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Susan Hourglass
tisane
14h24 w/ aliocha (end) Lun 25 Jan - 3:15
les pas de nuit jusqu’à destination ; se faire silence susan, chaque fois comme s’il fallait que même la terre oublie de lui jusqu’à ses foulées. ne saluera pas le bandersnatch, on n’est – après tout – uniquement associé aux histoires hors-temps pour lui. du moins le pense-t-on susan.
la rue. l’adresse. sous l’étoile rouge de son visage, le scintillement des yeux scrute ; s’assurer d’être à la bonne place.
c’est bon. c’est ici. pousser la porte ; clochette. les pas de nuit dans la demeure, finesse du corps se glisser à l’intérieur.
le piano ; les jouets ; les pantins de bois les ficelles à la manière d’articulations sans chairs. pas d’apothicaire.
susan, blancheur ivoire, le scintillement des yeux – comme les chats – étudie les lieux. on se croirait chez soi, naviguer à travers les objets (in)animés. sur le piano les pieds dans le vide, petit pantin semble fragile. jeu de regard entre deux insignifiances ; insignifiances pour la grande histoire.
quel est ton nom, pantin.
silence. sourire, susan. alors on se retourne, geste fluide peut-être trop, accrocher des doigts une ficelle du pantin qui
dans l’élan chute vers le sol.
le bois qui se fend, on s’est peut-être retourné trop vite, susan. stupeur que fais-tu au sol, lève-toi pantin tu n’es pas fait pour te casser la figure tu es fait pour danser nous faire oublier notre solitude animer nos paroles animer le cœur et se croire enfant pour toujours. lève-toi, mais tu ne le fais pas.
alors susan, stupeur, la mécanique des gestes de se pencher vers le bois ; c’est le nez et les doigts qui se sont cassés. le corps articulé, dans ses bras à la manière d’un rescapé.
et de sa peau couleur hiver, des mains ses propres fils susan en or se tissent autour du pantin. recoudre et effacer le crime. quand alors l’apothicaire, tes pieds résonnent. redresse la tête susan, scintillement des yeux et la voix formelle
je l’ai cassé. je le répare. je suis venu pour une prescription.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
14h24 w/ aliocha (end) Lun 25 Jan - 16:29
je suis touché
♬ Il y’a des ombres qui murmurent et douces, douces sont leurs voix. Il y’a des larmes qui s’articulent, déambulent, funambules sur les joues moites, et lourdes, lourdes sont leur coulée. Il y’a des paroles qui se sont coupées, rapetissées, recroquevillées au noir d’une gorge, et rauque, rauque est sa complainte.
Une étreinte, la dernière.
Est-ce seulement possible d’aimer et de mourir d’avoir aimé sans mot dire ?
Oh, Aliocha… Retiens ton souffle, savoure ses couleurs, savoure ses odeurs. Savoure ce tableau, revisite Orphée, témoigne pour ces âmes qui se dévouent, salue celle qui trépasse. Savoure ton souffle et ce qu’il contient d’émotions.
Savoure ta vision. Savoure sa mort.
J’ai entendu du bruit, d’abord, j’ai rejoins silencieusement le comptoir, ensuite. C’est là. C’est là que je l’ai vu ramener à son originalité l’un de mes pantins. Susan Hourglass, le fils du Temps. C’est là que je l’ai vu accueillir la dernière des heures avec sérénité.
Je dois coucher sur papier cette vision, honorer l’éternité du souvenir d’un être qui - en cet instant très précis - m’est parfaitement inconnu.
Je quitte mes songes. Un sourire étrange naît timidement à mes lèvres. Non seulement sa fin est romanesque, mais son don est, au vu de mon penchant pour les objets ingénieusement articulés, émérite.
Aliocha, voilà une personne que tu dois apprivoiser. Aliocha, voilà une personne à qui tu peux t’affilier.
Oh… Il semble plus solide qu’il ne l’était avant que vous ne le cassiez, à présent que vous l’avez réparé. Je dis, contemplatif du sus-désigné pantin.
Qu’y a t-il petit ver ? Je trouve ton silence intérieur curieux. Qu’y a t-il Baba ? Je trouve ton manque de fiel curieux. Tch ! Allons, je sais jouir du repos de temps à autre. Il y’a que… Je suis touché ? Je suis touché.
