dispo rp : Messages : 180Points de Bonheur : 614Avatar : Marianne von Edmund - Fire Emblem Three Houses + Anna PopplewellÂge d'apparence : 25 ansSigne Astro : Signe de la FèveRôle : DodoMétier : Institutrice/Chercheuse à l'Observatoire/Membre de l'œilInventaire : Sac de petits cailloux + Filtre d'amour +Chewing-gum repasPouvoir : AnxiogèneEn couple avec : Esthef Autre(s) compte(s) : Judas + Romane + Malone
Charline Dodgson
Sweet Calamity
(end) the good old days ▬ feat charline. Jeu 25 Mar - 18:13
the good old days
Caprice, explosion. Ton visage qui se courrouce, brille d'émotion. Et on se fait la réflexion que c'est ce qu'on attendait. Une faille, quelque chose qui casse le sourire trop beau, la joie trop lisse. Et on ne t'en veut pas de trembler, d'exprimer les sentiments bruts. Tu pourrais hurler que c'est par pur égoïsme, tu pourrais hurler que c'est parce que tu te sens misérable qu'on ne te regarde pas avec moins d'amour. Ce qu'on a toujours souhaité, c'est l'honnêteté brute des enfants, celle que tu sembles avoir perdu quand tu as ouvert cette porte. On se rend compte que plus que l'enfant, c'est ce statut qui est le nôtre qu'on voulait retrouver. Toi fragile, cette brutalité honnête, nous passive, à écouter en silence, car on n'interrompt pas un cataclysme.
Cela fait peut-être de nous la plus puérile des deux. Ne veut pas qu'on l’infantilise, ne veut pas perdre ce statut qui la rend entière, un peu moins boulet, un peu moins inutile, un peu moins folle. Ce statut qui fait qu'on pense que la condescendance avec laquelle nous regarde Juliette n'est pas justifiée, qu'on a le droit à notre propre fierté. Navrée, mais on ne peut pas te céder cette force-là, c'est tout ce qu'il nous reste pour faire illusion, tu sais bien.
— Hm, j-j'ai compri-pris.
On enlace ton petit corps contre le nôtre, berce gentiment quand sous nos mains on sent les soubresauts de tes pleurs. Voix douce et maternelle quand on reprend, caresse le dos comme à l'époque où on chassait les grosses colères et les peurs d'un simple geste, avec seulement trois mots.
— Tou-Tout va bi-bien.
Chantonnement les vieilles mélodies d'autrefois. Quand on se lève, toi dans nos bras, comme autrefois. Les gros chagrins et ce n'est pas une comédie de ta part.
— Pardo-donne moi. J'étai-ais mal à l'ai-aise. J'avai-vais la sensa-sation de perd-dre pied, fa-face à toi je n'av-avais plus la sen-ensation d'être ta mam-man. J'avai-vais just-uste l'imp-pressi-ssion d'être un-une viei-eille séni-nile don-ont il fallai-ait s'occup-per. Je détes-este cett-cette posi-sition, Vani-nille. Je ne veu-veux pas me sen-sentir comm-comme ça. Pas ave-avec vous. Alo-lors lais-aisse moi être ta ma-maman, mai-mais ne me lai-laisse de-devenir jus-juste une uni-nième ma-mala-lade a soi-soigner. D'acco-ccord ?
Oh, on sait que c'est injuste. On t'interdit une position de force. On ne veut pas te la laisser.
— Tu se-seras tou-toujours ma tou-toute pe-petite. Je serai-serais tou-toujours ta ma-maman. Alor-lors souti-tient moi mais ne pr-prend pas aut-tant de respon-ponsabilité. Je veu-veux app-apprendre à ai-aimer la su-superde femm-femme que tu es de-devenue. Je veu-veux en êtr-tre fiè-fière. Lai-laisse mo-moi être la mè-mère de cet-cette femm-femme là, pa-pas la pa-patien-iente, ni l'han-handicap-pée. Jus-Juste la ma-maman.
(end) the good old days ▬ feat charline. Ven 26 Mar - 21:36
the good old days.
