement besoin,
j'en ai terriblement envie.


Dans ses bras.
Si tu as des insécurités, Opal.
Si parfois tu as besoin de te sentir rassuré.
S’il y a bien un endroit où tu te sens bien.
Où tu es en sécurité.
C’est dans ses bras.
Quand il les referment sur toi.
Quand il t’enlace et te presse contre lui.
C’est réellement là que tu es chez toi.
Le seul endroit où tu veux être.
Tout le temps et en tout temps.

Contre lui, tu trouvais les mots.
Exprimer ce que tu n’as jamais dis.
Et ça te coûte tellement, Opal.
C’est pour cela que tu te raccroche à lui.
Comme s’il était le phare dans ta nuit trop sombre.
Rassurant son cœur un instant.
Lui confiant une fois de plus ton amour.
Cette fleur dans ta poitrine qui ne cesse de pousser.
D’éclore de sentiments à son intention.

Sa caresse dans son dos te détends.
Et ses mots te font rehausser un sourire.
Bien que tu ne lui permettrait jamais de l’approcher et encore moins de la manger.
Juliette reviendrait et elle se vengerait.
Elle te l’arracherait lui.
Se ferait un plaisir de le faire, rien qu’à l’idée de pouvoir te faire payer, Opal.
Tu le sais bien, très bien même.
Et un frisson te parcours à cette idée.
A l’idée de le perdre.
Qu’on te l’enlève pour toujours.
Ça t’étouffe un instant.
Jusqu’à ce que ses lèvres rassurantes se posent sur ton front.

A la suite, tu ne te tends pas, Opal.
Non, tu réfléchis à la situation.
Te mordillant la lèvre inférieure.
Ça te terrifie en un sens et à la fois…
Quand tu lèves ton regard vers le siens, tu sais qu’il n’y que lui à qui tu laisserais faire ça.
Grande inspiration pour un petit soupir :

▬ Du bout des doigts… tout doucement… c’est- peut-être que t-tu devrais… euh… pas y aller tout de suite.

C’est OK.
Les joues cramoisies.
Tu trembles un peu, Opal.
Appréhension palpable et pourtant, tu lui fais confiance plus qu’à n’importe qui.
T’as juste la trouille que même lui, il n’arrive pas à t’enlever ça.
Alors tu secoue légèrement la tête.
Frôle de tes lèvres les siennes.
Souffle contre elles :

▬ Aimes-moi.

du bout des draps, à bout de toi ★
attrape-moi par la taille, embrasse-moi, agrippe-toi à moi de toutes tes forces,
j'en ai terriblement besoin,
j'en ai terriblement envie.


Ses mots.
Ils te transpercent le cœur.
Et lui redonne vie en même temps.
Ils sont plus que ce que tu espérais et imaginais entendre un jour, encore plus de lui.
Ses mots, ils sont votre promesse.
Son gage d’amour éternel.
Tu ne peux que laisser le bonheur t’envahir, Opal.
Submerger ton être.

Ses lèvres qui capturent les tiennes.
Et tu l’embrasse aussi.
Glissant tes doigts dans ses boucles, quand les siens encadrent les traits de ton visage.
Tu l’embrasse avec passion.
A un rien de souffler « encore » quand il s’écarte quelque peu.
De quémander plus, Opal.
Mais son regard capte le tiens.
Réveille le rouge sur tes joues.
Le désir, quand ses mains glissent.
Caresse ton corps jusqu’à tes hanches.

Dundee te soulève légèrement.
Se glisse sous toi.
Et il t’enlace à nouveau.
Souffle à ton oreille de nouveaux mots.
Bougeant doucement son bassin.
L’envie qui gonfle.
Se distille dans tes veines, Opal.
Les joues en feux.
Et le creux de tes reins avec.

Frisson qui te parcours en sentant sa main glisser dans ton dos.
S’arrêter juste avant, sans toucher.
Et tu te rappelle de ses mots, Opal.
Tu n’attends donc pas plus.
Avec minutie tu prends place.
Te laissant glisser sur lui.
Échappant un gémissement de contentement quand tu le sens entièrement en toi.
Les mains s’accrochant à ses épaules, tu accompagnes son bassin avec le tiens.
Souffle qui se fait court.
Cœur qui bat la chamade.

Parce que tu te donnes, Opal.
Tu lui donnes tout ce que tu as.
Tout ce qu’il y a de détestable.
Et le peu qu’il y a à aimer.
Absolument tout.