Ce jeune homme m’a touché. Le palpitant ne s’emballe pas. Tu te trompes. Non Baba, je ne me trompe pas. Le coeur n’a pas toujours à s’emballer lorsqu’il est touché. Certes, c’est la réaction la plus courante et c’est pour cela, c’est pour cela que, là, maintenant, tout de suite, je suis si silencieux. Je ne comprends pas. Je suis touché par la paix de sa mort, Baba, et par la paix, par la paix plus imperceptible et plus rare encore, que son âme distille.
Aliocha, parle, ou tu lui inspireras un malaise.
Veuillez m’excuser mais… Vous allez mourir. Vous allez mourir dans les bras du Bandersnatch. Mon sourire s’étire, admiratif. Il vous reste 2574 jours à vivre, soit sept années. J’abaisse mon regard, une gêne fugace me distraie. Mon don me permet de voir la mort des personnes que je rencontre, et de savoir combien de jours il leur reste à vivre. Par principe, je ne révèle pas ces informations. Je ne préfère pas. Seulement… Votre mort est si belle, si belle…
Je détaille son cou. Il a un cou de lait. Un cou d’enfant.
Votre mort est si triste qu’elle en est si belle.
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Susan Hourglass
tisane
14h24 w/ aliocha (end) Mar 26 Jan - 2:49
c’est que le temps a dû faiblir ses articulations. à l’origine, il devait être
doigts habiles susan, le corps de bois cette fois dans le contrôle chute et danse aux bouts des fils des doigts couleur hiver finesse des gestes (c’est dans le cirque un collègue nous a enseigné la vie des marionnettes)
sourire en coin, scintillement des yeux dans la distance, mais la voix douce susan
d’une résilience hors-pair.
salut, petit pantin de bois ; la vie silence lui paraît toujours si délicate. on s’y sent plus humain. et remonter les fils, déposer l’œuvre assise sur le piano. foulées de nuit, car il ne faut pas déranger les affaires des autres ; l’air des autres.
le scintillement des yeux glisse vers toi alors, susan la tête droite car on ne craint rien du regard étranger. et tu sembles figé toi aussi, patience du temps arrêté. on a énoncé sa venue, on déteste répéter. à ton tour.
alors tu dis. d’un coup.
on réalise que tu n’es pas très doué pour les introductions ; comme lui.
lève le menton, susan les yeux rivés sur toi. tes mots à la manière de ses fils d’or ; tissent la nouvelle et dans l’esprit
comme une libération.
tu sais, il n’aime pas les longues explications ; cacher, derrière, des envies contradictoires, on se méfie d’elles susan. vers toi avaler un peu de distance, la souplesse du corps on déplace à peine l’espace quand on s’arrête à quelque pas de toi. tu as déjà sa mort, il serait trop généreux de laisser un négatif de sa venue chez toi.
la formalité de la voix et le scintillement des yeux, à l’annonce sans une angoisse.
lève un sourcil susan.
le banderageux. jusqu’à la fin je l’aurai dans les pattes.
(faux) mais tu n’as pas besoin de connaître les vérités du cœur.
vous avez des réminiscences de votre passé
le sourire lentement s’étire.
une journée ici peut représenter des années. ce sera long, alors, avant de mourir. plus long encore, maintenant que le temps a disparu.
le scintillement des yeux fait le tour de la pièce. il y a des pantins on voudrait qu'ils s'articulent aussi. qu'ont-ils à raconter, dis.
je suis venu pour une prescription, j’ai oublié de vérifier ; vous êtes bien l’apothicaire.
une main dans les poches, extirper un petit sablier. trois minutes sur le piano les déposer si délicat ça ne fait pas un son.
tu as un pouvoir ironique, si tu es bien celui qui sait guérir les chairs.
les doigts effleurent le piano ; sa voix nonchalante, comme une évidence
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
14h24 w/ aliocha (end) Mer 27 Jan - 13:04
je suis touché
♬ Peut-être un soupçon de neige ? Ou quelques pincées de poivre frais ? Non, mauvais assaisonnement. Des fleurs ? Fleurs des champs ? Fleurs des jardins ? Herbe coupée, tige longue, pétales larges ? Non, non… Quoi ? Quels ingrédients ? Magie ? Poudre ? Fossettes ? Ah, Aliocha, contenance, contenance - garde l’esprit contenu, garde contenance. Il n’est pas quelque potion énigmatique savamment amenée par les cieux pour te perdre en réflexion scientifique.