Elle jouait son rôle à la perfection la doctoresse. Son interprétation était toujours sans faille, lorsqu’elle avait décidé de montrer ses talents d’actrice, elle n’hésitait pas à le faire. Mais il y avait toujours ce doute latent chez elle, cette suspicion à son égard. Était-elle réellement en train de jouer la comédie ou bien pouvait-elle aussi être sincère ? Pire encore, à force de changer de forme et d’adapter sa personnalité en fonction, n’allait-elle pas un jour, se perdre dans les rôles qu’elle interprétait avec brio ?
Il y avait toujours cette question que l’on pouvait se poser. Pourrait-elle un jour rester coincée dans une peau de fillette ? Pourrait-elle un jour perdre ses repères au point où même sous une enveloppe d’adulte elle resterait une enfant ? Tout était envisageable. Ce qui ne pouvait être nié en l’occurrence, c’était sa sincérité auprès de Charline. Cette envie immuable de ne pas l’abandonner ; ce désir de ne plus la voir souffrir. Cette volonté de retrouver les moments qu’elle avait vécu avec elle lorsqu’elle n’était qu’une petite blonde candide.
Charline quant à elle, pendant qu’elle s’attelait à calmer les sanglots colériques de la petite blonde ; se montra d’une honnêteté sans faille elle aussi. La belle azurée ne voulait pas être une patiente de plus pour la doctoresse, mais la figure maternelle dont elle avait tant besoin ; qui lui avait tant manqué.
Et elle avait beau être têtue la blondinette, elle avait beau vouloir mener les autres à la baguette, elle n’avait pas l’intention de lutter cette fois. Car ce qu’elle désirait, plus que de flatter son ego, plus que le sentiment du devoir accompli, c’était de voir cette mère croquer la vie à pleines dents, peu importe le temps que cela pouvait prendre.
Et elle était prête à la soutenir du mieux qu’elle pouvait pour cela. Et peu importe si cela ressemblait à un caprice de l’institutrice, pour une fois… Vanille rendait les armes, sans pour autant en oublier son objectif, son ambition. Prête à tout pour la réaliser.
Le menton posé sur son épaule, les bras autour de Charline, elle s’abandonna à ses demandes, dans un murmure presque inaudible si elle n’était pas si proche de son oreille :
— D’accord. Mais je veux que tu saches que je ferais tout pour toi. Les raisons m’en incombent, je ne fais pas ça que pour toi mais aussi pour moi. C’est peut-être égoïste, mais je veux que tu sois là quand je veux venir te voir, je veux que tu sois fière de moi. Je serais la fille qui fera de toi une maman comblée. Tellement que tu te vanteras auprès de tout le monde. Tout le monde saura que Vanille Tir Ná Lia en est arrivé jusque là, grâce à toi ! Resserrant une nouvelle fois son étreinte, elle enfouit son visage dans son épaule, profitant de cette embrassade, presque comme si c’était la dernière. Puis, elle vint alors saisir le visage de la belle azurée entre ses petites mains d’enfant ingénue avant de conclure, les yeux larmoyants : je t’aime, maman.
Elle avait beau dire, avait beau vouloir jouer son rôle de doctoresse jusqu’au bout… au final, elle s’abandonnait à la volonté de Charline. L’une avait besoin d’une fille qu’elle voulait aimée et en être fière, l’autre avait besoin d’une mère, une figure maternelle à laquelle se raccrocher quand le monde lui en faisait baver. Comme autrefois.
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Charline Dodgson
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(end) the good old days ▬ feat charline. Dim 28 Mar - 16:45
the good old days
Au final, peut-être qu'on était aussi misérables l'une que l'autre. Au final, telle mère, telle fille, ça s'applique dans notre cas aussi. On est similaire et ça nous frappe d'une façon à laquelle on n'avait pas pensé. Deux enfants perdus, recherchant seulement une bouée à laquelle se rattacher. Parce qu'on aura beau dire, la vie en solitaire ne nous convient pas, Vanille. Alors on s'accroche, nous deux. Toi a la maman que tu as perdue, nous à la fille qu'on n'aura jamais. Quand on te berce encore un peu, on aurait presque envie de rire. Ah, vraiment Vanille, qu'est-ce qu'on devient ?
