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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini
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Belial A. Faustian
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini S6PPt12
Belial A. Faustian
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Mer 6 Jan - 21:19
En leurs plus belles parures
Ils vinrent jouer de leurs griffes et de leurs crocs avides @Blanche B. Wolfman
Il y avait eu tout juste quelques jours depuis la dernière fois que tu avais pu poser tes mains viciées sur son angélique silhouette. Tout juste quelques jours depuis la dernière fois que tu avais pu te jouer d’elle tel le plus merveilleux des instruments. Tout juste quelques jours depuis cette dernière fois où vous aviez pu vivre vos plus beaux moments depuis tant d’années mais aussi le plus funeste et le plus pénible émotionnellement. Des larmes de tristesse ou encore enflammée déclarations, des lèvres s’étant scellées bien trop de fois comme pour rattraper le temps que vous aviez perdu. Tes lippes s’étant heurtée aux siennes inertes aussi pour tenter de lui rendre la vie, cette précieuse vie que tu avais pensé avoir fauché sous ta rage la plus primaire et incontrôlée. Ta possessivité et ta jalousie s’étant elles aussi manifestées sous leur forme la plus pure et exécrable pour au final vous offrir cette simple phrase à laquelle vous n’auriez jamais pensé de par le passé. Ce basique « je t’aime » échangé qui avait redéfini tant de choses tandis que vous aviez enfin réussi à profiter l’un de l’autre tel que l’auraient fait bien des gens lambdas, sans avoir à en venir à la violence entre vous ou auprès d’autres pour votre satisfaction.

Tu n’avais guère perdu de temps pour la réinviter en une activité aux allures bien différentes de vos habitudes en un premier temps. En une activité que tu ne connaissais que trop bien en ton cas de par la place que tu occupais. Tu l’avais invité à l’une de ces parties privées de poker qui se déroulaient en ton casino. Des parties aux enjeux relativement exotiques parfois où l’argent était devenu dérisoire, où l’argent n’avait plus d’intérêt. Sans doute sera elle surprise la toute première fois de voir certaines mises mais tu étais convaincu qu’elle en avait vu bien d’autres alors qu’elle te côtoyait de base. Un jeu qui te plaisait au plus haut point là où parfois tu abusais de ton pouvoir pour que certains se couchent contre leur gré afin de t’assurer la victoire ou alors par pur divertissement là où tu n’avais que très peu à perdre. Les multiples joueurs ne tardant à arriver, divers hommes et femmes que tu avais déjà côtoyé, huit malheureux alors qu’à ta personne venait se rajouter Blanche pour vous amener à dix damnés. Des couples, des loups solitaires, il y avait de tous profils en ce viviers qui allait s’adonner au jeu sans forcément avoir un bien grand talent.

Tu veillais toujours en ces sessions que chacun puisse disposer du plus grand confort possible, un bar spécialement prévu en la pièce étant prêt à recueillir les commandes de chacun. De bien nombreux fauteuils trônant ici et là pour les interludes entre deux manches là où bien des ragots s’échangeaient entre deux parties, le tout se mêlant à de veines tentatives de séduction sous la fougue de l’alcoolémie ou encore de diverses substances telle la poudre magique. Il y avait ce savant mélange entre ce jeu noble et les si nombreux moyens qu’un être pouvait dépraver son être grâce à bien des substances. Il ne manquait plus qu’elle alors que tu avais entrepris quelques discussions avec certains de tes convives sur des thématiques tel que le prochain arrivage d’esclaves ou plutôt d’Alices.
Tu fus rapidement captivé par un bruit de talons des plus singuliers qui émanait de l’entrée des lieux alors que tes orbites morbides ne tardèrent à se diriger vers l’origine de cette sonorité. Là voilà enfin alors que tu n’avais fait attention à ce simple détail, ce sourire qui s’était que trop bien étiré sous ce masque. Bien loin de la contrainte de devoir masquer tes réactions tant que tu le portais. Tu avais invité tout ce petit monde à prend place autour de la table de jeu avec le croupier à une exception encore une fois, elle. Ta silhouette déjà bien proche alors qu’une de tes mains gantées s’était lovée auprès de son dos.

« - Heureux de voir que nous pouvons compter sur toi. »

Une phrase à laquelle elle pouvait aisément comprendre que toi tu étais comblé par le fait de la voir, n’ayant que très peu d’intérêt pour ces autres parasites. Tu avais doucement rapproché ta joue de la sienne mimant ce qu’ils appelaient une bise pour pouvoir surtout doucement lui murmurer ces propos.

« - Tu m’avais manqué ma belle. »

Remarquant qu’elle avait habilement caché son cou suite à ton dramatique et mortel dérapage de vos réelles retrouvailles. Tu l’avais invité à rejoindre les autres invités d’un signe de main en lui concédant cette simple information.

« - Je te laisse choisir ta place, j’espère que tu m’en garderas une à côté de toi. »

Il y avait toujours cette étrange sensation des plus récentes malgré tout, la sensation d’être comme à l’aise avec elle alors que normalement tu l’avais toujours été avec tout le monde. Tout était identique à l’accoutumé et à la fois bien plus plaisant… Était-ce l’étrange effet de s’être brûlé les lèvres de par la plus belle et à la fois anormale déclaration entre vos deux êtres.
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Jeu 7 Jan - 11:33
CES SENTIMENTS PERDUS SUR EUX.
Ces derniers jours furent...
Mouvementés.
Et cet adjectif était un doux euphémisme.
La rupture avec Judas. Le dernier embrasement de vos êtres. La désagréable retrouvaille avec Belial. Puis cette chasse. Là où la colère et la haine, comme toujours, s'était mué en un désir et la réalisation d'un manque trop grand.
Ces mots, volés, échappés. Finalement avoués. Tu l'avais pourtant fuit avec Judas, ce même tabou. Et pourtant, sous ce premier pas de sa part à lui, ton némésis et ta moitié depuis ces quasi deux siècles derniers, tu avais à ton tour céder. Tes souvenirs de cette soirée sont presque trop flous. Mais les couleurs violacées et la douleur qui persiste dans ta gorge suffit à ranimer quelques brides intenses de sa mémoire. Ses doigts tantôt entre ses cuisses, puis sur sa gorge. La petite et la grande mort se mêlant. Il avait su te faire sentir plus vivante que jamais... Et la seconde d'après, t'avais donné un avant-goût de la mort, définitive et froide. Il était capable du pire et du meilleur. Vous n'étiez que poison l'un pour l'autre. Et pourtant, vous étiez incapables de vous le refuser.
Sans l'ombre d'un doute, vous continueriez.
Jusqu'à ce qu'un de vous en fasse les frais.
Sans retour arrière possible.
Sans que cette fois, la chance ne vous épargne.

Alors, évidemment que les jours qui avaient suivit ce drôle d'instant, hors du temps, tu n'avais pas vraiment prit la peine de sortir de chez toi, limitant tes déplacements à quelques entrevus avec tes employés ou quelques courses tout au plus. Et pourtant, dans cet appartement, tu avais encore bien du mal à te sentir chez toi. Après un an à vivre avec Judas... Cet appartement, bien que confortable et élégant, te semblait trop peu familier. Mais tu t'en contentais. Rédigeant tes rapports. Soignant ta voix qui revenait peu à peu. Cherchant le sommeil, au creux de ses draps. Attirant même, un soir d'ennuis et de frustration, une proie jusqu'à ces derniers pour chercher à sortir tout cela de ta tête... En vain, résultant à devoir alors mettre à laver tes draps maintenant souillés de sang, fruit de ta colère et de ta flamme.

L'invitation suivante de Belial te surprends d'ailleurs. Outre le fait que tu ignorais qu'il serait capable d'attendre autant (comprenant surement le fait que tu avais encore besoin de temps pour digérer à la fois certains mots... Et ce geste qui avait manqué de te coûter la vie) c'était bien ce choix de soirée qui vint te faire sourire. Une soirée poker? En public? L'idée était malgré tout... Plutôt charmante. Et, raccord avec le fait qu'il avait précisé vouloir partager avec toi... D'autres choses que vos moments de violence ultime, dans le plaisir comme dans la douleur. C'est donc avec soin que tu choisis de ta tenue à l'approche de l'heure. Tes cheveux blancs toujours lâches et lisses, tombant en ton dos. Un épais foulard satiné, cachant efficacement les marques colorant ta gorge. Et une robe, noire, embrassant chacune de tes courbes. Semi-transparent sur la longueur de tes bras, et sur ton ventre, offrant la vision de ton décolleté plongeant dans une pluie de pierres scintillante couvrant tes seins. La robe s’arrêtait ainsi mi-cuisse, et laissait voir sans pudeur et à la vue de tous les porte-jarretelles qui soutenait tes bas, mit en valeur par des talons aiguilles noirs.
Raffinée mais provocante.
Toi, dans toute ta splendeur.

Alors, quand tu passes la porte de ce casino que tu connaissais tant, tu ne met pas longtemps à le retrouver. Comme il ne met pas longtemps à poser ses yeux sur toi. Comme les autres, d'ailleurs, qui profitent surement autant du spectacle que lui, mais, malheureusement pour eux... Ils étaient insignifiants, comparés à lui.
Cet accueil qu'il t'offre. Cette douceur, qu'il te glisse à l'oreille. Un sourire ne se dessine pas sur ton visage, qui se voulait toujours si froid et intransigeant. Mais, lui, il peut le sentir dans ta voix. Cette satisfaction qui t'habite et t'anime.

«Je sais.»

