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end // (w18) perdition × charles
Baba Ya'bitch
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
end // (w18) perdition × charles Jeu 4 Fév - 16:10


people are strange
musique - La lune en croissant éclaire gracieusement les contours des bâtisses. Elle leur donne un aspect quelque peu mystique.

Les parfums moites et les effluves âpres qui se dégagent de cette échoppe t’invitent subtilement à passer sa porte. Ils ont ce soupçon d’enchantement propre à l’abandon et à l’ivresse que tu affectionnes tant. L’heure, tardive pour les esprits raisonnables, est celle que tu as choisis pour quitter ta demeure et laisser libre cours à tes passions nocturnes favorites.

Fort heureusement, tu n’auras pas à les satisfaire seul - la solitude n’est pas bonne amie pour ce genre de pérégrination. Non… Ce genre de pérégrination requiert l’âme la plus enclin à l’abandon. Quelle meilleure disciple de l’abandon que l’âme de Charles ? Entre toutes celles partageant ton affect, Aliocha, c’est elle qui s’octroie le privilège ingrat d’accompagner tes vices.

Charles.

Il est aussi beau que ses douleurs sont fascinantes.

Adossé nonchalamment au mur de l’échoppe - indifférent aux allées et venues de ses visiteurs, tu patientes. Comme à ton habitude, tu es en avance - l’impatience de te divertir et de voir ton alter ego t’ayant ravi toute modération.

Puis, après un tranquille regard sur l’allée voisine, tu le vois. Sa silhouette filiforme et ses cheveux clairs ne pouvant tromper ta vue. Aussitôt il naît, ton sourire vampire, ton sourire de goule.

Aurais-je le droit, cette fois-ci, de le dévorer ? Non, Baba. Il serait dommage de nous priver de sa compagnie. Je l’apprécie, tu sais.

Tu te redresses et, lorsqu’il arrive à ta hauteur, c’est d’un geste indolent que tu félicites vos retrouvailles. Tes mains sur ses épaules et ta voix cajole à ses égards. Charles. Ses yeux offerts à la griffe des tiens. Je suis si heureux de te retrouver.

Aussi, non sans attendre davantage, tu vous presses à pénétrer les lieux qui, pour une durée indéterminée, accueilleront vos intempérances.

Il y’a foule ce soir. Certains visages te sont familiers, d’autres non. Parmi ceux que ta mémoire formalise, il y’a une jolie blonde aux courbes affolantes qui - évidemment - a connu ta couche. L’idée de pousser Charles dans ses bras, d’ici quelques heures et après quelques verres, germe en ton sein. Il te serait délectable, en effet, de le voir aux affres de cette tentaculaire créature et d’en tirer du plaisir.

Aliocha, voyeur.

Serait-ce réellement délectable ?
Aliocha, le partage n'est pas de tes vertus.

Nous verrons.

Il vous faut d’abord prendre sièges et tablée. Ceci fait, tu commandes une bouteille d’un vin des plus doux mais non moins des plus alcoolisés.

Ne t’ayant pas départit de ton sourire, ton attention toute entière se reporte sur Charles. Dis-moi… As-tu trouvé le sommeil récemment ? Peu importe le contexte dans lequel vous êtes, ta curiosité quant à ses troubles et ton empathie s’en découlant, ne t’abandonnent jamais totalement.

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end // (w18) perdition × charles Jeu 4 Fév - 16:48
Perdition
feat Aliocha



Il est des âmes damnées
Qui s’entremêlent parfait à ton esprit torturé
Des cœurs bousillés,
Enivrer par le besoin du péché
Enivré par la luxure, l’ivresse alcoolisé
Il est un secret,
Terrible secret Charles que tu refuse d’avouer
Celui de ces soirées
Habillée de la chaire, de l’ivresse, du péché
Auxquelles tu t’adonne pour oublier
Pour avec violence te noyer
Pour surtout continuer de t’écorcher
Parce que c’est qu’on t’a appris à aimer
La douleur, la culpabilité, plaisir démesuré,
Besoin de se sentir des angoisses libérées
Besoin d’exulter
Besoin tes insomnies tuer
Parce que c’est bien tout ce qui semble fonctionner.

Plaisir que tu viens à partager.
Avec un seul être capable de l’encaisser,
Un être qui t’aide à plonger
Couler, mourir noyer.
Et c’est lui que tu viens retrouver.

Déambule tes pieds sur le sol pavé
Se meurt ton regard embrumé, faitgué
Se pose finalement sur ce corps, cette entité,
Il est un de rares qui peut s’octroyer
Le droit terrible de te toucher
Sans qu’une crise cela vienne à déclencher.

Paradis dans ses cheveux bleuté,
Enfer sous la pulpe de ses doigts manucurés
Il est celui avec qui tu ne peux culpabiliser
Celui qui te voit tel que tu es.
Dans cette noirceur exacerbée que tu te tues à cacher.

« Aliocha, plaisir partagé. Tu es sublime. »

Sincérité exacerbé,
Aliocha est beau, il le sait,
Mais tu ne peux t’empêcher de lui répéter
Comme une poésie d’éternité,
Une sérénade toute dédiée,
Laisse un soupir léger s’échapper
D’entre tes lèvres fines et dessinées
Quand il vient ses mains sur tes épaules poser
Frisson léger.

Entre dans cet endroit que tu connais,
Que vous connaissez
Rendez-vous mainte fois répétés.
Glisse ton corps discret,
Balaye de tes iris l’assemblé,
Sort de ta poche une boite d’un ruban orné
Sourire en coin installé
A l’attention de ton partenaire de péché.

« Je n’ai pas pu m’en empêcher, je me suis dit que cela te plairait »

En ouvrant il trouverait
Une fiole de verre galbé
Avec un liquide particulier
Vodka que cela s’appelait
Auprès d’une tes clientes tu l’avais chiné
Echange de bon procédé
Te souvenais de la Russie évoqué
Dans tes pensées
Quand parfois tu l’avais touché
De manière prolongé.

Moue compliqué,
En témoigne les cernes d ton visage attaqué
Quand il vient à demander
Comment se porte tes nuits torturées.

« Pas Vraiment. Parfois tes produits font effet, des fois les cauchemars semblent ne jamais vouloir s’arrêter. Comme si rien ne pouvait me soulager. »

Hausse tes épaules frêles, désabusée,
Te permet d’enchainer

« Tu crois qu’un jour j’en sortirai ? C’est peut-être ma destinée. »

Avoir une vie d’insomnie peuplée
De terreur et de péché mêlé
Rien pour réparer,
Les restes de son âme brisé

« Mais parle moi de toi, parle moi des rencontres que tu as fait, fais moi rêver. »

Parce qu’il n’est,
Que cette chose qu’il ne t’arrive plus jamais
Rêver.




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Aliocha Tkatchenko
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end // (w18) perdition × charles Jeu 4 Fév - 18:47


people are strange
musique - Oh la liesse de cette voix, Aliocha, et les notes du piano invisible au noir de ta poitrine qui s’éveille, triste de cette affliction ingénue. Ne pourrait-il être plus doux à tes yeux qu’il ne l’est à tes envies ? Oh la tendresse de ce présent, Aliocha, et les mémoires humaines qui se son tuent sous tes paupières, éveillées par ce que tes doigts découvrent en défaisant le ruban.

