what did i do to deserve you ? ★
tu sais, il n'y a pas une seule nuit où tu n'occupes pas mes pensées, il n'y a pas une seule nuit où mon cœur ne réclame pas ton amour, il n'y a pas une seule nuit où je n'aimerai pas être entouré par tes bras.


Ça ne fait que quelques heures.
Mais te revoilà, Opal.
T’as longuement observé ce nouveau corps.
Et à la fois, pas tant que ça.
Cela fait maintenant un moment que tu ne testes plus des folies.
Alors naturellement les proportions sont plaisantes.
Les traits délicats.
Tu trouves qu’il te sied bien.

Le problème, c’est que tu as encore voulu t’étirer un peu plus.
Toujours plus près des étoiles.
Et tu n’as jamais été aussi grand… tu n’as donc rien à te mettre sur le dos et il a fallu faire appel à Bill pour régler ce désagrément.
Heureusement, il sait lire une liste.

Et te voilà, marchant dans Nerverland.
La capitale.
Un t-shirt see-through noir très fin et simple, porté sous une veste de costume blanche, assorti à un bas patte d’eph de la même couleur et des chaussures cirées toujours aussi immaculées, à la semelle noire.
Tu déambules, Opal.
Sourire éclatant, tu t’invites dans le Glasshopper.
Te colorant à la lumière des néons bleus..

C’est là que tu reconnais sa silhouette au bar.
Pas que tu te doutais de le trouver là, mais tu espérais un peu à vrai dire.
Quasiment un siècle que tu partages des moments intimes avec lui.
Comment pourrais- tu oublié ce large dos ?
Et ne pas reconnaître ce cul ?
Impossible.

Approchant, démarche légère.
Tu glisses une main dans son dos.
Caressant le creux de ses reins.
Juste avant de t’appuyer dos aux bars.
A côté de lui.
Le regard carmin, plongeant dans le sien.
Ta risette est douce,Opal.
Et ta voix aussi.

▬ Salut toi.

what did i do to deserve you ? ★
tu sais, il n'y a pas une seule nuit où tu n'occupes pas mes pensées, il n'y a pas une seule nuit où mon cœur ne réclame pas ton amour, il n'y a pas une seule nuit où je n'aimerai pas être entouré par tes bras.


Il est vrai que…
Quand tu as enfin croisé son regard.
Vu ses yeux glisser sur ta silhouette.
Détailler tout ce qui te faisais à nouveau.
Et rester si stoïque.
Tu as légèrement flippé, Opal.

Ça t’as saisi aux tripes.
Parce que tu ne veux pas le reconnaître.
Ni te l’avouer, mais tu tiens à lui.
Terriblement.
T’as jamais autant partagé avec quelqu’un.
Pas aussi longtemps, pas aussi durablement.
Tu t’es toujours lassé, même ceux qui t’appartenait, tu t’en es toujours débarrassé.
Et ce n’est pas le cas de Dundee.
Sans que tu puisses te l’expliquer.

Mais il ne reste pas immobile.
Ses doigts viennent saisir ton menton.
Relevant ton visage, Opal.
Ton souffle te quitte un instant.
Et il embrasse tes lèvres.

Risette s’étirant contre sa bouche.
Tes mains s’agitent.
S’agrippent à lui.
Remontent jusqu’à se perdre dans ses cheveux.
Le palpitant qui tambourine fort.
Parce qu’il t’accepte comme ça aussi.
Ça ne change rien.

Quand vos lèvres se quittent, tu gardes tes bras autour de sa nuque.
Vos souffles se mêlent.
Et tu lèves le regard vers ses yeux.
Constatant que tu ne sais pas comment tu aurais survécu s’il t’avais repoussé.
Chassant cette pensée, qui n’a plus lieu d’être.
Tu étires un petit sourire en coin.

▬ Dire que je pensais que tu préférais les femmes…

what did i do to deserve you ? ★
tu sais, il n'y a pas une seule nuit où tu n'occupes pas mes pensées, il n'y a pas une seule nuit où mon cœur ne réclame pas ton amour, il n'y a pas une seule nuit où je n'aimerai pas être entouré par tes bras.


Un frisson qui t'électrise.
C'est ses mains sur tes hanches.
Il te fait toujours le même effet.
Te rend plus fou que tu ne l’es à son contact.
Sa peau qui appelle la tienne.
Âmes sœurs amoureuses.

Bras dans sa nuque.
Tes doigts qui caressent ses boucles.
Beau sourire sur tes lèvres.
Et tu ouvres la bouche.
Le narguant légèrement.
Cherchant aussi à te rassurer.

Il te serre contre lui.
Pince ton bassin de ses doigts.
Et tu grimaces délicatement, Opal.
Juste avant de laisser un rire t'échapper.
C'était bien lui ça.

▬ Tant que je suis ton mets favori.

Malice dans le regard.
Miel dans la voix.
Lentement, tu bouges ton bassin.
En rythme sur la musique qui passe.
Contre son corps.
Et tu t'étires sur la pointe des pieds.
Frôlant ses lèvres des tiennes.
Soufflant sensuellement.