Ou… Est-il ?
Il t’intrigue, petit ver, n’est-ce pas ? C’est un bel obj- humain. C’est un bel humain.
Ma tête en attelage, par ce fil invisible enfant de curiosité, à ses mouvements - les plus inapparents soient-ils. Tantôt je la penche, tantôt je la recule, tantôt je la fige. Il s’articule comme un oiseau petit, tout petit oiseau aux rouages miniatures - une horloge oiseau, une petite horloge d’oiseau petit, l’infini petit sous la chair et les plumes. Petit enfant, petite âme. Drôle de manège ! Drôle de lubie…
C’est un bel humain. C’est un bel oiseau.
Aliocha, cesse ainsi ta contemplation - tu n’es pas au musée.
Je suis bien l’apothicaire. C’est moi, oui. Je me ressaisis. Oui. Mon travail, ma fonction…
Il a la voix tranquille - absente et présente. Je prépare votre prescription. J’ouvre un tiroir. Il pose un sablier. Je souris. Il caresse la piano. Je verse une poudre herbacée dans un pochon de papier. Il me parle avec absence et présence - il a la voix tranquille.
Reminiscences de mon passé - en ai-je ? Malgré toi, oui. Hélas.
J’aimerais fermer boutique. J’aimerais nous servir du thé. Aliocha, l’intérêt d’autrui ne s’achète pas avec le thé et ta seule volonté. Je sais.
Triste… Triste… Je cherche une explication à mes mots. Pourquoi ai-je trouvé sa mort si triste ? Si belle et si triste ? Si triste qu’elle en est si belle ? Qu’y a t-il de si triste ?
Mh…
Le manque ?
Les larmes du Bandersnatch ? Sa peine ? L’amour ? L’amour est si triste - oui, c’est ce là. C’est un sentiment triste - parfois, souvent. Aimer, perdre l’être aimé.
Vous êtes aimé. Votre perte sera cause de chagrin. Le tragique est beau, je trouve. Ainsi votre mort est triste, belle d’être triste. Je m’emmêle - ne pas savoir correctement répondre. Il y’a de triste que vous êtes aimé et que vous allez disparaître de l’amour de l’autre.
Mon sourire se tord, engoncé de mes difficultés à démêler mes pensées. Les émotions sont… Les émotions sont… Les émotions sont compliquées. Je les perçois, je les admire, je les ressens - à quelques degrés, degrés rouillés - je les envies, je l’envie.
Ah. Je l’envie.
Il est aimé. Il va mourir.
Je l’envie par deux fois.
Du thé ?
Aliocha, l’intérêt d’autrui ne s’achète pas avec le thé- Je n‘achète pas son intérêt. J’achète du temps. Son temps.
Je fixe le sablier. Je clos le pochon de papier. Je contourne le comptoir. Je lui tends ma main droite - formalité adéquate. N‘est-ce pas ? N‘est-ce pas, Baba ? Mes services n’incluent pas l’éducation d’un adulte et le dictat des bonnes manières.
Vous me plaisez. Je souhaite faire plus ample connaissance. Vous êtes un bel oiseau, je souhaite étudier vos plumes. Mes pantins également. Vous êtes une belle horloge, je souhaite étudier votre mécanisme.
Étudier. Aliocha, étudier n’est pas adéquat. Apprécier. Apprécier est adéquat.
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Susan Hourglass
tisane
14h24 w/ aliocha (end) Mer 27 Jan - 20:43
la tête levée ; on a vu au-dessus d’une étagère un pantin élégamment habillé. on aime bien, ne semble pas t’écouter, mais susan on entend toujours la parole des autres.
le rire. soudain. le rire et ça n’est pas une habitude chez lui
léger. simple. le scintillement des yeux coule sur toi, par-dessus l’épaule avec ironie.
aimé.
le sourire à la manière des princes amusés.
on aura tout entendu dans cette vie. vous vous méprenez.
un jour, susan on a cru avoir été aimé. on a aimé. (assumer avoir aimé) sa faute, gardien du temps ; dis, jabberwocky reviendras-tu ? on a toujours ta clé.
la voix formelle, comme on chasserait une mouche. les pas de nuit dans la pièce, faire le tour ; revenir au piano, renverser le sablier. un. langue sur sa lèvre inférieure, lève le menton. sous l’étoile rouge de sa peau, le scintillement des yeux ; accrocher ton regard, l’apothicaire. dans une distance en feu froid.
le banderageux croit qu’en tant que monstre il ignore l’amour. or la rage amoureuse existe.
