Un sourire doux sur nos lèvres esquissé
Tes mots Rose, un compliment que tu nous fait
Douceur à notre âme torturée
Ici, c’est là que notre mère vivait
Et si tu pensais qu’on y convenait
Rien ne pouvait plus nous envouter.

« Vous êtes si douce Rose. Croyez moi, c’est probablement là le plus beau compliment qu’on m’ai fait. Je vous promet de sérieusement y penser. Sauriez vous quels endroits sont les plus propices pour s’installer ? »

On veut croire que ça se ferait
Qu’un jour on y vivrait
Dans la ville de Blanc maculé
Peut-être même qu’on s’y établierait à jamais
Qu’on viendrait même à s’y marier
Doux rêve qu’on fait
Et qui ne réalisera peut-être jamais.
Ton rire pour nous envouter
Pour nous voler
Un sourire chaleureux et ensoleillé.

« Appelez moi Charles, j’en serai vraiment ravi. »

On le voulait Rose on le voulait
Venir te visiter
Te raconter nos rocambolesques soirées
Nos matinées autour d’un café
A croiser des âmes égarer
Tout rien, te raconter tout ce qui traverse nos pensées
En espérant que toi aussi tu finirais par te laisser aller

« Parce que j’ai perdu tout ce que j’aimais. Ma mère, mon père. Dans des circonstances compliquées. »

On ne veut pas t’accabler
De notre chagrin désabusé
Ni de notre cœur brisé
Alors on garde ce sourire léger

« J’ai aimé, quelqu’un qui m’a brisé, comme personne ne le fera jamais et depuis je survis, il y a des matins où il fait bons se lever, d’autres plus compliqué. Mais je n’ai pas à me plaindre, il existe des âmes bien plus torturées. Aliocha... un homme de ma contrée, il m'a redonné un peu le gout de me relever. Et puis il y a vous désormais, et Charline. Sans évoquer Vanille ou Stella.»

On boit une gorgée de thé,

« Et vous Rose ? »

EPSILON

Rose tu dis vrai
Quelle genre de folie on poursuivait
Pour ainsi que demander
Où tu vivais
Où on devrait déménager (www)
Comme si la possibilité
Nous excitait
Et qu’en toi on croyait (www)
Alors qu’on vient de te rencontrer
On est fou à lier
Parce qu’on veut attester
Que nos sens nous pousse à t’apprécier
A y aller les yeux fermés (www)

« Je vois, ne vous en faites pas. Je crois que mon amie Stella est un peu dans le même cas, et je le suis moi-même en Crims, je ne prends pas beaucoup de temps à découvrir mes voisins. »

Vérité entre tes lèvres échappées
Les morts ne reviennent jamais (www)
Peut-être importe combien on peut prier
On peut hurler, même pleurer
Ils ne sont plus que poussière sous nos pieds
Âmes qu’on finirait par oublier
On a un regret
C’est de t’avoir demandé
Notre curiosité mal placée
L’amer du mot que tu viens prononcer
Rose, on est désolé (www)
Si on t’a heurté

« Ne vous excusez pas, surtout pas. On a chacun son jardin secret, et il est normal que vous ne souhaitiez pas partager certains sujets. »

On remarque la tasse que tu viens de vider
La notre toute aussi esseulée
Habillée de la légèreté
La douceur tendre de ce moment partagé.

« Aimeriez vous une seconde tasse ? »

On veut s’attarder
Mais on ne voudrait te déranger.

« Aimez-vous lire Rose ? »

EPSILON

Qui finalement pourrait refuser
Le bonheur d’une douceur sucrée
Peut-être même un poil acidulé
On ne saurait dire sur quoi notre cœur va se porter
Mais on aime ton idée
Glisser, presque sucre dans notre thé
Nuage doux sur notre cœur entaillé

« Oh un cake. Je vais devoir voler l’idée »

Rire doux, enfantin, amusé
Entre nos lèvres rosées
On l’aime ce moment partagé
Cet instant de ta vie que tu viens un peu nous donner
Rose tu viens ensoleillé
L’hiver de nos mièvres pensées.

« J’aime écrire. Pas vraiment dans un but créatif je l’admet, mais j’aime écrire, sur les gens, sur lurs vies, des brides de beaux souvenirs, tous sauvegardés dans milles et un carnet. Même si la mémoire fait défaut, même si les gens s’en vont, la saveur du souvenir elle, elle reste à jamais. »

C’est une tradition en vrai
Mais on a eut à cœur de l’embrasser
De la posséder
De la laisser nous posséder
Nous faire rêver
Calmer nos journées compliquées
Apaiser notre âme dans les temps mauvais
Epancher nos envies fugaces, empoisonnées
Les folies de nos nuits sous le ciel étoilés
La douleur qu’on regarde nous dévorer.

« Et j’aime les relire, encore et encore. Au même titre que les livres. Ca me donne un peu de quoi rêver. »

Le serveur pour nous demander.