En cet écrin, cette pensée qu’il a eu à ton égard - une fiole aux reflets lumières. Et c’est à ses effluves que tu dois l’abîme fugace et la reminiscence d’ivresses d’un âge révolu. Depuis quand n’as-tu pas salivé pour la vodka et ses degrés trop forts pour soustraire son abus aux migraines du lendemain ?

Silence - un instant, quelques secondes. Bol'shoye spasibo vam*… Peux-tu l’entendre, Charles, dis ? La mélodie de la langue qui fut mienne ? Peux-tu percer la magie gangrène de ce monde qui nous ôte les efforts à faire pour comprendre l’autre ?

*Je te remercie grandement.

Entre tes mains tu serres la fiole comme on étreint le coeur d’une enfant - et tu ne sauras jamais lui témoigner ô combien ce qu’il vient de faire t’as touché au plus profond de ton être.

À l'abris d'une poche de ton pantalon, tu la caches - son heure de gloire viendra.

Et pour mieux balayer cette étrange mélancolie, tu portes ton verre à tes lèvres et l’en vides de son contenu pour mieux le remplir à nouveau. Alors ton sourire renaît, plus tendre que tu ne souhaiterais l’admettre. Mes produits sont peut-être inefficaces car je ne suis pas là pour te les administrer. La malice, la complicité d’un regard amusé, amusant.

Pour autant - le sérieux des cauchemars et des insomnies qui le harcèlent ne t’amuse pas.

Cesse de faire intervenir le destin. Nul destin n’est irrévocable. Ce n’est qu’une question de choix ! Tu dis - emporté par un élan philosophe qu’il ne saurait te faire contredire. Je suis persuadé que tu finiras par dormir du sommeil du juste, un jour. Je suis persuadé que tu finiras par t’en sortir, Charles. Et ton sourire s’étire, habillé de cette confiance tranquille qui t’est si chère.

Tu le sais, Aliocha - tu le sais. Un jour, Charles n’aura plus à redouter le sordide de ses draps, n’aura plus de livide que son lit vide.
Ce jour sera à révérer - et à déplorer, peut-être, sans doute… Auras-tu encore quelconque utilité ? Sauras-tu accepter la solitude quant à tes pérégrinations nocturnes ? Sauras-tu te passer de ces compliments qu’il couche volontiers à tes pieds ?

Tu es sublime.

Aliocha, avare d’attention.
La question se posera le moment venu.

Je pourrais essayer de t’hypnotiser ? C’est un traitement que nous n’avons pas essayé. Si tu veux bien ? A ta prochaine visite à mon domicile par exemple…

Négligemment, tu vides ton verre - et pour la troisième fois le remplit. Le désir de s’enivrer te presse. Et tu te délasses - les bras étendus sur le dos de la banquette, les jambes déployées et croisées sous la table. À tes aises, te voilà déjà salué par le confort assuré que seul sait prodiguer l’alcool.

Te faire rêver ? Et tu ris, tout en gaité. Ma foi… J’ai fais la connaissance récemment de la fée des dents. Une très jolie demoiselle de Neverland. J’aspire à la revoir. Truth Fairy. La vision de sa mort t’avait tant et si bien tordu les entrailles d’hilarité que tu crus mourir toi-même ce jour là. Oh et… J’ai pu jouir, littéralement, du fils du Temps. Il y’a quelques jours… Et tu ris, tout en finauderie.

Aliocha et ses appétit charnels.
Aliocha et ses débauches éternelles.

Il aime te les confier, Charles - il aime s’épandre en lubricité sous tes yeux.
Tu ne le juges pas Charles, le sais-tu ? Pour toi seul, il se déshabille réellement.

Je te livre volontiers les détails affriolants de mes ébats si tu me racontes quelque chose de croustillant à ton sujet. Et à cette offre, tu lèves ton verre, et à la singulière félicité qui vous enveloppe, tu vides ton verre.

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end // (w18) perdition × charles Jeu 4 Fév - 21:09
Perdition
feat Aliocha



Telle mélodie à tes oreilles abimées
Pour toujours tu pourrais l’écouter
Encore et encore fredonner
N’importe mot n’importe quelle onomatopée
Dans cette langue dont tu ne connais
Ni les tournures ni les poèmes déposé
Mais vient à transcender
Ton âme écorchée de sa beauté
L’observe obnubilée,
Mettre dans le secret
Dans sa poche de pantalon l’objet
Tu le sais , ça lui plait.

Vient toi-même à ton verre le vider,
Comme si les portes du Paradis s’ouvraient,
Laisse un petit rire léger
D’entre tes lèvres s’échapper
Laisse ton regard plus malicieux se posé
Sur ce visage qui sait
Si bien si parfaitement te faire vibrer.

« C’est donc ça le nœud du problème finalement »

Ta voix empreinte subtilement de sensualité
Elle n’est qu’à ses oreilles réservée
Parce que l’ivresse est la clé
De la porte de cet homme que tu as été
Celui qui n’apparait
Que sous tes éclats alcoolisé
Qui dans les draps des autres se complait.

« Je n’ose imaginer la tête de mon grand-père si il te trouvait dans ma chambre à coucher. »

Vient le second verre à vider
Laisse ton regard prendre ce timbre embrumé
Laisse l’alcool dans tes veines se nicher.

« Il virerait finalement gay. »

Sourire amusé,
Tu sais que jamais cela n’arrieverait
Cet homme qui au dessus de ta tête fait planer
Une épée
Il est là pour contrôler.
Diriger, juger le reste de ta vie d’homme raté.
Ecoute Aliocha parler
Mais ne laisse qu’une pensée te traverser
Est-ce qu’on souhaite vraiment de la tourmente s’extirper
Est-ce qu’on veut vraiment être sauvé.
Parce que ça pourrait
Nous voler
Les instants qu’on est train de passer
Ce péché, ce droit de liberté
Dépose de tes doigts guidés
Le troisième verre que tu viens de vider
Songes parfumés

« Dis juste que tu rêves de m’avoir à ta merci, tu sais que tu n’as pas besoin de m’hypnotiser pour ça, ton charme n’a aucun problème à m’nvouter »

Il est sérieux tu le sais
Mais t’es terrorisé
Angoissé par une autre nouveauté

« Je viendrais. On peut essayer. Merci de t’en préoccupait. Je suis désolé de toujours t’inquiéter… »

Tu le pensais,
Tu ne voulais pas le voir s’inquiéter
Tu ne jugeais pas le mériter.
Aliocha valait
Bien plus que tout ce que tout aurait pu mériter
Il était étoile, quand tu n’étais
Que poussière sous les semelles, écrasée.


« La Fée des dents ? Elle doit être amusante. Surtout si tu veux la revoir, Aurais-tu finalement succomber aux charmes d’une femme Aliocha ? »


Sur ton regard un air malicieux vient se déposer,
Inquisiteur, vecteur de curiosité
Peut-être un jour il t’abandonnerait
Tu le savais
Lui, un jour il trouverait quelqu’un pour l’envelopper
Quelqu’un qui le mériterait
Pour l’aimer comme il le devait

Et tu savais déjà, tout ce que tu y perdrais
Lève ton verre de nouveau complet
Et dans une lampée
Viens comme lui à le vider

« Quelque chose de croustillant… J’ai rencontré une adorable fleuriste dans les jours passé, elle avait un rire, ça m’a donné le sentiment de voir tu sais…un soleil. »

Sourire doux et posé
Quand ton regard se perds à la volée
Revient vers Aliocha amusé

« En plus croustillant … »

Viens à murmurer.
Rapproche ton visage de ses jolis traits
Jusqu’à vos souffles alcoolisé se mêler.

