After war

J’ai un plaisir malsain à te frustrer, à te faire patienter, à te rendre plus fou que tu ne l’aies, plus avide encore de mes baisers, de mon toucher. Eprouve une autre satisfaction à me dire que sans moi tu ne peux pas non plus dormir. Tes doigts à mon visage, pas de pitié mais ça m’arrache un sourire mauvais. Je me délecte de tes râles, alors que tes doigts entoure mon bras alors que je n’ai pas bougé, étire le plus sensuel de mes sourires.

— A tes ordres

Mes iris logées aux tiennes, alors que je n’ai jamais eu l’intention de m’extirper à ton corps, à mes envies, tes envies, quand la nourriture peut définitivement attendre. Ton bassin comme appel impétueux au mien, comme besoin animal viscéral, frisson à mon échine.

— Tu me puniras plus tard.

Parce que je sais que je n’y échapperai définitivement pas. Et bordel que c’est bon quand tu dis me vouloir, étire mon sourire, fait déborder la moindre de mes envies.

— Je te veux aussi

Soupire d’aise à ton oreille, ma voix suave, plus basse encore. Je pourrais te dévorer Aslan à cet instant.