— Je t'ai-aime auss-ssi.
Des minutes entières à te serrer contre nous comme le plus beau des trésors. On te le promet, on sera fière, on te le promet, on essayera. On peut bien faire cet effort, on peut bien franchir ce pas. C'est que le cœur est faible et qu'on manque d'objectivité quand les sentiments s’emmêlent, suffisent de voir Opal, suffit de voir Esthef. Sage et pourtant si naïve quand il s'agit des gens, voilà ce qu'on est. L'amour est notre premier défaut. On ne te garantit pas d'être un cadeau, mais ça, Vanille, on imagine que tu le sais déjà.
— Je vai-vais appren-pprendre à te voir comm-comme une adu-dulte. Parl-le moi, Vanille, di-dis moi ce que tu fai-fais de ta vie depui-uis.
(end) the good old days ▬ feat charline. Mer 31 Mar - 9:51
the good old days.
L’une avait besoin d’une mère. L’autre d’une fille.
L’une comme l’autre, en manque d’une pièce de leur puzzle. Quelque chose qui les rendra enfin complètes… si seulement c’était aussi simple. Elles se raccrochaient à cela, pensant qu’ainsi elles pouvaient apaiser les maux qui les rongeaient. Vanille quant à elle se rassurait en se disant qu’il n’y avait pas de mal à ça ; qu’elle ne faisait qu’aimer et être aimée en retour… ne blessant personne au passage. Car elle se l’était promise la fillette ; pire encore, elle avait même prêté serment : ne jamais faire de mal, ne jamais tuer ; ainsi que faire de son mieux pour sauver ceux qui étaient en danger de mort.
Mais là c’était une autre promesse. Une qui n’avait strictement rien à voir avec son métier. Une qui était purement personnelle ; une qui ressemblait plus à un accord tacite entre elles qu’autre chose en réalité.
Comme elle était heureuse la fillette, d’entendre de la bouche de cette femme les mots magiques. Les mots d’une mère à son enfant. Cette maman qui avait pourtant tant de mal à accepter que sa fille grandissait devenait adulte. Et pourtant elle promettait Charline ; prête à faire les efforts pour accepter que son enfant eût grandi. Et Vanille n’avait rien besoin de plus que de la voir ainsi : prête à donner de sa personne, prête à accepter que oui, les gens comme elle ; les natifs de ce monde grandissaient, vieillissaient et mourraient un jour.
— Ce que je fais de ma vie ? Rire nerveux qui s’échappa de ses lèvres. Loin d’avoir honte du bordel que ça pouvait être, elle n’en était pas fière non plus. Quant à l’avouer à une mère… c’était encore une autre histoire : j’essaie d’y mettre de l’ordre. Je suis tiraillée entre ma profession qui est aussi ma passion et mon envie de tout balancer du jour au lendemain et de n’en faire qu’à ma tête. Tiraillée entre le fait d’être une doctoresse respectée et aimée par ses patients… et mon don qui m’offre une seconde jeunesse dès que je décide de l’utiliser. Un jour je suis une professionnelle aguerrie, l’autre une princesse pourrie gâtée qui fait caprice sur caprice. Qui couche à droite à gauche, qui fume, qui bois. C’est puéril, j’en ai conscience… mais c’est plus fort que moi.
Bien qu’elle prétextait ne pas en avoir honte, l’avouer ainsi à sa belle azurée était une autre histoire. Si bien que, les joues légèrement rougies, elle alla cacher son visage en blottissant sa tête contre son buste.
— Je suis encore et toujours dans l’âge rebelle. Facile quand on peut changer sa forme à tout va.
Baragouinait l’enfant, perdue. Coincée entre les âges qu’elle revivait, inlassablement.