« Je crois bien que je devrais essayer de le faire attacher. A nouveau. On finit par apprécier.»

Sourire empreint de sensualité
Lentement revient à ta place initiale t’installer
James t’avais fait aimé
James t’avait brulé
Implanté ses désirs mauvais
Mais tu ne pouvais plus t’en passer
Surtout quand tu étais aussi alcoolisé.

« Tu as déjà essayé ? »

Ta tête légèrement en arrière jeté
Tombe les éclats blanc maculé
De tes cheveux sur ta nuque prête à être dévorée.
Tu ne sais plus par quel bout tu voulais jouer.





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Aliocha Tkatchenko
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end // (w18) perdition × charles Jeu 4 Fév - 22:54


people are strange
musique - Il te serait difficile de prendre la porte et de fuir, Aliocha, et pourtant tu t'en féliciterait car oh, cela soulagerait le carmin qui sévit au creux de tes côtes. Carmin, le rouge carmin d’un palpitant aux aboies - et ses fièvres lubriques qui l’accablent d’un rythme saccadé. Que t’arrive t-il, Aliocha ? Ta sensibilité aurait-elle les envies louves, fille facile ?

Charles est ton comparse depuis quelque temps déjà - et tant de temps partagés attablés, amusés, abreuvés - et tant de temps à échanger, à s’éplorer, à consoler - mais jamais de temps de minuit, jamais de temps ensemble en l’intimité d’un lit.

L’idée t’a maintes fois grisé les méninges - après tout, pourquoi pas ? Pourquoi ne pas séduire cet Adam brisé de jour, complet de nuit ? Tu souris maladroitement - engoncé de cet embarras inopiné. Tu n’as jamais souhaité le séduire autrement que part malice et frivolité. Si autrement se faisait, si autrement tu le séduisais, pour d’autres avancées, pour d’autres espérances, alors elle adviendrait. La crainte - inévitable, de vouloir le consommer, de vouloir être consommé - encore, encore, et encore et de perdre ce tendre et candide lien qui vous unit.

Ton grand-père, s’il finit ne serait-ce qu’émoustillé par un quelconque être humain, ce serait déjà incroyable ! Tu ris - et tu chasses la chaleur qu’il a bercé sous tes cils, si près, si près de ton visage - et tu consoles son absence et tu tais l’envie qu’elle revienne plus près encore.

Vos verres poursuivent leur balai hypnotique - se vident, s’emplissent. La première bouteille n’est plus. Une main levée. Une seconde bouteille arrive.

Pan après pan, les barrières de ton inhibition s’affaissent et les peurs, et les faiblesses, et les questions - toutes, lentement s’enterrent sous leurs débris.

Flatteur, toujours, toujours si flatteur… Tu dis, tu t’égayes, accusateur sans sérieuse accusation. Mon charme n’est pas aussi envouteur ! Preuve étant, je n’ai pas encore réussi à t’avoir dans ma couche. Tu dis, tu ris - un rire d’oiseau qui bat de l’aile. Or, un éclair succinct de lucidité frappe ce rire, ce rire d’oiseau. Porteur des peurs, et des faiblesses, et des questions, il te pousse à les parjurer (à te rassurer). Non pas que je le souhaite ! Bien sûr…

Quel chiffre ? Huit ? Est-ce le huitième verre ? Non, le septième.

C’est là que les contradictions adviennent - que le blanc se veut noir et que le rouge se plaît au jaune. C’est là que les émotions chavirent et s’emmêlent - que les gestes grandissent et que les filtres disparaissent.

Moi ? Succomber ? T’as les yeux qui roulent, soulignant ta fierté à peine crédible, si peu véritable. Je ne succombe pas si facilement aux charmes de la première jolie brune, fut-elle la fée des dents. Ah ? Ou un peu, peut-être, je crois, je ne sais pas. Nous verrons ! T’as les fossettes guillerettes comme deux parenthèses. Et toi ? Le soleil ? La belle fleuriste ? Mh ? Renvoyer la balle. Tu n’voudrais pas lui compter fleurette ? Perpétuer ton rire.

Et ton rire - il a le parfum du raisin et bientôt le parfum des amandes. Un rire de raisin et d’amande.
Ce sont des amandes, oui, que tu sors d’une poche de ton sac. Un sachet, un sachet débordant d’amandes.
C’est que la faim (ta faim) n’est jamais loin de la soif - jamais loin de l’ivresse.

Petit oiseau grignote négligemment ses amandes - et les yeux en amande, aussi. Les yeux en amande de Charles, les amandes dans les yeux de Charles.
Tu les grignotes, Aliocha.

Attaché ? Le faire attaché ?
Un instant, tu réfléchis, tu rassembles tes pensées. Il a dit « attaché » avec ce ton, avec ce timbre - avant, lorsqu’il s’est rapproché, lorsque son visage a perturbé la paix du tiens. Ce n’est que maintenant que tu te rappelles - que tu pousses la réflexion.

Aliocha, tu es ivre - un peu.

Ah !! Oui ! Je ! Oui bien sûr, j’ai essayé. Et t’as les airs grivois, et t’as les envies malicieuses. Sous la table, tes jambes glissent délicatement contre leurs consoeurs. Et t’as les airs taquins, et t’as les envies pernicieuses. C’est le bout de ton nez qui part le premier - cueillir la proximité de son oreille, inhaler la fragrance de ses cheveux ivoires. Quelle révélation croustillante, Charles, en effet. À présent j’ai tout à loisir de t’imaginer ligoté.

À nouveau ce rire, ce rire d’oiseau qui bat de l’aile et toi, toi qui t’empresse de t’avachir dans la banquette.

C’est James qui t’a fait naître ce fantasme ?

Et si l’alcool n’avait pas la bénédiction de clore les égards et la jugeote - alors tu aurais regretté, Aliocha, tu aurais regretté d’avoir prononcé le nom à l’origine de ses tourments.


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end // (w18) perdition × charles Ven 5 Fév - 0:24
Perdition
feat Aliocha



Rire entre tes lèvres qui vient s’effiler,
T’imaginé qu’il avait bien du par ta grand-mère être émoustillé
Trop alcoolisé pour réprimer le sourire satisfait
Dévorant et empli d’avidité
Alors qu’il parle de dans sa couche t’accaparer.
Alors que le cheminement de tes pensées
Ne peut pas mieux rêver.
Ne compte le nombre de nuit du péché
Où tu aurais aimé
A la place d’un être ou d’une autre, par lui, être dévoré.
Terrible pensée,
Violente vérité
Il ne fallait pas, tu le savais
Ne pas brisé ce que vous aviez
L’erreur tu l’avais déjà fait
Te dévorai la culpabilité.
Retiens tes mots à temps, stoppé
Par son recul calculé.
Si près c’était passé.