Simple et habituelle insolence qui faisait de toi l'être aussi irrésistible qu'insupportable que tu étais. Tes griffes frôlent son torse, juste assez pour s'assurer qu'il le sente, mais pas assez pour que le geste soit remarquable par les autres. D'un pas léger et chaloupé, tu viens choisir ta place, tirant légèrement la chaise à ta droite pour signifier qu'elle lui fit réservée... Et chassant même, sans ouvrir la bouche mais d'un seul regard, un maladroit qui n'avait pas constaté que la place fut prise... Surement trop absorbé dans la contemplation de ton décolleté.
C'est, en silence, que tu salua le reste. Des insectes qui ne méritaient pas que tu fatigues inutilement ta voix. Installée sur ta chaise, tu vins croiser lascivement tes jambes.... Jetant simplement un œil à Belial, curieuse de voir à quoi pouvait ressembler ces soirées. C'était d'ailleurs fou et bien ironique que tu n'y avais jamais prit part.
Enfin, pas tant que ça. Parce qu'après tout.
Le grand méchant loup n'avait que rarement le temps de jouer.
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Belial A. Faustian
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Belial A. Faustian
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Jeu 7 Jan - 18:38
En leurs plus belles parures
Ils vinrent jouer de leurs griffes et de leurs crocs avides @Blanche B. Wolfman
Des regards dignes des pires charognes ne cessant de la balayer alors qu’ironiquement tu en avais fait tout autant en ayant pu apprécier la première fois cette tenue. Il y avait toujours eu comme un émerveillement en ton cas pour ce que l’humain pouvait créer et là où Blanche avait toujours su soigneusement piquer en ces créations. Eternellement différente en chaque jour et cependant toujours unique à tes yeux bleuâtres. Tu ne t’étais point fait prier pour rejoindre ta place alors que tu avais tantôt en chemin apposé ta main lourde sur l’épaule du curieux qui avait épié la louve et souhaité prendre ton trône à ses côtés. Tu vins donc prendre définitivement place alors que tantôt tu lui adressais de légers regards, facilement discernables et d’autres plus complexes là où on ne pouvait prévoir où tes iris se portaient sous ces traits carnavalesques. Il y avait toujours ce petit rituel avant toute partie où chaque invité autour de cette table commandait son breuvage. Sa boisson afin de s’inhiber, de faire abstraction de ce que l’on n’aurait ou voulu parier. Tu avais en temps normal tes préférences qu’importe l’alcool, un bon cocktail pour ce genre d’occasion mais ton choix fut différent cette fois-ci.

« - Une bouteille de rouge et la meilleure que vous avez pour nous deux. »

Cela aurait été honteux qu’en un siècle voir plus tu ne sois capable de commander la boisson préférée d’elle, celle qui te travaillait quotidiennement. Celle qui avait su s’immiscer même en son absence en ton organisme tel un poison mais quel poison au final. Des plus mortels si ce n’était le plus en réalité, un poison qui te mènerait à ta perte, une gangrène qui t’avait fait tant de fois si mal agir. Une chose nocive en toi qui croissait encore et toujours alors qu’ironiquement tu avais tenté de t’offrir l’antidote il y a de cela quelques jours. Un remède qui n’existait point et n’existera jamais en réalité, une bien funeste constatation que tu avais fait. Damnée soit elle d’avoir su te rendre si dépendant de sa personne.

Le jeu allait pouvoir bientôt commencer alors que tu susurras à la belle ces propos qui allaient donner le ton de cette future petite heure de jeux, selon ton enthousiasme et en réalité celui de ta compagne au statut caché comme vous saviez si bien le faire.  

« - Tu vas rapidement comprendre qu’on ne mise pas que de l’argent, très peu en réalité mais plutôt des esclaves, des biens voir même pour les plus osés leur personne ou des bouts de celle-ci. »

Tu en désignas un d’un simple mouvement de tête avant de doucement ponctuer cela par des mots.

« - À sa droite c’est son épouse, il a même pris les devants une fois en la… Pariant en guise d’esclave. Inutile de te dire qu’il a gagné la manche heureusement pour lui mais tu vois tout ce joyeux petit monde est quelque peu… Différent. »

C’est sur ces propos que le croupier commença à distribuer les cartes, le jeu débutant alors que chacun observait ses cartes et les premières dévoilées sur la table. Tu étais quand même contrarié de ne pouvoir apposer tes mains auprès de mademoiselle à tes côtés, auprès de l’unique pour ne pas éveiller de soupçons, évitant tous gestes et surtout alarmants. L’envie ne te manquait mais la bienséance obligeait. Tu avais fini par parier deux pauvres Alices que tu avais autrefois acheter dans le but de satisfaire ton désir de meurtre pour ne pas dire de chasser à l’homme. Tu te demandais bien ce que Blanche allait mettre sur la table, tu ne la pensais pas si extrême que d’autres, beaucoup plus logique et terre à terre. Tes propres cartes ne pouvaient guères t’apporter d’espoir de par ta mise misérable et dès lors tu avais préféré abandonner ta concentration et reporter toute ton attention sur elle.

« - Rassure moi, tu ne vas pas faire de folie ou d’actes déplacés en tes paris ? »

Tu avais volontairement rassuré un dernier propos, une dernière touche qui aurait pu passer pour de la moquerie mais qui en réalité ne pouvait qu’être affection à son attention.

« - Et n’hésite pas à me dire si tout cela t’ennui, si je t’ai invité c’est pour que nous… Discutions. »

Des paroles si simples alors qu’une nouvelle fois il y avait ces non-dits, des propos détournés entre vous. Tu l’avais invité car tu étais incapable de te passer plus longtemps de sa présence, comme si le délai acceptable diminuait de jour en jour, la contamination continuant encore et toujours. Si seulement savaient ils la réalité si dérangeante entre vos êtres, un lien qui avait fini par bien trop se renforcer.

Que t’avait-elle fait après cette réalisation vous concernant, que lui avais-tu fais Blanche.
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Ven 8 Jan - 12:01
CES SENTIMENTS PERDUS SUR EUX.
Il était injuste, voir même agaçant de voir à quel point Belial savait te captiver. De sa simple présence, de ses gestes, de ses regards que tu dois te contenté d'imaginer, de sa voix... Il sait faire éclipser l'existence de tout les autres gens présents pourtant autour de cette table. Rares étaient ceux qui avaient un tel pouvoir sur toi, car tu préférais être celle qui provoquait une telle attention et un tel effet... Mais lui en faisait définitivement parti. Et oui, ça te rendait dingue.
Dans tout les sens du terme.

Tu n'as même pas à ouvrir la bouche pour commander ta boisson favorite... Car évidemment, il le fait pour toi. Ton sourcil s'arque légèrement, à l'image de tes lippes qui dessine un semblant de sourire. Qui peut paraître surement menaçant aux yeux des autres... Mais délicieux à ceux de Belial qui pouvait le reconnaître sans peine. Malgré tout, le revoir dans un contexte si neutre, en opposition totale avec votre dernière entrevu, cela n'en était que plus étrange. Plus... Compliqué pour ton être, ton esprit, partagée entre l'envie de lui sauter à la gorge... Ou au cou. La nuance était fine... Mais bien présente. Tout était question de nuances entre vous. Et entre l'amour et la haine, il était bien connu qu'il n'y avait qu'un pas.

Alors, tu écoutes l'hôte de cette soirée, l'hôte de ce lieu. Il t'apprend des choses bien peu surprenante. Il fallait dire que tu n'en attendais pas moins du casino de Faustian. L'argent avait bien moins de valeur qu'un bras, la vie d'une esclave ou même la virginité d'une fille chérie... Tout était bon à prendre, et plus la mise était ignoble... Plus on avait envie de la remporter, évidemment. Tout ici était à son image. Délicieusement vicieux et malsain. Tu écoutes. Tu es docile. Et silencieuse. Jusqu'à ce que tu te penches à son oreille pour y soupirer.

«Oh, ne t'en fais pas... Je ne m'ennuie pas. Et puis, nous aurons tout le temps de discuter... Ou pas d'ailleurs, car...»

Tu marques une pause et détournes ton attention de ton amant pour la poser sur cette petite assemblée, et désignée ta mise. Après tout, ils semblaient tous plus intéressé par ce que cachait et suggérait ta robe que par tes cartes alors... Autant le mettre à profit, non?

«Pour ma part je mise une nuit. Cette nuit. Je m'engage à la passer, toute entière, avec le gagnant. Cela vous sied?»

Le sourire qui étire ton visage en dit long. Tu es visiblement satisfaite de ce choix... Et les sourires et ricanement chauds qui accueille et accepte ce choix semble témoigner du fait qu'ils furent tous d'accord. Cela rendait presque ta possible non-victoire... Amusante. Du coin des yeux, tu observes la réaction de Belial, sans trop le laisser le constater. Les cartes trouvent leur propriétaire, et le jeu commence. Revêtant à nouveau ton habituel masque, naturel pour ta part, impassible, tu laissa alors ton âme de joueuse et de prédatrice prendre le dessus.

Une tension se fait sentir. Certains, comme Belial, misent alors des Alices. Un, toute sa réserve de poudre. Ou encore des actes de propriétés. Tout ça est alléchant. Peu à peu, les jeux se font. L'étau se ressert. Bientôt, il ne reste plus que toi, Blanche, Belial, et un homme visiblement bien décidé à gagner cette manche. Quelques froissements de carte, et puis...

Belial raffle tout.

La frustration t'emporte. Tu aurais apprécié gagner, question d'ego. Ou tu aurais apprécié qu'un autre gagne, question de jeu. Mais là, tout le plaisir était gâché. Comme toujours, il arrivait toujours à retourner la situation à son avantage. A te gagner, encore et encore. Alors, tu soupires et repousses tes cartes, pendant que le, les perdants ne manquent pas de geindre, de se plaindre à voix basse... Avant de lancer un regard au brun à tes cotés.

«Mmpf... Pas mal... Belial.»
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Belial A. Faustian
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Ven 8 Jan - 13:24
En leurs plus belles parures
Ils vinrent jouer de leurs griffes et de leurs crocs avides @Blanche B. Wolfman
Ou pas d’ailleurs, car… Tu avais machinalement arqués un sourcil sur ce propos alors que ton esprit percuta bien rapidement, même avant qu’elle ne fasse son annonce. Non, non et non, c’est tout ce que tes pensées formaient alors qu’elle annonce la mise, sa mise, elle. Ta cage thoracique se soulevant face à une inspiration bien plus grande tu n’avais soufflé qu’un léger et seulement audible pour elle.