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(end) the good old days ▬ feat charline. Mer 31 Mar - 19:05
the good old days
Il y a des mots, on n'est pas vraiment sûre de pouvoir les entendre. Pourtant, on les entend, on y réagit en rougissant, par tant pour nous que pour toi, on se montre soudain prude, c'est d'une hypocrisie sans nom, seulement est-ce qu'on peut imaginer le fruit de sa chair avoir une vie intime sans gêne ? On ne sait pas vraiment, Vanille, tendre Vanille. On a envie de te répondre que non, pourtant, on est bien mal placé, cette envie de dérive où on s'accroche autant à son identité qu'on cherche à la détruire, on l'a connu. On pourrait même te dire qu'on la connaît encore aujourd'hui.
— Me per-ermets-tu de part-tager mon a-avis ?
Un léger sourire, on reprend la posture de l'enseignante, les mauvaises habitudes ont la vie dure. On te pose délicatement sur un siège, apporte de nouveaux petits gâteaux, de nouvelles tasses de thé. Une gorgée plus tard, on songe à t'écrire, mais on se dit que les meilleures leçons sont celles qu'on distribue à l'oral aussi.
— Je trou-ouve ton comp-portem-ment plus que compr-préhensi-sible. Tu n'as pa-pas cette problé-blématique d'être dan-dans l'obliga-gation d'évolu-luer au fil du temps. Tu peu-eux revenir en arri-rière, redeveni-nir celle que tu étai-ais hier. Cette capaci-cité a peut-être malgr-gré toi empêché de te régu-guler com-mme tes camara-rades ont pu le fai-faire. Tu es en const-tant déca-calage, parce que tu ne jou-joues pas avec les mêm-mes règles que les au-autres, un peu comme les réincar-carnati-tions en somme.
Tu n'es pas obligé d'avancer avec les jours qui passent, même si c'est de façon détournée, tu peux retrouver hier, tu peux revenir à avant. Comme nous stagnons éternellement à une même période, comme nous rebobinons éternellement nos vies, tu rebobines la tienne. Toi, ça finira par s'arrêter, mais l'effet reste le même, tu n'es pas forcée d'avancer. On pose délicatement notre tasse, croise les mains, droite, comme autrefois.
(end) the good old days ▬ feat charline. Jeu 1 Avr - 12:06
the good old days.
Elle se doutait bien de l’impact de ses mots. Il était difficile pour une mère d’entendre que son enfant était perdu. Pourtant c’était bien le cas ; malgré les vaines tentatives de la fillette pour montrer son assurance. Trop fière pour demander de l’aide cependant, elle avouait sans gêne ses problèmes… avec Charline c’était différent. Elle parlait à une figure maternelle, alors même en disant la vérité, elle ne disait pas tout. L’omission volontaire de certains détails qu’elle ne voulait pas dévoiler. Pas encore. Peut-être jamais.
Quant à la belle azurée, passée la gêne d’entendre cet aveu de la part de sa fille, elle la déposa sur un siège et lui servit un thé et de nouvelles pâtisseries ; après avoir demandé si elle pouvait partager son point de vue. Du côté de la blondinette, un simple mouvement de tête approbatif suffit pour lui faire comprendre que : oui, définitivement que oui elle voulait entendre ce qu’elle avait à dire.
Lui dire qu’elle comprenait son comportement. Car Vanille avait cette possibilité que tant d’autres n’avaient pas. Revenir en arrière et revivre certaines étapes de sa vie en changeant de forme. Déréglant l’horloge à sa guise. Sauf qu’un jour… elle pourrait briser le mécanisme et se perdre. Et ça lui faisait peur. Pourtant elle continuait ses caprices.
— Me pèse ? Elle n’eut point besoin de réfléchir, la réponse se fit sans attendre : oui. Et pourtant ça ne m’empêche pas de continuer. J’ai peur qu’un jour je finisse par me perdre dans toutes mes formes ; me perdre dans l’interprétation de chacune d’entre elles. J’ai peur de perdre la tête et de ne plus rien contrôler, d’être une adulte dans un corps d’enfant un jour et l’inverse le lendemain. Peur de ne plus savoir qui je suis. Paradoxalement, c’est le fait de pouvoir changer de peau à ma guise qui fait partie intégrante de la femme que je suis. Mais peut-être qu’un jour… j’en oublierais que je suis une adulte et que malgré mon don… je vieillis immuablement. Alors je profite de ce cadeau de l’univers, l’essorant jusqu’à la dernière goutte. C’est puéril pas vrai ?