Bois, encore, à grand lampée,
N’arrive plus à compter les verres enchainés,
L’écoute sagement de sa fée parler.
Regarde de rouge comme il vient s’empourprer
L’alcool du bout des doigts tu viens le faire tourner
Maintient entre doigts le verre glacé.

« C’est qu’elle su te faire son petit effet »


Hausse de curiosité tes sourcils parfaitement dessiné
Chanceuse qu’était la fée
Te surprends quand de la fleuriste il vient à reparler

« Je ne l’ai vu qu’une fois, je ne m verrai lui compter si tôt fleurette, et puis elle n’st pas du … »bon coté »… je m’en voudrais qu’elle se fasse importuné parce qu’un Bravehearts essaye de la courtiser. »

T’y croyais toi, bon ou mauvais coté
Rien qui a tes yeux existé
Mais tu te souvenais
Pourquoi ta mère avait été assassiné.

Dévore du regard l’oiseau en train de picorer
L’alcool glissant le long de ta gorge asséchée
Vient à être vidé,
Regard embrumé
Dévoré
Loin de la lucidité
Laisse ses jambes aux tiennes s'emmeler
Pousse inconscient ce contact particulier

Impossible de ne pas frissonner
Quand tu tente de le cacher
Quand son nez de ton oreille s’est approché
Quand son souffle t’a peu a caressé
Enivré
Drogué
Ne reste que de maigres barrière pour te sauver
Maintenir ton peu de sanité.

Jusqu’au couperet
Jusqu’à ce que ce nom soit évoqué.
S’ouvre tes yeux écarquillé
Explose ton cœur bousillé
Refuse de te rappeler
Refuse d’entendre son nom prononcé
Ravive, Brule dérive ton corps enflammé
Désir, péché
Violence exacerbé
Plus en état de te contrôlé
Viens de ton regard le bruler
Bouge ton corps vers l’oiseau empreint de pureté
Vole ses lèvres dans un baiser passionné
Glisse tes doigts dans les cheveux défait
Dévoré
Désiré
Il n’a suffit que de son nom pour te faire vriller
Pour chercher
Pour briser
Pour quémander
Il va te rejeter
Mais t’es trop alcoolisé pour y penser
Seul compte la chaleur, la volupté,
Vos souffles que tu force à mêler,
Baiser fiévreux, Baiser désiré
Alors qu’à bout de souffle tu viens à le relâcher
Haletant, déboussolé
Si sur d’avoir tout gaché
Mais avec l’envie insoutenable et insoupçonné de recommencer

« Il l’a réalisé, m'y a drogué jusqu’à ce que je ne puisse plus le sortir de mes pensées »

Rauque est ta voix quand tu viens à murmuré,
Regard en coin sur Aliocha jeté

« Mais ses lèvres, elles avaient pas le gout sucré , délicieux et particulier des tiennes. »

Sourire, rictus esquissé
Compliment déposé
Bien trop alcoolisé pour clairement penser.

« Tu peux me frapper, je comprendrais, je suis un gros con quand je suis bourré »






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musique - Charles, dis… Tu veux bien m’épargner ? J’ai la raison qui s’affole, dis, tu veux bien la taire ? Tais-la, tais-moi. Charles, tais-moi ! Tais-moi ! Je devrais regretter, je le sais - je n’aurais pas dû, je n’avais pas à prononcer son prénom mais, dis, je regrette. Je regrette ? Je devrais regretter, je le sais mais - le puis-je à présent ?

S’il a suffit de son prénom, Charles, pour que tu m’embrasses - puis-je regretter de l’avoir prononcé ?

Tu pries, Aliocha, tu répètes, tu supplies au noir de tes pensées : tais-moi, tais-moi ou je vais prononcer dix fois son prénom, pour que dix fois tu m’embrasses, ou je vais prononcer cent fois son prénom, pour que cent fois tu m’embrasses.

L’ivresse a cette grâce de te soustraire à tes instincts de préservation - et tu savoures avec toute la faim d’un banquet pour affamés, ses lèvres et son souffle. Son souffle et ses lèvres. S’il y’a chaleur plus humide et enivrante que celle que déploie cet écrin, tu ne pourrais y croire. S’il y’a langue plus à même de parler à la tienne de désir et de partage, tu ne pourrais y croire.

Mais Charles dis, ne vaudrait-il pas mieux ne pas attiser les foudres de demain, de son lot de regrets et de doutes ?

Aliocha, lorsqu’il s’écarte et qu’il s’excuse - tu souhaiterais lui jeter ton verre de vin au visage. A t-il seulement la moindre bribe de considération quant à la déroute dans laquelle il t’a précipité ? Marche t-on allègrement sur un parterre de fleurs pour s’excuser par la suite de l’avoir fait ? C’est cruel, Charles, c’est un peu cruel ce que tu fais - mais…

Vous êtes ivres. Alors, à qui la faute en définitive ? L’alcool ? Votre bêtise ?

Sucrées… Tu… Flatteur… Tu dis, Aliocha, le regard aussi hagard que perdu - et tes doigts, tes doigts cherchent le sucre à tes lèvres mais - il n’y en a pas. Il n’y en a plus. Il a tout mangé. Il t’est difficile de faire naître la clarté parmi tes idées et tes fantasques élucubrations. Alors c’est dans ton verre que tu te réfugies et, pour mieux balayer son crime (votre crime), tu cherches à naître un sourire léger et confiant à celles qui n’ont plus de sucre - non, non, il n’y en a plus, il a tout mangé.

Je ne vais pas te frapper. Ses yeux, tu peux les confronter - leurs amandes, tu peux les grignoter. Allons, Aliocha, tu a plus de ressource et de stabilité que tu n’ose l’admettre - pas vrai ? Tu mériterais, cependant. Un rire, timide. T’as le don pour me déplaire ! Ton rire, doux moqueur. Et me plaire…

Aveu qui s’oublie volontiers dans un hoquet - l’ivresse frappe, plus fort cette fois-ci. Pour mieux la remercier, tu sors la fiole de vodka de ta poche et, non sans la louvoyer d’un oeil tendre, t’octroies une gorgée. En as-tu déjà goûté, Charles ? Tu demandes - et la brûlure du liquide lente en sa chute, te donne la force et le courage d’assumer ce qui gronde en toi.

Cela gronde en toi, Aliocha - sous la gêne et l’ébriété, sous le tourment du flou qui dissocie ta raison de ton jugement.

Et lorsque sa chute est faite et que la brûlure étourdit jusqu’aux fourmillements de ton ventre - tu te lèves.

Voilé par un désir qui se passe de mot - Charles, qui n’a que toi pour définition, il emprisonne une seconde gorgée en son palais.
Et c’est pour mieux la lui offrir, Aliocha, que tu te penches à sa merci et que, avide, tu déverses en un baiser cette offrande limpide. Et lorsque vos gorges se noient, et lorsque ton désir te brûle plus que les piqures de la vodka - tu saisis brusquement son col de tes mains et forces toute la frénésie de ce que tu n’as fais que refouler jusqu’alors.

L’air se raréfie dans tes poumons, Aliocha, et tu le boudes volontiers pour la salive alcoolisée de Charles.
Des regards vous observent indiscrets, Aliocha, et tu les nies volontiers pour t’échoir contre le buste de Charles.