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j'en ai terriblement besoin,
j'en ai terriblement envie.


Brasier dévorant.
Tu t'enflamme au rythme de vos bassins.
Consumant ton être de cette osmose.
Regard mi-clos se perdant dans le sien.
Souffles brûlants qui se mêlent.

Et ses doigts qui frôlent.
Frisson le long de l'échine.
Tes ongles qui s'enfoncent dans son dos.
Pourtant, tu continues.
Accompagnant toujours son mouvement en toi.
Encore encore.

Ses doigts la caresse, toujours avec douceur.
Et tu te contracte, Opal.
Pile quand il change l'angle, t'arrachant un cris de plaisir distinctif.

▬ Ah… anh !... Dee… hmmm…

Visage virant au cramoisi.
Constatant qu'elle gigote entre ses doigts et que c'est étrangement… agréable ?
Sûrement parce que c'est lui.
Parce qu'il a beau le masquer, tu ne peux que constater qu'il fait attention.
Et cela te touche terriblement, Opal.
Posant ton front contre son épaule gauche, tu donnes plus de rythme à votre étreinte.

▬ J-Je… awwh ! ne te… m-mérite pas… Aah !

Tu le pense sincèrement.
Tout en souhaitant égoïstement qu'il te presse plus fort contre lui.
Qu'il te fasse sien malgré tout.
Parce que tu l'aime, Opal.
Tu l'aime à en crever.

Et sous l'effet de vos coups plus forts.
Sous le poids du désir toujours grimpant et dévastant ton corps.
Dans une nouvelle plainte de plaisir.
Tu plante tes dents dans son épaule.
Tu mords, Opal, tout en gémissant de l'amour dont il te consume.

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j'en ai terriblement besoin,
j'en ai terriblement envie.


Sifflement qui t’ensence.
Il ne te répond pas.
Se contentant d’accélérer lui aussi.
T’arrachant de plus longs gémissements.
Et de te presser contre lui.
Tu en profite pour t'agripper, Opal.

Juste avant qu’il ne lâche ta queue.
Plantant ses griffes sur ta fesse et griffant.
Tu lâches son épaule dans un cris de surprise.
Mais non pas de douleur, Opal.
Parce que tu aimes ça.
Grisant, comme si tu sentais les endorphines être libérés.
Se diluer dans tes veines.
Et te rendre plus fou que ce que tu ne l’es déjà.

Plus heureux, indéniablement.
Chuchotis à ton oreille.
Tu n’es pas certain d’avoir tout saisi.
L’esprit à la dérive.
Cependant, sa morsure tu l’as sentie.
La tête qui bascule en arrière.
Corps tendu.
Hurlement de plaisir qui t’échappe.

Il signe ta fin, Opal.
L’extase te saisit.
Bouquet final sous ta peau.
Détonation dans le crâne.
Les ongles qui s’enfoncent dans son dos.
Griffent à leur tour.
T’en perd le souffle, alors que ton cœur bat si fort qu’il te rend sourd.
Et tu finis par revenir poser ta tête dans le creux de son cou.

En transe et tremblant.
Tes lèvres embrassent sa peau salée.
Tu soupire, Opal.
Tout en restant accroché à lui.
La tête qui se relève doucement.
Chercher ses lèvres du bout des tiennes.
Les capturant avant de te laisser aller en arrière, l'entraînant dans ta chute sur les draps.
Juste avant de glisser tes doigts dans ses boucles noires.

du bout des draps, à bout de toi ★
attrape-moi par la taille, embrasse-moi, agrippe-toi à moi de toutes tes forces,
j'en ai terriblement besoin,
j'en ai terriblement envie.


Tu le savais, Opal.
Ce n’était pas fini.
Mais ton bassin était incapable de bouger convenablement plus longtemps.
Il ne pouvait plus que subir.
Et tu sais que c’est exactement ce qu’il va se passer quand ses lèvres se décrochent des tiennes.
Quand ses mains glissent sous toi.
Gémissement qui t’échappe.
Vos corps en fusion.
Dundee se remet à bouger.
Et tu ne peux que chanter.
Parce que tu es si sensible ici.