à deux pas de toi, s’arrêter. la formalité douce.
un peu partout. sur le devant de la scène. si je disparais hors-scène, une autre personne prendra place.
et on est fait pour les coulisses, apothicaire. alors tu te trompes. tu as mal vu. mal interprété. susan on existe comme fonction de récolter ses rage cassées. alors il n’y a rien de triste à ce qu’on retourne là où on se trouvait à l’origine.
dans la disparition. et puis si c’est vrai ce que tu avances dans l’inconnu ; l’éternité a tout le temps pour oublier et mieux vivre. le thé, susan incline la tête, geste élégant.
volontiers.
prendre ta main, apothicaire. ses doigts couleur hiver légers dans la délicatesse du geste. les gens aiment les introductions, aussi tardives soient-elles. lève un sourcil susan, le scintillement des yeux t’étudie. mouvement instinctif – fluide – vers le sablier. deux.
sourire formel un peu malice.
si je repars avec la prescription de mon client. je suis à vous.
regard rivé sur toi, la parole donnée ; contre les contradictions, susan on a juré.
les pantins ont des noms
le bois se doit de s’animer. vivre.
il faut avoir une histoire derrière les fils pour survivre aussi bien au temps. que jouez-vous au piano
et dans tes réponses en négatif, on se retrouvera.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
14h24 w/ aliocha (end) Mer 27 Jan - 22:25
je suis touché
♬ Il a quelque chose de captivant, au delà du fait qu’il soit esthétiquement plaisant, au delà du fait qu’il soit humainement intrigant.
Un je-ne-sais quoi de nostalgie et de résignation - de celles que ces héroïnes de tragédies grecques transportent. Elles ont leur destin déployé au devant de leurs actes et, si elles en suivent fatalement le tracé, elles n’en demeurent pas moins tiraillées par le désir de se battre et le besoin d’abdiquer.
Aurait-il quelques liens de parenté avec la furieuse Phèdre ? Y’a t’il sous sa peau quelques gènes de la tragique Antigone ?
Je remplis deux tasses. Infusion alliant menthe et lavande.
Je fais silence à ses mots.
Je ne me méprends pas.
Je peux me languir d’une vie d’homme dont je ne me souviens pas. Or, je ne peux nier la connaissance de l’âme et de ses chimères, les sentiments.
Vous avez les yeux ouverts et l’esprit très affûté. Il doit vous être aisé de voir. Un sourire. Il doit lui être difficile de voir qu’il ne voit pas correctement. Pauvre Bandersnatch - sa rage a des heures longues, ô combien longues, devant elle.
Un sourire qui s’élargit.
Je lui tends la prescription, parfaitement réalisée, parfaitement close, parfaitement prête à l’emploi.
Il est à toi. Vous êtes à mon heure. Il est en mon heure.
Un temps à deux.
Tu t’assieds plus confortablement, Aliocha. Le tabouret est réglé à la hauteur qu’il te sied. Le vernis du bois se passe volontiers de la poussière - il lui préfère des reflets sinueux et mordorées et quelques infantiles visages figés.
Ils ont des noms. Ils ont une histoire. J’acquiesce. Les doigts sur les touches. Les paupières closes. Les lèvres ouvertes.
Tu inspires longuement et l’air à l’égal de l’eau, au noir de tes poumons, se déverse. Le miraculé, c’est Georgy. Celui qu’il a réparé - celui qui est mort ailleurs, avant, mort avant. Ce fut son histoire la première, la première histoire. Georgy. Mon petit garçon, petit chéri, tes cheveux flottent, ils flottent. Le stigmate âpre, quelques secondes, l’échine fourbue, secondes mortes. Le stigmate n’est plus. Le flou perdure.
Je joue au piano la beauté que m’inspire la personne qui me demande ce que je joue au piano.