Charles, dis… Tu sais, ton prénom à toi, il est à l’encre indélébile. Tu l’as noté sur une pensée, elle s’est démultipliée. Charles, dis… Tu sais, tu es partout à présent, dans le moindre recoin de ma tête.

Et tu avances, sur la banquette - et ton avancée le pousse contre le mur - et tu avances, un genou entre ses jambes - et ton avancée te pousse contre lui.

Tu peux me repousser, je comprendrais, je suis un gros con quand je suis bourré. Tu murmures - le rire de l’oiseau qui bat de l’aile, l’imitation qu’il fait de ton excuse - la facétie plus gourmande encore lorsque son rire, il le dépose contre ton cou.

Charles, dis… On s’en va ?


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end // (w18) perdition × charles Ven 5 Fév - 11:29
Perdition
feat Aliocha



Te délecte silencieux de l’avoir troublé
Alors que tu devrais n’être que regret
Le regarde son verre vider
Retiens le sombre de tes pensées
Le premier pas est toujours compliqué
Et maintenant que le péché était consommé
Tu n’avais qu’envie de recommencer
C’était mal tu le savais

Suit l’exemple qu’il t’as montré
Laisse nonchalant l’alcool dans ton gosier
Glisser, glisser, sans arrêt
Regard embrumé sur lui à nuveau posé,
Observe le liquide que tu lui as donné

« Jamais. Je n’ai aucune idée du gout que ça a. Mais celle à qui je l’ai acheté m’a tenue Mordicus que c’était comme un bout de paradis qu’on touchait. »

Rire léger,
Sourire amusé
Parce que cela ne se pouvait
A moins que tu ne te fourvoyais
Cela ne serait pas la première fois que cela arrivait.

S’entrouvre tes lèvre quand tu le vois approcher
Comme pour lui demander ce qu’il fait
Retiens les mots qui malheureux auraient été
Refuse de briser
Refuse d’arrêté
Ce pourquoi demain tu culpabiliserai
Ultime péché

Chaude ses lèvres viennent les tiennes capturer
Glisse le liquide alcoolisé
Brule là où il vient à passer
Te délecter de ses lèvres aromatisé
Laisse un gémissement s’échappé
Entre vos lèvres scellées
Quand ton col il vient attraper
Que tes doigts dans sa chevelure viennent se glisser
Perdu, parsemé
Pousse ton corps vers le sien rencontrer
Encore que ton esprit vint quémander
Souffle qui disparait
Quand ce n’est que de ses lèvres que tu veux t’abreuver
On aurait tout demain pour regretter

Ne semble plus préocupé
Des regards indiscrets
Envieux et de jalousie mélé
Qui viennent vous observer

Impossible de ne plus sombrer
Quand ton dos vient le mur toucher
Sa jambre contre ton intinimité se coller
Laisse d’un plaisir tes joues se roser
Laisse vos souffles se mêler
Alors que tu ne ppeux qu’haleter.
Regard embrumé.

« La ferme. »

Douceur murmurée
Doigts dans nuque glissés
Vos lèvres que tu reviens sceller

« Et si on s’en allait ? »

Frissonne ton corps damné
Attends qu’il ai bougé
Pour l’imiter
Paye sans regarder,
Avant d’avec lui disparaitre dans l’obscurité
Envie pressante démesuré
Tu n’as plus un brin de clarté
Quand même une ruelle serait à même de t’aller
Emprisonne une fois de plus ses lèvres sucrées
Alors que vous marchez
Ne peut t’empêcher de contenir tes pensées
Actions désarticulés
Charles, t’as perdu pied
Mais c’est ainsi que ça te plait.




Baba Ya'bitch
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Aliocha Tkatchenko
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end // (w18) perdition × charles Ven 5 Fév - 14:22


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musique - Vos pas sur les pavés tu n’entends plus. T’as l’écoute passive et selective - il n’y a que la respiration de Charles et ses impatiences qui l’intéressent. Ah… Et, combien sa respiration et ses impatiences font écho aux tiennes.

Perdus pour demain - et tant pis, tu vous traînes en direction de ton logis. Accroché tantôt à l’un de ses poignets, tantôt à l’une de ses lèvres. T’as le désir qui galope sauvage au profond de tes veines. Et tu pourrais mille fois déclamer Charles, je te veux ! que cela ne suffirait pas à définir la sauvagerie de ce désir.

Aliocha, tu hâtes votre déambulation et enfin vous arrivez. Ta porte close, par trois fois tu tentes de l’ouvrir, par trois fois tes clés glissent, par trois fois tu glousses. La nuit vous observe, affable mère - et déroule à votre innocence nimbée d’alcool, les promesses les plus folles et les passions les plus démesurées.

Lorsque tu le tires brusquement dans le hall et que la porte claque sur vous, tu sais - tu sais en dépit de l’ivresse et de la folie douce, tu sais que vous empruntez un chemin qui ne permettra pas de retour en arrière.

Charles... Tu murmures contre ses mâchoires - une plainte alanguit et liquoreuse. Le parfum des amandes de vos haleines. Et tes mains qui s’empressent de vous ôter vos hauts, et ta bouche qui quémande tantôt la sienne, tantôt de l’air.

Maladroit, tu l’invites à te suivre à l’étage - et tes pieds s’emmêlent, et tu bouscules des livres et tes commodes. Te voilà funambule aux articulations de chiffon. Tandis que tu gravis les escaliers quatre à quatre - et que tu te défais de ton pantalon, et que tu le défais du sien - tu manques de trébucher et tu ris. Tu ris comme un enfant - et tu ris plus fort encore lorsque tu te redresses et te cognes à la rambarde.

C’est que, Aliocha, tes notions d’équilibre et de gravité sont mortes avec celles de pudeur et de réserve.

Heureusement, la dernière marche te pardonne et tu n’as qu’un mètre à faire avant de t’écrouler en étoile sur le matelas.

Les yeux brumeux, les joues rouges et le poitrail a l’égal d’un métronome affolé, tu tends les bras dans sa direction - et de ton rire naît un sourire étrangement enjôleur, curieusement glouton.

Viens manger mon sucre, moy milyy d'yavol...
Mon doux démon.


La fraîcheur des draps contre ta peau - le soyeux de leur toucher contre ton dos - et cette félicité de joindre en harmonie contraire la chaleur diffuse de Charles. Et lorsqu’il arrive à hauteur de tes cils, tu l’enlaces de toute tes forces et savoures ce contact opportun. Et lentement, tu inhales les effluves enivrantes qui se tapissent dans sa chevelure - et le metronome sous ton poitrail s’affole un peu plus.

Charles, tu sais… Tu me rends chienne, tu me rends bête.

Nul besoin de t’encombrer de gêne ou d’embarras - Aliocha. Tu implores l’assouvissement de tes pulsions comme un bourreau implore la potence. Oh et tes doigts… Tes doigts, griffes de chat, marquent leurs conquêtes en de linéaires sceaux dans les chairs de ses flancs - et tu le bascules sous ton ombre pour mieux siéger sur son bassin.

Un empereur à califourchon sur son trône.