« - Bien. »

Ce n’était plus une simple partie de poker, le tout avait pris une dimension vitale comme si tu avais misé ta propre existence et dignité délabrée et en ce moment précis. Il n’était même pas question d’épier la façon d’agir, de jouer de chacun pour savoir quand se coucher et remporter plus tard un autre lot là où c’était elle encore une. Il t’était strictement interdit de perdre et encore tout ceci n’était qu’un bien bel euphémisme pour décrire ton état d’esprit bien trop compétitif. Si compétitif que tu étais déjà tiraillé à l’idée de devoir entacher ton unique costume, celui dont tu n’avais prévu la moindre rechange. De toute façon tes employés t’avaient déjà vu teinté de quelques perles cramoisi tout sauf tiennes, une fois de plus ou de moins.

Les joueurs se couchaient un à un face à qui sait du bluff ou de la vérité, de l’assurance jusqu’au moment où l’étau se referma définitivement. Tu avais été le premier à présenter ton jeu à la fin de cette manche alors qu’inconsciemment tu avais craqué, tes doigts jouant pour certains avec tes jetons, une main sous la table cachée. Cette main qui vint docilement trembler avant de s’écraser sur ta cuisse pour cacher ce signe de stress lorsque l’invité, l’autre homme montra son jeu. Tu n’avais pas soupiré gardant une image acceptable mais ton cœur battait bien trop rapidement à ton goût et tu devras tôt ou tard remercier Blanche pour cette fabuleuse dose d’adrénaline qui venait de te gangrener.

« - Tu sais que je ferai toujours tout même si cela n’est pas en mon pouvoir. »

Pour toi… Même si ces mots ne sortirent mais furent très fortement pensée, tu avais fait preuve d’un calme olympien en ta réplique pour ne rien laisser transparaître de l’inconfort qui t’avait habité. Heureusement que tu portais ce masque libre de ton expression car au combien de fois aurait-elle pu lire ton désagrément. Tu aurais accepté qu’elle gagne elle mais cet individu à l’autre bout de la table, jamais. Tu savais qu’elle s’adonnait à bien des plaisirs avec d’autres tout comme toi quand vous étiez séparés mais… On te l’avait déjà prise une fois en de biens d’autres conditions alors une seconde fois… Non et plus que tout pas sous ton toit, sous ton casino.

Tu avais donc relativement rapidement descendu une bonne partie de ton verre au spiritueux pourpre alors qu’une nouvelle manche commença et bien d’autres encore. La partie ayant durée une bonne heure au final où tout le monde avait rigolé, pesté, s’était amusé des déboires de chacun mais tu n’avais au grand jamais remis sur en jeu ta plus belle victoire. Tu avais au-delà d’autres bêtises réussi à gagner un gramophone et deux disques, une denrée rare alors que l’objet trônait en la pièce en un coin.

Le moment des adieux était venu avec toute cette populace alors que tu congédias aussi tes employés, ordonnant juste au serveur qu’il vous laisse une nouvelle bouteille et bien sûr de rouge pour changer. Tu vins toi-même refermer la porte du salon une fois le dernier intrus en dehors de ces quatre murs avant de te retourner vers elle conservant toujours ton masque. Cet artifice d’or qui lui ôtait le droit d’apprécier ces iris qui la dévoraient. Tu aurais aimé au plus profond de toi te jeter sur elle, arracher cette écharpe et bien d’autres étoffes mais pour une fois la raison avait le dessus sur le désir et la fièvre. Tu t’étais approché du gramophone, observant le fonctionnement de ton trophée sans pour autant tourner le dos à… Ta reine, ton impératrice entre ces mots.

« - Tu m’as fait une bien belle frayeur tu sais mais je devrais te remercier pour… L’adrénaline ? »

D’un geste tu l’invitas à te rejoindre plaçant doucement un disque sur l’outil qui servait à donner naissance à une mélodie sans pour autant le lancer.

« - Tu savais que je ne t’aurai laissé partir qu’importe l’issue de la manche, tu t’en doutais non ? »

Il y avait une once d’ironie et de macabre douceur en tes propos alors que tu n’avais toujours dénié retirer ces traits morbides alors que vous étiez en privé. C’est avec douceur enfin que tu lui soufflas ces dernières palabres en ta prise de parole. Une douceur que vous aviez découverte entre vous depuis juste quelques jours même si vous ne pourrez jamais chasser la violence en vos actes dépravés, juste temporairement au mieux.

« - Donne-moi tes mains Blanche. »

Tu avais des choses à lui dire, à lui confesser mais tu ne souhaitais brûler les étapes. Pas avec elle, surtout pas de par ce qui te bouffait. Le déni de tes sentiments s’étant noués en une entité toute différente, tu étais en plein apprentissage et elle en était la maîtresse paradoxalement.
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CES SENTIMENTS PERDUS SUR EUX.
Ô, comme tu aurais prit un malin plaisir à le voir perdre. A le voir refuser sa défaite. A faire fuir ses invités jusqu'à conserver le vainqueur... Et le dépecer avec soin pour que son butin lui revienne.
Mais visiblement, le destin était de son coté ce soir et il n'y aurait pas d'effusion de sang. Du moins, pas tout de suite. Et pas le leur. Et alors, insatiable, tu ne manques pas de répéter une nouvelle fois, la voix gorgée de provocation et d'une taquinerie que seul lui saurait souligner

«Je sais...»

Alors, la soirée se poursuit. Les minutes, les heures passent et ne se ressemblent pas. Blanche, tu te permet même quelques sourires et boutades, bien que toujours fidèle à toi même, froide et tranchante, laissant parfois traîner le doute sur le fait que tu fut entrain de plaisanter... Ou que tu fut totalement sérieuse en tes propos. Ton second verre fut finit depuis quelques minutes lorsqu'il était l'heure pour les convives de quitter le casino. Observant leur départ, tu avais attendu que la silhouette du dernier disparaisse pour daigner te lever... Alors que Belial observait son gain, un charmant tourne-disque, tandis que ton regard à toi, s'était permis de se perdre sur la silhouette masculine et dissimulé de ton hôte...


«J'espère bien. C'était le but. Sinon, où aurait été le plaisir du jeu? Il fallait que tu te dépasses... Et je me suis dit que c'était bien là la meilleure manière... Ai-je eut tort?»

Ta voix déborde de tout cet amusement que tu avais prit à mettre ton propre corps en guise de gain. Tu savais pertinemment que tu avais raison. Ce n'est qu'après ces mots que la louve que tu étais daignas à se rapprocher suffisamment de lui. Jusqu'à ce qu'il formule cette demande. Étrangement... Cela ne te présageais rien de bon. Soit il préparait un mauvais coup.... Soit il préparait un mauvais coup. Sadique ou tendre, cela ne changeais surement rien à la donne. Malgré tout... Et malgré ce regard suspicieux que tu lui portes, clairement hésitante... Tu finis par réprimer un doux soupire, et tu viens tendre avec docilité tes mains délicates et dangereuse, sans le lâcher des yeux

«Je... Euhm... D'accord...?»

La taquinerie s'évaporait pour laisser place à une curiosité... Et une certaine crainte. Dans ce genre de moment, de situation... Tu ne savais jamais à quoi t'attendre avec lui. Comme lorsqu'il vint choisir son moment pour t'avouer ses sentiments, il y a encore de cela quelques jours. Le laissant prendre possession de ses mains comme demandée, elle continue de le fixer, les sourcils légèrement froncés, alerte et aux aguets. Surtout qu'il avait prit grand soin de garder son masque. Ainsi, aucun moyen de venir lire sur ses traits comme tu savais si bien le faire.
Aucun moyen de trouver de quoi le prévoir.
Et, il le savait lui aussi très bien...
Tu détestais perdre le contrôle.

«Qu'est ce que...?»
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Belial A. Faustian
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Belial A. Faustian
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Ven 8 Jan - 17:52
En leurs plus belles parures
Ils vinrent jouer de leurs griffes et de leurs crocs avides @Blanche B. Wolfman
Te dépasser ? Cela était complexe sans bon jeu au poker mais te dépasser en les abominations que tu pouvais faire pour elle… Cela sera toujours bien trop aisé et sûrement atrocement plaisant.

Tu n’avais jamais reculé ou renoncé de toute ta vie même en des situations où tu aurais dû mais ça ne t’a jamais empêché d’agir. Si tu devais tuer, tu tuerais, si tu devais tout réduire en cendres alors tu réduirais cet univers en cendres car c’était ainsi que ses horribles griffes s’étaient refermées sur toi. Non pas les serres de la destinée mais les siennes, celles de cette femme. Cette femme qui paressait tout sauf de glace face à toi, face à chacun de tes présents actes alors que tu avais méticuleusement calculé le tout. Avait-elle raison d’avoir de l’appréhension envers toi, était-ce justifié qu’elle avance avec tant de crainte mais aussi cette insatiable curiosité ?

Pour une fois oui et non alors que tu avais toujours la main mise en cette situation. Tu avais doucement offert une minutieuse caresse à ses mains de tes doigts gantés par simple esthétisme et tu vins faire à ton tour un tout premier pas vers elle. Une de tes mains remontant le long de son bras, ignorant son cou, ne voulant le toucher pour finalement se retrouver auprès de sa joue. Ton geste fut accompagné de paroles qui oscillaient entre la taquinerie et une vérité qui te brûlait toujours les lèvres mais que tu apprenais à lui donner.

« - Quand cesseras-tu d’être outrageusement magnifique ? »

Tu n’avais souris car elle n’aurait pu le voir de toute façon mais ta voix chantait quelque peu te trahissant. Tentais-tu au final de réussir à être doux avec elle ? À lui concéder ce qu’elle méritait là où néanmoins vos ébats seraient toujours nimbés de votre hémoglobine, il y a certaines choses qui ne pourraient jamais changer…Tu avais laisser ton acte docilement mourir auprès de son visage, cette touche de tendresse avant que tu finisses par lui offrir de nouveau sa liberté. Tu entrepris toi-même de retirer cette veste un tant soit peu encombrante ainsi que tes gants dont tu n’avais plus besoin mais lui… Il était encore là ce masque étrangement comme s’il attendait quelque chose… Une tâche inaccomplie, en suspens, en ce temps détraqué.