Elle savait pertinemment que Charline ne la jugerait pas. Mais la fille cherchait l’approbation de la mère. Comme souvent. Pour se rassurer.
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(end) the good old days ▬ feat charline. Sam 3 Avr - 15:27
the good old days
Ainsi donc, tu te perds dans le temps, toi aussi. Tu te perds, tu ne sais plus où te placer, plus que tu es vraiment. Nous aussi, on connaît quelque chose de semblable. On ne sait pas ce qui nous appartient, ce qui a été écrit pour nous. On ne sait pas si on est votre semblable ou une créature à part. On s'est demandé, pendant des milliards de vies, qui on était et pourquoi. C'est la question universelle et à cette question il n'y a pas peu ou pas de réponses. Sourire indulgent, on prend le temps de la réflexion.
— Comm-ment te sens-tu, mainte-tenant ? Est-ce que tu te se-sens adu-ulte ? Enfan-ant ? Je pen-pense que tu devrai-ais un peu plus t'écou-outer. Sous quel-elle apparen-ence tu es le plus à l'ai-aise, est-ce que tu as cons-onstaté des cho-choses dérangean-ante dans tes transfor-formati-tions, dans le rappo-port que tu as à elle. Les répon-onses sont en toi, il faut que tu les écou-coutes.
On a conscience que c'est un peu flou, que ce n'est peut-être pas les réponses que tu cherchais. On se reprend d'un nouveau sourire, pardon à ne pas avoir le savoir que tu recherches.
— Tu dois pen-penser à ton bon-onheur, à tes envi-vies aussi. Selon les perso-sonnes que tu fréquen-quentes, selon les situati-tions, j'imagi-ine que tu as des besoin-soins particuli-liers, celui d'être considér-rée comme adu-dulte ou comme enf-fant. Quelles son-sont ces situati-tions, Vanille ?
(end) the good old days ▬ feat charline. Mar 6 Avr - 19:23
the good old days.
Adulte ou enfant. Souvent on se posait la question avec la blonde. Sous ses formes différentes, impossible de savoir ce qui se passe à l’intérieur quand la façade changeait tout le temps. Qu’était-elle vraiment Vanille. Personnalité infantile dans une enveloppe de femme ? L’inverse ? Pourquoi pas les deux en même temps ?
La vérité était qu’elle choisissait. Elle-même prenait cette décision jusqu’à maintenant. Elle savait toujours qui elle était peu importe l’enveloppe. Mais Charline demandait et à juste titre si elle se perdait. Comment était-elle là maintenant ? Qui voulait-elle être ? Vanille, malgré son ego surdimensionné devait l’admettre ; il était fort possible qu’elle ne le sache même pas.
Et puis vint la question la plus importante. Pourquoi ? Pourquoi faisait-elle cela ? Quelle situation justifiait ce changement quotidien d’enveloppe ?
Un besoin, un caprice, une facétie. Tout à la fois ?
─ Maintenant je… je me sens adulte. En soi je veux dire que j’ai toutes mes facultés mentales et que je sais que cette enveloppe que je montre n’est en réalité qu’une illusion que je peux interrompre quand je veux. Pour ce qui est de ce qui me pousse à changer de peau… elle réfléchit quelques instants, puis répondit une nouvelle fois en toute honnêteté, ne sachant pas où cela les mènera : il y a tellement de raisons. Parfois c’est plus pratique d’avoir un corps d’enfant, ça prend moins de place. Un petit rire amusé et ça repart : parfois c’est pour faire des plaisanteries, parfois c'est parce qu’en rajeunissant de seulement quelques années je me trouve encore plus désirable sous la forme d’une jeunette dans la vingtaine que maintenant. Je me rends compte que ce n’est purement que par caprice. Je n’ai pas besoin de le faire… mais j’ai envie. Et une princesse obtient tout ce qu’elle désire.