Ton sourire largement s’étire et le lait de tes dents reflète l’éclairage pâle qu’alloue la guirlande suspendue au plafond. Ta main droite remonte son buste, serpente entre la plaine de ses côtes et se perd à l’orée de sa bouche. Alors, malicieux, tu plonges un doigt dans l’antre louve de celle-ci - cueillir sa salive, sentir le feu humide te lécher. Et joindre à ton doigt ta bouche à toi - ton baiser vorace, ton souffle haletant - et ondoyer de toutes ces vagues qui t’électrisent depuis le bas-ventre jusqu’aux racines de ta nuque.

Et ta main gauche qui rampe - prédatrice, sous le tissu qui la sépare de sa proie aux courbes phalliques - et tu étreins contre cette paume chasseresse son sexe, et tu geins de le vouloir fondre sur ton épiderme. Et tu te délectes de pouvoir le caresser avec toute la langueur qui lui ait due.

Charles… Tu chantes en sa gorge. Épuise-moi.
Jusqu’au petit jour, épuise-moi. Epuise-nous.


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end // (w18) perdition × charles Ven 5 Fév - 15:16
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feat Aliocha



Avertissement +18

Cette porte qui reste diablement fermée
Ses clés qui ne font que tomber
Laisse tes lèvres échapper un rire discret
Qui dans la nuit finit par résonner
Mélodie endiablée
N’a pas eu le temps de réaliser
Que déjà dans le gouffre de son antre tu es tiré
Attiré
Désincarné
A coup de baiser volés
De mains qui ne savent plus où s’aventurer
Glisse ton haut, le sien sur le sol jeter
Tel résidu, déchet, reste facilement oublié

« Aliocha »

Son prénom dans un souffle déjà saccadé
Empreint de se désir démeusuré,
Ne prends pas garde aux meubles, aux livres que vous heurté
Le monde pouvait bien s’effondrer
Sans que cela ne vienne t’inquiéter
Grimpe avec lui les escaliers,
Continue les vêtements sur le sol s’échouer
Rit avec lui de sa maladresse alcoolisée

Le regarde sur le matelas s’échouer
Vient vitre le retrouver
De tes mains vient toucher
La peau si douce et les muscles galbés
Vient choir ton visage dans sa nuque prête à être dévorée
Alors que ses mots dévore ton corps enflammé
De leur mélodie endiablé
Dévoré
Désiré
Happé
Vient à nouveau scellé
Vos lèvres, comme si ta vie en dépendait
Tu veux t’oublier
Fondre de son corps pour ne plus penser
Oublierait de respirer

« Tu n’es que beauté tu le sais »

Soufflé
Murmuré
Sincérité
Désir à peine voilà
Alors que tu viens à son corps te coller
Ressent, rencontre l’excitation qui vient le dévoré
Rencontre l’excitation qui te fait perdre pied
Sent les bras musclé
Qui viennent t’attraper
T’enlacer
T’arrache un soupir d’aise et de désirée
Aliocha si tu savais tout ce qu’on donnerait
Pour que ce moment n’arrête jamais
Glisse tes doigts et leur pulpe sur la peau qui te fait frissonner
Laisse ton dos se cambrer
Quand il vient te griffer
Laisse tes doigts venir pincer,
Martyriser
De leur volupté des extrémités
De ton torse exposé

Dans un hoquet
Tu le sens sous lui te faire glisser
Laisse tes mains voyager
Sur ses hanches s’échouer
Lentement et dangereusement s’approcher
De L’ultime félicité
Accueille le doigt qu’il vient glisser
Enroule ta langue pour t’en délecter
Laisse ton regard dans le sien se plonger
Embrumé
Par le plaisir, le désir déformé

Alors que finalement tes mains viennent effleurer,
Touché
Dans une lenteur calculé
Le centre du péché
Laisse ton corps frissonner
D’enfin pouvoir y avoir accès,
De sa chaleur sous tes mouvements régulier

Sent sa main voyager
Venir te toucher
Glisser
Faire fondre ton corps avec volupté
Alors que ta voix, de plaisir est arrachée
Rauque et enivrée

« Aliocha.. »

Les mots qui se meurt dans le souffle défait
Mots haletés

« Laisse moi te dévorer »

Ne lui laisse pas le temps d’appréhender,
Le fais basculer,
Pour faire venir entre lèvres alcoolisé
Avec une lenteur torturée
Son intimité
Affamé
Entame la descente, signe de félicité
Entame le rythme régulier
Glisse tes doigts sur ses hanches pour le griffer
Provocant est ton regard qui vient le sien chercher
Continue, jusqu’à accéléré
Qu’arrive le sommet
Et que ta bouche soit de lui débordée.





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end // (w18) perdition × charles Ven 5 Fév - 20:02


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musique - Sous son emprise lascive - toi chienne, te cambre et te veut sienne. Aliocha. Tu es chienne.  Sous ce palais de chair et de dents, de cette salive faite liqueur passive - tu ploies. Et son arrogance - de tes soupires exacerbés et rauques tu le récompenses. Impudique - pute lubrique, tu lui chantes ce plaisir incandescent dont il t’abreuve. Aliocha. Tu es pute.

Ni honte, ni gêne, ni embarras - ton amour de la chair et de la fornication n’a d’égal que la tendresse de tes yeux lorsque tu cueilles les siens sous ton ventre. Et plus il épouse ton sexe de sa langue, plus ton souffle gronde - et plus tu désires le contempler t’engloutir jusqu’à s’étouffer de toi.

Charles - regarde, regarde l’effet que tu me fais.
Charles - admire, admire ton oeuvre qui réclame d’être abusée.

Et tes mains se nouent à ses cheveux et y dessinent des amours imaginaires - et tu crochètes ses boucles comme on tisse un drap d’apparat. Si doux - ils sont si doux Charles, tes cheveux sont si doux. Si doux, Charles, tu es si doux. Une douceur avilissante, salissante - contre toi Aliocha, chienne, pute.

Comment peux-tu être si beau, si doux alors que je suis si sale, si immoral ?

Colère sous tes paupières que tu clos - le râle que ta gorge déploie lorsque, pour sa pénitence d’être si beau, d’être si doux, tu ordonnes à tes mains de clore le peu d’air qui sépare son visage de ton bassin. Aliocha, tu empresses, tu empresses, tu presses sa bouche à t’engloutir, à s’étouffer de toi - cruel dans ton avidité, jaloux dans ta servilité.

Tu me fais vriller… Charles… Une complainte à mi-mot - l’aveu d’une faiblesse. Cède, Aliocha, sois docile, tais ton orgueil. Tais ta crainte. Abandonne toi - qu’il ne t’abandonne pas.

Alors tes mains cessent leur bravade et, brusques, le tirent, le retirent d’entre tes cuisses. Une complainte à mi-voix - l’aveux d’une jouissance presque relâchée. C’est que tu veux baiser cette bouche comme on baise le front d’une Madone - c’est qu’elle te manque comme on manque d’oxygène en altitude.

Tu l’embrasses pour lui dire que demain peut-être, tu vas mourir. Tu l’embrasses pour lui dire que demain peut-être, le monde sera en feu. Tu l’embrasses pour lui dire que demain peut-être, tu n’auras plus de souvenirs.

Tu l’embrasses pour connaître ton goût mêlé au sien.
Tu l’embrasses pour lui dire que ta vie en dépend.