Aliocha, enjôleur.
Les humeurs infertiles et filandreuses t’ont abandonné. Viennent celles plus pernicieuses, celles engrossées du besoin de charmer. Coupable d’avoir envier et d’envier - tes notes lui feront don d’une scène où il n’y a ni coulisses, ni public.
Une scène qui ne tolère qu’un acteur. Un acteur, pour une vie. La scène d’une vie.
Ainsi ne pourra t’il déroger - lorsque tes doigts s’abattront sur l’albâtre mécanique - aux volutes et fièvres des émotions que la musique réveille si subtilement.
Gnossienne n.3, Erik Satie.
Tu dis, Aliocha.
N’avez-vous jamais aimé ?
Et tu joues, Aliocha.
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Susan Hourglass
tisane
14h24 w/ aliocha (end) Mer 27 Jan - 23:42
vous avez une assurance de roi et la parole déliée. il doit vous être fréquent d’établir des faits si rapidement.
la formalité ironique. le scintillement des yeux ; susan il est aisé de voir ce qu’on désire bien voir. susan l’esprit conscient des sélections naturelles entre
ce qui blessera le cœur ce qui le cachera.
délicatesse en porcelaine des doigts fins on prend la prescription sans te toucher. tu n’as toujours pas de clé. on te tient à distance. sans identification. incline la tête ; les mèches couleur hiver qu’on a laissées libres viennent voiler l’étoile rouge, le scintillement des yeux.
s’installe l’apothicaire, susan élégance de la main ramener les cheveux derrière l’oreille et placer la prescription dans la poche de son manteau noir. rajuster la queue de cheval, cela paraît naturel. lève un sourcil sur les reliefs du tabouret, façon quelques siècles humains qui nous sont étrangers.
mais sourit susan au nom du pantin. sourire bref le scintillement des yeux le dévisage. et tes mots s’accrochent à ses oreilles. étudier ce nez cassé il y a de cela une dizaine de minutes.
(retourner sablier)
lento.
murmurer sur le bout des lèvres. l’index vient caresser le bois de georgy.
contemplation mystique. de votre don ou bien de votre imagination
le scintillement des yeux coulant ; amusé. qui te perce en réponse. imaginez-vous la beauté. puis feu froid du regard et les lèvres qui se ferment, formalité neutre. la voix d’un calme profond.
je peux
mais la question n’attend pas de réponse. georgy ne fait pas un bruit entre ses mains contre le piano, le ramener une seconde fois à la vie. les fils dans des gestes impressionnistes ; accompagner la musique à la manière d’une contemplation. dans le vide pantin en silence s’anime. la scène est pour toi.
il faut aimer pour vivre. même vivre mort. j’aime, cela dépend de votre vision. l’absence d’amour est une forme d’amour. et vous ; cette vision.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
14h24 w/ aliocha (end) Jeu 28 Jan - 8:28
je suis touché
♬ Ma vision de l’amour est simple.
C’est une vision d’arbre. J’ai l’assurance d’un roi. L’ai-je ? Je doute. Peut-être celle d’un prince. Peut-être celle du fils d’un roi. L’ai-je été ? Fils ? Oui.
Un instant je m’égare à l’écho des notes et de leur tambour contre la porte de ma mémoire. Un instant je perds son visage et l’ingénuité tacite qu’il couve.
Ah. L’amour, oui. L’arbre.
Georgy qui se meut en silence. Se meut, se mouvoir. Georgy est un danseur reptilien.
Les racines sont le passé de toutes les âmes qui ont aimé et qui nous amènent, héritage précieux, à connaître ce qu’est l’amour.
Il est aussi habile que les doigts filiformes qui l’animent. Petit pantin, petit enfant, joli oiseau, joli horloger.
Le tronc, c’est notre essence, notre âme, notre identité - longuement développée, année après année, grâce aux racines. Quelles soient bonnes ou mauvaises nourricières, ce n’est pas de notre ressort.
Il est un fait certain et répété qui veut que nous ne choisissons pas nos parents. Nous ne le pouvons, en effet.
Tu ne l'as pas pu. Non. Tu l'aurais souhaité. Oui.
Nous ne pouvons prétendre à être bien nourris par simple volonté de vouloir l’être. Nous prenons ce que les racines nous donnent. Nous prenons ce que nos parents nous donnent. N’est-ce pas ?