Et c’est ainsi qu’elle se voyait Vanille. Et ce, peu importe l’enveloppe. Princesse, reine, qu’importe. Ce qu’elle voulait, elle l’obtenait. En tout cas c’est ce qu’elle aimait croire.
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(end) the good old days ▬ feat charline. Ven 9 Avr - 16:07
the good old days
Écoute attentive, a pioché un petit gâteau qu'on grignote joyeusement. Le sucre, presque une seconde drogue, mais celle-là, on l'aime, tu sais, et on n'en a pas honte. Si on cache encore de la poudre dans nos tiroirs, on expose sans gêne les myriades de douceurs et confiseries. Une montagne de mets qui rendrait fou n'importe quel dentiste, que tu désapprouves sûrement en tant que médecin. Mais c'est aussi notre caprice à nous, Vanille, on ne joue pas avec les mêmes règles que vous.
— Donc, tu as dé-déjà une idée a-assez préci-cise de qui tu es et de pour-pourquoi tu a-agis.
Laisse-le fondant du chocolat envahir notre palet, une gorgée de thé pour faire passer le tout, on essuie délicatement nos mains dans un petit mouchoir à disposition avant de se lever. On laisse tomber à tes côtés, nos jupons étendus entour de nous. Une main sur la tienne, nouveau sourire.
— Je ne pen-pense pas que tu te per-perdes, Vanille. Parce qu-que tu sai-sais qui tu es. Tu te défini-nis comme une a-adulte, tu adme-mets que tes mo-modifications corpo-porelles sont là dans un but prati-tique. Tu t'adaptes en fon-fonction de la situ-tuation en tirant mei-meilleur parti de ton don. De mon poin-point de vue, ça n'a rien d’inquiétant. Permets-moi d'écri-crire, ce sera plus simple.
On attrape d'une main un carnet, de l'autre un stylo. Sous notre plume les mots se dessinent, on vient également ajouter le dessin rapide d'un corps et un autre beaucoup plus minimaliste sous forme de bonhomme bâton.
— Toi et la peau dans laquelle tu te trouves sont deux entités différentes. Que tu sois dans le corps d'une femme de vingt ans, dans celui d'une enfant de six, ou dans celle d'une vieille femme d'un siècle, ne change rien au fait que c'est toi, Vanille, qui le contrôle. Ce qui me semble important ici, c'est la façon dont toi, tu te définis. Tu l'as dit toi-même, tu es une adulte, tu te sens adulte, alors c'est ce que tu es. De la même façon que moi, je me suis sentie enfant à une époque alors que j'avais la peau d'un homme proche de la trentaine. N'hésite pas à communiquer, à verbaliser auprès des gens qui t’entourent. Le simple fait de dire à voix haute "je vais me changer en petite fille pour avoir des bonbons gratuits" grave dans ton esprit et dans celui des personnes à côté de toi que tu ne fais que changer de peau, pas changer d'âme. Tu dissocieras moins de cette façon.
(end) the good old days ▬ feat charline. Lun 12 Avr - 11:50
the good old days.
Elle n’oubliait jamais Vanille. Qui elle était, ce qu’elle voulait. Mais cela n’avait pas toujours été ainsi.
Peu après la mort de ses parents, elle avait été plongée en plein doute, sur elle, son avenir, ses envies. Elle s’était raccrochée à ceux qui l’avaient aidé à s’en sortir, à son métier ; tout cela pour se reconstruire une vie qui ressemblait parfois à un château de cartes plus qu’autre chose. Mais aujourd’hui elle pouvait dire qu’elle en était satisfaite. Et pourtant.
Pourtant cela ne l’empêchait pas de vouloir autre chose. Cela ne l’empêchait pas de vouloir cette liberté qu’elle prétextait ne pas avoir, compte tenu de ses responsabilités en tant que doctoresse. Cela ne l’empêchait pas de revêtir d’autres formes, de faire des caprices. Comme ceux qu’elle faisait avec la belle azurée qui lui tenait compagnie.