Extatique, erratique - Aliocha, tu ne te contrôle pas. Aussi flous qu’ils sont ravageurs, tes gestes vous emportent dans une danse pornographique. Emmêlés l’un à l’autre, vous roulez sur le matelas, vous débattez sous les draps, vous éprouvez entre vos bras.

Et par cet éclair de lucidité dont toi seul a le secret - tu rampes jusqu’à quérir en ta table de chevet, un onguent liquide aux reflets d’argent. Un sourire taquin se plaît soudain à parer ton minois et, le poitrail tambour battant, les iris brumeuses, tu t’adosses au froid du mur.

Un silence.

Ce flottement léger qui te permet de l’admirer. Les traits aquilins défaits par vos faims, les cheveux ivoires en bataille, les cils ronds courbés, le bouche grenat humide - ah Charles… Si tu pouvais te voir, toi et ta beauté de roi… Si tu pouvais comprendre, Ô combien tu fractionnes les particules de ma raison ?

Pour la première fois - ce geste timide, Aliocha, de déposer à sa portée l’onguent liquide aux relets d’argent. C’est un lubrifiant. Je crains la douleur… Pour la première fois - ce timbre craintif, ce rire chétif -  Aliocha, d’avouer désirer lui octroyer une première fois que lui seul aura.

Charles, dis… On peut faire semblant d’êtres des amants amoureux ?


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end // (w18) perdition × charles Ven 5 Fév - 22:05
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feat Aliocha



Avertissement +18

Le sent sous tes assauts se cambrer
Ressent son corps se contorsionner
Entends ses soupirs exacerbés
Voit son visage par le plaisir déformé
Laisse ton regard admirer,
Désiré
Se délecter
Laisse le rauque de sa voix s’échapper
Laisse son corps sous le tien s’enflammer
Laisse ta langue finir de le bruler
Sent ses doigts dans tes cheveux s’accrocher
Quand brusque ton visage vient s’empaller
Sa hampe venant dans gorge s’enfoncer
Laisse la chaleur du liquide salé
Vient en toi se glisser.

Reprends ton souffle une fois redressé
Viens ses lèvres dévorées
Son corps au tien se frotter
Laisse ta virilité sur la sienne se dresser
Ses mots comme mélodie rêvée
Jamais personne pour toi ses mots ont été utilisé
Dévore ses baisers,
Comme si c’était les derniers
Comme cela n’arriverait plus jamais
Comme bouée sur laquelle te reposer
Souffler
Enfin t’épancher.
Laisse tes mains sur lui se balader
Laisse ta voix d’entre tes lèvres s’extirper
Ne retiens ni les gémissements ni les râles exaltés
De vos deux corps entremêlés

Le ramper,

« Si tu savais la vision que tu m’offre, je ne peux que m’en délecter. »

Toujours cette voix murmurée
Empreinte de cette si terrible sensualité
Jette un coup d’œil intrigué
Avant de réaliser
Que cela ressemble à quelque chose que tu connais
Le regarde sur le mur s’échouer
Est surpris de mots prononcé,
Viens lascif à t’empourprer

« Flatteur que tu es. »

Déteste ton corps écorché
Ne peut croire qu’il puisse la vue apprécier
Mais ne préfère ni relever
Ni y penser
Glisse entre tes doigts guidé
Sur l’onguent proposé,
Rapproche ton corps du sien relevé
Rampe tes lèvres jusqu’à ses oreilles pour murmurer

« Je te promet, je serai doux. Je vais t’aimer comme on ne t’a jamais aimé Aliocha »

Juste pour cette fois aimer
Lui donner
Toute la douceur exacerbée
Le plaisir, la volupté
Veut qu’il se meurt à aimer
La fusion de vos corps consommés
Vient voler ses lèvres violacées
T’assois, vient t’adosser,
Vient sur toi l’attirer
Dévore ses lèvres avidé
Quand tes doigts viennent de lubrifiant se parer

« Détends toi, laisse toi porter »

Mordille ses lèvres passionnées
Vient doucement un doigt glissé
Prends le temps de le laisser s’habituer
Vient de ton autre main récompensé sa virilité
Grogne d’avidité
Laisse Lentement tes mains prendre un rythme régulier
Viens un second doigt glissé
Laisse tes lèvres sur sa nuque voyagé,
Dévorée
Embrasser
Lécher
Aussi doux que tu le pouvais
Tu ne voulais que plaisir sur son visage dessiné
Ne transmettait que de l’amour dans tes geste calculé
Tu voulais le voir apprécier, aimer
S’abandonner
Venant après l’avoir longuement préparé
Et ta virilité d’onguent imbibé
En lui te glisser
Impossible de réprimer
Un rale de plaisir mêlé
Alors que sa chaleur t’as presque déjà offert le sommet
Lui laisse le temps de s’habituer
Préparant ne pas bouger

Continue tes mouvements regulier
Sur sa hampe dressée
Glisse tes mots murmuré

« Tu es bon à se damner. »

Dévore ses lèvres avant de ton bassin onduler
Ne tarde pas à trouver
le point qui bientôt de plaisir le fera hurler
Continue sur sa virilité
Tes mouvement réguliers
Ne veut que son plaisir soit bouder
Attends que le plaisir viennent le consummer,
Pour tes mouvement accéléré
Gronde ton être en train de vriller
Oh Charles tu perds pied

« Aliocha…Aliocha »

Par le désir dévoré
Litanie désarticulé
Tu ne saurais
dire depuis combien de temps le plaisir de t’a pas ainsi dévoré
N’a qu’une volonté
Le faire atteindre l’ultime sommet.
Encore. De plaisir le faire hurler.



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musique - Il est si facile de fondre lorsque la chaleur se fait impérieuse et impériale - il est si facile de fondre comme neige au soleil sous tes caresses, Charles. J’aimerais te conter combien ce que tu m’octroies de plaisir, j’aime à le cadenasser sous mes chairs et mes os.  Garder à jamais le souvenir qui, maintenant que nous consommons notre union, est une ode au présent.

À la grâce de tes doigts sur ma peau, je coule des inepties à tes oreilles, à ton impie floraison entre mes cuisses, je noie des soupires en ta gorge. C’est si bon… Charles, et je pourrais me répéter jusqu’à ne plus savoir ce qu’est un mot, ce qu’est un verbe, ce qu’est la diction. C’est si bon, Charles que j’en veux …encore ! Encore, encore… et je pourrais te supplier jusqu’à ne plus savoir ce qu’est l’orgueil, ce qu’est la retenue, ce qu’est la parcimonie.

Ces particules de lumière que mes yeux découvrent dans l’air - étaient-elles présentes avant que tu ne me prennes en liesse, avant que tu ne m’attaches cette laisse - diablesse invisible, Charles. Une laisse, un lien - le ciment entre les pierres. Dis, tu veux bien qu’on se (re)construise ensemble ?

Tu te déverses en plaintes lubriques - extatique, Aliocha. Si douleur tu as ressentis, douleur n’est plus. Il te semble être visité par des milliers de lucioles, là, sous tes côtes, dans ton ventre - elles grouillent, elles t’enivrent de folie, t’hallucinent de bienêtre. Et tandis que ta bouche cherche à engloutir les eaux que cachent la sienne - et tandis que tes mains auréolent son visage de toute la tendresse que ce monde cruel vous cachait alors - et tandis que tu ondules et que tes hanches se font navire sous la tempête - une confession t’échappe entre deux râles je veux que ce soit moi dans ta tête à sa place donne moi sa place, donne moi son titre, laisse-moi te guérir, laisse-moi l’évincer, oublie-le oublie James.