Tu n’avais retrouvé sa silhouette à elle, pas encore alors que tu vins prendre tes mains l’un de ces disques que tu avais gagné avec le gramophone. Le préparant à lire cette étrange partition, tu laissas cette pique, cette partie de l’outil venir gratter le réceptacle de multiples morceaux. Une musique s’échappant dès lors de la trompe de ton trophée, tu pus donc retourner auprès de Blanche alors que les notes s’enchaînaient merveilleusement sans que vous n’ayez quoi faire.
Tes mains retrouvant les siennes, tu étais comme apaisé par la situation car tu n’avais à te soucis de guère plus. Elle était tienne et entre tes doigts, si près de toi. Tu avais tantôt reporté tes iris auprès de son foulard, auprès de ton œuvre qui avait failli lui coûter la vie en un contexte de tension unique. Tu savais qu’elle ne te pardonnerait pour ça, du moins tu le supposais alors que tu eus comme un pincement au cœur. Ce cœur qui avait été si paniqué à l’idée de l’avoir perdu et de par tes propres phalanges inquisitrices.

« - Tu te rappelles de notre soirée au bar il y a une semaine ? »

Une simple question bercée par cette musique alors que même malgré ces faux traits tu lui permettais d’aisément lire ton regard, tes sentiments. Elle te captivait bien trop facilement au point où cela en était outrageant et dérangeant, au point où tu aurais pu passer tant d’heures à l’observer et à souffrir en silence… Même si ce n’était pas ce que tu avais fait durant cette année ? Souffrir en silence.

« - Tu souhaitais me retirer mon masque de par ta magie, tu n’as jamais cherché en le passé à le retirer car tu savais les conséquences que tout cela aurait. »

Et si tu ne l’avais fait toi-même en ce bar, autour de cette table il y aurait eu des répercussions mais là tu lui demandas dès lors une chose que tu lui avais interdite en plus d’un siècle, qu’absolument n’importe qui n’aurait pu faire.

« - Tu peux le retirer toi-même si tu veux, tu ne devrais avoir à craindre ce qu’il représente. »

Tu comptais l’ôter dans tous les cas mais tu lui avais offert ce choix. Était-ce l’un des plus beaux signes de confiance que tu étais apte à lui offrir ? Sûrement alors que personne n’avait pu espérer mettre sa main sur ton faux faciès, sur ta seconde peau car plus que tout il était une extension de toi… Ton vrai visage aussi répugnant soit-il.

Ce n’était que ta première demande alors que tu cherchais à la rassurer et à abreuver la curiosité que tu avais su faire naître bien plus tôt, indiquant d’un hochement de tête l’étoffe autour de son cou meurtri.

« - Je peux te l’ôter quant à moi ? »

Ta seconde demande faite… Il aurait été idiot de gâcher un tel moment et surtout de ne pas profiter du doux son qui vous berçait. Tu ne pouvais te remémorer… Te remémorer votre mariage lorsque vous étiez en cet autre monde. Ce mariage arrangé où vous aviez dansé ensemble, non pas pour la première fois certes à cause des répétitions mais la première fois en tant qu’époux et épouse. Tu connaissais étrangement chacun des pas de danses qui se liait parfaitement aux chansons en fond, un vestige d’un passé refoulé. Tu n’avais plus à attendre alors que ton ultime demande se fit ouïr.

« - Et… M’accorderais-tu une danse… Ma… Reine. »

Une danse qui rappellerait un passé que vous ignoriez maintenant avant les heures sombres. Cette chose qui avait tout changé, cette chose pour laquelle tu avais chuté autrefois, cette valse.
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Lun 11 Jan - 10:13
CES SENTIMENTS PERDUS SUR EUX.
Encore et toujours, des mots doux. Terriblement assassin. Mais, ce soir, ses paroles ont une saveur différente... Celle... De la sincérité.
Derrière ces mots, ces faux reproches, véritable ode à la créature de désir que tu étais, il n'y avait rien. Pas de sous-entendu. Ils ne précédaient ni ne suivait un coup, qu'il tentait d'apaiser par cette pommade sur tes maux. Car, voilà ce que vous n'aviez jamais été que l'un pour l'autre. Une violence en perpétuel recommencement. Car c'est bien la seule chose que vous saviez si bien faire.
Détruire.
Alors, tu avais été docile et silencieuse, tandis que tes yeux, perçants, l'avait observé se débarrasser de ses gants et de sa veste. Mais, toujours ce masque, cet éternel masque. Bien que, bientôt, tu saurais pourquoi il n'avait pas encore prit la peine de le retirer.

Quand la musique se lance, ton esprit s'en voit presque apaisé.
Tu avais toujours été une amatrice de musique. Elle avait la réputation d'adoucir les mœurs... Et avec toi, c'était à raison. Il était d'ailleurs bien rare que tu travailles sans le moindre son derrière toi, un tourne-disque simple mais élégant avec une collection surement bien trop grande de disques. Pour tenir ton esprit en éveil. Pour lui éviter de se noyer lui même sous tes pensées morbides et tes état d'âme en constante évolution. Tu avais besoin de quelques choses qui t'empêchait de trop penser... Et la musique remplissait à merveille ce rôle. Et c'est donc sans presque s'en rendre compte que tu lui avais, à nouveau, confier tes précieuses mains, même si, trop absorbée par ce même questionnant le concernant, tu ne remarqua pas l'attention qu'il venait porter sur ta gorge, soigneusement dissimulée par le satin de ce foulard qui y cachait les marques de son ultime vice.

Bien sur. Comment l'oublier, cette soirée? Ces retrouvailles si froides et cassantes. Bien loin de ce que tu avais fantasmé. Évidemment que tu l'avais imaginé se jeter à nouveau à ton cou, comme au retour de l'enfant prodigue. Mais tu savais aussi très bien que tout cela ne fut que pure fabulation. Car il était au moins aussi orgueilleux que toi. Car tu lui avait fait l'affront de le priver, toute une année, de son met préféré... Toi. Une longue année et tu avais tenté de lui montrer que tu fut capable de survivre, vivre sans lui. Et pourtant. Te revoilà à nouveau échouée entre ses bras. Après avoir briser le fragile château de cartes que vous aviez tenté de construire; Judas et toi. Parce, encore une fois, c'est la seule chose que tu sais faire.
Détruire, détruire.

Face à cette demande, ton derme frémit. Retirer son masque? De toi même? Encore de la nouveauté. Ces dernières semaines, tu ne savais plus vraiment où donner de la tête avec tout ça.... Et Belial était le plus doué pour te faire perdre la tête, dans tout les sens du terme. Tes grands yeux s'égarent là où se cachent les siens et, bien que cette question qu'il te retourne, concernant la protection ornant ton cou, te fait un instant vaciller et grimacer... Tu finis simplement par murmurer dans un souffle accompagné par un léger et presque timide hochement de tête, pour répondre autant au retrait de ce masque... Que celui de ton foulard, précieux foulard.

«D... D'accord.»

Alors, d'un geste lent, et tentant alors de mimer et de calquer son rythme sur celui de Belial... Tu viens atteindre ce masque, tout en lui offrant, à nouveau et avec une pointe de nervosité, ta gorge qu'il avait déjà manqué de briser. Du bout de ses griffes, tu l'atteint. Craignant presque de l'abimer.
Détruire, détruire, détruire.
Alors, c'est avec une attention presque religieuse que tu l'attrapes pour le retirer du visage de ton amant maudit. Et, dans une chaleur étrange et douce, le voilà qui t'échappe sans que tu ne puisses le contrôler... Pour venir, à ton tour, orner l'une de tes oreilles déjà bien habillées, cette croix dorée venant alors se mêler à ces autres bijoux ancré en sa chair... Comme si sa place fut toujours ici. Ce phénomène, dont tu ne fus pas habituée à être la cible, la troubla tellement que tu ne sentis qu'après le froid qui venait saisir et mordre doucement la peau de ta gorge délicate. Gorge portant les stigmates de sa colère. De sa haine. De sa jalousie. De son amour. De bleu et de violet, il peut y lire encore l'empreinte de ses doigts. Peu surement sentir son souffle mourir sous ceux là. Revoir à nouveau ce corps, inerte, qui cède entre ses mains conquérantes.

