Tu t'appelles Ernest Titouan Nichtface et ton rôle c'est celui du Sans Visage (のっぺら坊) qui prend racine dans les contes de l'Otogi Bōko d'Asai Ryōi, c'est d'ailleurs un miracle si quelqu'un peut parfaitement te décrire. Tu as l'air d'avoir la trentaine selon les dégâts sur ton corps; même si le temps s'est inlassablement écoulé sans trop laisser plus de traces. Tu ignores si le charnel t'attire simplement ou si c'est ce que les gens dégagent, sûrement pense-t-on de toi que tu es pansexuel mais ce qu'on remarque surtout c'est comme tu ne veux réellement personne pour vivre mieux. En tant qu'entité tu traînes tes pieds d'adulte aigri sur les terres des Brave Hearts n'en déplaisent à ceux qui ont le cœur plus léger ou plus mauvais, tant que le travail est bien fait : c'est important d'être un bon conseiller surtout quand la Reine décide que tout se règle avec des têtes coupées. Visuellement tu empruntes ton image à Roy Mustang du manga trop parfait prénommé Full Metal Alchemist et c'est juste un caprice de ta créa. :jul: Ton pouvoir c'est d'être flou pour tout ceux qui te regardent et de façon constante – certains ont déjà entrevu tes yeux, ton nez ou pour les plus chanceux, le sourire ou la rage qui animent étroitement tes lèvres. ( personne ne sait véritablement à quoi ressemble ton visage; sauf andy, la reine et quelques autres du palais ) Tu te sens chez toi chez les Brave Hearts et la douce candeur des Holy Crowns n'est que le début latent de leur démence. Les Master Pieces finiront par devoir prendre part au débat tandis que les Dark Shadows font tout pour apposer leur signature aux couleurs qu'ils rejettent... méfiance.

+ who are you deeply inside?
Sans arborer la colère pourtant tes mots semblent en déborder, toujours trop justes et droits, jamais une parole pour faire honte à la prochaine. Tu tempères Ernest le timbre est maîtrisé, tu ne veux pas laisser transparaître ce que tu ne penses pas. Il faut être clair, précis : pas de place pour l’humour ni le surplus, des discours rationnels et concret surement car ça te dérange quand on déborde des lignes.
Les schémas n’ont pas besoin d’être simples tant qu’ils ne sont jamais abstraits – alors tout prend sens et tu n’éprouves pas la nécessité d’en rajouter ; ceux qui s’y m’éprennent n’ont qu’à poser leurs questions à leurs défauts, l’absence de réponse devrait bien les aiguiller, c'est un fait.


franc • mono tâche • perfectionniste • attaché à ses habitudes • silencieux • frustré d’un rien • la remise en question est une erreur • pas capricieux mais exigent (si, il est capricieux.) • les dark shadows le débectent simplement • empli de manies • planifie la moindre chose • wonderland l’a rendu bien plus tatillon sur l’organisation. • obsédé par l'ordre • abhorre ce qui manque de raisonnement logique • conseiller impassible même sous la menace

+ how would they know...

• tu aimes les tableaux. car ils ont figé ces phénomènes, ces émotions, ces souvenirs insensés qui ne portent plus de noms – ci ce n’est un titre, bien trop souvent abstrait. • Morose ne te désigne pas, morose t’appelle, dans la décadence d’une lassitude exhaustive, et tu en laisses traîner tes sourires que les plus chanceux aperçoivent finalement, comme, moroses. • Tu l’ignores car le temps t’a tout volé mais quand ton cœur battait au rythme d’un univers réel, il y avait sous ton toit, une femme, un enfant, et la joie pour vous féliciter. Oui, tu étais père et époux. Et rien ne pu paraître plus précieux à tes yeux que ces instants inestimables où les je t’aime se formaient en un silence, et où le bonheur n’était plus un concept, mais un fait. • Tu ne sais plus si c’est un oubli ou une volonté déguisée mais l’échafaudage de ton quotidien est si stable que tu es incapable de dire comment il s’est bâti. Le café a-t-il toujours été à six heure dix-sept ? Etait-il toujours impératif pour toi de regarder à travers la fenêtre à sept heure trente, sans savoir quoi voir ? Mais d’où te viens cette manie de toujours préparer trois assiettes à table, pour finalement les ranger ? • Wonderland est sans dessus dessous mais le néant qui te domine fait l’impasse sur les irrégularités de ce monde. Ce n’est pas de la dépression, de la bile, ou du le désarroi ; non, c’est le manque qui ne cesse de creuser un trou dans ton existence profonde. • Maître de l’incompréhension tu ne parviens pas, trop souvent, à laisser s’échapper les mots avec délicatesse ; alors la vérité éclate, trop amère sinon trop sincère. Pour ceux qui s’amourache d’authenticité tu fais des joyeux, sinon on te déteste. De nuances tu n’en connais que deux. • Tes vêtements un assortiment de copies de ce que tu crois devoir porter. Les chinos sont pâles, les chemises repassées, la cravate jamais bien faite (mais tu persévères). Et quand tu te regardes à travers le miroir, dans cet attirail qui ne te plait pas tant que ça, tu te dis que ça devait bien faire plaisir à quelqu’un. (à elle.) • Tu n’es ivres d’aucun excès, la bonne mesure gouverne tes méandres. Il n’y a pas un verre de trop, pas une poudre pour abréger tes peines – la violence t’as même abandonnée. Alors que te reste-il, dans tes restrictions ? Un peu de curiosité candide, surement.