La tête qui part en arrière.
S’enfonce dans les draps.
Mélange tes cheveux et tes cils.
Creux des reins qui se creuse.
Cambre sous l’effet de ses mouvements.
Joues rouges et souffle haletant.
C’est que tu ne redescends jamais du nuage, Opal.
Pas avec lui, pas quand il te fait l’amour.
Et il s’en vient.
Toi aussi ça explose une nouvelle fois.
Cris se mêlant au tiens.
Juste avant que son corps n’épouse le tiens.

Les peaux qui vibrent.
Frissonnent au contact de l’autre.
Et à l’instar de ses bras qui t’enlace, tu fais de même en le serrant dans les tiens.
Doucement, caressant son dos.
Retrouvant ton souffle contre son cou.
Où tu dépose tes lèvres.
Encore et encore.
Remontant jusqu’à sa mâchoire.
Suivant l’arrête et dérivant sur ses lèvres.
Délicatement, tu savoures, Opal.
Juste avant de les libérer pour l’observer.
Doux sourire qui s’étire.

▬ Je t’aime, Dee…

Un murmure.
Tel un secret qui s’échappe.
Une vérité qu’on a mis bien trop de temps à s’avouer ; à assumer.

du bout des draps, à bout de toi ★
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j'en ai terriblement besoin,
j'en ai terriblement envie.


On s’embrasse.
Encore et encore.
Parce qu’il n’y en a jamais assez.
Même quand la valse sous les draps s’achève.
On a besoin de plus.
Toujours plus.
Sentir vos peaux l’une contre l’autre.
Vos souffles qui se mêlent.
Corps qui s’enlacent.
Se retrouvent comme s’ils s’étaient quittés.

Pommettes rouges quand il se retire.
Lèvres qui se retrouvent.
Et ses doigts sur tes joues, juste avant que sa bouche vienne les couvrir de baisers.
Tu ne peux que te dire que ce n’est pas comme avant, bien qu’il y ait toujours eu de la tendresse après vos ébats.
Mais là c’est différent.
Comme si on s’était retenu d’être doux.
D’être sincère avec l’autre.

Douloureux de le constater.
Heureux de voir que cela change.
Que c’est réciproque surtout.
Alors tu le murmure à nouveau.
Je t’aime, Dee…
Et cela prend une dimension différente.
Tu comprends depuis combien de temps tu as envie de le lui souffler, Opal.
Bien trop.
Pourquoi avoir autant attendu ?
Tu n’en sais malheureusement rien.

Et Dundee t’embrasse à nouveau.
Baiser brûlant, alors qu’il glisse à côte de toi.
Il t’entraîne dans ses bras contre lui.
Tu ne peux que lui rendre ce qu’il t’offre.
Ranimant le brasier, Opal.
De toute façon, il t’a toujours donné chaud.
Surtout quand il t’embrasse comme ça.
A bout de souffle quand ses lèvres s’écartent un instant et tes prunelles qui s’ouvrent en grand.
Tu ne t’attends pas à ce qu’il parle.

Le cœur qui bat plus fort.
Prend un pic d’accélération.
Tu ne pensais pas qu’il reviendrait là dessus.
C’était dans le feu de l’action…
Et tu t’accroche à lui, Opal.
Alors qu’il te lâche une nouvelle bombe d’amour en pleine face.
Tu es de moins en moins certain de le mériter quand il te dit tout ça.
Tu ne saurais dire si tu éprouve la même chose, mais tu es sûr que tu ne veux pas qu’il te laisse.
Certain de le vouloir à tes côtés.

Je t’aime Opal.
Tes mains qui s’enfoncent dans ses boucles.
Lèvres qui retrouvent les siennes.
Toi aussi tu l’enflammes.
Et le désir remonte.
Passion sans fin.
Jusqu’à ce que les poumons brûlent.
Haletant et le vermeille qui retrouve l’ébène.

▬ J-Je suis amoureux de toi, depuis ce soir où tu m’as accepté comme ça… en homme aussi et… non en fait, je l’étais déjà avant. Parce que si tu m’avais repoussé ç-ça m’aurais brisé… le cœur.

Les yeux qui se baissent un instant.
Risette triste sur les lèvres.
T’as brisé une règle pour lui, Opal.
T’attacher affectivement à quelqu’un sans qu’il t’ai connu sous deux aspects différents.
Sous deux genres.
Pour une fois, t’as été chanceux.
Et ton sourire ce fait plus heureux.

▬ Je crois, que tu es la clé de mon bonheur.

Tu veux y croire.
Tendrement tes lèvres épousent les siennes.
Un court instant.
Juste avant que tu te blottisse contre lui.