Charline avait raison sur un point : Vanille était aux commandes de sa transformation. Elle décidait de quand elle la lançait ou l’interrompait. Elle faisait comme elle le voulait. En bonne maman, elle rassura sa fille du mieux qu’elle le put, n’hésitant pas à rédiger un argumentaire détaillé afin que jamais la blondinette ne s’inquiète de sa condition.
Bien évidemment, cela ne put que la faire sourire. Cette petite attention une fois de plus. C’était si agréable. Elle en avait presque oublié, cette tendresse maternelle.
Tendresse dont elle n’avait pas bénéficié depuis tant d’années, si bien que si elle s’abandonnait à ses émotions, elle pouvait sentir des larmes de joie lui monter aux joues. Mais elle fit de son mieux pour garder sa contenance, lisant l’écrit de sa mère avec une attention toute particulière. Lui donnant les solutions qu’elle trouvait les plus adéquates afin de ne pas se perdre. Afin de rester ce qu’elle est : une adulte.
— Je vois… verbaliser à haute-voix… établir un cadre clair afin de ne pas me perdre. Ça avait du sens et pourtant, Vanille avait toujours ce doute latent chez elle. Cette peur de s’oublier, de se perdre. Paradoxalement malgré cette crainte, cela ne l’empêchait pas d’en faire qu’à sa tête. Mais ça évidemment… Charline le comprenait et cherchait la parade. En bonne maman qu’elle était. Pourquoi pas… je vais essayer de voir ce que ça donne. Elle la remercia alors d’un baiser déposé sur sa joue, avant d’enrouler ses bras autour d’elle, rapprochant son visage avant de frotter le bout de son nez contre le sien ; facétieuse blondinette. Mais tu sais, c’est tout le principe d’une plaisanterie que ne de rien dire à sa victime. Je me vois mal le verbaliser aux autres alors que c’est précisément pour mes facéties que je garde le silence et que je fais valoir mon merveilleux jeu d’actrice. Modestie tout ça… bref. Mais pour ce qui est du reste… je comprends le principe. Merci…
D’une petite pause marquée d’un nouveau bisou déposé sur son front, elle conclut alors, profitant d’une petite sucrerie au passage : — J’ai vraiment passé un bon moment, tu sais… je pense qu’on devrait se faire ça plus souvent. Ça ne te ferait pas de mal et moi non plus. Qu’est-ce que t’en dis ? Dès que tu veux me voir, contacte-moi… j’accourrai aussitôt ! Je te le promets maman… tu seras fière de moi et moi, je serai toujours là pour toi. Toujours.
Jusqu’à ce que la mort les sépare.
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the good old days
Le rire léger qui s'échappe, évidemment, on n'avait pas dans l'idée de te dire de révéler à voix haute tes plans comme les antagonistes qu'on inventait autrefois. Mais ça, tu l'as compris, Vanille, on a jamais douté de ta capacité à comprendre et analyser. L'important, c'est de te le dire à toi-même, de le murmurer rien que pour toi avant de passer à l'acte. Pour graver, en plus de la pensée, une voix, la tienne, celle que tu connais mieux que personne.
Jolie petite princesse, oui, Vanille, il faudrait qu'on rattrape le temps perdu, qu'on cesse de l'ignorer et de le voir comme une abomination, comme un nuisible dans notre si beau jardin. Il faut qu'on l'accepte, le temps, qu'on avance avec lui. Tu sais, Vanille, il a été au-delà de Juliette, au-delà de notre créateur, notre plus grand ennemi, notre plus grand rival. Et on avait toujours perdu, Vanille, toujours échouée face à lui. Est-ce que profiter de chaque minute avec toi se fera perdre cette fois ? On espère, on en garde l'espoir. Te voir adulte nous ramène au fait qu'on a beau être mère, on enterrera nos enfants. Condamné à voir tout ce qui vient après nous disparaître, parce qu'il n'y a jamais d'après nous en vérité. On craint encore, les années, les jours, même les secondes en vérité. Compte à rebours destiné à nous éloigner l'une de l'autre. Mais tu as raison, Vanille, on devrait remettre ça, on devrait graver nombre de moments, pour berner la mort et le temps.