Et puis, dernière réponse. Qui finit par t'arracher à tes songes. Tes yeux, qui avaient redécouvert comme à chaque fois que ce masque quittait son visage, chacun des traits de Belial, vinrent trahir la légère surprise de cette demande.
Oh, il avait bien l'habitude de danser ensemble. Mais pas ainsi. Entre les draps, ou sous les coups... Mais rien de plus.
Et pourtant.
Cette valse.
Qui, silencieusement, faisait remonter en toi un drôle de sentiment que tu ne fut pas capable de décrire. Vestige d'une vie passée. Une vie passée qu'il fut déjà celui à te l'avoir ôter.
Alors, en guise de réponse, tu viens enfermer tes doigts autour de sa main... Et le fait tendre son bras, dans une position singulière et propre au début d'une valse. Lentement, empreinte de sensualité, tes jambes viennent couvrir et emprisonner l'une des siennes entre.
Et, en quelques secondes, voilà que la musique vous emporte.
Yeux dans les yeux, et muet face à cet instant, seule la musique et le bruit de tes talons sur le parquet ont l'unique droit de parasiter.
Le temps, ce coquin, s'étire et vous laisse alors, un instant, seul au monde. Quelques pas hésitants, trahissant surement l'émotion, ou le manque d'expérience et de pratique. Mais pourtant, tes pas se font naturellement, comme guidé par un souvenir lointain. Quand, tout ce que vous saviez faire, c'était faire danser les corps sous vos caprices, vous en étiez arrivé à oublier comment faire danser les vôtres.
Et puis, dans vos yeux, tout se fane. Et pourtant, paradoxalement, quelque chose de nouveau éclos.
La musique se perd et meurt. Vos pas ralentissent et cessent.
Toujours mains dans la main. Yeux dans les yeux.
Cœur au bord des lèvres.
Mon dieu, Belial... Mais qu'est ce que tu lui fais?
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Belial A. Faustian
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Belial A. Faustian
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Lun 11 Jan - 13:54
En leurs plus belles parures
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Un simple d’accord alors que vous aviez fini par agir à l’unisson tandis qu’elle dévoilait tes traits. Tu t’offrais quant à toi le droit de contempler ta macabre tentative, un léger frisson te traversant en repensant à ce moment dont elle ne savait tous les détails. Tu ne laissais rien paraître pour le coup mais il y avait comme un profond désagrément face à ce cou que tu aurais pu briser en y mettant un peu plus… De cœur alors que celui-ci avait déjà été bien malmené par elle. Tu ressentais un arrière-goût de la panique qui t’avait envie après avoir supposément mis fin à ses jours, cette terreur qui avait tout fait pour que tu t’occupes de la ramener à la vie. Cette perte totale de tout repère qui aurait pu te conduire à la même erreur que de ton vie après que tu te sois arrangé pour qu’elle trépasse. Si elle venait à mourir tu la suivrais sans hésitation, tout n’était qu’une question de temps, de jours, de semaines, de mois ou au mieux d’une ou deux années… Car encore une fois de toutes tes possessions c’était la seule qui t’importait. Tout le reste n’avait de valeur et qu’on te l’ôte ou non ce reste, tu t’en fichais… Tout mais pas elle, uni à jamais même dans la tombe, dans l’au-delà et votre futur et second trépas qui viendra un jour qui sait.

Le tout commença dès lors, cette demande acceptée alors qu’elle ne s’était point faire prier… Vos corps furent liés. La musique vous guidant, accompagnant chacun de vos pas en une danse dont tu n’avais toi aussi quasiment rien oublié. Tu ne savais quoi penser de tout cela alors que tes émotions étaient un peu plus exacerbées qu’à l’accoutumé. Pourquoi ? Toi qui pensais contrôler un tant soit peu le tout pour ne pas avoir de mauvaise surprise par rapport à ce tumulte en ton esprit. Tu n’avais jamais eu la moindre main mise avec elle, c’était cela la triste réalité.

Il y eut des hésitations de sa part qui ne tardèrent à se calquer sur toi qui manqua de rater un ou deux pas, te rattrapant habilement là où d’habitude tout n’était que perfection avec toi. Ce regard, tu ne pouvais lui dire non, tu ne pouvais le chasser, tu ne pouvais t’en débarrasser tellement elle te captivait. Un dernier pas alors que le tout s’arrêta tu cédas en l’intimité de cette pièce. Approchant doucement ton visage du sien, tu avais laissé tes lèvres s’offrir les siennes en un tendre baiser, un simple et unique. Quelques secondes tout juste comme si tu avais souhaité retenir le tout pour ne pas profiter des meilleures choses que son corps savait te donner et que tu étais toujours enclin à lui concéder en retour. Ton front avait pris place auprès du sien, comme si cela permettait de vous isoler de ce monde, de cette musique qui ne cessait. Tu aurais pu lui offrir ta future confession d’une quelconque façon là où vous étiez en privé mais tu avais toujours eu le goût du détail.

« - Blanche… Tu me détruis… »

Des mots murmurés si bas, une phrase aussi digne que l’aveu de vos sentiments il y a déjà de cela quelques jours. Etait-ce une déclaration ou une complainte de ta part, même toi tu ne le savais au fond. Même ta voix n’avait su trancher en tout cela outrageusement divisée entre la chaleur d’une suave déclaration et d’une insondable peine. Tu n’arrivais plus à passer une fichue journée sans te questionner sur elle là où même les divertissements les plus sanglants tout comme les plus artistiques et humains te ramenaient à elle.

Les mots étaient durent mais ils étaient là… Tu avais la sensation d’être en laisse.
Tu t’étais même permis de doucement venir effleurer dès lors son cou, d’un seul et unique de tes doigts faisant attention à ne pas stimuler le message de douleur de ses marques ou plutôt tes marques sur elle. Elle était ta plus belle œuvre, une œuvre qui resterait éternellement inaccompli.

« - Et pourtant j’adore ça… »

Une seconde parole venant définitivement donner leur parfaite signification à ces premières palabres que tu lui avais offert. Elle te faisait du mal, elle te l’avait elle-même avoué il y a de cela peut de temps t’assurant qu’elle ne se comprendrait jamais et qu’elle était juste capable d’être sûr de t’aimer et pourtant… Elle était ta reine, la seule et l’unique.

Dès lors que ferais-tu sans elle ? Que ferais un roi sans son égal, sans celle avec qui il pourrait bâtir qui sait même si vous ne saviez qu’offrir chaos. Vous pouviez pourtant bâtir une chose si singulière ensemble, la destruction de ce monde.

« - On ne sait que tout réduire à néant… Alors pourquoi ne pas tenter de bâtir ensemble la mort de ce fichu univers. »

Lui confessant encore une fois que tu ne pouvais te passer d’elle, de tant de façons différentes. Il te restait une chose à lui demander. Une seule et unique chose qui valait bien plus que tout présentement, une chose qui ne serait qu’un total abandon pour elle là où normalement tu n’avais jamais marchandé cela.

« - Si… Tu me mets en tous mes états de nouveau, n’hésite pas à me tuer si cela est ton seul moyen de défense. N’hésite pas à m’égorger, me vider de mes entrailles de tes griffes car de nous deux… C’est toi qui peut vivre sans moi je pense… Promets le moi. »

Les mots furent durs mais toi tu te savais incapable de vivre sans elle, cette heure où elle était inconsciente fut si longue et atroce. Un bien bel euphémisme encore en cet adjectif alors que tu avais été solennelle en ta demande, tu te savais incapable de te contrôler et elle savait elle que tu aurais tout fait pour sa personne… Jusqu’à même qui sait à en faire la seule et unique qu’importe les aspects.

Il n’était plus question de dire qu’est-ce que tu avais pu lui faire ou qu’elle t’avait fait… La bonne parole était différente…

Mais qu’est ce que vous vous étiez fait ?
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Lun 11 Jan - 15:07
CES SENTIMENTS PERDUS SUR EUX.
Toi qui était si forte.
Pourquoi fallais-tu que tu sois si faible devant lui?
Vacillant de prédatrice à proie, alors que la limite n'est vraiment bien distincte.
Mais visiblement, tu n'es pas le seul. Car s'il te rend dingue... Toi, tu le rend fou.
Alors qu'il fut déjà bien entamé sans avoir besoin de ta présence,
depuis que tu l'as quitté et retrouvé, tu ne fais qu'exacerber ses vices.
Comme un chien affamé, la peau sur les os, incapable de se retenir de sauter au premier bout de viande qui passe sous son nez.
Tu le détruit et il adore ça.
Ça tombait si bien. Car toi aussi, tu adorais ça.
Le voir céder à chacun de tes caprices.
Capable de tuer pour toi.
D'ignorer tout le reste,
tant qu'il y avait tes yeux.
Ô, Belial, comme tu es beau quand tu es amoureux.

Face à ces aveux, tu te tais. Le silence accueille ces mots, ce flot de concessions honteuses et pourtant si passionnée. Tu le sais, tout ça. Tu le lit dans ses yeux. Tu le sais encore plus depuis qu'il a finit par ravaler sa fierté pour prononcer ces mots interdis. Tu le sais définitivement depuis qu'il a refermé ses doigts sur ta gorge jusqu'à ce que tout tourne au noir... Et depuis que tu t'es réveillé un peu plus tard, dans les bras d'un homme cachant tant bien que mal sa panique, son désespoir, ses tremblements... Qui avait eut, une fois de plus, eut peur de te perdre.
Pour toujours, cette fois.

A tes oreilles, ces avant derniers mots semblent comme une tentative de corruption. Tu savais pertinemment que Belial n'avait jamais été docile. N'avait jamais aspiré à un semblant d'ordre. Et que, tôt ou tard... Il quitterait les navire des DS. Toi, pourtant, tu ne t'en sentais pas capable. Il furent ceux qui t'avaient sortit de ta solitude mesquine. Ceux qui avaient donnés un second sens à ta seconde vie. Ceux qui t'avaient donné un but. Un espoir. Un cause. Alors, à demi-mot, tu grondes

«Belial...»

Parce que tu ne veux pas choisir. Parce qu'il n'avait pas le droit de te faire choisir. Mais, voilà ce "si" qui te ramène au silence. Ce "si" qui laisse après lui des mots que tu n'aurais surement jamais sentit venir. Il peut capter toute la surprise et le trouble qui t'envahit. Dans les traits de ton visage délicat et impitoyable. Dans la tension de tes doigts qui se crispent sur les siens. Tes sourcils, un instant se froncent. Tes yeux? Eux, ils ne quittent pas les siens. Hors de question. Tu semble... Réfléchir. Comme si tu considérais la question. Comme si... L'espace d'un instant...
Tu imaginais la scène.
Tu te rappelles de la sensation de ses doigts sur ta gorge.
Une sensation à la fois si glaçante et pourtant si ardente.
A la fois effrayante et enivrante.
Le grand repos. Si proche et si loin.
Alors... Si, un jour, les choses atteignaient une telle mesure?
S'il n'était plus question que de sa survie à toi, ou sa survie à elle...?
D'un pas, tu te rapproches. Tu réduis à néant la séparation qui maintenait vos corps, loin. A présent, tes seins s'écrasent contre son torse. Et tes mains, elles, se lient à sa nuque.
Sur la pointe de tes pieds, tu te hisses à son oreille,
et prononce la vérité interdite.

«Mon amour. J'offre ma vie entre tes mains. Tu es le seul dans les doigts duquel j'accepte de mourir...»