Oui.
Tu joues Aliocha, encore. Tu ne t’arrêtes pas.
Il y a les branches, ensuite. Les branches, ce sont autant de formes d’amour que de personnes aimées. Une branche peut tendre vers la lumière, grandir et grossir de l’amour qu’elle porte à autrui. Une amie ? Un frère ?
Un horloger ? Un chien enragé ? Une fée capricieuse ?
Il y a les branches qui peuvent vite s’épuiser et n’être là que par commodité du souvenir. Un ancien amant ?
Georgy est une branche.
Plus la branche se développe, plus l’amour s’épanouit et plus il est fort et intense. Les feuilles, finalement, sont les détails propres à cet amour. Vertes et tendres quand viennent les heures pâles du printemps et de ses étreintes faciles. Brunes et sèches lorsqu’il y a colère et méprise. Leur éternel balais est à l’image de l’amour au jour le jour, avec ses hauts, avec ses bas.
Georgy est une branche qui n’a plus de feuilles. Ce n’est qu’un pantin après tout. Ce n’est qu’un substitut.
Tes mains cessent, Aliocha. Tu te redresses, tu saisis ta tasse de thé. Ses effluves s’engouffrent jusque sous tes paupières.
Tu le regardes, Aliocha. Tu encres tes iris aux coucher des siennes.
Si la vision de votre mort est le fruit de mon imagination et non celui de mon don, vous plairait-elle davantage ?
Vous plairais-je ?
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Susan Hourglass
tisane
14h24 w/ aliocha (end) Jeu 28 Jan - 22:44
je vois.
silence qui suit tes explications. ta philosophie. replacer georgy où il se trouvait. avec finesse se pencher vers toi. des mèches hiver sur la peau de ton visage ; scintillement des yeux près
si près. rivé dans ton regard les lèvres qui murmurent
de votre imagination ou de votre don, cela resterait toujours
haussement des sourcils presque imperceptible le menton à peine se lève
votre affaire.
la langue sur sa lèvre inférieure. te défie.
vous avez tous les droits d’en penser ce qu’il vous plaît. je vais mourir, c’est une vérité. elle me convient très bien. à vous aussi semble-t-il. nous sommes mutuels sur un point.
se redresse, prendre sa tasse de thé ; retourner le sablier et s’éloigne, susan. par-dessus l’épaule dernier coup d’œil vers toi puis admirer la suite des pantins de bois.
vous aimez beaucoup pour une précision si symbolique
la question formelle, l’esprit évasif mordre sa lèvre inférieure incliner la tête on ne sait pas vraiment, observe-t-on le pantin en salopette juste en dessous des yeux ou bien
observe-t-on des oreilles ta respiration ton existence. une gorgée de thé ; gestes lents, car il faut savourer la délicatesse de l’art. la menthe, certes.
lavande. j’aime votre goût.
couler le scintillement des yeux vers toi ; il te remercie.
et les fleurs
après tout, les feuilles ne sont pas des fleurs d’oranger ni de pommier.
serait-ce alors l’intensité ultime au bout des branches
nous en avions deux, il y a longtemps. et des pétales de l’une d’elle susan on en conserve encore. fleur de feu.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
14h24 w/ aliocha (end) Ven 29 Jan - 22:24
je suis touché
♬ Les fleurs ? J’aime tant les fleurs. Les fleurs coupées. Les fleurs séchées. Les fleurs fanées. Les fleurs naissantes.
Il y a des arbres à fleurs - et tous les arbres portent des fruits. Et tous les fruits sont différents n’est-ce pas ?
Tu souris, Aliocha et ainsi paré, tu t’octroies un silence de vagabondage. Tes mains cessent de cajoler les touches blanches pour mieux se croiser tranquillement sur tes cuisses.
Ça et là, tu promènes ton regard. Un coin de la pièce. Un pantin mal assit. La vitrine au verre impeccable. Son visage aux harmonies de couleurs.
Inspire. Soupire.
Les fleurs sont peut-être l’intensité, oui. Ou peut-être ne sont-elles qu’un rappel de notre mortalité et de la mortalité de tout être ? Un arbre n’est pas éternel. Une branche n’est pas éternelle. L’amour n’est pas éternel.