▬ Danses avec moi.

what did i do to deserve you ? ★
tu sais, il n'y a pas une seule nuit où tu n'occupes pas mes pensées, il n'y a pas une seule nuit où mon cœur ne réclame pas ton amour, il n'y a pas une seule nuit où je n'aimerai pas être entouré par tes bras.


Ses mains qui se joignent dans le creux de tes reins, à l’instar des tiennes derrière sa nuque.
Vos regards se noyant l’un dans l’autre.
Doucement, vos corps qui bougent.
En rythme sur la musique.
Il vous a éloigné du bar.
Sourire qui illumine ton visage.
Alors que vous bougez en osmose.

Et après plusieurs minutes ainsi, tu viens décrocher une de tes mains, Opal.
Glissant sur son bras.
L’obligeant à détacher ses mains.
Il pouvait en garder une sur ta hanche.
L’autre tu la fait trouver la tienne.
Enlaçant vos doigts entre eux.
Danse un poil plus élaborée.

▬ Cela faisait longtemps…

Longtemps que vous n’aviez pas pris le temps de danser comme cela.
De bouger en rythme, autrement qu’en fusionnant vos bassins.
Et pourtant, qu’est-ce que tu les aimes ces tangos là.
Soudainement ça te frappe, Opal.
Curiosité qui ronge ton esprit.
Délicatement, tu te glisses plus prêt de son corps.
Regard se perdant toujours dans le sien.
Tu n’en loupe pas une miette.
Et c’est le ton bas, que tu lui demandes ce qui te brûle la langue :

▬ Dundee, est-ce que tu as déjà couché… hum… avec un homme ?

what did i do to deserve you ? ★
tu sais, il n'y a pas une seule nuit où tu n'occupes pas mes pensées, il n'y a pas une seule nuit où mon cœur ne réclame pas ton amour, il n'y a pas une seule nuit où je n'aimerai pas être entouré par tes bras.


Il te fait tourner.
T’arrache un sourire plus large.
Comment est-ce possible ?
Tu n’en sais rien, Opal.
Il a cette tendance à… te rendre heureux ?
Tu crois que c’est ça oui.

Il t’as embrassé comme si rien n’avait changé.
Vous vous êtes mis à danser, comme ce premier soir là.
Et il a ce regard, qui se mélange au tiens.
Braise dans l’encre de ses yeux.
Il te donne toujours aussi chaud.
Surtout quand vous êtes si près.

T’as pas pu te retenir de demander, Opal.
Besoin de savoir et d'appréhension palpable.
Parce qu’il met un moment à répondre.
Secondes qui s’égrainent et dure une éternité.
Jamais, mais avec toi ça doit être plaisant.
L'éternité va être longue si on essaye pas des trucs, tu trouves pas ?
Palpitant qui loupe un battement.
Joues virant rouge.

Tu le veux, maintenant.
Mais tu ne veux pas te faire brusque, Opal.
Tu veux qu’il te désire sous toutes tes formes.
Envie d’être aimé sous tous les angles.
Et l’espace d’un instant, ton regard se détourne.
Vermillon quittant l’ébène.
La tête qui se cale contre son épaule.

▬ Ça te dirais… d’essayer… c-ce soir ?

Le souffle un peu court.
Visage cramoisi.
Et ta main quitte la sienne.
Remonte jusque dans son cou.
Pince légèrement les lèvres.
Tes yeux se relèvent vers lui.
Alors que tes doigts s’enfoncent dans ses boucles.
Tu te hisses sur la pointe des pieds, Opal.
Paupières plissées et tu souffles contre ses lèvres :

▬ J’ai envie… de toi.

what did i do to deserve you ? ★
tu sais, il n'y a pas une seule nuit où tu n'occupes pas mes pensées, il n'y a pas une seule nuit où mon cœur ne réclame pas ton amour, il n'y a pas une seule nuit où je n'aimerai pas être entouré par tes bras.


Il frémit entre tes doigts.
Et tu ne sais pas si tu dois t’inquiéter, Opal.
Parce qu’il a les joues rouges lui aussi.
Pourtant, tu as l’appréhension.
Alors que tu lui confie ton envie de lui.
Désir de son corps contre le tien.

T’es à deux doigts d’ouvrir la bouche.
De lui dire qu’il peut dire non.
Qu’il peut ne pas être prêt.
Que ce n’est pas grave.
Tu l’attendras… lui proposer de seulement s’allonger près de toi ce soir.
Que vous pouvez encore danser.

Je veux te voir, je veux te redécouvrir sous mes mains…
Le souffle qui se coupe un instant.
Le cœur qui loupe un temps, avant de partir plus vite.
Et tes lèvres qui capturent les siennes.
Baiser enflammé.
T’en as rien à faire que vous soyez en public.

Dans son dos, tu ouvres un portail.
Et pendant que tu l’embrasses, Opal.
Tu le fais délicatement reculer.
Traversant pour se retrouver dans ta chambre.
Refermant une fois de l’autre côté.

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j'suis un crack... j'aimais pas l'endroit où on avait coupé, donc mdrrrr j'viens boucler pour de vrai, allez, byyyyye !