« Je vais vous prendre un thé blanc fleurie chataïgne. Et un part de fraisier je vous prie, Rose ? »

On vient à repenser
A tes mots, à cette latente toxicité
On se souvient avoir oublié
Le monde a mesure qu’on lisait
A mesure qu’on écrivait
Les carnets comme une échappée
Une délicate envolée
Mais t’avoir rencontrée
Charline et les lettres qu’on écrirait
Aliocha, les poésies qu’on lui dédierait
On tournerait surement la page des carnets

« Probablement oui, il faut être un peu fou pour aimer cela autant. »

EPSILON

On se surprends Rose tu sais
On ne comprends pas pourquoi tu viens t’excuser
Aucun mal n’a été fait
Excuses répétés
Rose s’il te plait
Arrête de t’excuser
Pourquoi tant d’excuse noyées
Rose pourquoi tu viens t’excuser.
Y’a cet instinct en nous qui vient hurler
Que c’est presque comme si tu sais
Tu t’excusais d’exister
Et ça nous fait mal rien que d’y penser

« Rose. »

Nos doigts viennent les tiens frôler
On ne veut pas te brusquer
Notre sourire doux à souhait
Notre regard qui ne peut pas te lâcher
Regarde nous s’il te plait

« Arrête de t’excuser. Tu n’as rien dit de mal. Ou fais quoi ce soit qui demande à ce que tu fasse toutes ces excuses. »

Crois nous s’il te plait
Tu n’as pas à t’excuser
Vraiment rien ne mérite que tu doive t’excuser

« J’ai compris. »

Tu n’as jamais cherché à me blesser
Je le sais
Je ne l’ai jamais pensé
Je dirais même que je dirais
Que Fou est le mot parfait.

« Il y a des ouvrages pour tout. Mais je crois que l’important c’est que d’écrire vienne aider. Cracher la pénombre qui ronge, pour ne plus la contempler. »

Inspiration, légèreté
Sincérité

« Rose, si un jour le papier ne suffit plus. Ou si l’envie de parler prends le dessus, je sais que ça peut être très indiscret dis comme ça, mais je serais là pour écouter. Sans juger. »

Rose on a rarement était
Autant par quelqu’un touché
On veut combler
Les failles qu’on t’a fait.
Les étoiles on veut te les donner

EPSILON

On sait pas ce qui vient de te happer
On sait pas où tu es
Mais Rose on sent que ton esprit s’est absenté
A-t-on réveillé des souvenirs compliqué
Aurions nous dû ne pas parler
Ne pas tenter de te sauver
Alors que tu ne nous l’a pas demandé
Comme un esprit dans un corps étranger
Brutalement envoyé
On te sens perdu Rose, presque inquiété

" Ne vous en faites pas, il m'arrive souvent de moi-même me perdre dans mes pensées, que sois dans une conversation ou non."

Sourire doux sur nos lèvres esquissé
Rose ça nous arrive aussi tu sais
Mais ça nous inquiète un peu plus qu'on veut l'avouer
On tente de ne pas insister
De ne pas creuser,
Mais Rose est-ce qu'on devrait ?

"Je pourrais vous en ramener à ma prochaine visite ? J'en ai beaucoup peut-être avez vous une préférence ?"

Le choix était symbole d'éternité
Quand il s'agissait des carnets
Parce qu'on ne compte plus le nombre d'Alice croisé
Que toutes les histoires ont leur volupté
Mais laquelle te plairais ?
Laquelle apporterait un peu de douceur à tes matins compliqués

"Une sans accroc, une remplie d'amour, de doutes, c'est fou toute la complexité qu'on trouve dans chaque être, chaque âme qui foulent les terres de Wonderland."

Cela nous faisait rêver
Toutes ces âmes brisées,
Toutes ces âmes sauvées
Toutes ces identités.

"Quelle genre d'histoire vous plairait ?"

EPSILON

La douceur des mots échoués
Hors de tes lèvres rosées
Une histoire d’amour tu viens demander
On n sait pas si on s’y attendait
Mais ça nous fait sourire tu sais,
Nous laisse un instant penser
Nous rappeler les histoires qu’on connait
Qui pourrait de beauté t’envelopper.
Notre tête qu’on vient hocher

« Je vous ramènerai les plus belles entre toutes. J’en connais que j’ai lu et relu. Des histoires d’amour de toutes sortes, belles, exceptionnelles. »

Notre visage sur nos doigts posé
Nos yeux un instant fermés

« Je vous ramènerai la plus belle histoire d’amour. Je sais déjà de quoi elle est composée. Elle trône pour être honnête sur ma table de chevet »

Un rire léger
On sent idiot et niais

« Je ne dirais que c’est niais ce que vous me demandez. Ou bien si ça l’est nous voilà tous les deux niais. Car ce sont mes histoires préférées. »

Même enfant c’est par celles là qu’on a commencés
Celles que notre mère nous lisait
Comment si déjà elle savait
Quelle amoureux de l’amour on serait
Prêt à tout donner
A tout sacrifier
Pour aimer
Pour qu’on nous laisse aimer
Jusqu’à étouffer.
Parce que c’est la seule façon qu’on connait.

EPSILON