Charles…
Charles… Oublie James.
Utilise-moi - comme je t’ai utilisé pour parer mon ennui.
Asservis-moi - comme je t’ai asservis pour me nourrir de tes flatteries.

Tu l’as dis - tu vas m’aimer, tu vas m’aimer comme personne ne m’a jamais aimé - comme je rêverais d’être aimé.
Tu l’as dis, Charles. Promet-le moi ! Promet-le moi, Charles ! Promet-le moi que ce n’est pas juste pour aujoud’hui, que ce n’est pas qu’une histoire sans lendemain.

Promets-le moi - que lorsque l’alcool nous aura quitté et que notre inhibition sera en alerte,
promets-le moi, que nous ne seront pas à nouveau des étrangers familiers…

Désireux de lui arracher ses gémissements les plus lascifs, tu le brusque sur le matelas - face à toi l’invites à s’allonger contre les draps et - de toute cette carnassière démesure qui t’habite, tu reprends séant ton trône. A califourchon, sensuel conquérant, obscène sirène - ondule plus encore, cherche au plus profond de ton intimité les volutes du point de l’extrême sensibilité.

Sur sa gorge tes mains s’en vont - doucereux étau qui se resserre sans jamais mordre à mesure que tu frôles la jouissance. Et tes paupières que tu clos lorsqu’en arrière tu bascules ta tête - et tes paupières qui s’ouvrent sur les particules de lumière (encore elles) - et sa hampe qui se fâche une suprême fois sous tes reins - et ton corps qui se cambre lorsque l’électricité d’un orage te traverse - et la supplique langoureuse de ce nirvana qui te submerge pour mieux libérer ses écumes opalins sur son ventre - Charles… tu murmures.

Et les dernières secousses d’un séisme ravageur qui t’achève - et ta respiration chaotique - et ton poitrail gonflé - et ton envie de pleurer de joie et de peine - et cette brume de toutes les confusions - et ton étreinte soudaine, et tes bras dans son dos, et ton visage enfouit dans ses cheveux, et ton haleine mourante à la félicité de sa nuque.

Un rire léger - le rire de l’oiseau. Il t’échappe. Charles, la prochaine fois, c’est moi qui vais t’aimer (et te faire vriller).



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end // (w18) perdition × charles Lun 8 Fév - 17:32
Perdition
feat Aliocha



Avertissement +18

Ta voix pour nousenivrer
Ton corps pour nous faire vibrer
Ton regard pour nous faire sombrer
On est comme noyé
Incapable à autre chose de penser
T’entendre suppler,
Implorer à continuer
Perdu notre reste de sanité
Brule de ta voix et son plaisir mêlé
On se damnerai
Pour que cela ne s’arrête jamais,
Efface toutes les plaies
De tes râles échappés
Jamais notre esprit n’a été aussi vidé
Jamais Aliocha de toi il n’a jamais été aussi inondé
Brûle notre âme sous tes hanches qui ne s’arrête pas de bouger

Entends ta voix entre deux râles échappé
Demande à oublier
Assomme de remplacer
Si tu savais Aliocha, si tu savais
Comme de toi notre esprit à cet instant est imbibé
Comme on aimerait
Comme on est terrorisé
D’a nouveau aimer
Pour être ensuite abandonner
Parce qu’on sait
Que tu pourrais
Tu y arriverai
A nous le faire oublier
Mais ça pourrait aussi nous briser
D’à nouveau nous donner.
Et en même temps c’est si compliqué
De te résister
Alors que su nous tu viens à onduler
De plaisir nous faire hurler
De désir nous consummer

« Je te le promets »

Mots soufflés
Sincérité terrifiante et exacerbée
On promet Aliocha que c’est à toi qu’on va penser
Que c’est ton corps qu’on va désirer
Qu’on va doucement l’oublier
Pour faire de toi notre unique volonté
Jusqu’à ce que ça vienne à nous tuer
Aie pitié
Ne viens pas trop fort nous bousiller.
Viens de tes mains son passage effacer
De tes lèvres nous marquer
Viens nous enchainer
Parce que c’est tout ce qu’on connait.
S’il te plait.

« Alio- ..ahh »

Ton corps, le notre qui vient en toi plonger
Arracher nos cris de plaisir mêlé
Griffe nos doigts une de tes hanches qui ne fait que bouger
On se perds à t’admirer
Toi qui vient nous chevaucher
Toi qui nous plonge dans ce plaisir si parfait
Sent tes mains sur notre gorge voyager
Plaisir immense que tu nous fait.

« Viens m’enchainer. »

Sens figuré
Fais nous tien Aliocha, pour l’éternité
Brise pour mieux réparer
Viens en même tant que toi, jusqu’au sommet
Dans un râle de plaisir et bonheur mêlé
Tu nous a achevé
De toute ta beauté.
Notre cœur, notre respiration emballé
Notre regard embrumé,
Autour de toi, nos bras vient t’envelopper,
Quand tu viens nous entourer

Un sourire sur nos lèvres rosées
Quand tu viens à notre oreille murmurer

« T’as plutôt intérêt »

Mots lâchés
Déposé
Tu en ferais ce que tu voudrais
Oh Aliocha si tu savais
Vienne nos lèvres les tiennes chaparder
Te donner la douceur d’un baiser

« Promet moi de ne pas regretter »

Parce qu’on ne pourra pas l’encaisser.



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end // (w18) perdition × charles Lun 8 Fév - 19:19


people are strange
musique - Un bain serait le bienvenu mais - en as-tu réellement l’énergie ? En avez-vous réellement la volonté ?
Soupire - le sourire aux joues, de celui que les enfants offrent au matin de Noël lorsqu’il découvre leurs cadeaux au pied du sapin.
Soupire - contre sa bouche Charles, tu es un matin de Noël et cette malice que couvent tes iris pleines de son visage.

Si tes idées ne sont pas suffisamment claires, ni suffisamment concises - c’est que l’ivresse ne t’as pas encore quitté. Aussi appelle t-elle la fatigue et cet immense besoin de dormir - et quelle promesse d’un doux sommeil t’offre donc cet instant, et quelle louange que celle de partager ta couche et les bienfaits de Morphée - Charles.

Lentement, tu vous recouvres des draps blancs, tu vous construis une cachette insolite - et à l’instar d’un lutin qui chercherait quelques trésors mystérieux sous cette coupole de coton, tu te recroquevilles tout contre lui, tout avec lui. Son parfum, sa chaleur, son odeur - Charles, Charles, Charles - son prénom, Charles - une berceuse incomparable. Je te le promets… - un murmure, son voeu exaucé - les tiens au sien liés.

Il ne regrettera pas ! Jamais !

Oh, Aliocha - te voilà à t’imaginer preux chevalier.
Demain vous fera moins rêver…
Sans doute… Mh… Qui sait ?

Enfin - après la fièvre et les heures passées,
après l’amour et ses sueurs salées - entre tes bras, le réfugies
et de cette accalmie Ô, si jolie !
vous invite aux bienfaits sages de la nuit.


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