AVIS SUR LES BRAVE HEARTS Les Rouges sont excités. Au moins ils sont passionnés. Mais leur reine est folle, folle, folle... et elle perdra la tête sans que quelqu'un lui recolle. Vivre de tyrannie mène à l'infamie : et ses gardes comme elle finiront par ne pas passer la nuit. C'est dommage car ils feraient peut-être peur... cependant, Joanne ne les a pas en horreur. Certains mêmes pourraient lui plaire, car conquérir les Cœurs est ce qu'elle aime le plus faire.

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AVIS SUR LES HOLY CROWNS Les Couronnes sont belles, comme des sons de cloches aux doux décibels. C'est comme une chanson qui couvre Joanne d'affection : elle se sent à sa place - enfin - presque à la maison. Le pacifisme est peut-être hypocrite...  mais on a la Reine et le Roi qu'on mérite. Tant qu'ils assurent la paix sur le royaume, elle ne voit aucune raison à refuser ce chaleureux baume. Une crème de gentillesse étalée sur ses doutes, Joanne voudrait presque les aider à poursuivre leur tranquille route.

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AVIS SUR LES MASTER PIECES Elle aurait pu être l'un des leurs mais elle a choisit un camp. Il est trop tard pour changer de parcours sous le firmament. Au fond, elle les jalouse sûrement d'avoir leur propre vie, mais les croise et les courtise avec énergie. Sait-on jamais : ils pourraient jouer au chat et à la souris, elle les chasserait avec appétit.

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AVIS SUR LES DARK SHADOWS Si elle a cru atterrir autrefois en Enfers (même si elle ne s'en rappelle plus), Joanne se tient prête à braver le fer contre ces mauvaises ombres des rues. Car elle a saisi qu'ils voulaient défaire la région, la rendre anarchique et sans raison... Pas que cela soit tant dérangeant pour notre blonde chaotique, mais elle a choisi la Reine blanche pour présenter un visage pacifique. Ce ne serait pas pour à présent tout briser ? Non. Reste la petite jardinière qui ne se préoccupe que de manipuler, les hommes et les ronces de ton quartier.

En quelle année et où a t-elle grandi ? Gemma Gardener naquit en Angleterre le 1er mars 1978. Elle quitta le ventre d'une comédienne sans renommée et sans sous, non diplômée et à demi soûle. Cette dernière devenant mère par accident, ne sachant comment se nourrir elle, alors encore moins une enfant. Mais elle garda la petite Gem, l'élevant comme elle put. Merci les pensions alimentaires, celles d'un certain photographe globe-trotteur qui devait être son absent de père. Elle vécut à travers le rêve inachevé de sa pauvre maman, elle voulut réussir sur les planches et briller sous les spots d'un théâtre d'antan. Par rapport à sa génitrice, elle ne lâcha rien... peut-être qu'aussi, ce qui aida, est qu'elle commença dès bambin. Des pubs, des extraits, des courts, des scènes... Puis finalement à seize ans, elle réussit à entrer dans la Royal Academy of Dramatic Arts. Si elle n'avait jamais été douée à l'école traditionnelle, elle pouvait croire à sa réussite dans cette école providentielle.

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Un souvenir marquant de sa vie d’avant ? Femme fatale, Gemma était entourée d'hommes conquis et de femmes séduites dès l'adolescence. Elle n'avait que des relations brèves (elle promettait à tous mais ne gardait personne) et intenses (elle déchainait les passions mais par rapport à eux tous, ne souhaitait pas de prolongations). Une semaine dans sa vingtaine, elle a accumulé une dizaine de conquêtes... dont trois qui étaient persuadés d'être les seuls dans son cœur. Oui mais voilà : l'amour, ça n'existe pas et son organe vital ne sert qu'à la faire mouvoir, pas à s'émouvoir. Elle aurait pu leur dire qu'il ne fallait pas rêver, pas projeter sur elle un avenir déjà nié. Mais elle adore trop avoir un long tableau de chasse. Elle veut tout et tout le monde, quoi qu'on y fasse.

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Comment est-elle morte ? Gem a soufflé sa vingt-septième bougie la veille de son départ pour le monde des merveilles. Si elle était seule pour son anniversaire (elle n'aimait pas afficher ses années si vite passées), elle souhaita s'offrir le lendemain, le meilleur des desserts. Et sa gourmandise étant pleinement charnelle, elle délaissa Elizabeth, l'actrice qu'elle côtoyait depuis presque un trimestre (un record pour elle) pour passer la journée et la nuitée avec le producteur de sa compagne. Quand la belle ébène Eliza découvrit les amants entre les baldaquins rouge sang, sa colère prit la même couleur. Si l'homme sans un mot s'enfuit, la mort brilla dans les yeux de la trahie. Folie meurtrière de la brune qui eut raison de toutes les prières de la blonde. En un instant, poussée au pire moment, Gemma s'ouvrit le crâne contre un meuble avoisinant. En réponse à sa faim de corps, ce fut la fin de son cœur. Était-ce vraiment une injustice de punir la Don Juan ?

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Comment a-t-elle réagi à son arrivée ? Gem a longtemps nié son meurtre, refusant une vie après la mort étant une athée convaincue. Après cinq longues années, à dériver et à rejeter cette vie trop colorée, elle a fini par se laisser tenter. Son don eut raison d'elle et Gemma perdit ses souvenirs pour ne s'attacher qu'aux simples beautés et courts plaisirs. N'ayant plus que son nom de famille, Joanne devint ce qu'elle n'était pas : une jardinière de la Reine blanche et de son roi.

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Quelle est sa plus grande peur ? Être seule. Non pas qu'elle aime vraiment, car ce n'est pas le cas. Mais elle a besoin d'un autre dans ses bras. Si elle ne peut plus séduire pour mieux s'enfuir ensuite, elle perd indépendance et de l'attention gratuite. Elle veut être regardée, aimée, désirée. Tout sauf être abandonnée. Mais ce secret est bien cachée dans sa poitrine glacée et ceux qui croient la connaître, la voient comme une princesse solitaire et assurée.

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Son objectif à Wonderland ? Elle est ambitieuse, c'est un fait... Mais elle ne veut pas devenir reine à la place de la Reine. Elle se plait bien à sa place, pour le moment du moins, et veut juste continuer de vivre sans penser à demain. Entre les fleurs bleues qu'elle séduit et les fleurs humides de rosée qu'elle entretient et guérit.

« Le plaisir est le plus souvent imparfait.
Ce n'est pas une raison pour le refuser. »