Au final, n'était-ce pas là la plus belle déclaration dont tu fut capable?
Sombre et morbibe.
Tout comme toi.
Tout comme lui.
Tout comme vous.

«Tu le sais. Oui, tu le sais... Qu'il n'y a pas de place pour ce "si"... Tu le sais que ça va arriver. Encore. Et encore. Jusqu'au jour où tu auras porté le coup de trop. Serré une seconde de trop. Et que tu auras beau verser toute les larmes de ton corps... Hurler à t'en arracher les cordes vocales... Me serrer contre toi jusqu'à épuisement... Je ne serais plus.»

En totale et dérangeante contradiction, Blanche, tu caresses du bout de tes griffes la nuque de ton amant, les yeux clos. La voix douce. Tendre. Mielleuse.
Et puis.
Sans lui laisser l'occasion de prévoir ce geste,
toi qui, malgré ces siècles, savait toujours te montrer imprévisible,
tu viens donner un coup de talons sec dans le creux de son genoux pour lui faire plier ce dernier pour qu'il se retrouve face à toi, à genoux. Ta main, précédemment douce à sa nuque, devient un étau cruel qui tient et serre sa nuque sans douceur. Ses grands yeux couleur ambre le fixe, de cette hauteur qu'elle a devant lui, ainsi à genoux. Un simple sourire décore cette bouche teintée de carmin.


«Et alors commencera ton plus grand tourment. Il ne sera surement qu'une question de jours, de semaines, peut importe, avant que tu décides d'en finir à ton tour. Oh, crois moi... Si je pouvais te maudire d'une immortalité sans fin, je le ferais. Pour que tu subisse chaque jour qui passe sans mon existence funeste mais nécessaire à ta triste vie infiniment incomplète. Alors... Belial. Mon bel amour, mon tendre amour. Sache le...»

Ta poigne se resserre. D'en bas, il peut sans peine distinguer la pâleur de ta peau délicate, ces cuisses closes, le tissu léger et si peu opaque de ta robe. Ce parfum sucré qu'il connait si bien, à force d'y avoir goûté...

«Tu ne peux pas vivre sans moi... Mais si cela doit arriver... Alors, ça arrivera. De nous deux... Ce sera moi, qui partira.»
Et tu en seras le seul responsable.
Et tu ne le sauras que trop bien.
Et tu en mourras de chagrin.
Parce que sans moi, Belial.
Tu n'es rien.
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Ils vinrent jouer de leurs griffes et de leurs crocs avides @Blanche B. Wolfman
Ses paroles étaient si étranges mais non ce n’était pas le ton de sa voix qui te faisait cet effet. Tu trouvais cela si bizarre juste car tu avais encore trop de mal à t’habituer à ce sentiment, à la comprendre, à savoir comment il fonctionnait et surtout comme l’accepter car tu ne pourras jamais t’en débarrasser malheureusement alors il fallait composer avec. Elle énonçait qui sait une réelle vérité, une chose qu’il vous sera impossible d’esquiver, de fuir en ce futur qui se dessinait sans cesse sous l’emprise chaotique du temps. Tu avais été le premier à cerner votre relation, les émotions qu’elle impliquait réellement mais elle fut la première aussi à ne que bien trop savoir qui tu étais, ce dont tu étais capable ou non et à savoir jouer sur toutes tes cordes sensibles aussi rares soient elles car il n’y en avait qu’une en réalité. Une corde avec laquelle tu avais que trop souvent joué de tes doigts, une corde dont tu ne connaissais que trop bien le parfum, groseilles et fleurs… Un parfum que tu pus humer en une toute autre position de par son acte de traîtrise.

Il y eut comme un bruit sourd, celui de la désapprobation et de la rancœur en guise d’unique réaction. Son monologue s’entamant comme une incitation au pire, comme si elle voulait que tu la tues de tes propres mains tôt ou tard. Une telle déclaration avec d’autres mots, des paroles supprimées aurait pu être si belle même si le tout avait le don de te plaire. Tu reconnaissais Blanche, celle qui empoisonnait tout ce qu’elle touchait, celle qui n’avait jamais su réaliser une chose douce. Une femme qui se pensait indomptable et ne parlait qu’en demi mesures lorsqu’il s’agissait d’évoquer émotions et sentiments réellement bons en quelque sorte. Tu avais qui sait déjà commencer à bouillonner alors qu’elle avait fait sienne ta nuque, allais-tu exploser ? Comme tu l’avais toujours fait, laisser libre court à tes émotions, tes sentiments qu’importe leur origine ? La giflerais-tu pour cet affront ? Un choix bien trop facile alors que tu te trouvais toujours à genoux. Sa dernière phrase finissant par doucement arriver à ton oreille, ce sera elle qui partira… Avait-elle seulement comprise l’être que tu étais Belial.

Blanche, tu l’avais souillée cet homme mais au grand jamais tu n’avais exploré l’ensemble de ses ressources.

Car ils pensaient tous que tu ne ferais jamais pire, que l’esprit d’un monstre avait des limites mais non. La cruauté, les errances, tes envies morbides tout ceci n’avait qu’un égal et elle le savait très bien, l’amour que tu avais pour sa personne. Un amour dont elle était incapable de cerner la complexité car elle n’avait jamais connu tout l’éventail d’émotions que tu avais eu à supporter le concernant. Il y avait des mots qui te brûlaient les lèvres en retour alors que tu ne pouvais laisser passer ça. Tu te contrôlais étrangement pour une fois là où tu l’aurais écharpée, là où tu l’aurais mordue avant de la faire tienne sans plus de dignité, sans plus de cérémonie sur l’un des sofas des lieux ou alors sur cette table de jeu où elle s’était pariée mais tout était anormal. Ton souffle parfaitement contrôlé alors que tu n’avais cherché à relever la tête, avais-tu craqué ? Avais-tu cédé à ta folie ? Avais-tu embrassé le chaos et tes pires démons ?

Pas de réponses toujours alors qu’il y eut un léger rire de ta part, un rire profondément malsain et déformé, détraqué alors que tu vins empoigner son avant-bras pour lui faire lâcher prise qu’importe l’intensité qu’elle avait su apposer sur ta peau. Que tu te taillades de par ce manque de précaution, qu’une gerbe de sang finisse par voler ou non en ton geste. Tu ne te fis point prier pour te redresser, épaulé par tes pires songes qui étaient dignes des plus fabuleuses tortures car encore une fois le corps peut guérir mais l’esprit n’est pas aussi résistant.

« - Alors je ne peux qu’accepter ton offrande, ma douce. »

Tu avais donc merveilleusement noté chacun de tes propos, les plus touchants car c’était indéniable il y en avait et les plus tourmentés à l’image de vos âmes respectives.

« - Si cela doit arriver alors cela arrivera. »

Une parole complétant tes précédents dires, tu vins doucement agripper ses hanches pour ramener son être auprès du tien. Pour faire renaître ce contact qu’elle t’avait imposé avant de te prendre en traitre et qui sait autant blesser ton ego que gorger l’amour que tu lui portais déjà. Tu aurais pu si facilement l’embrasser alors que tu te contentais de redécouvrir cette senteur qui n’avait changé en tant d’années. Un siècle voir plus passé à l’aimer en réalité, nimbé par le déni mais à ne jamais te lasser d’elle… Jamais tu ne sauras pourquoi elle t’attire tant… Pourquoi tu pourrais ramper à ses pieds si cela te permettait de l’avoir pour toi uniquement. Il était si inhumain d’avoir réussi à tant museler l’esprit d’un homme… Et si cruel à la fois.

« - Mais pas tant que tu auras appris ce que je peux ressentir car tu ne pourras jamais percevoir l’étendu des sentiments que j’ai pour toi. »

Un amour insondable, terrifiant et aussi noir que les abysses…

« - Tu n’as jamais su ce que c’est de voir ta moitié t’être arraché, tu n’as jamais su cela qu’importe la jalousie que tu peux avoir pour les autres que j’ai meurtri après des ébats dans le but de temporiser la solitude que tu m’as imposé. Tu n’as jamais su ce que c’est de voir sa moitié agonisante ou morte en tes bras et de par ta propre faute. Tu ne sais pas la douleur que cela fait et à quel point cela exacerbe les sentiments. »

Des paroles nimbées d’un amour blessé, de rares ressentiments que tu ne pouvais garder et d’une éternelle détresse face à ce que tu ne pourras jamais contrôler. Ta voix se faisant glacial alors que tu l’avais privé de ton regard, exprès, pour qu’elle ne puisse que se concentrer sur celle-ci même si ton étreinte chaude était toujours là.

« - Mais un jour tu le sauras, tu sauras au moins ce que c’est de voir la personne à qui tu as dit je t’aime baigner dans son propre sang à cause d’une lame qui sera venu planter en son cœur. J’en suis déjà désolé mais tu le sauras tôt ou tard, tu sauras ce qu’est une telle peine. »

Peut être s’agissait il d’un avertissement… La seule vérité est que tes propos furent ampli d’une rare émotion même s’ils étaient encore une fois fermes et sans concessions.

« - Tu ne pourras jamais entièrement me comprendre sur cela en le moindre recoin, pas pour l'instant mais je veux que tu saches que oui… Je t’aime à en crever car tu es mon unique. »
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Mar 12 Jan - 11:05
CES SENTIMENTS PERDUS SUR EUX.
Il est vrai qu'il n'y avait là pas plus belle offrande que tu pouvais lui donner.
Plus symbolique que celle de ta vie, de ton existence,
aussi misérable pouvait-elle être.
Evidemment qu'il ne pouvait que l'accepter.
Que pouvait-il faire d'autre?
Il avait le pouvoir. Le pouvoir de vie et de mort sur ta personne.
Quoi de plus grisant pour un être si chaotique et possessif,
surtout lorsqu'il était question de toi, Blanche.
Tu sais, oh oui tu sais que le jour viendra où tu regretteras ces mots.
Où il te fera regretter tes mots.
Surement pour la même et éternelle raison.
Lui.
Le seul être qui avait été une réelle menace pour lui.
Le seul être qui avait été, l'espace d'un an, non pas égal à Belial... Mais bien supérieur à lui.
Parce que vous aviez vécus ensemble. Parce que tu n'avais jamais goûté la chair d'un autre durant ce laps de temps. Véritable miracle normalement impensable venant de ta part,
toi,
la louve insatiable.
En silence, tu l'avais laissé se relever sans broncher.
Et dans ce même silence, tu l'avais laissé saisir à nouveau ton corps qui se heurte au sien, qu'il garde entre ses doigts, contre son torse.
Et, pendue à ses lèvres, tu l'écoutes.