Souple - je me lève et m’en vais quérir une poupée de chiffon aux boucles rousses et au cils recourbés. Mina.
Elle est née de mes heures fastidieuses de couture et d’assemblage - elle est née un matin. La nuit de veille, je rêvais d’une femme aux joues rondes et à la chevelure flamboyante.
Souvenir ?
Vous le savez. L’amour n’est pas éternel. Évidemment - il le sait.
Il a les intelligences d’un sage millénaire et la malice d’un chérubin. Le scintillement au noir de ses pupilles - il est révélateur.
Tu poses la poupée sur le piano, de sorte qu’elle admire son conjoint de fils et de bois - ils offrent ainsi la curieuse peinture d’un amour naissant.
Georgy aurait peut-être un jour aimé une jolie rousse répondant au prénom de Mina. Il aurait pu, en sa première vie - s’il avait grandit.
Souvenir ?
Beaucoup est fort peu.
Le sourire s’assouplit - ravissant.
A présent, tes mains s’occupent à d’autres affaires - elles se baladent sur les étales et les rayons à la cadence que veulent bien dicter tes pas. C’est au chevet d’un vase qu’elles s’arrêtent et dérobent quelques brins de lavande.
J’aime assidûment, éperdument, déraisonnablement. Or, personne n’est sujet à mon amour. Baba Yaga est difficile voyez-vous.
Cruelle sorcière.
Le sourire s’étire - facétie.
Là, séant à sa vue, tranquille et gracieux, tu glisses les brins délicats dans un pli de son haut, à l’aurore de son cou.
Un modeste présent, témoignage de ma gratitude quant à notre échange.
J’aime ton esprit, fils du Temps.
Comment sont-elles, vos fleurs ?
Le sourire s’abaisse - berceur.
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dispo rp : Messages : 630Points de Bonheur : 1340Avatar : allen walker ; hwang hyunjinÂge d'apparence : 22 Signe Astro : le calice (27/02)Rôle : •_•Métier : gardien de l'horloge ; réparateur spécialiséInventaire : perlimpinpin (1) ; petits cailloux (1) ; poudre d'escampette (1)Pouvoir : restauration ; aérokinésie ; visibilité des objetsEn couple avec : sa solitudeAutre(s) compte(s) : anaël ; ellen ; nico ; hyacinth
Susan Hourglass
tisane
14h24 w/ aliocha (end) Sam 30 Jan - 6:46
tu as dans les mains une poupée rousse et dans les siennes une petite horloge – un coucou – aux jambes filiformes motif à carreaux façon commedia dell’arte. l’air
perdu susan. les petites aiguilles, du bout de l’index y toucher. elles ne bougent pas ; le temps ne bouge plus. certitude de vie figée. il faut penser à autre chose, oublier que cette disparition s’apparente – un peu trop – à
l’éternité. (eux) esprit qui s’égare susan. revient au présent, scintillement des yeux bleu limpide vers ton geste. détailler la poupée désormais assise près du pantin. on sait que
ce que l’on désire n’est pas éternel. ce qu’on aimerait oublier par contre l’est. quand a-t-on laissé les choses nous affecter. peut-être lorsqu’on s’est convaincu elles finiront effacées égrainées dans le sable ; ils tourneront la page.
vous vous imaginez difficile pour cacher un cœur simple
voix dans la distance, l’index toujours sur le bout des aiguilles.
ou préférez-vous tout simplement que la place reste vide.
replacer la petite horloge ; nous aimerions avoir ses jambes de comédien en pantin, on animerait mieux la scène. et tu animes ta scène, susan le scintillement des yeux soudain (distance brisée entre vous) (engloutie) qui observe tes mains sur lui ; fraction de seconde puis lentement le regard coule sur ton visage. la tête droite parfum de lavande près du cou puis porter les doigts aux brindilles, les fixer en place. il ne faudrait pas qu’une si délicate attention chute sur le chemin du retour. on te supporte des yeux.
elles sècheront à ma fenêtre. c'est une attention soignée.
l’échange avec un sourire en coin, la tête qui s’incline vers la droite d’une formalité un peu nonchalante. frivole.
pour le savoir faudrait-il qu’il en pousse. anyway.