+ what killed you saw you grow up.
« Ernest et ses failles » ; en art tu serais une rature sur un chef d’œuvre. L’égo se range néanmoins les faits sont marquants ; paria à ton école mais les parents disent que tu es doué – alors on oublie l’avis des ignorants car les notes finiront par faire la différence. Y’a pas eu d’aventures folles pour façonner tout ce qu’on aime pas voir chez un Homme et pourtant tu t’habilles de tant de défauts qu’il est préférable de t’ignorer que de vouloir tirer raison de ce qui te rend si singulier.

Dans l’excellence tu t’es laissé tomber dans l’acharnement ; exaspéré par l’échec qui n’a jamais fait que te suivre de loin sans pourtant t’atteindre. Alors que craignais-tu, Ernest ; pour courir si vite ? Que voulais tu tant rattraper, le bras tendu, les doigts crispés ?

Comme un avenir qui n’existe pas où on ne craint pas ce qu’on ne comprend pas – alors que tu comprenais tout, penses-tu. L’univers trop badin des idiots qui ne pensent pas à demain et pour qui les chiffres ne sont que des dessins ; après tout tu jouais ta vie pour quasiment tout. Ce mirage simple sans barrières même si tes limites t’empêchaient malgré toi d’y faire le moindre pas ;
jusqu’à ce qu’elle te laisse passer la porte, entrer dans son monde où les règles s’érigeaient pour détruire les obsolètes.

L’amour, Ernest. C’est d’aimer en retour qui a fait de tes murs des grandes vitres claires. Et si vos chemins semblaient prendre trop de détours vous finissiez inlassablement par vous retrouver pour déblayer les obstacles, les remplacer par vos vœux, et puis une naissance.
Finalement la cadence de tes études t’a laissé percevoir une ambition insensée qui toutefois se figeait dans un idéal de carrière – stratégie, ordre, efficacité. La Bunderswehr t’as séduit et le KSK t’as volé pour te rendre plus heureux encore;

jusqu’à ce que tu mettes un pied sur le sol Afghan et que pour cette guerre tu abandonnes femme et enfant.

+ the heart doesn't get it but neither do you

Tu as ouvert les yeux en mille neuf cent soixante douze mais tu ne sais plus vraiment à quelle date, peut être en hiver; à Rüdesheim am Rhein (Allemagne). Ton souvenir le plus marquant, c'est la vision de ta main si grande où se reposait la paume d'un nouveau né, et ton cœur trop petit pour contenir ce bonheur sans nom. A présent, rien n'a jamais égalé ce sentiment que tu laisses fâner sans agir. Tu es mort au combat, en OPEX (opération exterieure), en Afrique. A ton arrivée tu étais chamboulé. La faune et la flore de la forêt d'Hollywood n'avait rien à voir avec le sol où tu opérais. Tu as ensuite cru à une erreur de rapatriement, à un coma, à des hallucinations – tu t'es empressé d'essayer de retrouver ta femme et ta fille avant d'oublier ce que tu cherchais. Rationnellement tu ignores ta plus grande peur; car tu n'as en toi qu'un vide impossible à remplir. Ton objectif ce n'est pas de trouver mais de comprendre ce qui cloche dans l'équation de ta vie.

+ what is your secret ?
Alors que l’entièreté de tes hommes s’acharnaient à te faire comprendre que ton plan d’attaque négligeait le facteur humain de la troupe, tu t’es voilé la face pour te soustraire de leur raisonnement. Au final vous n’avez pas réussi à atteindre votre objectif, deux de tes soldats récoltèrent des séquelles à vie ; et tu as laissé plus haut gradé que toi porter le poids de cet échec, parce que, selon tes mots « C’est mon supérieur. Il a approuvé l’assaut en connaissance de cause. Si la stratégie était mauvaise pourquoi l’adopter ? »

+ in real life
oh non rose encore un compte mais t'avais pas dis qu'un seul te suffisait ? si snif mais vous savez c'est dur pour une dramaqueen de devoir gérer une fancy sad bitch et un little angry boy; ça manquait donc d'un homme triste et droit. est-ce que du coup j'ai qu'un unique but; d'avoir un compte de chaque couleur ? Y'A MOYEN. je vous adore alors adorons nous <3