Tu n'es pas capable de détourner tes yeux de sa bouche qui se mouve lorsqu'il met à nu ses plus sombres sentiments. Bien que débordant et dégoulinant de morbide et de macabre... C'est bien son amour qu'il t'offre. A son image. Tordu et chaotique. Mais c'est tout ce dont il est capable. Et quelque chose dont toi seule à le droit.
Les autres ne sont que des amusements.
Et elles sont déjà bien chanceuses si elles quittent ses draps
vivantes.

Malgré ces menaces, ce "un jour", tu continues de l'écouter. Un jour, les rôles viendront-ils à être inversés? Jamais. Non pas parce que tu n'en serais pas capable... Mais parce qu'inconsciemment, tu savais que cela serait... Trop simple.
Non, tu préférais le faire souffrir de ton absence et de tes mots, assassins,
plutôt que de risquer de mettre sa vie en jeu.
Il te le fallait, vivant.
Tourmenté.
Avide.
Sinon, plus rien n'avait de sens.
Du bout de tes doigts, tu caresses ses lèvres qui finissent cet aveu. Et un simple et léger rictus étire tes lippes.

«Belial....»

Tu as toujours le chic pour savoir transformer son prénom en un véritable appel à l'amour. Ta voix se mue et l'enlace, sans même que tu n'ai à user de ton don.

«C'est là toute la différence entre toi et moi, mon coeur.»

A nouveau, elle appuie ses propos. Cette fois, non pas en lui coupant l'herbe sous le pied, se doutant que ce petit tour de force ne marcherait pas deux fois de suite... Mais simplement en glissant lascivement sa jambe entre les deux siennes... Et presser le galbe de sa cuisse entre son entrejambe, sous sa prison de tissu.

«Je ne le saurais pas... Car, moi, je ne te ferais jamais aucun mal...»

Et quelle douce et horrible ironie. Car, deux d'eux, c'était à se demander qui avait blesser le plus l'autre. Sans hésitation, Belial avait peut être manqué de briser ta nuque, Blanche... Mais toi, tu avais réduit en miette son cœur. Douleur psychologique contre physique. Vous étiez plus ou moins sur un pied d'égalité... Non?
Car évidemment de par ces mots, tu ne faisais pas référence à ce que vous pouviez vous infligez dans le cadre de vos ébats. Ces griffures, ces morsures, tout ça n'était là que pour exacerber vos désirs malsains.

Tu ignorais totalement ce qu'il avait en tête de par ces mots.
Tu ignorais totalement qu'il pouvait avoir déjà prévu son coup à l'avance,
inverser un instant les rôles.
Faire de toi sa marionnette.

Lentement, tes mains délicates et acérés glissent sur ses joues, jusqu'à venir s'échouer dans sa nuque. Tu le tiens, à la fois fermement et tendrement. Hissée sur tes talons, tu peux sans peine prendre possession de cette bouche, avant qu'elle ne s'ouvre à nouveau. Avant qu'elle ne déverse son poison, à nouveau. Et la musique guide tes gestes. Lèvres joueuses et langue exploratrice. La pointe de tes griffes pressent sa peau. Ta cuisse, son entrejambe. Vos corps, sans union, ne font qu'un.
Comme ils savaient si bien le faire.
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Belial A. Faustian
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Mar 12 Jan - 13:52
En leurs plus belles parures
Ils vinrent jouer de leurs griffes et de leurs crocs avides @Blanche B. Wolfman
Sa voix, tu l’avais toujours trouvé si douce, tentante et bien plus encore alors qu’elle ne cessait de donner vie à des pensées, des idées toutes plus infâmes les unes que les autres. Elle était un vrai tourment qui avait malgré tout un goût si sucré, une saveur des plus plaisantes dont tu ne pouvais plus te passer. Cela avait largement dépassé le stade d’un corps défaillant là où l’esprit lui disait de fuir et de tout condamner car lui-même cet esprit, il ne savait même plus totalement ce qu’il désirait tout bonnement. Elle prenant possession de ton corps en une série d’actes que tu ne connaissais que trop mais que tu te plaisais à redécouvrir à chaque fois, tu avais sans doute profité de ce baiser, de ce contact, de tout ce qu’elle était capable de t’allouer en cet échange empoisonné. Elle te gangrenait tel le pire des virus ou plutôt des cancers malheureusement… Un virus est externe lui mais elle, elle savait te bouffer de l’intérieur, faire en sorte que même en son absence tout n’était que compliqué. Elle y avait sans doute plus que pris goût, te pensant totalement acquis et à juste titre mais peut être sous estimait elle la résilience de ta psyché.

Il était impossible de jouer éternellement sur une corde sensible, tôt ou tard elle finira par se casser et c’est là où le drame arrivera.

Tu t’étais fait violence pour au final la priver de tes lèvres alors que tu avais toi-même hésité à entretenir ce feu naissant, non elle ne t’aurait comme ça, pas tout de suite du moins car tu ne connaissais que trop bien son petit jeu. Ce jeu que tu avais tant apprécié et dont tu t’étais déjà délecté. Il t’était inconcevable de la laisser triomphante sur ces propos alors que parfois le tout avait le don de te rappeler de funestes heures, tes premiers temps à Wondeland. Tout particulièrement maintenant que Blanche était celle qui pouvait piétiner ton misérable cœur à sa guise en n’ayant juste qu’à doucement lever le petit doigt. Tu n’étais plus maître de rien et tu savais que qu’importe une bonne majorité de tes actions… Le mal était fait.

La prochaine fois… Empêche-moi de partir. Elle t’avait dit cela, tu ne t’en rappelais que trop bien. Au début tu avais cru en avoir les capacités mais maintenant au final qu’étais tu capable de faire face à son libre arbitre à elle ? Face à ses sentiments chaotiques à elle ? Elle t’avait soufflé la plus belle déclaration et pourtant tu doutais encore ayant la sensation que non rien ne pourra plus jamais être comme avant… Tu pensais en réalité l’avoir perdue totalement et même s’il t’était impossible de te l’avouer… C’était en quelque sorte le cas car elle ne sera plus jamais la Blanche qui ne voyait que par toi et qu’elle en ferait une force pour te détruire car même si tu l’avais embrassé… Elle te détruira là où tu n’avais plus la moindre emprise sur elle. Tu étais son pantin au point même où elle avait la confiance de te confier sa vie…

Tu étais tombé bien bas alors que même si ses sentiments étaient vrais ils n’étaient plus exclusifs au point où tu en finiras sans doute en tes pires songes par te dire si tu n’étais pas l’autre.

Le terme de jouer ne suffisait plus vis-à-vis de ce qu’elle te faisait, bien des expressions pour souligner le danger en devenant dérisoire tu avais soufflé ces mots comme un ultime avertissement alors qu’elle semblait avoir pris plus qu’à la légère tes dernières paroles.

« - Tu crois que je me joue de toi ? C’était toi qui m’a blessé Blanche et qui me blessera toujours alors que je n’ai cessé d’accepté de saigner pour toi. Tu ne sais pas ce que j’ai traversé avant qu’on se rencontre, tu ne sais rien et tu ne connais aucune de mes limites. Je t’ai déjà dit que je t’aime à en crever alors réfléchi bien sur ce terme qui signifie le décès car la mort ne vient pas forcément de la main des autres mais rien n’empêche d’assister à un trépas alors qu’on ne la donne pas. »

Si seulement savait-elle de tout ce que tu étais capable alors qu’elle apprendra bientôt sûrement l’existence des pires démons qu’elle avait réveillés en toi. Des traumatismes qui étaient marqués en ton caractère mais que tu avais toujours réussi à contrôler en quelque sorte mais pour l’instant tu étais plutôt… Sage.
Tu vins donc la repousser, partagé en ton regard entre bien trop d’émotions pour pouvoir y apposer des noms. Jamais tu ne lui donnerais le contrôle alors qu’elle l’avait déjà enfaîte… La fixant longuement, tu étais comme ces prédateurs qui avaient fini par enfin attraper leur proie mais qui n’avaient la moindre idée de quoi en faire. Vous n’étiez tout sauf qu’un présentement et c’est avec un léger pincement au cœur que tu lui offris ces mots.

« - Si seulement tu pouvais te rendre compte à quel point tu es toxique… »

Pour moi… Ce qu’elle te faisait subir et faire… Tes poings ayant fini par se refermer, tes phalanges proches les unes des autres, ta voix avait failli trembler alors que ton regard ponctuait parfaitement tes propos. Tu vins dévorer sans plus de cérémonie la distance qui tu avais institué pour te blottir contre elle, ton bassin se heurtant au sien en un geste dénue de candeur. Tu l’embrassas dès lors avec une ferveur inconnue, un désir qui n’avait de nom comme si cela était la seule et unique que tu allais pouvoir te les accaparer, ces lèvres tentatrices et cette langue aussi taquine comme douceâtre. Définitivement il n’y avait de mots pour décrire ce baiser dérobé et ravivé… Ce baiser unique.

Une seule et unique larme ayant fini par ruisseler en dehors de ces paupières closes, une goutte solitaire qui se voyait nimbé d’un tout sans nom.