son présent pour toi, sur une table de travail dans sa demeure réside. sois assuré au retour susan t’identifiera. alors on te reconnaîtra à l’avenir.
vous sous-entendez que mon arbre d’amour – selon votre vision – bourgeonne. que savez-vous. l’espèce, la longévité, l’odeur, le besoin de lumière et le besoin d’eau (un temps, lève un sourcil) les fleurs
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
14h24 w/ aliocha (end) Sam 30 Jan - 22:30
je suis touché
♬ Que pourrais-je prétendre croire ? Peu de choses à dire vrai - la certitude n’est pas de ces qualités et bénédictions qui m’incombent. Quoiqu’il est un fait, imagé sous mes yeux en sa personne, que je ne peux discuter : il est amoureux.
Qui est sujet à son amour ? Je ne saurais le dire.
Ton sourire se fait plus discret, Aliocha. Tu t’adosses négligemment contre le comptoir et détailles un bref instant la clé qu’il vient de déposer à ta vue.
Elle est belle.
Je crois savoir que vous êtes en proie à toutes les afflictions du dénie. Un rire, léger, affable. C’est présomptueux de ma part, je m’en excuse... Or je maintiens la véracité de mon intuition.
À tes lèvres tu apportes la dernière gorgée de tisane. Ses parfums ont ce soupçon de magie qui seule sait conforter l’esprit dans la quiétude à laquelle il aspire - et quelle quiétude !
Susan Hourglass est définitivement source d’un calme et d’un charme qui te plaisent, au moins autant qu’ils te poussent à les convoiter.
J’ai un cœur simple. Je concède, j’affirme. A quoi bon déclamer le contraire ? Je préférais que la place ne reste pas vide - seulement, personne encore n’a eu les mots justes pour en réclamer l’obtention. Le rire, un second - volubile et évasif.
Baba Yaga la volage. Aliocha le libertin.
Ritournelle éternelle ?
Tu n’y peux rien.
C’est sur le sablier que ton attention se porte à présent. Les dernières grains de sable se plient à la gravité et tombent sur leurs congénères. Que le temps passe vite (en bonne compagnie)...
Coulant - tu te redresses et, félin, tu apposes une main sur son épaule gauche. Un geste osé, quoique humble de sa tendresse.
Je ne saurais vous retenir davantage. Vous avez déjà égayé ma journée plus qu’elle ne s’en serait doutée.
Et le bleu de tes iris louvoient les reflets constellés des siens. Et la promesse muette que cette communion ne sera pas leur dernière.
Il me tarde de vous revoir, Susan.
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Susan Hourglass
tisane
14h24 w/ aliocha (end) Sam 30 Jan - 23:08
c’est le carton du client qu’on voulait extirper de ses poches, susan. pas la clé de bandersnatch. la déposer le temps de trouver les indications. sur le papier y lire l’adresse, les notes. la prescription ensuite aller chercher chez l’antiquaire la relique à restaurer.
les gestes comptés, minutieux. délicats quand on remet carton et clé dans sa poche. rouler des yeux susan, puis couler le regard vers son sablier. bientôt.
vous êtes persistant l’apothicaire.
je vous dirai déni, peut-être. à votre guise. je préfère m’attarder aux utilités de ma fonction. c’est une autre formulation.
il n’y a ni rancœur ni agacement ironie absente, seulement une vérité susan. c’est la forme de son existence. dans le calme des rouages hors-temps.
sourire subtil si vite abandonné. ah, le cœur simple. une héroïne romanesque donc. à cœur simple s’agitent toutes les émotions. si réceptif alors, le cœur.
dommage.
on le pense. puis mains dans les poches de son manteau et la tienne sur son épaule. hoche la tête avec ironie ; ravi d’avoir égayer votre temps, l’apothicaire.
une minute encore et le scintillement des yeux en feu froid se plisse. son nom.
les lèvres fines figées comme un modèle qui scrute la lentille caméra.
pour la première fois, alors une main sur la tienne à la manière d’une porcelaine nous ne voudrions briser, retirer tes doigts de sur lui. mouvement de ballet finesse et souplesse on ne lâche pas ta main comme une vulgaire mouche, mais plutôt
comme un mouchoir en satin.
nous verrons si le temps le permet. gardez-le (le sablier) j’ai les minutes dans l’esprit.