Couteau Suisse - Employé/Prostitué occasionnel du Moulin Rouge, , Mercenaire pour les fins de mois
CARACTÈRE
Je sais. Bordel que je sais.
Je suis vantard, je vous regarde, hautain,
Dans cette confiance en trop plein.
Je vous juge depuis la beauté de mes traits,
je joue de mes mots sur les restes de votre âme brisée.
Je vous trompe. Je vous vole. Je vous rends fou.
Fou de moi. Fou de ce que je dis pas. J’ai rien de doux.
Qu’est ce que je vous trahis tous à tour de bras.
Je me fais une place là ou on m’attends pas.
Je laisse personne me prendre ce qui est à moi
Prostitué, juste pour les infos que vous êtes trop con de me donner
Homme de main, juste pour l’argent à gagner
N’entache en rien ma beauté
Vecteur assassine de mon impulsivité
Je vous écrase, Je me complais
A vous regarder boire mes compliments, mensonges éhontés
Mon cœur, mon âme pourrie
Maigre pénitence face à votre délectable jalousie.
Enviez-moi, Désirez d’avoir ma verbe et mes traits
Je sais que vous en crever.
Essai avorter
Vous n’y parviendrez jamais.
Impulsif – Hautain – Manipulateur – Fier – Compétitif – Frivole – Désinvolte – Toxique – Ambitieux – Caméléon social – Morale Douteuse – Instable – Empathie proche de zéro – Menteur né – Sournois – Superficiel – Sur de lui – Aisément détestable – Prétentieux -
AVIS SUR LES BRAVE HEARTS La source principal de nos revenus, ils sont là les pigeons à qui on vol le plus d’informations
AVIS SUR LES HOLY CROWNS R. A.S, ils sont là et puis quoi.
AVIS SUR LES MASTER PIECES La bise sur leur fesses droites.
AVIS SUR LES DARK SHADOWS les amuseurs du moment. On meurt de leur chercher des noises j'ai juré.
En quelle année et où a t-il grandi ? En Angleterre, en 1880.
Un souvenir marquant de sa vie d’avant ? Aucun de particulier
Comment est-il mort ? Battu à mort dans un ruelle
Comment a-t-il réagi à son arrivée ? Déboussolé mais il a vite cherché à reprendre ses habitudes de la rue, bien qu’il ait changé de nom
Quelle est sa plus grande peur ? Être défiguré
Son objectif à Wonderland ? Se faire une place dans les meilleures sphères et continuer à profiter de la vieSECRET INAVOUABLE Il a tué son père parce qu’en le punissant enfant il lui a fait des cicatrices qui l’ont rendu pour lui moins beau.
Je te regarde. Toi le gamin perdu et en même temps si beau que j’ai été, le sale gosse qui pensait vivre la même vie que tous les grosses que tu venais à croiser. Qu’ils vissent tous défiler des hommes venus décharger leur trop plein avec des femmes gérées par leur père gérée, dont même leur mère n’était que jouet au dessein d’un plus grand profit. Une maison close pour foyer, et toi t’es qu’un batard, mais le seul fils qu’on lui a jamais pondu au paternel désabusé. Il m’a tout appris, t’a tout appris. Toi et Moi, l’excellence de son idéal, à la résonnance des coups de ceinture sur la blancheur de notre peau pâle. Laideur qu’il nous a infligé.
On méprise, on aime les femmes.
On juge, on aime les hommes.
Je te regarde. Qui grandit, qui cherche à charmer, qui se fait une place dans les sphères privée, tout en gérant cette maison close à côté. Tu te fais passer pour un riche, pour un avocat. Je mens, tu mens, on triche, rien que pour plaire à toutes les godiches. On est amant de toutes ces riches femmes délaissées, qui viennent nous convoquer quand leurs maris sont à notre maison close entrain de gouter au plaisir des courbes galbées. On est beau.
Qu’ils sont naïfs, qu’est ce qu’on peut les envier.
Qu’ils sont facile à manipuler, bientôt on les aura tous plumé.
Mais désormais je fais pas que ça. Tu ne feras pas que ça. Le trafic, le boulot de coursier, les affaires pas claires, qui pourrait nous faire finir dans une prison de fils barbelés. On vole des objets somptueux et dorés qu’on pourra jamais s’acheter. On fait taire les badots qui ont tendance à trop parler. Et puis on finit par tuer. Juste parce qu’on nous l’a demandé et que c’était bien payé. Tu verras, c’est dur la première fois, mais après trois fois c’est presque comme si on aimait ça. Et je me suis mis à trahir tu sais, on y prends tellement gout à ces choses-là.
Qu’ils sont idiots, ceux qui nous emploient.
Qu’ils sont rats, alors qu’on est chat.
Je me regarde. Tu vois gamin, je me suis marié. On s’est marié. A l’une des veuves les plus fortunées de tout Paris, elle n’est pas belle, mais qu’est ce qu’on s’en fiche. Je passe mes nuits dans les draps d’autres veuves fortunées, volent leur argent, laisse mon charme les faire chavirer, tiens de main de maître la maisonnée pendant que tout le monde vient à penser que je suis honnête et discipliné. Et Ma femme qui m’attends, qui gobe sans vergogne les salades que je viens lui raconter. J’aurais pu continuer si longtemps ainsi. Moi et ma belle gueule. Moi et mes arnaques. Moi et mes prostitués. Moi et mes magouilles.
Qu’ils nous jalousent, ils n’ont que ça pour eux
Qu’ils sont lâches, on vaut bien mieux qu’eux.
C’était un de ces soirs gamin tu sais, je me rendais chez une autre de ces femmes qui jettent par la fenêtre tous ses billets rien que pour me voir dans ses draps m’épancher, que je lui raconte des mots doux que je ne penserai jamais. Ils m’ont foutu un coup à l’arrière de la tête, je me battus, toi, moi, on a grandit dans la rue, c’est pas la première rouste qu’on s’envoyait, mais là, de leur bout de bois ils ont fini par m’avoir, sur le sol me faire choir, le sang pour seul gout au creux de ma bouche, le noir pour seule couleur quand je regarde.
J’ai fermé les yeux gamins. Et j’ai atterri plus loin. Notre visage qu’ils ont osé bousillé.