Colère, désir, rage, tristesse, tourment, espoir alors que tu acceptais ainsi de te noyer en ce désespoir qu’on appelait Amour.
Tu étais son jouet vu comment elle t’avait intoxiqué.
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Mer 13 Jan - 11:53
CES SENTIMENTS PERDUS SUR EUX.
Regardez le.
Le délicieux enfant maudit.
Victime de ses propres sentiments.
Il était bien moins adroit que toi pour les contrôler.
Car, cela faisait bien des années que tu refusais d'y céder.
Et, plus dernièrement... Encore plus aux cotés de Judas, avec qui ta relation s'approchait encore plus dangereusement d'une ce schéma propre à l'amour
Ce mot qui était sur les lèvres de chacun.
Qui en faisait rêver la plupart.
Et terrifiait les autres.
Les autres comme toi, et lui.
Car oui, au final, vous étiez toujours si semblables.

Le voilà qui rejette à nouveau la faute sur toi.
Tout en saisissant tes lèvres avec appétit.
Toi, cruelle diablesse.
Jouant de ces cœurs qu'on t'offre, entre tes griffes,
et qui ne ressortent jamais indemne après ton passage.
Ce cœur, déjà bien entamé, qu'était celui de Belial,
tu l'avais remodeler durant des siècles,
pour faire de lui ton ultime pièce maîtresse.
Ta plus belle oeuvre. Une arme au service de ta suprématie.
Tu étais peut être sa reine, mais lui était tellement plus.
Ton roi. Ton cavalier. Ton pion. Ton fou.
Sur l'échiquier qu'était ton âme, il était partout.

«Toxique... En voilà un bien grand mot.»

Tes yeux s'entrechoquant avec les siens, tu laisses simplement le bout de tes doigts venir se glisser sur la carrure de ses épaules pour se mettre à, doucement, lui tourner autour... L'observant sous tout les angles tout en laissant le son de tes talons résonner dans le petit salon. Finalement, te voilà qui te glisse dans son dos, le laissant sentir et ressentir chacune des courbes de ton corps que tu presses contre lui... Alors que tes mains l'entourent, et que tu commences à t'occuper de déboutonner son haut avec agilité, mais lenteur, prenant visiblement plaisir à prendre ton temps.

«Alors, nous sommes deux dans ce cas...»
Car oui, a ta manière Belial... Tu l'étais tout autant, si ce n'était plus... Et tu le savais.

Alors que tes mains continuent leur petit manège, faisant sauter une à une les barrière de cette chemise pour bientôt découvrir la peau de ce torse dont tu connaissais les moindres détails par cœur... Tu viens laisser échouer tes lèvres carmins sur son omoplate encore couverte, souillant le tissu de ce rouge qui teintait ta bouche, avant d'y soupirer un doux, après cet unique baiser

«Mais tu sais très bien, comme moi... Que nous sommes dépendants l'un de l'autre... De ce... Poison.»

D'un geste un peu moins doux, tu ouvres sa chemise, arrachant sans précaution les derniers boutons que tu n'avais pas voulu prendre la peine de retirer... (surement une petite vengeance personnelle, pour toutes ces robes qu'il avait réduit en charpie d'impatience, de désir, ou de colère.) Bientôt, ce n'est plus la caresse douce du tissu qu'il sent, mais les griffes froides de toi, sa louve, qu'il sent glisser le long de son torse, abandonnant derrière leur passage de long sillon rougis. Et dans un soupire, si peu perceptible, tu l'attires un peu mieux à toi pour ne rien rater, de son moindre frisson ou la tension qui pouvait le saisir.

«Alors... Arrête de faire ta mauvaise tête mon cœur... Tu devrais être ravi, plutôt... Parce que... Tu m'as, rien qu'à toi, pour la nuit.»

Et, bien que ces mots pouvaient paraître anodin et tendre... Il sous-entendais bien autre chose.
Accompagnant éternellement ta caresses d'une griffure éternelle plus profonde.
Renvoyant à ce gain qu'il avait amplement mérité au jeu.
Sous entendant que, d'habitude, les autres nuits...
Tu ne fut jamais qu'à lui.
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(tw: érotisme+18) | ❝ ces sentiments perdus sur eux ❞ | ft. blanche | fini Mer 13 Jan - 23:20
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Tu te noyais, épris d’elle et ne pouvant t’en détacher comme si elle était ce si précieux oxygène. Un oxygène qu’elle t’ôtait te faisant toujours plus suffoquer chaque jour, te plongeant en cet eau opaque en laquelle tu n’étais submergé mais au grand jamais asphyxié paradoxalement. Elle te torturait mais en sachant bien souvent jusqu’où elle se devait d’arrêter avant d’attirer l’un des pires côtés de ton être, avant d’attiser plus que nécessaire ta jalousie et ta possessivité. La douleur, c’était ce que vous vous offriez, que vous enfouissiez au fond de vous… Le plus beau cadeau que vous vous offriez doucement mais sûrement… La douleur ou plutôt l’amour en réalité maintenant que vous connaissiez les tenants et aboutissants de votre relation maudite. Quel drôle de tour l’existence avait décidé de vous confier, chacun prédateur de son opposé comme si vous deviez passer cette damnation à vous empoisonner pour expier chacun de vos méfaits d’antan. Vous ne saviez vers où vous vous dirigiez mais cela ne vous avait sûrement jamais fait peur en réalité, continuant toujours malgré les terrifiantes constatations que vous aviez fait au prix quasiment d’une vie.

Chasseuse alors que tes pupilles se refusaient à céder aux siennes impérieuses et tentatrices, ce toucher toujours présents alors que tu ne sauras jamais t’y habituer. Elle dansait autour de ton être, outrageusement sensuelle alors que son étau se referma encore une fois sur toi. Tu sombrais toujours plus en cette abysse même si ses paroles viciées auraient dû te maintenir à flots là où normalement tu avais toujours eu le don pour décider de quand vous alliez vous repaître l’un de l’autre. Tu n’avais encore une fois le contrôle sur rien, absolument rien, au mieux quelques-unes de tes actions, rien de plus glorieux. Ses griffes te déshabillant, marquant leur possession sur toi sans faire couler ton sang, juste de quoi travailler la première couche de ton derme. Un baiser perdu le long d’un tissu qu’elle s’était plus qu’accaparée, tu n’arrivais pas à accepter ses propos jusqu’au moment où tout bascula. L’étoffe se faisant ravager par son geste sec alors que tu ressentis bien rapidement ces caresses meurtrières comme si elle arrachait chacune des chaînes qu’il y avait autour de toi, de ton esprit tourmenté non pas par tes mœurs délabrées mais tes sentiments fracassés.

Une dernière parole de sa part alors que ton sang était saturé de ce poison qu’elle était, gorgeant chacun de tes organes, muscles des plus réceptifs tandis que ton esprit s’embrumait encore et encore et au fond peut être volontiers depuis le début malgré ce que tu ne souhaitais accepter. Tu lui fis donc étonnement lâcher prise, tes phalanges agrippant ses poignets pour les dérober de ton être, la privant de ce petit amusement. Tu avais été comme méticuleux en ton mouvement, lent mais excessivement assuré étonnement alors que tu vins lui faire de face. Un simple détail derrière elle alors que tu vins réfugier tes mains auprès du galbe de ses cuisses, la portant alors que tu ne doutais point du fait qu’elle allait venir saisir ta nuque. Il ne te fallut que quelques pas pour l’amener à cette table de jeu non loin, l’y faisant prendre place et ta personne s’offrant un trône de choix entre ses jambes. Tes iris se permirent sur ce de contempler la plus belle sculpture de la création, encore pure, intouchée de tes méfaits même s’il y avait encore ces marques. Ce cou meurtri par ton obsession malsaine, par tes craintes qui avaient fini par prendre forme physique. Tu te sentais plus que tout faiblir face à elle, ton cœur meurtri n’ayant toujours pas eu le temps de comprendre ce qu’était ce sentiment qui le dévorait.

Blanche encore et toujours prédatrice alors que la louve avait arraché ta chair, rongé tes os et commencé à broyer ceux-ci pour se délecter de la moelle en leur intérieur.

C’est si religieusement que tu plaquas donc tes lèvres contre son front en un acte tout sauf candide en réalité un long frisson accompagnant ta misérable enveloppe charnelle sur ces propos qui suintaient la dépravation, la corruption.

« - J’ai besoin de toi Blanche… »

Lui offrant ce regard, t’apprêtant à lui confier pleinement la plus divine des missions.

« - Plus que tout. »

Confession conclue alors que la pilosité de tes bras vint s’hérisser en une nouvelle délicieuse appréhension. Elle savait ce qui l’attendait alors que tu cherchas ses mains, ses griffes pour les reposer contre ton buste aux nombreuses cicatrices. Exerçant une rare pression sur ses serres pour les ancrer en ta chair, pour lui permettre de créer de nouveaux sillons lorsqu’elle les mouverait. Des sillons sanglants cette-fois ci alors qu’une goutte d’hémoglobine avait déjà perlé ton derme sous cette étreinte douloureuse. Tu n’avais à parler pour qu’elle comprenne sûrement ton geste tandis que tu te permis ensuite d’entreprendre ta propre œuvre, dénudant une de ses épaules. Convoitant encore et toujours cette peau d’ivoire, immaculé, si angélique pour l’entité qu’elle était… Ta bouche s’en rapprochant doucement, tes canines se montrant alors que tu vins mordre profondément une petite perle rougeâtre quittant son être. Une goutte que tu lapas avant de ramener ton faciès auprès du sien, tact pressée contre ses hanches en la captivant tel le plus beau cadeau.

Il y eut cette phrase, cette nouvelle parole qui venait de tout révéler, de tout clore et à la fois commencer. Clore ton hésitation et plus que tout entamer ce fait que tu l’acceptais, que tu souhaitais ce poison.

« - Rends moi vivant mon cœur. »

Une parole détraquée comme tout ton être, comme votre être, comme le tout que vous formiez. Tu ne te noyais plus non, tu avais accepté au contraire et choisi de plonger et de t’abreuver de cette eau polluée.

Rends le vivant, donne-lui ton corps qu’il puisse le souiller tel une bête libérée, tel ce jouet qu’il était.
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